Description générale
- Nom -
Lÿr (enfin, celui de sa famille adoptive...)
- Prénom -
Elizia
- Race -
Troll des Cavernes Humaine
- Age -
15 ans et des poussières
- Classe (primaire) -
Domestique
Description physique et mentale
- Description physique -
Bon. Il faut tout d'abord savoir qu'Elizia possède un physique on ne peut plus banal : des cheveux roux pâle bouclés lui arrivant un peu en-dessous des épaules, des yeux noisette à l'indéfinissable teinte marron-ambré. Plutôt frêle et menue, elle a un visage parsemé de tâches de rousseur, une peau claire, un nez légèrement en trompette et des pommettes rosées. Elle est plutôt petite mais bien proportionnée. Tout en finesse et en délicatesse avec sa silhouette svelte et sa taille gracile, elle passe facilement inaperçue dans la foule, sans compter qu'elle sait se faire très... discrète. Elle aime aussi nouer un bandeau ou un foulard dans sa chevelure qu'elle juge un peu trop rebelle à son goût. Question vestimentaire, elle n'est pas spécialement difficile. Des habits de tissu léger et de couleur vive, si possible pas trop rapiécés, feront son bonheur aussi sûrement qu'une poignée de pièces d'or (enfin, presque, étant donné qu'elle n'a pas souvent l'occasion de palper ce genre de métal !). Elle marche souvent pieds nus, mais c'est plus par soucis d'économie qu'autre chose.
- Description du caractère -
Elizia est tout d'abord une jeune fille très effacée. Silencieuse et indécise avec les gens qu'elle ne connait pas, elle est cependant souriante et affectueuse avec ses amis. Sous son enveloppe réservée, on découvre une personne polie et prévenante, joyeuse et facile à vivre. Outre sa timidité de premier abord, on peut dire qu'elle est également très sensible, et ce dans tous les sens... Romantique, idéaliste et rêveuse, elle est quelquefois étourdie et, si elle ne croit plus au prince charmant, un peu naïve. Lorsque la vie lui paraît absurde ou trop dure, elle se réfugie ainsi bien souvent dans un monde imaginaire peuplé de fleurs et de fées virevoltantes. Sinon... Je ne m'attarderai pas sur sa compassion et son empathie, peut-être un peu plus sur sa nature gaie et son caractère attentionné. Il faut aussi savoir que, malgré sa réserve, elle ne manque pas de courage et ne se laisse pas marcher sur les pieds ! Enfin, elle possède un immense sens du sacrifice et n'hésiterait pas à donner sa vie pour ceux qu'elle aime.
- Principale(s) qualité(s) -
Aimable - serviable - travailleuse - fiable - minutieuse - persévérante - responsable - honnête
- Principal(s) défaut(s) -
Étourdie - timide - parfois naïve - gourmande (même si, question défaut, on peu faire pire !) - émotive
- Particularité(s) -
Hum ! Je cherche... Peut-être un lien tout particulier, justement, qu'elle a lié avec une chatte angora chartreux.. Ou encore un tatouage en forme d'étoile qu'elle porte sur l'épaule gauche depuis qu'elle est bébé, seul vestige de ses "vrais" parents...
- Capacité(s) -
Elizia ne sait pas écrire, et elle le regrette par-dessus tout. Quel meilleur moyen de s'évader de ce corps parfois si lourd à porter qu'inventer ses propres histoires, mettre en scène ses propres aventures ? Elle a cependant appris à lire toute seule en déchiffrant les étiquettes d'alcool de la taverne de ses parents adoptifs, et si sa lecture est souvent un peu chaotique, elle aime s'envoler dans un livre traitant de belle histoires d'amour ou de chevauchés épiques. Elle est également très agile et adroite de ses mains.
Vécu et situation sociale
- Situation familiale -
Orpheline recueillie par un couple de taverniers d'All-Vor.
- Situation sociale -
Euh... Disons que ses parents adoptifs ne jouissent pas d'une réputation extraordinaire dans la ville, et qu'on parle d'elle comme une servante à leur solde, ce qui est à moitié juste...
- Histoire -
Elizia naquit un beau matin de printemps, entourée par le chant des oiseaux et l'amour inconditionnel de ses parents... Une semaine plus tard, on la retrouva emmaillotée dans ses langes sur le seuil d'une misérable taverne du centre d'All-Vor. Le couple qui vivait là, un homme bedonnant à la calvitie naissante et une femme maigre et pincée, ne vit tout d'abord pas en quoi une toute petite fille de quelques jours leur serait utile. Pas de prénom, pas d'origine... A vrai dire, ce furent les affaires qui le décidèrent à l'adopter. Quoi de plus avantageux qu'une fille pour les aider ensuite à la tâche ? Évidement, ses premières années se déroulèrent plutôt paisiblement. Elle mangeait dans l'ensemble à sa faim, dormait avec un toit au-dessus de sa tête. Certes, elle ne reçut aucune éducation et fut livrée pendant une longue partie de sa petite enfance à elle-même, mais cela convenait parfaitement à son caractère calme et rêveur. Elle appris à lire à l'âge de 7 ans et passa ensuite le plus clair de son temps dans une soupente, à dévorer des pages de contes fabuleux. Ce fut à 10 ans que les choses commencèrent à se gâter. Ses parents décidèrent en effet que sa place n'était plus à la détente, et la firent tout d'abord travailler comme bonne à tout faire. Cuisine, ménage, lessive... Tout y passa. Elizia compris bien vite que se plaindre ne servait à rien, et s'attela bravement à la tâche. La nuit, une fois son labeur terminé, elle montait dans sa chambre sous les combles et, à la lueur d'une bougie, lisait quelques lignes d'un roman "emprunté" avant de s'endormir brusquement. Cette vie dura pendant environ deux ans. Et puis, un jour, il fut décrété qu'elle devrait travailler dans la taverne en tant que serveuse. Là encore, elle s'exécuta sans mot dire, mais il s'avéra bien vite que cette tâche était bien pire que la précédente. Les hommes qu'elle y servait étaient pour la plupart grossiers et vulgaires et, l'âge aidant, elle parut bientôt plus que désirable à certains. Il n'était de plus pas rare qu'un conflit vienne à éclater entre les buveurs. Cette univers peuplé d'odeurs d'alcool rance et de sueur l'horrifiait et la fascinait en même temps. Comment des humains pouvaient-ils se montrer sir bêtes et si violents ? Cette réalité était vraiment bien loin de celle peuplant ses livres ! Mais ce fut à 14 ans qu'elle fit une découverte qui allait changer sa vie.
Elle marchait d'un pas vif dans une rue souillée d'immondices lorsqu'elle entendit un miaulement. Étonnée, elle se retourna et aperçut une chat famélique aux longs poils gris-bleu. Son cœur se serra quand elle plongea son regard dans les yeux hantés de l'animal. Elle s'accroupit alors et tendit la main. Le sang battait à coup sourd à ses tempes. Une seconde infinie se déroula, puis le chat s'approcha d'elle d'une démarche hésitante. Peur et incertitude se lisaient dans sa posture.
- Allez, viens mon beau. Ne crains rien...
Le chat franchit la distance les séparant d'un bond pour se frotter contre ses genoux en ronronnant. Surprise et ravie, Elizia caressa doucement son pelage sale. Elle venait de faire connaissance de Kim.
Un an s'écoula. Elle avait caché sa nouvelle amie dans sa chambre et ouvrait furtivement la petite lucarne chaque matin afin qu'elle aille chasser. Elle revenait le soir en portant dans sa gueule un minuscule rongeur qu'elle déposait fièrement aux pieds de sa maîtresse. Et puis, un jour, le drame. Kim était revenue un peu plus tôt de sa promenade et avait sauté en toute confiance sur le lit de la jeune fille. Mais ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est que la mère de cette dernière s'y trouvait déjà. Terrifiée, elle avait sauté hors de la couverture en poussant des cris perçants. La chatte n'avait dû qu'à son habileté de n'être pas frappée par un des multiples objets que la femme lui avait lancé en hurlant des injures.
Elizia avait été bouleversée en apprenant la nouvelle. Le fait que ses parents adoptifs puissent faire du mal à sa seule amie l'inquiétait tellement qu'elle avait rapidement pris sa décision. Partir. Pour ne plus revenir. Vers un avenir meilleur. Loin, si loin que plus personne ne la retrouverait. Ses pas l'avaient menée à All-Poll.
RPG
Citation :
"Académie de Merwyn". Elizia observa longuement cette inscription gravée dans le bois de l'imposante porte de chêne. "Académie de Merwyn". Que de rêves inavoués, que d'espoirs irréalisables contenaient ce simple nom ! Elle hésita. Angoisse devant l'inconnu, doutes. Si nombreux. Avait-elle pris la bonne décision en se rendant ici ? N'allait-on pas la renvoyer en lui riant au nez ? Où irait-elle, alors ? A la seule pensée de rebrousser chemin, de reprendre la route vers All-Vor, elle sentit la honte et la colère monter en elle telle une brise ardente. Non ! Il était hors de question qu'elle abandonne ! Pas après tout... ça. Elle ferma brièvement les yeux. Les souvenirs la submergèrent. La fuite du grenier par la lucarne, sa course dans la ville endormie, ses journées éreintantes de marche où, entièrement livrée à elle-même, elle s'était uniquement nourrie de fruits et de pains à la viande dérobés subrepticement. Cette vie de voleuse, de mendiante, de vagabonde. Ce voyage durant lequel elle avait souffert du froid et de la faim comme jamais auparavant.
Elle desserra difficilement les paupières. Kim s'agita dans la besace qu'elle portait en bandoulière. Elizia esquissa un sourire et plongea la main à l'intérieur pour frôler les poils doux et chauds de la chatte. Et elle ouvrit la porte.
L'obscurité. Le silence. Ses pieds se murent comme de leur plein gré dans le corridor interminable. Et puis, une autre porte. Moins immense mais tout aussi intimidante. Cette fois, Elizia ne marqua aucune hésitation. Presque pas. Elle appuya sur la poignée et, tout en se demandant où elle était allée puiser cette insolence, fit un pas dans la pièce lumineuse.
Un homme aux longs cheveux noirs assis à un bureau releva la tête. Dans ses yeux passa un fugitif éclair d'agacement, ou d'impatience peut-être. La jeune fille déglutit péniblement et referma la porte derrière elle. Rougissante, elle esquissa une petite révérence puis se redressa. *Et maintenant ?*
Elle avala sa sa salive et se jeta à l'eau :- Bonjour, monsieur... Je... euh... m'appelle Elizia et...
Elizia s'arrêta net dans son bredouillement inintelligible tandis qu'une étrange et fugace expression passait sur le visage impassible de l'Intendant. Elle baissa la tête en s'efforçant de retenir les larmes qui menaçaient de poindre à tout moment. Dieu qu'elle était ridicule et pitoyable, à bafouiller comme une fillette de deux ans ! Elle leva les yeux et plongea son regard dans celui, émeraude, de l'homme, craignant d'y percevoir de la moquerie ou de l'énervement. Curieusement, elle n'y aperçut qu'une incommensurable malice. Rassemblant ses dernières forces, elle termina dans un souffle, d'une voix à peine tremblante :- Je me nomme Elizia Lÿr et je cherche du travail. Auriez-vous un poste de domestique dans cette Académie ?
Autres
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