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| Sujet: Athesto Oeum'ÿae [Marchombre - Elève de la Maison Félixia] Sam 19 Déc 2009 - 12:09 | | |
ATHESTO Description générale
• Nom : Oeum'ÿae
• Prénom : Athesto
• Race : Demi Faëlle
• Age : 17 ans
• Classe (primaire) : Marchombre Neutre
• Classe secondaire : /
• Enseignement suivi: Enseignement marchombre Description physique et mentale
• Description physique : Une plaine verdoyante s'étend à perte de vue. Le vent caresse les herbes folles et les fait onduler. Là-haut, dans le ciel grisonnant défilent les nuages, perles immaculées sur un océan assombri par un crépuscule rougeâtre. Une silhouette, habillée de brun, emmitouflée dans une cape noire; la capuche descendue jusqu'au milieu du front, se tient près d'un petit étang. Le menton sur les genoux, assit sous ce qui semble être un saule pleureur, elle fixe son reflet qui ondule à la surface de l'eau. Qui est-elle? Ce n'est pas vraiment une humaine, ce n'est pas vraiment une Faëlle non plus. Elle a rejeté sa capuche en arrière et dévoilé son visage. Ses cheveux, bouclés, d'un brun clair tirant sur le blond, s'éparpillent autour de son visage en mèches folles et tombent sur son front en une frange ébouriffée. Elle en a fait une longue tresse qui tombe le long de sa poitrine.Il en dépasse de longues oreilles Faëlles, pointues et effilées pour défier le ciel.Ses grands yeux inquisiteurs, captivants, hypnotisent ceux qui oseraient s'y plonger. Un milliard de couleurs mouvantes et vivantes qui rappellent la forêt. Du brun, du vert de toutes les nuances, des touches de jaunes, de gris, d'ocre et de bordeaux. Et même un peu de noir et de bleu les jours de pluie. Ses pupilles minuscules, en permanence éblouies par la lumière, sont parfois presque invisibles au milieux de ces couleurs. Qui est-elle?Non, non. Ce n'est pas une Faëlle. Sa grande taille et sa finesse ne correspond pas à la petite taille de ces êtres. Sa peau est blanche et pure, diaphane.Ses gestes, souples et fluides, rappellent ceux d'un félin. Elle se déplace assez silencieusement et aime se fondre dans l'obscurité. Sa silhouette et son maintient attirent l'œil et il faut dire qu'elle possède sans se forcer un charisme particulier.Son visage, fin et bien dessiné, est sans aucun doute humain; non sans rappeler ses Origines Faëlles. Elle ressemble à un Chat, parfois; quand elle incline la tête sur le côté, te fixe avec un petit sourire malicieux qui dévoile ses dents blanches.Elle se relève. Elle ne sait pas ce qu'elle est, ce qu'elle doit être, maintenant que tout s'effondre.Néanmoins, une chose est sure.Elle s'apelle Athesto, elle sait où elle va, ce qu'elle veut et ce qu'elle chercher; et elle va marcher jusqu'à trouver.
• Description du caractère : Fraîche, libre et passionnée, vive et profonde, surprenante, amusée et étonné, vraie et convaincue; charismatique, difficile à convaincre; voilà ce qui la décrit le mieux.Athesto n'est pas le genre de fille que l'on croise tous les jours. Premièrement, le fait qu'elle ait reçut une éducation Faëlle la distingue des gens habituels, en lui faisant porter un regard différent sur chaque situation et chose qui l'entoure. Elle aime apprendre, surprendre. Et découvrir. Elle a d'ailleurs été habituée dès son plus jeune âge à "dormir à la belle étoile", à vivre dehors ce qui en résulte chez elle d'un grand amour des grands espaces, de la nature et des animaux. Elle est très claustrophobe.Courageuse, volontaire et énergique, elle voudrait être toujours partout, pour tout savoir, tout faire et tout comprendre. Elle a parfois un peu de mal à rester en place et à se concentrer plus de quelques minutes, surtout quand quelque chose l'ennuie (et elle s'ennuie vite) mais bon, quand elle veut vraiment se contrôler, elle y arrive. Elle fait preuve d'une grande intelligence et d'une vivacité et ouverture d'esprit peu habituelle. Elle est très charismatique, elle détourne sans véritable difficulté les regards vers elle. Grâce (ou à cause) de son physique et particulièrement de ses yeux, elle a un petit coté mystérieux qui attire. Il est rare qu'elle parle sans qu'on l'écoute. Elle a un fort caractère, est presque butée; elle ne fait pas de faux semblant: quand elle en a marre, elle le dit, quand elle a sommeil, elle le fait sentir, quand elle te trouve ennuyeux, elle s'en va. Libre et accrochée à ses convictions; seuls les gens qu'elle respecte et ses professeurs peuvent lui "imposer" leur volonté mais il est presque impossible de lui demander d'exécuter un ordre dont elle refuserait le sens. Quand on gratte un peu –même beaucoup-, qu'on parvient à lui arracher quelques confidences, on découvre une fragilité causée par l'absence de sa mère et amplifiée par la mort récente de son père, un manque d'équilibre et d'harmonie qui se traduit en mélancolie et parfois en désespoir... C'est aussi la cause de sa récurrente mauvaise humeur qui lui tombe dessu sans raison particulière. • Principale(s) qualité(s) : Courageuse, volontaire et énergique, accrochée à ses convictions, ayant confiance en soi. Charismatique.
• Principal(s) défaut(s) : Pas toujours optimiste et parfois de très mauvaise humeur sans aucune raison. A un esprit buté. Est très claustrophobe.
• Particularité(s) : La couleur de ses yeux est mouvante et sans teinte fixe : elle rappelle les couleurs de la forêt: du marron, du vert, du jaune, de l'ocre, du gris, du bordeaux, etc. ; et, les jours de pluies, un peu de noir et de bleu.
• Capacités: Elevée à la sauce Faëlle depuis la plus petite enfance, l'escalade est presque devenue une seconde nature chez elle, de même que le tir à l'arc. Son père a eut la bonne idée de lui apprendre à lire et à écrire l'humain mais en oubliant de lui apprendre à parler correctement la langue des humains, et elle oublie donc souvent de conjuguer correctement ses verbes.Elle n'y connaît par contre absolument rien au combat et n'a aucun Don pour le Dessin. Vécu et histoire sociale
• Situation familiale : Jeune Demi Faëlle de 17 ans, elle a vécut depuis sa plus jeune enfance avec son père Faël jusqu'à sa mort, quelques mois auparavant. Sans information sur sa mère (dont elle ne se rappelle rien) si ce n'est son nom, "Lyrza", elle n'a pas d'autre famille que lui et est désormais orpheline. C'est pourquoi, en entendant parler de l'Académie; elle décide de s'y rendre.
• Situation sociale : Ni du peuple, ni de la noblesse. Culture fortement influencée par son origine Faëlle, à parfois du mal comprendre certaines attitudes humaines.
• Histoire : Ils sont deux. Allongés sur le dos, la tête tournée vers les étoiles; le visage éclairé du même sourire épanoui. L'une est grande et élancée, sa peau cristalline luit dans la nuit; l'autre est bien plus petit qu'elle et sa peau sombre le rend presque invisible. En tout cas, ils ont les mêmes oreilles."La lune chante. On dirait que la lune chante. Tu l'entends?""J'aurais dit que c'était le vent qui chantait...""...""Bon tu as raison, les deux se valent bien."Silence. Ils se regardent. Fille et Père. Si différents et si semblables pourtant. Si proches. Comment deviner que tout va se terminer? "Papa?""Oui?""On ira grimper demain?""J'avais prévu autre chose.""On ira marcher?""Autre chose""On fera du tir à l'arc?"Soupir las. "Non.""Hm... Quoi alors?"Silence."Papa?"Silence."Je ne t'ai jamais parlé de ta mère."Regard surprit."Tu m'as seulement dit qu'elle était morte à ma naissance. Que je devait tourner cette page de ma vie; page d'ailleurs écrite dans une encre profondément invisible.""Tu m'en veux."Réflexion silencieuse."Oui. Je serais peut-être différente, aujourd'hui; si j'avais comprit pourquoi je l'étais, différente. Ce n'est pas que ne suis pas heureuse, bien au contraire. Tu vois, Toi, cette impression de Liberté, la nature, les grands espaces, l'escalade et le tir à l'arc comblent ma vie mais je sens que quelque chose me bloque. Et je pense que ce quelque chose, c'est ce vide dans ma tête et dans mon cœur quand on prononce ce mot: "Maman"."Tu m'en veux beaucoup?""Je n'en suis pas capable et je ne le souhaite pas.""Tu me rassure.""Donc, demain....?""On ira voir ta mère."Athesto bondit sur ses pieds et il fit de même. Elle le dépassait d'une bonne tête. Elle vrilla ses yeux dans les siens."On ira QUOI?"Son père soutint son regard quelques instant et se détourna. Il avança de quelques pas, silencieux. L'étrange lumière de cet étrange soir baignait ses mouvements d'une grâce féline. Athesto, remise du choc provoqué par cette déclaration, le rattrapa en deux enjambées. Moins silencieuse mais tout aussi animale."Elle habite à Sinumil? Illuin? Elle voyage? Comment peux-tu savoir où elle sera demain?"Il prit une grande inspiration et tourna vers elle un visage rongé par le remords. Pourquoi ne lui avait-il pas tout avoué avant ? Bien avant? Il avait eut 17 ans pour mener à bien cette unique et désagréable mission et chaque année, chaque fois un peu plus lâche; il avait trouvé un moyen de retarder ce moment qu'il imaginait monstrueusement terrible. Et porteur de changements. Ils étaient heureux, tout les deux. Ils auraient pu rester, continuer à vivre ainsi pendant des dizaines d'années; profiter du monde tel qu'il leur était offert et ne pas chercher à remuer ce passé maudit. Maudit soit ce passé!Mais il avait récemment découvert qu'un mal inguérissable le rongeait. La nature le lui avait soufflé et il n'en avait pas dit un mot à sa fille. Mais il avait comprit, meurtrit et dépité par cet mort annoncée, que le temps des révélations étaient venu. Immédiat. Essentiel. Dû. "Ta mère n'est pas une Faëlle. Tu es une Demi Faëlle. Ta mère est une humaine."***Alors, il l'imaginait s'effondrer devant cette évidence camouflée depuis des années, pleurer peut-être; puis se mettre dans cette rage noire et dévastatrice qui ne la prenait que rarement. Ils l'aurait calmée comme seul lui en était capable, car il connaissait la moindre de ses failles; et ils auraient alors parlé jusqu'au bout de la nuit, il se seraient mis en marche, elle lui en aurait voulut mais tout l'amour qui les unissait aurait suffit à ne pas les séparer. Il n'en fut rien. Elle s'enfuit.***Athesto courut pendant plusieurs minutes à une vitesse folle, n'apercevant le chemin qu'à travers les millions de larmes qui lui brouillaient la vue. Elle hurla, comme un loup, et se laissa tomber au sol. Lentement, sans se préoccuper de la poussière qui maculait ses joues détrempées, elle se recroquevilla et ferma les yeux.Ses oreilles percevaient les moindres bruissements de la forêt et elle savait qu'énormément de petits animaux vadrouillaient dans les parages et pourtant, elle ne s'était jamais sentie aussi seule. C'était évident. Elle aurait du s'en douter. Sinon, pourquoi son père lui aurait-il apprit à parler l'humain? Comment se pouvait-il faire que, jamais, en contemplant sa peau pâle dans l'eau cristalline d'un lac; en se moquant gentiment de son père et de sa petite taille; comment se pouvait-il faire que jamais elle n'ait comprit qu'elle n'était pas vraiment Faëlle? Elle ne leur ressemblait pas; pas plus à eux qu'aux humains. Elle n'était donc rien. Une bâtarde, un mélange improbable de deux races, une Demi Faëlle; voilà ce qu'elle était!*** C'était comme si on le poignardait. Non pas qu'il l'eut déjà été; mais il imaginait ainsi la sensation que provoque un métal acéré pénétrant dans la chair. Une sorte de feu métallique et sans pitié... De la lave en fusion dans les veines. La mort! La douleur se faisait de plus en plus violente, ces derniers temps, mais jamais elle n'avait atteint ce stade. Jamais elle ne l'avait envahit avec une telle perversion, jamais elle ne l'avait plaqué au sol par sa brutalité et jamais elle n'avait fait couler les larmes de ses yeux. Il se recroquevilla sur le sol, serra ses mains moites sur son ventre tordu par la douleur. Un murmure doux se glissa dans son oreille. Doux et triste à la fois. Alors, il comprit que c'était la fin. Sa fin. Il hurla, tenta d'hurler, voulut hurler pour maudire ce fichu passé, qui avait fait fuir sa fille au moment où il avait besoin d'elle. Et elle, de lui. Il ne parvint qu'à crachoter un peu de sang, qu'il tenta de retenir avec ses doigts. Retenir un peu de vie, juste le temps de... Il rassembla toutes ses forces pour écrire quelques mots dans la poussière avant de se sentir sombrer.*** Athesto s'était calmée. La forêt baignait dans une telle sérénité qu'elle n'aurait pu faire autrement. Après tout... Un demi machin, un demi truc.... Cela avait-il vraiment d'importance? N'avait-elle pas déjà assumé sa différence bien avant d'en comprendre l'origine? N'avait t'elle pas toujours apprécié le fait de sortir de l'ordinaire? Elle saisit alors qu'elle n'avait pas comprit. Elle n'était pas rien! Elle était elle, unique par le mélange de ses origines et uniques même sans ce mélange. Elle était elle !***Elle comprit que c'était une chance, plutôt qu'un fardeau, au moment où il rendit son dernier souffle.***Elle s'était relevée, s'était mise à courir vers l'endroit où elle l'avait quitté; prête à lui pardonner d'avoir attendu tout ce temps avant de lui révéler la vérité, prête à assumer, prête à aller rencontre sa mère... Tout s'effondra.Il était mort. Une heure avait suffit à le lui arracher. Que s'était-il passé? Du sang maculait ses doigts. Son visage, crispé par un douleur inimaginable, semblait peu à peu se détendre. Elle tomba à genoux. Se blottit contre sa poitrine encore chaude. Se mit à sangloter. Pourquoi était-elle partie? Pourquoi avait-il fallut qu'elle fasse sa gamine et s'enfuie alors qu'il avait besoin d'elle? Pourquoi? Pourquoi maintenant? Pourquoi? ...Pourquoi?*** Académie... Marchombre... Lyrza... Académie.... Marchombre. Académie... Marchombre... Lyrza... Académie... Marchombre... Académie... Lyrza... Marchombre... Lyrza... Ac... Académie... March..... ombre... Lyrz... A... cadémie? Académie. Marchombre. Lyrza.Les mots rythmaient ses pas. Trois semaines de marche. Trois semaines de mots. Elle avait tout perdu. Il ne lui restait qu'eux. Ces trois mots. Le passé, le présent, et le futur. Ses origines, sa destination, son avenir. En trois mot. Ecrits dans la poussière. Les trois derniers mots de son père.Le prénom de sa mère, d'abord: Lyrza. L'espoir de la retrouver, de trouver un équilibre, de ne pas rester seule.L'endroit où elle devait se rendre, ensuite : l'Académie. La grande académie dont il lui avait maintes fois parlé et vanté les louanges. Elle n'avait pas une idée précise de sa localisation mais elle la trouverait. Coûte que coûte.Et pour finir, un mot étrange aux sonorités mystérieuses: Marchombre. Elle ne l'avait jamais entendu; mais imaginait que c'était un mot de passe à prononcer pour entrer dans l'académie.Lyrza, Marchombre, Académie.*** Elle avait marché. Un mois, deux? Elle ne les comptait plus. La nuit tombait quand elle arriva devant l'Académie.-Bonjour, murmura t'elle, épuisée, à la première personne qu'elle rencontra. Et elle se rendit compte que parler humain aurait été préférable.-Bonjour, répéta-elle dans la langue adéquate. Je chercher ...Marchombre.... Autres
• Comment avez-vous connu ce site ? En tapant "forum" et "marchombre" sur google. Cela faisait longtemps que je cherchais un forum avec une sorte d'académie marchombre depuis que le forum où j'étais avait été effacé; enfin bref je raconte ma vie là... =D
• Autre chose à nous dire ?Règlement lu xD |
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