Rencontre dans un couloir...quoi de plus normal ? [Inachevé]

Messages : 154 Inscription le : 08/12/2007

Début de soirée, la nuit tombait sur l’académie. Les élèves vaquaient a leurs occupation, dormaient pour certain, se détendaient entre amis pour d’autres, ou allaient s’entrainer comme moi. Je n’avais pas arrêté de la journée, je ne m’étais pas reposé une seule seconde, a part peut être le midi pour manger un bout, mais c’était tout. Depuis que j’étais revenue, je n’avais pas tissé de liens particuliers avec d’autres personnes résidant, élèves ou prof de l’académie. Ni même en dehors...Je n’en voyais pas spécialement l’intérêt, et puis mon attitude froide, même glaciale je dirais en refroidissait plus d’un...sans jeux de mot. Je ne considérais plus la lumière, où l’harmonie, ça dépend de comment on l’appelle, comme une voie toute tracée pour moi. Après tout, on nous avait conditionné, nous montrant ce qu’était le bien et le mal, mais après tout c’était la vision du monde que nos parent veulent que l’on ait...mais pas forcément la bonne. Plus j’avançais en âge, et plus je me disais que le chaos n’était finalement peut être pas une si mauvaise option que ça. J’avais l’impression de m’être trompée de route, et que cette vois me convenait peut être mieux...je devais encore y réfléchir, mais inconsciemment, ma décision était déjà prise. Alors bien souvent je restais seule, en retrait, à me consacrer entièrement à l’art du combat dans lequel j’excellais, enfin je crois ça restait à voir.
Je pris donc le chemin du portique ouest, mon épée dans le dos et une dague dans chacune de mes bottes. Je ne m’en servais que très peu, considérant ces armes la comme des armes secondaires. Elles n’étaient-là qu’en cas de nécessité. Mais pour aucun prix je ne m’en séparerais, tout comme mon épée. On ne me voyait jamais sans, a part lors de quelques occasion où vraiment je ne pouvais pas la prendre. J’avais attaché mes cheveux blonds, sauf quelques mèches qui faisaient encore les rebelles et qui me tombaient sur le visage. On ne pouvait pas tout contrôler malheureusement.
J’avancer dans le long corridor, sans me dépêcher. Après tout j’avais le temps. Je regardais les lieux, les souvenirs refaisant surface. Je me rappelais encore quand je l’avais traversé de nombreuses fois pour me rendre en cour, ou pour comme maintenant aller m’entrainer. Cette époque était révolue, il ne fallait plus que j’y pense. Maintenant il fallait aller de l’avant, et c’est ce que je faisais.
Je ne regardais pas vraiment où j’allais et bouscula quelqu’un. Mon premier réflexe allait d’être lui crier dessus, de lui dire de faire attention, mais après tout c’était de ma faute. Je lui lançais tout de même un regard glacial, suivit d’un petit désolé.

[HJ pas très long pour un début désolé]

Messages : 75 Inscription le : 30/01/2010

La nuit commençait à envelopper de son immense et doux manteau, le monde de Gwendalavir, et l'Académie par extension. Zéphyr venait de quitter Hestia et avait décidé d'explorer l'Académie. Pour lui,tout motif était bon pour pouvoir visiter cet endroit qui cachait tant de choses. Le Demi-Faël décida se rendre au rez de chaussé, qui commençait à se vider lentement mais surement. Zéphyr était toujours revetu de ses vêtements d'académiciens, mais l'avait laissé ouvert, cachant ses muscles par une chemise noir, et laissant ses cheveux, cette crinière d'un blanc immaculée, flotter derrière lui. Il portait ses deux sabres à la ceinture, ses mains jouants avec les manches de ses lames chantantes. Depuis que Tifen l'avait aidé,Zéphyr sentait qu'il y avait une nouvelle harmonie avec ses armes, et il comprenait surtout qu'il avait ouvert une nouvelle porte à la voie du guerrier.

Zéphyr réfléchissait à quelle tenue il porterait pour le bal et au cadeau qu'il offrirait à Hestia, sa lumière, quand il sentit un brusque choc qui le ramena à la réalité, et alors que le jeune homme reprit conscience, il vit la provenance du choc.
C'était une jeune fille qui l'avait bousculé.
Blonde, avec une magnifique chevelure soyeuse, dorée à souhait, plus petite que Zéphyr, même si lui était assez grand pour un Demi-Faël, et des yeux durs, froids, glacés.
Elle s'excusa en jetant un regard noir au Demi-Faël

-Ce n'est rien, mais ne faites pas comme moi, ne réfléchissez pas en marchant, dit-il avec un sourire espiègle.

Il l'analysa et vit le sabre dans son dos, ainsi que deux poignards dans ses bottes. Tout en elle respirait les Marches du Nord et un sang frontalier plus pur que celui de Zéphyr.

-Aurais-je affaire à une de mes cousines frontalières? demanda le jeune homme

Messages : 154 Inscription le : 08/12/2007

Je regardais l’homme que j’avais bousculé...plus grand que moi, plus faël qu’humain. Ses cheveux me firent penser à la neige immaculée, près de la citadelle, mais ce que je remarquais surtout chez lui, ce sont ses yeux, deux magnifiques améthystes, qui me font penser d’ailleurs que ce jeune homme n’était pas complètement faël. Voilà quelque chose qui piqua ma curiosité. Il me répondit de ne pas faire comme lui, à savoir de marcher en réfléchissant, avec un petit sourire espiègle, qui me détendit un peu, mais pas au point de me pousser à lui rendre son sourire. Mais cependant il n’avait pas tort, réfléchir en marchant pouvait s’avérer risqué...on ne sait jamais ce que l’on pouvait rencontrer en face.

-J’y penserais à l’occasion.

Quand il me parla des frontaliers, je ne pus cacher ma surprise. Une de ses cousines frontalières ? Ainsi donc j’avais raison il n’était pas tout à fait faël, et en plus avait une partie de lui qui était frontalier. Pourtant je ne l’avais jamais vu...peut-être parce que moi-même n’avait passé que peu de temps à la citadelle. Mais malgré tous ces derniers mois passé là-bas m’avaient beaucoup appris et m’avait fait grandir rapidement.

-Oui... ça se remarque tant que ça ? je me nomme Elicia. Et tu es ?

A présent, j’avais envie d’en apprendre un peu plus sur lui, ma curiosité refaisait surface.

Messages : 75 Inscription le : 30/01/2010

Si le fait que cette jeune femme soit frontalière était étonnant?
Ben pour ainsi dire, tout en elle le clamait avec assurance. Sa démarche fluide, martiale et pourtant avec la même classe que celle des chevaucheurs de brumes. Son sabre était surement d'exellente fracture, comme les deux lames de Zéphyr. Même si les poignards n'étaient pas très orthodoxe, il avait déjà vu plusieurs guerriers des marches du Nords s'en servir quand le sabre était trop emcombrant. Elle devait être redoutable et comme les Frontaliers, elle dégageait de la froideur, glaciale.

Ainsi donc, elle s'appellait Til'Illan. Elicia Til'Illan. Zéphyr connaissait les Til'Illan, ils régnaient sur la Citadelle et ceux depuis la fondation de cet endroit. C'était une noble famille avec tout son honneur de Frontalier, de plus les Sil'Faërun et les Til'Illan, avaient des liens de parentés, même s'ils remontaient à loin, comme beaucoup de Frontaliers, ce qui entretenait le sang du Peuple, même si certains d'entre eux s'écartaient du chemin, comme le propre père de Zéphyr, et lui même.
A croire que c'était génétique.

-Zéphyr, Zéphyr Sil'Faërun. Donc celà confirme ce que je pensais, nous sommes cousins par mon père, ma mère vous l'avez surement deviné est Faëlle. Mais je suis néanmoins ravi de te rencontrer et aussi de faire ta connaissance, Elicia.

Le Demi-Faël continuait de marcher, tout en entraînant Elicia à sa suite.

-Que fait tu donc dans cette Académie?

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