| Sujet: Réapparition de Merwyn, Aeylie, Maafax, et Anaïel (RP) Dim 11 Mar 2007 - 20:56 | | | Merwyn, Maafax, Anaïel Aeylie réapparurent dans le bureau du directeur. Ledit directeur apparut lui, assit sur son bureau. Il regarda quelques secondes ses trois élèves qui se tenaient devant lui, silencieux. Finalement, un petit sourire apparut sur ses lèvres. Ils s’en étaient tous sortis vivants ! Il avait fallu le temps, un mois, enfin !
- Anaïel, Maafax, vous pouvez y aller, je vous verrais plus tard... quant à toi, Aeylie, je crois que nous ferions bien d’appeler ton père...
La jeune fille hocha la tête. Celle-ci lui tournait et elle devait faire un effort pour rester debout malgré tout, elle tint bon. Anaïel et Maafax sortirent après avoir adressé une ou deux paroles à Aeylie. Les yeux fixés sur le directeur, elle attendit. Il avait les yeux dans le vague et elle était prête à parier qu’elle contactait son père mentalement. En effet, quelques minutes plus tard, celui-ci apparut dans le bureau. Le dessinateur qui l’avait amené s’inclina légèrement puis reparti tout aussi vite. Les deux hommes en la jeune fille restèrent silencieux. L’Empereur observait sa fille avec un mélange de stupéfaction et d’incrédulité. Celle-ci avait changé. Beaucoup changé. Elle avait beaucoup maigri et son corps était constellé d’ecchymoses, ses cheveux en batailles étaient coupés courts et elle semblait épuisée. Ses vêtements étaient déchirés par endroits, laissant voir quelques cicatrices.
- Aeylie... murmura Saefal.
Aeylie esquissa un pauvre sourire. La gorge nouée. Elle contempla son père avant que celui-ci ne la prenne doucement dans ses bras et la berce comme si elle était une petite enfant. Finalement, il la repoussa légèrement et la tint à bout de bras comme pour l’examiner.
- Aeylie... enfin... comment vas-tu ? Que t’ont-ils fait ?
Elle détourna les yeux, elle ne voulait pas en parler. Son père se tourna vers Merwyn. Le sourire du Directeur s’effaça aussitôt. Quels reproches allait-il encore devoir subir ?
- Très bien, Merwyn, je vous remercie d’avoir ramené ma fille sauve. Cela à du être une rude mission... je vous remercie du fond du cœur...
Toutes ses anciennes paroles, il semblait les avoir oubliées. L’Empereur sourit et se retourna vers sa fille.
- Bien, es-tu prête à partir ?
- Quoi ?!
C’était la première parole qu’Aeylie prononçait depuis son sauvetage. Elle contempla son père, atterrée. Que voulait-il dire.
- Eh bien oui, tu n’envisages sûrement pas de rester ici après... après ce que tu viens de vivre...
- Mais Père....
- Allons, ne t’en fais pas, Merwyn, contactez nous un dessinateur pour que nous puissions rentrer à Al-Jeit.
- Je ne rentrerai pas !
Son père abandonna son sourire.
- Pardon ?
- Je ne rentrerai pas, Père ! C’est hors de question !!
Saefal sembla brusquement soucieux. Un tic agita ses paupières et il s’exclama :
- Ne raconte pas de bêtises ! Nous allons rentrer à la capitale où tu seras bien plus en sécurité et où tu pourras te ressourcer correctement ! Notre maître d’arme pourra reprendre ton entraînement et...
- C’est inutile de discuter, Père ! Je ne bougerai pas de l’Académie !
- Mais enfin ! S’énerva l’Empereur. Pourquoi ?! Tu as failli mourir à cause de l’incompétence de ce type !!
En parlant, il désigna Merwyn. Aeylie pâlit. Elle fixa durement son père qui recula d’un pas.
- Ce type, comme vous dîtes, Père, est le plus grand dessinateur de tous les temps, c’est également le sauveur du peuple alavirien, c’est un homme que j’admire et respecte profondément.
Elle avait parlé d’une voix dangereusement calme, ses yeux bleus étaient durs et froid comme de la glace.
- Je vous interdis de parler de lui en ces termes. Et sauf votre respect mais vous faîtes totalement erreur. Ce n’est pas à cause de Merwyn que j’ai été enlevée mais à cause de moi-même ! En effet, lorsqu’il m’a vue sur le terrain, il a voulu me dissuader d’agir mais je ne l’ai pas écouté ! Ce n’est en rien sa faute !!
Saefal se tourna vers Merwyn qui, stupéfait, considérait la jeune fille mais il se reprit bien vite.
- Est-ce vrai ? Demanda l’Empereur d’un ton suspicieux.
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