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| Une nuit sans lune (RP terminé) | |
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Messages : 112 Inscription le : 01/05/2008
| Sujet: Niark-niark, ça va saigner!!! x] Lun 15 Sep 2008 - 19:50 | | | Eryne se retourna vers lui avec une surprise et une tendresse des plus réchauffantes.
"_Rurïl..."
Et a peine ce dernier eut le temps de lui rendre son regard qu'il vit la jeune-fille se jeter sur le côté avec une auto-violence sidérante. Et d'un coup, l'homme-ours revint sur terre: il se trouvait au beau milieu d'une bataille, il était métamorphosé en ours et il avait vu Eryne. Juste après le saut dé la demoiselle, un sabre fendit l'air à l'endroit où elle se trouvait auparavant. Cette lame était tenue par un Raïs à la tête bouffie et au regard plutôt niais. Rurïl voulut l'égorger, mais basculant le bassin pour son attaque, ses plaies qui jusque là s'étaient calmées se rouvrirent d'un coup et c'est un nouveau flot de sang qui gicla. Arrrêté brutalement dans son élan à cause de la douleur, il eut à peine le temps de se retirer avant une nouvelle attaque du pourceau, mais trop tard, le mal était fait: une nouvelle apparaissai sur son ventre.... Et zut! Le jeune-homme commençait à voir flou, mais il pu quand même distinguer que plusieurs personnes appelaient à la retraite dans les bâtiments afin de mettre les bléssés au repos et de mettre enfin un peu d'ordre dans ces rangs construits au fil des réveils. Il tourna la tête pour appeler Eryne, mais il là vit à ce moment apeurée et couchée par terre, devant le guerrier-cochon qui s'était désintéréssé de sa première proie pour venir en achever une autre. Cette scène revigora Rurïl qui se dit qu'il ne laisserai jamais personne se faire tuer devant ses yeux sans réagir. Et puis, s'il devait mourir dans ce combat, il aurait quand même amplement vangé son petit village. Renouvelé dans ses forces et dans sa haine, l'homme-ours s'approcha du porc. Avant que le Raïs ne puisse porter son coup à la jeune-fille, Rurïl le saigna au niveau de la gorge, grâce à ses canines. Beurk! Celui avait un goût de phoque pas possible à digerer! D'un coup de patte, il le progetta à terre, ce qui finit de l'achever, et, dans un posture des plus bestiale, l'homme-Ours, maintenant plus ours qu'homme, poussa un rugissement qui exprima parfaitement sa soif de sang et sa haine en vers les Raïs. Il jeta un coup d'oeil aux alentours. Ils n'étaient plus que 5-6 à combattre! Tous les autres étaient partis dans l'établissement. Dans un coin, le reste des Raïs finissait de re-préparer le bélier.Ils s'étaient arrêtés dans leur besogne après le cri imposant. Cinq, plus guoguenards que les autres, s'approchèrent d'Eryne et Rurïl, sabre en main. Rapidemment, ils les encerclèrent. Cela avaient l'air plus coriaces que les autres...sûrement pas par hasard qu'ils étaient encore pleins de vie! D'un coup d'oeil entendu, les deux amis se positionnèrent dos à dos, prêts à mourir noblement. Malheureusement, Rurïl qui n'avait plus la force de maintenir son stade d'Ours se rabessa à un Loup, même si il le fit le plus imposant possible; et les Rais s'étaient dans leur lâchetée mit à trois contre Eryne alors qu'il n'étaient qu'à deux contre l'homme-Loup, même si ces deux-là avaient l'air assez redoutable... C'était inévitable, ils allaient en rester là, gisant entre les cadavres, alors que le reste des Rais commencerait à assaillir l'Academie, après avoir défoncé la porte. Mais ils continueraient quand même le combat jusqu'au bout! C'est un des adversaires de Rurïl qui entama le combat, alors que ce dernier esquivait l'attaque. Tous les autres pourceaux vinrent le rejoindre et le combat désisif commença. C'est tout un jeu de mort qui s'engagea alors, entre crocs, sabres et attaques Dessinées... Et le Loup voyait les forces d'Eryne qui, déjà faibles, diminuaient progressivement...
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| | Messages : 367 Inscription le : 21/07/2007
| Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Mar 16 Sep 2008 - 18:27 | | | Blanc. Douleurs. Cris de frayeurs, les raïs avaient pénétrés dans la Grande Salle, alors comme cela elle était encore dans le monde des vivants. Elle se redressa, son visage torturé par les douleurs nombreuses. Elle trouve la force de se relever malgré qu’on lui interdisse sauvagement de bouger. Ses membres étaient fébriles, fragilisés par la perte énorme de sang. Son teint plus pâle que la mort elle-même, ses mains s’emparèrent de son arc, elle avait aperçu des élèves grimper habilement aux poutres, sage idée mais dans son état, elle était clouée au sol. Elle avança en titubant, repoussant avec une force étonnante les personnes qui voulaient la protéger. Elle avait fait un serment en enseignant dans cette école: la protéger de sa vie, et c’est bien se qu’elle comptait faire. Ses mains tremblantes prirent une flèche, elle visa, chaque gestes lui tirèrent une grimace, elle crachait par moments du sang mais elle refoula sa faiblesse, se mordant sauvagement sa lèvre qui se mit à saigner également. Quel image elle devait donner ! Une silhouette fine et livide, recouverte de sang, les membres tremblants et qui s’agrippait de toutes ses dernières forces à son arc faël. Un raï en moins. Elle reprit une flèche, ses gestes lui paraissaient lents bien qu’aux yeux normaux, elle était déjà rapide. Increvable, elle se tenait debout, le visage haut et les traits tirés d’avoir échappé à une mort certaine. Elle avait interdit qu’on la guérisse, mais aparament on ne l’avait pas écouté. Elle tomba par terre, trop fragile.
*je ne suis pas digne d’être une Til’Lleldoryn…*
Elle cracha de nouveau et le visage de son frère apparu devant ses yeux, cette vision lui redonna quelques forces. A genoux, elle continuait de tirer, indifférente aux regards surpris autour d’elle. Même si elle était allongée elle arriverait à tuer des ennemis. Sa vue était brouillée et ses membres tremblaient comme une personne âgée mais elle ne s’arrêtait pas. Un raï passa devant elle, pour l’achever. Une pointe de flèche fit jaillir ses intestins de son ventre répugnant. Puis de nouveau le noir, elle s’était évanouie, trop épuisée pour tenir le rythme inhumain qu’elle s’infligeait. Elle avait perdue. Elle n’était pas digne d’être une Til’Lleldoryn. Dans son inconscience, des larmes coulèrent sur ses joues blanches et maculées de sang.
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| | Messages : 231 Inscription le : 30/07/2008
| Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Mar 16 Sep 2008 - 19:20 | | | Amarylis ne savait plus quoi faire. L'état d'Enoriel s'agravait de plus en plus et impossible de la tenir imobile! Elle poussa la rêveuse et s'arracha les couteaux de son dos. La jeune femme aux cheveux bleus ne put retenir un cri d'effroi. Alors qu'elle se précipita sur son amie, celle-ci lui dit d'une voix faible: -Je t’en supplie, ne me soigne pas, je te demande cela…comme dernière faveur.
La guérisseuse hurla. Comment pouvait-elle lui demander cela? Elle ne se le pardonnerait jamais si elle la laissait là, mourir... La maitre archer se pencha, cracha du sang, et se retourna vers elle, caressant les larmes brulantes de la rêveuse de sa main froide. -Amarylis…ma protégée.
-Noooonn! Cherchant de l'aide elle vit un professeur arriver et s'étonner du fait que personne ne soignait la jeune femme. Elle tenta de lui expliquer le problème et fut grandfement réprimandé. A juste titre. Elle était une reveuse, elle était venue ici pour aider ceux dans le besoin. Enoriel avait besoin d'aide. Qu'aurait fait Ewen? Il l'aurait soigné même si par la suite il aurait du perdre son amitié! Afin de se donenr une contenance elle se dit pour elle même d'une voix forte et décidée: -Je refuse! Je suis désolé mais je refuse! Amarylis s'approcha sans bruit de la blessée et posa ses mains sur la blessure qui saignait abondemment. Elle n'eut le temps que de la refermer légèrement et d'atténuer la souffrance que la maitre archer l'envoyait bouler d'un grand coup de bras, dans sa folie. La rêveuse tomba la tête en arrière sur le carelage. Elle sentit un violent coup sur son crane, et ne put se relever. Des bruits assourdissants lui tambourinaient dans la tête, elle se mit ses mains, ensanglantées de la blessure d'Enoriel, sur ses tempes, espérant que le bruit cesserait enfin...en vain.
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| | | Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Mar 16 Sep 2008 - 20:01 | | | Ruril déchiqueta le rai d'un coup de machoire. Eryn ne put retenir une grimace devant ce spectacle. Elle remercia son ami d'un regard reconnaissant et se joignit à lui dans la bataille. A nouveau elle se mit à dessiner, mais les armes ne semblaient pas mortelles, la félixia fatiguait et avait du mal à parcourir les spires. Le combat demeurait acharné et la jeune fille savait pertinemment qu'elle n'en sortirais surement pas vivante...Pourtant elle ne devait pas abandonner! Un poignard transperça un rai, sans le tuer. Une simple blessure s'ouvrit sur son corps. Il la regarda de ses yeux jaunes et méchants et se jeta sur elle. Une hache apparut, lui tranchant la tête. Un flot de sang remplaça le dessin d'Eryn. Il lui gicla à la figure. Cassidy, sa grenouille, assistait depuis le début, la bataille, cachée au fond de la poche de la veste d'Eryn. Terrifiée elle n'avait pas pointée le bout du nez. Sa maitresse la rassura d'une caresse. Elle vit alors que tous se rabattais dans la grande salle. Mais des rais les entouraient, empechant les deux amis de rejoindre les autres. De plus de nouvelles plaies apparaissaient sur le pelage, de loup à présent, de Ruril. La dessinatrice lui hurla: -Nous devons nous rabbattre dans la grande salle! Il faut absolument trouver un moyen! Cherchant une éventuelle solution des yeux elle continua: -Dès que l'on aura fini d'exterminer ces vermines ci on cours jusqu'à la porte ok? Mais de nouveaux guerriers cochons arrivaient, de plus en plus nombreux! Ils n'y arriveraient jamais! Une larme coula sur la joue d'Eryn. -Transformes toi et sauves toi! En animal tu iras beaucoup plus vite! Vas voir un reveur! Moi je les diverti....jusqu'à la fin...jusqu'à ma fin...
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| | Rêveur du Cinquième Cercle Messages : 132 Inscription le : 15/06/2008
| Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Mar 16 Sep 2008 - 21:45 | | | _Pourquoi ? Tu n’as pas tué assez de gens, et lassé de ton incapacité, ils se sont tous mis d’accord pour se débarrasser de toi ? Elle ferma les yeux, ce qu’elle entendait derrière elle, était horrible. Il ne fallait pas qu’elle y pense. Bon écoute, elle rouvrit les yeux. Je ne te cache pas que la situation est critique… il y a énormément de Raïs entre nous et le lieu où nous devons converger… il est vrai que ma lame te gène peut-être beaucoup, peu importe, je suis sûr que si quelque chose de travers se passait pendant la traversé, tu serais content de constater que tu n’es pas aussi vulnérable qu’un bébé siffleur au milieu d’une meute de tigres des prairies ! Elle prit une profonde inspiration. Et je le répète, nous savons tout deux ce dont tu es capables. Ce n’est donc vraiment pas le moment pour avoir une révélation soudaine et inespéré, sur le parcourt que tu as dû effectuer jusqu’à présent dans ta vie, et te dire que finalement être meurtrier c’est pas trop ton truc ! Si la lame te gène dans la traversé, alors débarrasse –t-en ! Mais il faut absolument que tu me le fasses savoir, à ce moment nous changerons l’ordre de la file, et tu passeras devant moi, pour que je te couvre Mael s'était retenue une deuxième fois de justesse de répliquer à la tirade de Julia. Seule la situation critique lui avait permis de retenir sa langue. Julia s'était alors élancée dans la mêlée,pour sauver la rêveuse qu'il était sensé rejoindre. Déchaînée,Ne ménageant pas son corps,la jeune Lupus aidée ensuite du professeur Til’Lleldoryn avait réussi au péril de sa vie à les mener en sécurité .Avec l'aide d'Amarilys il avait soigné la blessée,toujours les paroles amères de Julia dans la tète ce qui l'avait rendu moins efficace que d'habitude. L'ordre de la dame Til’Lleldoryn fusa
-On va se replier comme l’a dit Slynn, Mael porte le blessé qu'il y a un peu plus loin. Toi protège Amarylis de ton mieux, surveille les arrière, je me charge d’ouvrir un chemin.
Mael hocha la tete et obéit,il alla chercher l'élève que lui indiquait Elatoriel et suivit Amarilys et Julia. Devant,l'archère virevoltait ,mettant en danger sa vie pour leur ouvrir un passage. Julia ,qu'il sentait terriblement affaibli,faisait de son mieux pour repousser les attaques. Au moment ou ils pénétraient dans la grandes salle Enoriel tomba sous une lame rais. La rêveuse,horrifiée se précipita pour la soignée mais la combattante se débattit.
-Je t’en supplie, ne me soigne pas, je te demande cela…comme dernière faveur.
Amarylis pleurait,ne sachant pas que faire,déchirée par cet affreux dilemme:Laisser mourir son ami et respecter ses dernières volontés ou la soigner et ainsi la trahir. Le professeur Cil' Eternit, apparu,ne laissant pas le choix à la rêveuse Je m’en moque de vos excuses ! On ne laisse pas mourir les gens comme ça, le regard désolé, sous prétexte que les blessures sont trop graves ! On ne les laisse pas mourir ! Pas à nouveau.. Pas une nouvelle fois.. Le professeur de lettre semblait désespérait il y avait de quoi ,le carnage qui se déroulait autour d'eux,des èlèves qui tombaient à chaque instant, auraient troublé n'importe qui. Il reporta son attention sur le blessé qu'il transportait,et entama son rêve,Le garçon se réveilla et avant que Mael n'est pu le retenir se lança à nouveau dans la bataille.
-inconscient siffla Mael entre ces dents,il va se faire tuer Un rai lui donna raison en transperçant le jeune homme d'une lance. Le Lupus détourna les yeux et son attention se reporta sur la rèveuse
Il ne faut pas qu'elle meurt,Amarylis murmura Mael sachant qu'elle arriverait forcement à cette conclusion,si tu ne veut pas la soigner je serais obliger de m'en charger. La rêveuse dans sa douleur ne paru pas entendre les paroles du jeune homme mais finit par prendre la décision de soignée la blésée,rassuré Mael voulu rendre son arme à Julia mais celle si protesta vivement
_Toi aussi tu te bas mon bonhomme, et en première ligne ou que ton poste t’amènera ce soir, bas-toi bien, bas-toi fort ! Imagine que tout ce qui passera par cette porte à mon visage pour face, et je pense que ton complexe temporaire s’envolera bien vite. Ou que la honte te frappe et te ronge jusqu’à la fin des temps, sans qu’un seul répit ne te soit accordé, de ne pas avoir sut tuer plus de ses monstres, que tu n’as pu ôter dans ta vie, de vies humaines. Chaque âme que tu sauveras ce soir, te sauvera peut-être toi-même et qui sais, te rachètera peut-être aussi devant toutes les autres, qui par ton aide à quitté ce monde.
Il n'eut pas le temps de répondre ,Julia lui passa devant et continua à distribuer ordre et conseils avant de grimper sur une poutre, Mael fixa un moment la dague dans sa main. S'en servir? Jamais s'était il juré,jamais il ne retoucherais à une arme sous peine de redevenir le Mael d'avant. Pour la deuxième fois il rangea la lame dans sa ceinture et soupira. Il ne s'en servirait que en cas extrême. Contrairement à ce que semblait penser Julia,guérir était une façon de combattre. Se repliant derrière pour soigner d'autre blessés,il vit les Rais entrer dans la salle,se faisant tuer au fur et à mesure par les archers montaient aux poutres,le plan fonctionnait.
Il vit Amarylis un peu plus loin qui se tenait la tète entre les mais. Qu'avait elle? Il suivit le regard de la jeune reveuse et faillit pousser un cri:Le professeur Til’Lleldoryn était debout,pourtant dans un état entre la vie et la mort,il se précipita vers elle. Elle tomba,à genoux,elle réussi encore à bander son arc,puis elle s'évanouie dans les bras de Mael qui réussi à la rattraper avant que sa tête ne heurte le sol. Il voulu commencer tout de suite son rêve et posa ses mains sur les plaies de la jeune femme.Un coup de coûde l'ejecta un peu plus loin,il en eut le souffle couper. Il vit le rai qui l'avait projeté ainsi, lever sa lame au dessus d'Enoriel. *Non!* D'une main tremblante,Mael saisit la dague que lui avait donné Julia et se jeta sur le rai,enfonçant le poignard dans son dos. Le rai se retourna ,Mael tomba sur le sol,il ne lui avait fait qu'une simple blessure. *c'est la fin pensa le Lupus* Il allait mourir,aller qu'il se dépêche qu'on en finisse le plus vite possible. Une flèche venant du plafond alla se planter dans la nuque du rai,qui tomba,mort. Encore tremblant,le Lupus se ressaisit vite et voulu continuer son rève. Il ferma les yeux et se concentra sur la blessée. Un obstacle ne lui permit pas de guérir la blessure complètement Il ouvrit les yeux,étonné.Il comprit. La volonté de sa patiente se heurtait à son rêve,la jeune femme refusait de se faire soigner,comme si elle voulait se laisser mourir. Mael ne pouvait rien faire,Il aurait pu essayer de combattre la volonté de la blessée mais il aurait saper les dernières forces d'Enoriel et l'aurait tué. Il ragea contre son impuissance et espéra que ce qu'Amarylis avait fait, suffirait à tenir en vie l'archère. Toujours Enoriel dans ses bras il s'approcha de la rêveuse qui tenait toujours sa tète entre ses mains. -Est-ce que ça va ? Demanda-t-il Question idiote il en était conscient,qui pourrait aller bien devant un tel carnage?Mais se fut la seule chose qui lui vint à l'esprit.
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| | Messages : 14 Inscription le : 14/09/2008
| Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Mer 17 Sep 2008 - 15:51 | | | Darek ressemblait à un ours enragé ; sa silhouette colossale avançait inlassablement parmi le flot continu des guerriers cochons, sa gigantesque hache à double-lame tranchant les Raïs de part et d'autre. Les cadavres s'amoncelaient sur son chemin et le géant ne semblait pas fatigué. Aux yeux des Raïs et peut-être également des membres de l'académie présents dans le hall, ce guerrier-démon était terrifiant. Il paraissait invincible et écrasait tout ce qui se trouvait sur son passage. C'était une machine à tuer. Parfois, les cochons esquissaient un mouvement de recul, apeurés, mais ils se ressaisissaient immédiatement après un ordre de leur chef ; ils n'étaient pas très intelligents et n'avaient pas à réfléchir bien longtemps entre deux sentiments. Si le chef leur donnait un ordre, l'esprit d'obéissance primait avant tout et ils mettaient leur peur de côté.
Alors que Darek tranchait la gorge d'un Raï d'un coup de hache descendant, et la remontait en un arc-de-cercle meurtrier allant éclater directement l'armure et les côtes d'un autre ennemi, une silhouette humaine s'approcha de lui. Elle cria son nom et Darek, étonné, releva la tête et cligna des yeux.
Tout occupé au carnage qu'il effectuait, enfermé dans une frénésie de tuerie, il n'avait pas fait attention au déroulement global de la bataille. D'autres élèves et professeurs de l'académie se battaient dans le grand hall et des cadavres étaient étendus de toutes parts : une grande quantité de Raïs morts, mais également beaucoup d'académiciens étripés étaient visibles.
L'homme qui l'appelait était assez grand et avait les cheveux bruns. Il portait une sacoche à l'épaule et tenait une fiole contenant un liquide sombre dans sa main. Darek reconnut tout de suite Zethid Zac, le Maître des Potions : ils s'étaient brièvement rencontrés peu après son arrivée à l'Académie. Le colosse ne l'avait pas particulièrement apprécié...
En quelques mots, Zethid Zac lui apprit que la retraite dans la Grande Salle avait été sonnée ; Darek porta son regard sur le hall et constata qu'effectiverment, les académiciens étaient en train de se retirer en bon ordre. Le géant hocha la tête pour lui signifier qu'il avait compris. Aveuglé par son désir de morts, il n'avait pas fait attention aux éléments extérieurs et il aurait continué à se battre indéfiniment si la Maître des Potions n'était pas venu le prévenir. Jusqu'à ma mort... pensa-t-il sombrement. Cette pensée renforça sa détermination. Aridna était dans cet établissement, deux étages plus haut. Si les Raïs parvenaient à envahir l'académie, elle serait tuée, et peut-être même qu'elle servirait au préalable à satisfaire les désirs morbides de quelques-uns de ces porcs... Darek préféra ne pas y penser. Il secoua la tête et suivit Zethid Zac et les derniers combattants jusqu'à la Grande Salle. Ils refermèrent la porte et purent s'accorder un peu de répit.
La salle était remplie d'hommes et de femmes blessés, pour la plupart. Des guérisseurs et des médecins s'occupaient de soigner comme ils le pouvaient les combattants, mais chacun savait que ça ne changerait pas grand-chose si les Raïs réattaquaient. Pour la première fois, Darek s'intéressa à son propre état de santé : il ne s'en était pas rendu compte, mais il avait reçu quelques coups durant la bataille. Sa cuisse droite arborait une longue entaille sanglante et une plusieurs estafilades s'étendaient le long de son dos, qui avait été la cible préférée des cochons, particulièrement au début de l'affrontement. Le géant fronça les sourcils : il ne se souvenait pas des coups qu'il avait reçus, et ne se rappelait pas avoir ressenti la moindre douleur alors qu'il combattait. Maintenant qu'il était assis à l'abri, il ne se sentait plus aussi invulnérable qu'auparavant. Ses blessures le piquaient, et il se sentait si fatigué...
Darek secoua la tête et se força à garder son esprit éveillé. Il porta son regard sur les lames ensanglantées de sa hache, qu'il n'avait pas lâchée. Cette arme lui avait sauvé la vie à de multiples reprises. Durant toutes ces années, depuis l'attaque de son village, elle avait été sa seule amie, la seule chose sur quoi il puisse compter fidèlement... Même maintenant, au coeur de la bataille, entouré par les Raïs, elle ne l'avait pas abandonné, ne l'avait pas laissé tomber... Le colosse repensa au plaisir qu'il avait éprouvé en éventrant les guerriers-cochons quelques instants plus tôt ; la délectation qui le saisissait lorsqu'il tranchait dans leurs armures comme dans leurs chairs : le même sentiment de satisfaction intense qu'il avait éprouvé ces deux dernières années, chaque fois qu'il ôtait la vie d'un brigand qu'il poursuivait, ou celle des deux gardes qu'il avait tués la nuit de son retour...
Darek fut interrompu dans ses pensées par une guérisseuse en robe bleue qui s'était agenouillée près de lui et s'apprêtait à lui proposer des soins. Le colosse secoua la tête, refusant son aide : la femme n'eut pas le temps de répondre que la porte de la Grande Salle se brisa dans un fracas épouvantable. L'armée des Raïs s'engouffra dans la pièce, et ils furent accueillis par une pluie de flèches provenant des poutres au-dessus de leurs têtes. Les épéistes se ruèrent face aux ennemis et Darek se releva. Il brandit sa hache, et son regard glacé se durcit. Il ne sentait plus de douleur. Sa fatigue avait disparu. Il ne pensait même plus à Aridna, qu'il devait protéger coûte que coûte.
Rien ne comptait plus que massacrer ces porcs en armes et de répandre leur sang et leurs entrailles dans cette pièce.
De nouveau, il se jeta dans la bataille.
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| | Messages : 449 Inscription le : 14/02/2008 Age IRL : 33
| Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Mer 17 Sep 2008 - 17:51 | | | Julia se mit en mouvement dès l’ouverture des portes de la grande salle, en hurlant de tirer à volonté, en même tant qu’elle-même bandait sa propre arme de substitution. Les raïs s’engouffrèrent par la porte et étaient immédiatement exécutés, le plan fonctionnait à merveille, mais le flux ne tarissait pas. Bientôt leur nombre commencèrent à avoir raison d’eux, et certains guerriers cochons, réussissait à passer les premières mailles du filet.
Immédiatement, Julia commanda un changement de cible, à un petit nombre d’abord, puis un peu plus au fur et à mesure, leur demandant de commencer à couvrir chacun le plan de la salle qui leur étaient attribué.
Elle se moquait bien de se demander si elle serait écoutée ou pas, l’important étant avant tout de ne pas rester inerte, libre à eux d’obéir ou non. C’était presque spontané ce qu’elle criait comme conseilles, elle voulait simplement aider à ce que tout ce passe au mieux. Au pire, elle descendrait si jamais elle commençait à se sentir inutile. Mais pour l’heure tout se passait bien, il ne semblait avoir de problème ou de personne mécontent de sa prise en main du groupe. La seule chose qui l’inquiétait, était le fait qu’elle n’avait pas encore aperçut Elera ni en bas, ni dans leurs rangs. Ça lui tournait en permanence dans ça tête, bien que rien n’y parût.
Se rendant compte, qu’il ne lui restait plus que très peu de flèches, Julia se tourna vers l’archer qui l’épaulait jusqu’à présent, et l’avertit de ses projets, avant de se diriger souplement vers toutes les flèches qu’ils avaient put réunir et amasser dans un coin, afin de se ravitailler, en jetant des coups d’œil réguliers vers le bas. Rapidement elle revint vers ça place, mais quelque chose arrêta son regard plus bas. Mael…
Julia voulu passer son chemin, mais refit malgré elle un pas en arrière pour analyser le pétrin dans le quel il s’était fourré, sa conscience ne lui permettant pas d’aller plus avant.
Serrant les dents, la jeune fille jura fortement :
_Le glaive, pauvre idiot ! Tu l’as provoqué va jusqu’au bout maintenant, espèce de… !
Jurant encore plus fort ça conscience qu’elle maudit de tout les noms, les doigts de la jeune fille s’emparèrent d’une flèche dans son dos, elle banda son arc, pris à peine le temps de verrouiller sa cible et en une fraction de seconde tira.
_Que sois maudit ce foutu soir, ou par ma vie et le temps qui m’est impartie, je dû par deux fois déjà, sauver le meurtrier de mon existence, alors que chaque jours jusqu’ici, je me promettais devant mes aïeux, de le massacrer de mes propres mains !
Fulminante, Julia ne put cependant, s’empêcher de remarquer la dame Til’Lleldoryn plus avachie que jamais mais cependant bien entourée. S’arrachant à cette vision difficile, son regard fut alors captivé quelque temps, par la charge ambitieuse d’une véritable montagne de muscle, vers le flux grossissant des Raïs, hurlant elle apostropha trois archers qui étaient non loin de son emplacement et le désigna du doigt :
_Couvrez ce soldat, et veillez à ce que ses actions ne soient pas vaines ! Vous ! -elle regarda deux autres élèves concentrés sur leur tâche- veillez à ce qu’aucun danger possible ne se rapproche de la dame Til’Lledoryn ! –a tous, en bandant elle-même son arc- épaulez, tout ceux que vous jugerez soit susceptibles de causer la plus dégâts dans le camp adverse, soit les plus en difficultés, pour leur donner une chance de se replier ! A vous de choisir !
Julia repris sa position de tir, et se mit elle-même à appliquer ça propre proposition. Du coin de l’œil elle observa quelque secondes, ceux qui étaient avec elle, aucun ne protestaient, même pas les garçons présents, elle en était même presque étonnée, d’être ainsi écoutée et prise en compte sans contestations aucunes, du moins pour le moment… tous étaient très concentrés, ils étaient vraiment parfais, une attitude réellement exemplaire.
La jeune fille repris son rythme de tir, et déjà en bas deux raïs mordaient la poussière par ses traits. Mais combien de temps cela durerait-il encore ? Julia avait l’impression qu’une éternité s’était passée depuis le début de la lutte. La fatigue commençait vraiment à se manifester…
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| Sujet: Niark-niark, ça va saigner!!! x] (3) Mer 17 Sep 2008 - 20:04 | | | Rurïl, qui reprenait petit à petit ses forces dans la haine et le sang, finit d'achever son dernier adversaire en lui écrasant la tête à l'aide de ses mâchoires. Et, d'après le bref coup d'oeil qu'il jeta à Eryne, cette dernière en avait fait de même, du moins, il l'espèrait. Il juste le temps de se retourner pour voir que les portes intérieures de l'Academie avaient été défoncées et que la bataille faisait rage à l'intérieur des bâtiments; Il vit malheuresement aussi qu'un nouveau groupe de Raïs les approchait, leur bouchant le passage... "_Nous devons nous rabbattre dans la grande salle! Il faut absolument trouver un moyen! Dès que l'on aura fini d'exterminer ces vermines ci on cours jusqu'à la porte ok? Transformes toi et sauves toi! En animal tu iras beaucoup plus vite! Vas voir un reveur! Moi je les diverti....jusqu'à la fin...jusqu'à ma fin..." Le fauconnier revint à sa forme humaine car trop faible pour continue à se muter, et ramassa un sabre à double-tranchant qui appartenait à un des Raîs gisants par terre, et le fit tournoyer dans sa main pour s'habituer à sa prise. "_Alors ça, ma jolie, sûrement pas! ils sont bien trop nombreux pour toi, et faible comme tu es, ils ne feraient qu'une bouchée de toi! Quel gâchis ce serait!!! Quelque soit la chose que l'on puisse faire, on la fera ensemble, que se soit vivre ou mourir. Devant l'air contrarié de la jeune-fille il poursuivit: T'es têtue comme de l'eau de roche, toi! Je t'es dis que je resterai avec toi juqu'au bout et ça ne changera pas! J'espère que c'est claire comme une mule! Ah, euh zut, non! Euh... enfin t'as compris l'idée quoi! " Et, se retournant, Rurîl commança une nouvelle série d'attaques. Le faite de s'être re-transforner en homme lui avait redonner un certain tonus, une agréable chaleure interne. Le petit groupe de pourceau, moins doué que le précédent, diminué à vu d'oeil, mais le jeune-homme était plus en train de défendre Eryne plutôt que des'accorder à sa danse meurtrière, et cela était normale, car elle n'en avait pas. Elle ne lançait que de rares attaques, et celles-ci lui demandaient un effort considérable... Enfin, après quelques élégantes et astucieuses passe d'escrime que l'adolescent avait appris dans son plus jeune âge, une brèche se fit dans le mur d'adversaires qui les séparaient de l'Academie.Rurïl, n'écoutant que son instint, pris Eryne par un bras et l'entraîna le plus vite or du groupe de porcs. "_Aller, Eryne. Courage, fuyons!!!, dit-il pour essayer de détendre l'atmosphère, meme si la situation ne s'y prêtait pas. Il s'adpta tant bien que mal au rythme de la jeune-fille, voyant bien que cela était insuffisant, et il commança à courir. Puis, alors qu'Eryne courrait jusqu'à présent plutôt bien, celle-ci se laissa tomber lourdement sue le sol. Rurïl, confut, la prit comme il put et l'entraina dans un coin coin d'ombre, a l'abri de tous, avant de l'éxaminer, mais trop tard: la mal était fait. Un des Raïs du petit groupe avait lâchement lançait un poignard qui était venu se ficher juste en dessous de l'esselle guauche d'Eryne.Celle-ci l'observait, le regard vide... |
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| Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Mer 17 Sep 2008 - 21:25 | | | Ainsi donc, les combattants devaient se replier. Cela tombait bien d'ailleurs, Silind manquait de nouveaux chants de guerre et l'inspiration pour en crée quelques uns lui faisait défaut. Alors pour retrouver les quelques chansons joyeuses, il courut après les dernières personnes. La grande salle, il n'y avait jamais vraiment pénétré, sauf pour les banquets... Elle portait bien son nom, grande non seulement en largeur et longueur, mais aussi en hauteur. Sortant d'un esprit contemplatif soudain, il entendit de nouveau les bruits des coups qu'on fracassait contre les portes. Il jaugea un instant l'entrée de la salle. Elle paraissait assez solide pour lui laisser d'expliquer quelque petit truc à Elera... Effectivement, le colosse avait surpris son regard étonné durant la bataille. Mettant sa hache sur l'épaule, il marcha quelque seconde pour arriver face à la jeune demoiselle. Silind s'appuya sur le manche et la regarda. Puis de sa voix grave il prit la parole
- Je ne suis pas qu'un forgeron doux et amicale, je suis aussi un guerrier a la hache, j'ai participé a quelque combat de grande envergure... Seulement pour survivre et me payer à manger... Alors quand on m'a offert un logis ici, je me suis juré de protéger ce bâtiment. Non seulement les pierres, mais aussi son âmes, ce qui fait qu'il vit... Les élèves et les profs. C'est pour cela que tu m'as vu ainsi... Mes chants me viennent de ma mère adoptive, c'est assez marrant d'ailleurs... Elle m'a dit qu'ils serviraient pour protéger ce qui me tenait à cœur, et c'est la première fois que je comprends a peu prés le comment du pourquoi.
Un bruit de craquement, de fléche qui partent, Silind compris alors qu'il devait y allez. Remettant sa hache sur l'épaule, il se tourna.
- On m’appelait le Démon Chantant... C'est vrai que ça me va bien.
Préparant sa hache à l'assaut, l'homme regarda encore un fois Elera.
- Prête chère apprentie ?
Il se mit à courir en beuglant un "En avant" tonitruant et un de ses cantiques remplit de nouveau l'espace, il sentit qu'Elera partait avec lui mais ne se retourna pas pour vérifier.
- C'est en tuant que l'on apprend à se servir des armes et aussi de sa tête pour gagner la guerre, pour gagner la guerre... (sur l'air de "Se Canto")
Et sa tranchante hache en métal dure repris son meurtrier parcours...
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| | | Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Mer 17 Sep 2008 - 23:03 | | | Ruril se retransforma et garda son apparence humaine. Il lui rétorqua de sa voix enrouée:"_Alors ça, ma jolie, sûrement pas! ils sont bien trop nombreux pour toi, et faible comme tu es, ils ne feraient qu'une bouchée de toi! Quel gâchis ce serait!!! Quelque soit la chose que l'on puisse faire, on la fera ensemble, que se soit vivre ou mourir.T'es têtue comme de l'eau de roche, toi! Je t'es dis que je resterai avec toi juqu'au bout et ça ne changera pas! J'espère que c'est claire comme une mule! Ah, euh zut, non! Euh... enfin t'as compris l'idée quoi! "Eryn sourit puis se mit à rire devant la boulette de son ami. Aussitot elle reprit le combat avec un entrain plus déterminé que jamais. Ils avaient tant de choses à découvrir chez l'autre encore...Le combat devanait pourtant de plus en plus rude, et Ruril devait sans arret l'aider! Enfin le jeune homme réussit à faire un trou parmis les guerriers cochons et entraina la jeune félixia dans sa course.Tout allait nfin se terminer...Ils rejoindraient la grande salle à temps...Pourraient retrouver leurs forces...La bataille se terminerait...Et ils pourraient enfin parler de tout et de rien...Choc...Douleur...Suffoquement...Tous les rêves et espoirs de la jeune fille s'envolèrent...Un poignard venait de s'enfoncer sous son aisselle gauche...Du sang en coulait abondemment et une douleur indescriptible s'en échappait...Elle se sentit tomber.Ruril la rattrapa de justesse et l'emmena dans un coin.Eryn hurla...Un cri de souffrance...Dechirant...De colère...Elle le regarda, une larme perla sur sa joue rouge...A coté Ciléa, dans sa fuite elle s'était arretée lorsque l'arme l'avait atteint.Il lui restait encore des forces...Pas assez pour atteindre les rêveurs...Assez pour leurs dire ce qu'elle avait sur le coeur...Il était temps...Elle le savait...Lou l'attendait...De sa main froide et tremblante elle caressa la joue du jeune homme:-Ruril...T'as raison c'est claire comme une mule...Elle rit de sa voix enrouée et sacagée. Crachant du sang au passage. Elle voulait rire...Ratraper le temps perdu et rire auant qu'elle a pleuré pour Lou...Mourir de rire.... |
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| Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Jeu 18 Sep 2008 - 3:19 | | | Elera, lorsque Julia lui fit remarquer son erreur, hésita un instant avant de finir par ajouter :
- Si vous ne pouvez pas monter aux poutres, mettez vous quand même en hauteur, sur une table par exemple…
Pourquoi Julia ne l’avait pas dit elle-même ? On l’aurait tout aussi bien écouté. Elera s’était installée sur les poutres pour tirer ses flèches, comme les autres, mais redescendit en voyant Silind, laissant son arc brisé là-haut. C’était le meilleur endroit pour pouvoir le retrouver plus tard… Elle écouta ce qu’il avait à lui dire, et n’eut pas le temps de remonter lorsque la porte s’ouvrit en grand. Elle resta donc aux côtés du Démon Chantant… et elle comprenait parfaitement d’où lui venait ce surnom.
- Prête !
Elle répondit d’un hochement de tête vigoureux et d’un sourire pitoyable à sa question. Elle devait bien avoir l’air prête, avec sa chemise de nuit bleu clair déchirée, le sang qui collait à ses cheveux et lui couvrait les pieds (elle était toujours pieds nus =/) et la sueur qui coulait sur son visage ! Elle ne chanta pas comme il le faisait, ne voulant pas briser sa concentration alors qu’elle tirait flèche après flèche, remerciant à chaque sifflement de corde les deux faëls qui l’avaient rendue aussi douée. Mais elle le serait encore plus si elle avait eu son arc faël au lieu de celui, plus simple, qu’elle tenait en main en ce moment… Ses flèches suivaient celles d’Enoriel, et lorsque celle-ci tomba au sol sans plus pouvoir continuer, celles d’Elera continuèrent à pleuvoir sur l’ennemi pour défendre les blessés. Elle recula, monta sur une table, et suivit les instructions de Julia lorsqu’elle donna des sections aux archers. Malheureusement, elle dut commencer à faire attention, la mêlée ayant commencé… Elle n’aurait pas voulu tirer sur Silind par inadvertance ! Son maître forgeron faisant des ravages dans les rangs, elle éclaircit la horde de l’autre côté. Elle devait tenir… Au moins jusqu’à ce que les renforts arrivent d’Al-Poll… Mais ses flèches se faisaient plus rares, partiellement à cause de la fatigue, même si cela ne l’empêcherait pas de rester debout toute la nuit, mais aussi parce que son carquois se vidait rapidement. Heureusement, l’un des Dessinateurs s’approcha et lui en Dessina lentement, l’une après l’autre, avant de les lui passer. Elle ne pensait pas qu’il pourrait tenir longtemps, et qu’il réussisse à lui en Dessiner plus d’une vingtaine, mais c’était déjà mieux que rien. Et il pourrait aller en chercher des vrais, après. *Valen, Merwyn, dépêchez-vous…*
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| Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Jeu 18 Sep 2008 - 17:44 | | | Ciléa avait voulu rejoindre Eryn mais la cohue l'avait emporté un peu plus loin. Elle avait ramassé une arme par terre,une sorte de dague et aidée encore du dessin,si précieux allié,elle avait réussi à garder une certaine distance entre elle et ses adversaires.Les flammes volaient de partout,l'odeur de la chair consumé lui donner la nausée mais le fait de dessiner la rendait euphorique.
Faire un avec son don,monter toujours plus haut dans les Spires,jouer avec le feu, le dessin était fais pour elle. Elle en était certaine… Elle ne pu s'empêcher d'admirer la magnifique flamme en forme de chat qui alla consumer un de ses adversaire.
La lame qui frôla son épaule la fit revenir à la réalité .Elle était en train de combattre pas de jouer,elle devait être prudente! Elle se rendit soudain compte qu'elle était épuisée et qu'elle ne tiendrait plus longtemps ainsi,il fallait se rapprocher des rangs ami,tout en faisant attention aux flèches,lancées depuis les poutres.
Au loin elle aperçu Eryn et le garçon du bal qui se battaient,ils étaient en plein milieux du passage Rais et semblaient avoir du mal à s'en sortir,enfin le garçon Corbac réussi à ouvrir un passage et y entraîna Eryn,ciléa poussa un soupir de soulagement elle avait bien cru qu'ils n'y arriveraient pas. Tout à coup Eryn tomba,Ciléa vit son visage se crisper de douleur.
-Eryn appella elle par le biais des Spires.
Elle ne lui répondit pas!Elle semblais gravement touchée !Peut être morte! Son estomac se contracta à cette pensées,Oubliant toute prudence Ciléa se jeta dans la cohue pour rejoindre les deux autres. Quand elle arriva,Eryn riait,elle riait pour la première fois depuis qu'elle l'avait rencontré,le jour du bal,son rire était affreux ,amère,fou. Elle riait du sang… Le sang d'ailleurs semblait s'écouler de plus en plus vite du corps de la jeune fille et commençait à former une flaque à coté d'elle. Horrifiée,Ciléa dessina un morceau de tissus pour bander sa blessure mais le tissus fut vite imbiber de sang.La jeune fille jeta un regard au Corbac ;celui-ci semblait aussi désemparé qu'elle. Elle s'agenouilla près d'Eryn.
-Eryn,tu…tu va tenir fit elle ,la voix hachée par l'émotion Je vais aller chercher un rêveur,il te soignera…et…
Elle se tu,la voix englouti sous les larmes ,au regard que lui lança son amie elle savait qu'Eryn ne survivrait pas .
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| Sujet: Niark-niark, ça va saigner!!! x] (4) Jeu 18 Sep 2008 - 19:54 | | | "Rurïl... T'as raison, c'est claire comme une mule...", lâcha Eryne entre deux crachas de sang, avant rigoler pleinement, quelquefois s'étouffant à moitié dans son sang. Le jeune-homme, qui la tenait dans ses bras, voyait bien que ces quelques gloussements étaient les premiers depuis très longtemps, mais aussi à jamais les derniers. Mais il ne pouvait s'y résoudre!!! Enfin, c'était Eryne, son Eryne, la première personne à qui il s'était attaché en venant ici, mais aussi la première à partir... Cela ne se pouvait pas! Non, pas maintenant, pas encore une fois!!! Il se convainc qu'il allait la soigner, que tout finirai bien. Oui, il la sauverai!!! "Eryne... Ne pars pas, pas maintenant.... Je vais te sauver, tu va voir, il faut que tu tienne le coup, s'il te plait, fais-le pour qui tu voudras, mais fais-le, par pîtié!" Mais Rurïl voyait bien qu'il paralit pratiquement dans le vent, à la vue des yeux de plus en plus ternes de la demoiselle. Une fois qu'il aurait mis Eryne en sûreté avec un rêveur, il la vengerai, il les tuerait tous, jusqu'au bout! A ce moment, Ciléa, l'amie intime d'Eryne débarqua, s'agenouillant a côté de lui et examinant la dépouille de la jeune-fille. "_Eryn,tu…tu va tenir, fit elle ,la voix hachée par l'émotion. Je vais aller chercher un rêveur,il te soignera…et…" "Oui, allons chercher un rêveur, dit Rurïl en s'adressant aux deux filles à la fois, meme si nos efforts seront surement vain, je veux tfaire tout ce qui en mon pouvoir pour essayer de la sauver!" Il prit le corps pratiquement inerte de la jeune fille et partit vers un quelconque rêveur, suivit par Ciléa, muette.
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| Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Jeu 18 Sep 2008 - 19:55 | | | Aroy finissait les derniers rescapés avec entrain et une joie sauvage et en chantonnant un air très connue dans son clan, tout ceux qui l'avait connue disait qu'il était un très bon chanteur, mais au niveau de l'oreille musical des humains, cela donnait quelque chose entre le grondement du tonnerre et le feulement d'un dragon écumant de rage, enfin en gros. Donc il traversait le hall vers la porte en chantonnant et en guerroyant joyeusement avant de voir la porte doucement se fermer, il pesta sur les larves qui avait, selon lui, un semblant d'intelligence et une once de ruse. Il hurla d'ammener le bélier tout en continuant d'être généreux en coup d'épées, il en pris une autre sur un cadavres d'ailleur car il trouvait qu'il ne faisait pas assez de dégat. Donc voila Aroy armer se deux épée, une venant droit d'un apprentit légionnaire et l'autre qui était le sienne.-Ammener le bélier qu'on déterre ses pommes de terre, on les découpera et on gagnera!Un immense cris de joie résonna dans le grand hall, les élèves qui était les plus près de la porte distinguaient surement les mots prononcés par son immense voix, mais les plus éloignée auraient surement entendu qu'un grondement à glacée le sang, par ailleurs la quasi totalité du groupe raï n'ont surement pas compris le sens de cette phrase car certains ne comprenne pas le language alavérien, à part le mots gagné, c'est sûrement pour cela d'ailleur qu'il ont crier.BOUM, BOUM, BOUM, BOUM, BOUM, BOUM ...Il fallut encore cinq ou six coup coup avant que la porte parte avec un sinistre craquement, les raï n'était toujours pas fatiguer, ils puissaient dans leur énergie quasi spartiale, cela n'empécha pas que les premiers raïs, ceux en tête de ligne, tombent comme des mouches par les traits meurtriers des archers poster en haut des poutres.Aroy prit un arc qui se trouvait non loin de là et prit une flèche qui allait avec (tant qu'a faire ), il tendis l'arc avec tellement de force que celui ci cassa net, completement abruti devant sa découverte " les arc peuvent casser" il resta bouche bée pendant 3 ou 4 seconde devant son tout nouveau arc casser en deux avant de le lancer sur la poutre, (surement pour le donner à l'un des archer, mais je ne sais pas trop à quoi il va servir vu qu'il est casser) l'élève désarsonner tomba de la poutre ou il était percher, tomba tout court en faite, mort ou dans un état critique.*C'est mieux de l'utiliser comme ça.*Il envoya donc des objet valdinguer à tout bout de champs, certains faisait mouche, d'autre ne les touchait que légèrement et certains tir était complètement nulle qu'ils retombaient trois mètre plus loin un peu partout et peut être même sur la tête de certaine personne. |
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| Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Ven 19 Sep 2008 - 6:56 | | | _NOOOOOOOOON!!!!!!!!
Impuissante, Julia tendit un bras désespéré et affolé, vers son coéquipier de poutre qui chuta lourdement sous l'impacte du projectile lancé par le chef raï. Se rabattant presque immédiatement, pour se mettre en sécurité, elle hurla de toute ses forces, pour que le maximum l'entende:
_PROJECTILES!!!! une vingtaine d'archer disparurent de toute visions venant du sol. Puis plus pour ceux qui étaient avec elle: Visaient le raï qui nous importune! Et ne le rataient pas, surtout! C'est leur chef!
En disant cette dernière phrase, une pensée rapide se tourna vers Arro, son cœur se serra. Si le chef était encore là, le Lupus avait certainement périt. Rageant de tout son être, Julia circula entre les poutres, alors que le guerrier cochon leur rendait bien, tout ce qu'ils avaient put faire pleuvoir sur eux auparavant. Elle arriva quelque peu paniqué, au dessus du centre de la salle, et hurla aux archers postés à terre:
_ LEUR CHEF! VISAIENT LEUR CHEF! Elle était consciente que postés en bas, ils ne l'entendraient peut-être pas, ou alors très mal avec tout le raffut des combats. Mais il fallait au moins essayer. Certain se tournèrent dans la direction qu'elle avait indiqué, mais pas assez!
La jeune fille se rabattit quelque secondes et repris en ajoutant des gestes plus amples, indiquant la porte où se trouvait le chef raï, derrière elle deux élèves tombant à leur tour au sol. Cela virait au cauchemar. Apercevant Elera dans la mêlé en bas, en compagnie du maître forgeron, Julia modifia son emplacement et tenta de se placer un maximum au dessus d'eux et réitéra ses gestes amples:
_ELERA! LEUR CHEF! TUEZ-LE!
Instinctivement Julia se coucha brusquement sur sa poutre, un projectile lui éraflant de près le dos. Elle jeta un coup d'œil en bas, et vit que le raï l'avait repéré. Ne se démontant pas la jeune fille changea d'emplacement, continuant à tirer vers le bas, mais à son grand désespoir le jet de projectiles dans leur direction, ne cessa pas, et les rangs qu'elle tentait de tenir, commençait à se décimer. Ce maudit raï semblait être plus intelligent que le reste des siens. Par trois fois elle tenta de le percer de ses traits, et il trouva toujours le moyen sois de dévier les flèches, soit de se protéger avec les débris au sol. Grognant de rage, Julia se pencha à nouveau au dessus du vide, et apostropha le professeur de lettre qui semblait tétanisé:
_SIR CIL'ETERNIT! RASSEMBLEZ LES DESSINATEURS! La jeune fille manqua de justesse de se faire désarçonner à son tour. MESSIR! LA SITUATION EST CRITIQUE! DONNEZ L'ODRE D'ABATTRE LEUR CHEF! Elle insista plusieurs fois là dessus, mais le boucan faisait que le professeur ne semblait pas complètement la comprendre. Prenant bien le temps, d'appuyer de façon marqué, le raï qu'elle désignait, elle hurla plusieurs fois, avant d'être contrainte à se rabattre de nouveau. ABATTEZ-LE!
Essoufflée, Julia se laissa aller quelque secondes contre une poutre non loin, tout son être affolé. Une maigre idées lui vint alors, vague, mais une idée tout de même, et au point où ils en étaient! Se relevant, elle dit aux archers encore présent:
_Déplacez-vous, si vous le pouvez! Restez en mouvement, et il aura plus de mal à vous cerner! Ne vous montrez que pour tirer, et toujours à des emplacement différents! Ils ne gagneront pas cette salle, vous entendez?! Alors, tous en mouvement!
Certain, puis d'autres au fur et à mesure appliquèrent ce qu'elle tentait de leur conseiller, elle vit avec satisfaction, que quelques autres, commençaient eux aussi à prendre d'excellentes initiatives entre eux.
Sa vision se brouillant un moment, Julia s'arrêta à nouveau et porta sa main à ses yeux, et la constata pleine de sang quand elle la ramena à sa vue. Palpant avec plus de consistance son front, elle constata qu'une entaille s'était ouverte au dessus de son arcade sourcilière. Essuyant avec force le sang qui s'y écoulait, la jeune fille essaya en vain d'essuyer ses mains recouvertes de sang qui commençait à sécher. Ce qui restait de sa tunique étant autant ensanglanté que ses mains, l'opération était naturellement sans grand résultats.
Elle patienta un moment, pour reprendre son souffle, puis reprit la lutte. Les raïs affluaient encore et encore, et bientôt ils réussirent à grignoter l'espace jusqu'à environs la moitié de la salle. Julia ne savait pas si quelqu'un avait entendu son appel au sol, mais elle était certaine d'une chose: bientôt il faudrait descendre...
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| | Messages : 231 Inscription le : 30/07/2008
| Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Ven 19 Sep 2008 - 11:58 | | | Le bruit sourd de la bataille martelait le crane de la rêveuse. Le choc du sol l'avait completement perdue. Où était-elle? Quelle était ce bruit? Elle souhaitait tant que tout cela cesse, retrouver le silence et la quiétude... Mael, le jeune apprenti rêveur, se pencha à ses cotés et lui questionna: -Est-ce que ça va ? Amarylis se releva légerment et parcourut des yeux la salle. Puis son regard s'arreta sur Enoriel. Les idées lui redevinrent un peu plus claire. -Je...moi oui mais elle?! J'ai put la soigner un minimum, si elle ne se relance pas dans le combat elle devrait survivre à sa folie...Du moins je l'espere car il est impossible de la guérir, sa volonté est trop forte, même pour moi... Un élan de désespoir l'envahit, à quoi cela lui servait il d'être rêveuse si elle ne pouvait pas même soigner ceux qu'elle chérissait? Elle voulut se ressaisir mais elle se sentait plus seule que jamais... Inconsciemment elle prit la main du jeune rêveur et la serra fortement afin de se donner une contenance. Puis se mit debout, lachant la douce main du lupus. Elle se dirigea alors vers un nouveau blessé. Pour le soigner.. Pour exercer son métier.. Sa voie...
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| Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Sam 20 Sep 2008 - 12:33 | | | En quelques minutes, Darek s'était de nouveau placé au coeur de la mêlée. Sa hache coupait et tranchait de droite et de gauche, ne faisant aucune distinction entre les armures et les os. Une pile de cadavres s'étendait déjà devant lui. Un Raï l'attaqua de face ; au lieu de bloquer le coup d'épée, le colosse balança sa hache en avant et éventra le guerrier-cochon. L'arme de son adversaire lui entailla l'épaule dans ce mouvement, mais le géant ne s'en rendit pas compte.
Il aperçut du coin de l'oeil un Raï qui le contournait par la droite et s'apprêtait à lui administrer un coup d'épée vicieux. Au même moment, un autre ennemi bondit vers lui et lui donna un coup de taille vers la gorge : Darek se baissa vivement et évita le coup de justesse, puis d'un violent coup de hache, il défonça la cage thoracique de l'infortuné cochon. Il se retourna d'un bond pour bloquer le coup du Raï derrière lui, mais vit celui-ci s'écrouler, une flèche en travers de la gorge.
Le colosse leva la tête et aperçut pour la première fois les archers positionnés sur les poutres. Il ne vit pas celui qui venait de lui sauver la vie ; sans un mot ou geste supplémentaire, il fit de nouveau face aux Raïs et replongea dans l'affrontement.
Les Raïs débarquaient par centaines et remplirent bientôt la Grande Salle, qui portait bien son nom. La pièce grouillait des silhouettes sombres et difformes des guerriers cochons. Après avoir repoussé une paire de Raïs trop audacieux, Darek promena pour la première fois son regard sur le champ de bataille. Les envahisseurs étaient clairement supérieurs en nombre. Il y avait trop de Raïs ; les académiciens allaient être dépassés, même s'ils se battaient vaillamment. Seul un miracle ou une arrivée soudaine de renforts pourrait les sauver. Darek ne croyait pas aux miracles.
Une forme indistincte tomba soudain et s'écrasa sur le sol avec un bruit sourd, à deux pas de Darek. Baissant les yeux, celui-ci vit qu'il s'agissait d'un jeune archer qui venait de chuter des poutres. Il était mort.
Tout à coup, levant les yeux, le colosse vit un Raï qui avait escaladé la pile de cadavres ; avec une sorte de grondement inhumain, il se jeta sur le géant qui eut juste le temps de balancer sa hache en avant, lui ouvrant l'abdomen. Mais le corps du cochon le fit partir à la renverse et lâcher sa hache. Aussitôt, un second Raï bondit sur lui, l'épée brandie. Le poing de Darek le cueillit au vol et l'assomma pour le compte. Mais, au lieu de laisser le monstre chuter, le colosse le saisit par la gorge et l'aine.
Mais il vit soudain que plusieurs Raïs s'étaient déjà précipités dans la brèche créée par les deux guerriers-cochons, et s'accroupissaient pour saisir sa hache toujours posée au sol.
Le temps s'arrêta pour Darek. Sa hache. C'était sa hache. Elle lui appartenait. Une fureur indescriptible éclata dans son âme. Une rage incontrôlable, une terrible haine destructrice. Ses traits se crispèrent et un terrible rictus se forma sur son visage. Ses yeux bleus glacés s'enflammèrent en même temps que les lames de sa hache. Les Raïs qui s'apprêtaient à la saisir furent propulsés en arrière et s'écroulèrent sur leurs camarades. Darek projeta le cochon encore assommé contre les autres guerriers avec une force et une violence inouïe, et au total, une bonne douzaine de Raïs partirent à la renverse, permettant notamment à un jeune combattant encerclé non loin de là de profiter de cet effet pour sortir de sa situation désespérée et d'abattre quelques Raïs supplémentaires.
Mais Darek s'en fichait. Il ne s'en rendait pas compte. Il n'avait plus aucun contrôle sur son corps, seule sa terrible rage dévastatrice animait ses membres et lui dictait désormais ses gestes. Le cours de la bataille lui importait peu, à présent. Il ne pensait plus à un miracle soudain pour retourner la situation. Il ne pensait plus à l'éventualité de mourir. En fait, il ne pensait plus du tout. D'un bond, il franchit la distance qui le séparait de sa hache, clouant au sol les quelques Raïs qui s'attaquaient à lui avec une force phénoménale et inhumaine qui ne lui appartenait pas. Indifférent aux coups qui pleuvaient sur lui, il récupéra sa hache.
Un immense sentiment de puissance et de force se déversa dans son être. La rage et l'envie irrépressible de tuer, de se venger, se mêlèrent en lui. Il se redressa de toute sa hauteur, et, la hache levée, le corps couvert de sang, il posa son regard glacé et empli d'une terrible promesse sur les ennemis amassés là. La promesse de mourir.
Les Raïs se figèrent devant ce spectacle. Ce géant couvert de sang, qui continuait de se battre alors qu'il possédait des blessures mortelles, avec sa hache meurtrière, n'était pas humain. C'était un démon.
Mais ils n'eurent pas le temps de fuir. Pétrifiés, ils ne purent qu'assister à leur propre mort, qui fut sanglante et rapide. Un vif éclat d'argent. Et c'était la fin.
Une rire démoniaque et inhumain retentit. Darek s'avança vers le deuxième rang des Raïs...
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| Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Sam 20 Sep 2008 - 20:19 | | | La course avait agréablement rougit ses joues et tandis qu'elle se dirigeait vers l'académie, Anaïel repensa à son parcours depuis qu'elle y avait été acceptée : élève quelconque, puis élève d'Elhya, enfin marchombre se coulant dans un monde si étranger au sien...
Elle marchait donc, de nuit pour admirer les étoiles lorsqu'elle arriva en vue de l'académie. Son trajet était passé lentement puisqu'elle ne voulait pas de cheval, et elle avait pu survivre de petits animaux lorsque sa bourse s'était épuisée. Le manque d'argent ne l'embêtait pas. Elle se savait capable de survivre toute seule et préférait, autant que possible, passer son temps loin des humains, non pas qu'elle ne les aimait pas mais leur comportement vis a vis d'elle la dérangeait fortement. Elle se rappelait et se rappellerais toujours la première réaction du premier homme qu'elle avait rencontrer.
Depuis tellement de temps déjà... Son corps possédait depuis sa rencontre avec Elhya les empreintes marchombre, et son maître en avait dévoilé les moindres secret, les moindres indices, rendant la Voie aussi limpide que du cristal aux yeux de la jeune fille. Son rêve accomplit elle en profitait pleinement désormais... ne pas parcourir la Voie... Y voler. À jamais. Elle ne savait pas encore trop pourquoi elle avait eu envie de revenir, revenir au premier endroit qui l'avait accepté telle quelle, elle avait rencontré des jeunes qui ne l'avait pas rejeté malgré ses yeux, et elle s'était même liée avec quelques uns. Pas pour longtemps il est vrai, l'inconstance de sa vie étant une valeur qu'elle ne pouvait bannir. Seule Elhya était toujours son amie. Sans s'en rendre compte, le lourd pendentif en or se retrouva enllacé à ses doigts, et le souvenir de son maître retentit avec la force d'un marteau sur un verre en cristal dans son esprit. Elle lui avait montré le chemin. Corps et âme. D'une violente détente, la jeune marchombre se remit à courir, faisant bruisser les hautes herbes sur son passage, une grosse souris violette la regardant de ses immenses yeux rouges. Anaïel ferma les yeux. S'envola. La lune fit scintiller ses nouvelles plumes, d'une consistance qu'elle avait toujours trouvé magnifique, les reflets bleus pales se mêlant au duveteux de plumes larges et sans défauts. Les pieds décolèrent doucement du sol et d'un battement d'aile Anaïel s'éleva d'une demi douzaine de mètres. Si puissant... si fantastique... Sa greffe ne pouvait être mieux conçue, ne pouvait être mieux adaptée à elle même, elle parcourait le ciel, et le pendentif aux yeux d'argent battait puissamment contre sa poitrine. Une minute plus tard ses orteils touchèrent de nouveau le sol, et, aussi légère qu'une des plume de ses ailles, elle se mis à genoux dans l'herbe humide pour se relever et continuer à marcher. L'académie était en vue et elle ne voulait pas que quelqu'un vit sa greffe. C'était son secret. Et celui d'Elhya.
la sérénité dans laquelle baignait son esprit se troubla. Le vent apporta à ses narines une odeur de chaire morte, de feu et de... sang !! la vague olfactive la frappa de plein fouet et, si c'était encore possible, elle accéléra. Son ouie percevait également maintenant le fracas des armes contres armes, les râles d'agonies de centaines de personnes et cela lui fit couler des goutes de sueurs le long de ses tempes. Elle arrivait. C'était un carnage. Déboussolée, ne sachant que faire devant se qui se déroulait devant ses yeux, elle resta un instant les yeux agrandit par l'incrédulité debout face à des centaines de porcs armés se battant contre la plupart des résident de l'académie, qui, quoique extrêmement désavantagés par le nombre, sa battaient vaillamment. Des blessés, des morts surtout, et l'odeur du sang qui couvrait le bruit de la bataille... Un instant qui lui parut très long, Anaïel ferma les yeux et maudis de tout son coeur les créatures coupables de ces guerres, meurtres et tristesse qu'étaient les êtres pensant, humains compris ! Les envahisseurs étaient des silhouette humanoïdes surmontées d'une petite tête immonde ressemblant à celle d'un porc bien souvent en décomposition. Anaïel n'avait jamais rencontrer de telles créatures et se demandait comment agir avec. Elle voyait que la plupart frappaient sans distinction, tels des soldats sans conscience mais répugnait se jeter dans la bataille pour les tuer. Leur apparence bien qu'immonde ne devait pas justifier à elle seule une envie meurtrière. Mais ils étaient en train d'attaquer l'académie. Celle qui l'avait accueillit. Ses yeux brulèrent lorsqu'elle fit un pas. Son capuchon toujours sur les yeux, elle regarda de nouveau la scène et bougea enfin lorsqu'un guerrier à la face porcine se précipitait sur elle, cimeterre ébréché brandis devant lui comme on brandit un bâton. Elle le regarda arriver, ce fou, qui voulait attenter à sa vie, elle le laissa arriver jusqu'au bout, jusqu'à l'ultime seconde, puis pivota doucement sur ses pieds et envoya le plus fortement possible son pied défoncer le visage de la créature. Sonné il ne se releva plus. Anaïel vérifia s'il était toujours vivant. Elle ne voulait tuer personne. Elle se savait assez forte pour parvenir à ses fins. Anaïel décida donc de se battre pour essayer de sauver l'académie aux côté d'autres élèves et professeurs, en attendant des explications sur le début de la bataille et sur se qu'étaient ces créatures. La marchombre entra dans la danse du carnage. Se frayant un chemin parmi les armes et les guerriers, elle mettait les envahisseurs hors d'état de nuire, virevoltant comme un feu follet, sa dague sectionnant les tendons, ses coup de pieds brisant les os. Ses chaussures étaient couvertes de sang, un ou deux de ses orteils brisés sous les coups qu'elle donnait, mais elle ne faisait pas attention à la douleur, frappant, frappant encore jusqu'à se que sa respiration devienne sifflante et ses gestes moins précis. Elle gardait toutefois la tête froide et sa rapidité lui conférait encore un certain avantage sur les guerriers. Soudain elle trébucha sur un corps sans vie et en voulant se ratrapper, elle trébucha de nouveau pour s'étendre de tout son long dans la marre de sang qui recouvrait les dalles du hall d'entrée. Les yeux à moins d'un centimètre d'un visage aux yeux clos et la chevelure d'un roux flamboyant tachée de sang , elle lutta contre la plus forte envie de vomir de sa vie et se releva d'un bond alors que l'épée rouillée d'un porc siffla à côté de son flanc. Mais elle l'avait sentit. Elle l'avait sentit ce souffle contre sa joue alors qu'elle luttait contre son estomac. La jeune fille à la chevelure rousse par terre était toujours vivante !! certes en état très critique mais toujours vivante. Elle regarda le cochon, soudain immobile, et celui-ci s'arrêta dans son mouvement, étonné de ne plus voir sa proie bouger. Anaïel se détendit comme un ressort. Sa dague sectionna les tendons de ses genoux tandis qu'elle passait derrière lui et, se relevant vivement, elle lui abattit sur le crane une arme lourde ramassée par terre. Celui la elle ne vérifia pas si il était toujours vivant. Elle se retourna et pris dans ses bras la jeune fille gravement touchée et, titubant sous le poids bien que léger de la rouquine, elle s'élança le long su mur du hall afin d'éviter le plus gros du combat. La rouquine, ballotée dans les bras d'Anaïel ouvrit les yeux. Et rencontra ceux d'Anaïel. Une bulle se forma à la commissure de ses lèvres et tomba, lourde de détresse, éclaboussant le sol et abreuvant encore plus l'océan de cadavres et de sans qu'était devenue l'entrée de l'académie.
Elle parvint enfin à la grande salle, cherchant désespérément un coin tranquille pour déposer son précieux fardeau, elle se demandait bien si l'infirmière rêveuse était toujours la, car a pour sur, seul un rêveur pouvait sauver la jeune fille. Une table retournée lui offrit l'abris qu'elle cherchait. Elle déposa le plus délicatement la jeune fille sur le sol et regarda par dessus la table. Q'un seul de ses gueriers s'avise de venir ici et il aurait affaire à elle !!
Alors qu'elle s'éloignait d'une demi douzaine de mètre du corps de la fille, cherchant desespérément une infirmière quelconque, elle se vit attaquée par un nouveau guerier cochon. Comme les autres il était faible. Elle entama sa danse diabolique afin de le maintenir à distance tandis qu'elle le lardait de petits coups de dagues laissant suinter le sang par des dizaines de blessures. C'est alors qu'elle l'apperçu. L'autre guerier. Qui levait son arme au dessus de la rouquine, pour l'achever. Le temps sembla s'areter pour elle, elle compris qu'elle n'aurait pas le temps de se débarasser du cochon et de la sauver. Une fraction de seconde. Pouvait-elle les utiliser ? Un éclair duveteux. Elle tourna les talons devant l'humanoïde, qui souriait déja, sur de sa victoire. Un éclair duveteux. Ses ailes avaient jaillies avec la force d'un boulet de canon, et une des particularités de ses plumes, et non la moindre, était la dureté qu'elles pouvaient prendre tout en concervant leur legereté. Le guerier assomé donc, Anaïel couru vers celui qui entamait son mouvement porteur de mort. Un craquement. Le sang trissa. Contemplant stupidement son arme fichée dans le bras de la créature qui s'était mise sur son chemin, le guerier ne leva pas la tête assez vite. La dague éfilée de la marchombre le ceuillit en plein coeur, le tuant sur le coup. Son premier mort. Et soudain la douleur monta, éffroyable, arrachant son bras à la morsure de la lame ébrechée, Anaïel se tordit la machoire de soufrance. Elle avait attenué le coup d'un habil mouvement du pieds, cela ne sufisant pas son bras avait jailli. Il ne s'en était fallu du'un cheveu qu'il ne soit tranché. Elle s'agenouilla lentement pour reprendre son souffle tandis que des points noirs entamaient leur danse devant ses yeux. Tout tournait... Elle regarda enfin son bras, grimaçant devant la blessure béante, et entrepris de dechirer un pan de sa tunique en toile pour se confectionner un garo de fortune, la douleur fu si atroce qu'elle renversa la tête en arrière, dévoilant enfin son visage, se mordant la lèvre jusqu'au sang. Un professeur arriva soudain, et s'agenouilla à coté de la jeune fille pour essayer de la soigner. Elle le regarda les yeux brillant, de douleur et d'espoir, et se recula dans l'ombre pour ne pas le gener dans son ouvrage. Elle ne vit pas le cochon arriver et ne pu intercepter l'arme. La lance le transperça si soudainement... Elle leva sa dague et trancha les tendons des jambes de la bète qui bascula en arrière... et s'empala lui même sur une arme qui trainait par terre. - Allez, reste-en vie, tu peux pas mourir maintenant.. Réveille-toi, la p’tite, j’vais m’en vouloir si tu meurs, bon sang, tu peux pas mourir maintenant ! Le professeur ne lui avait pas jeté un coup d'oeil, tout entier concentré sur le sauvetage de la jeune rouquine.
[j'avais une furieuse envie d'écrire ^^ désolé de la longueur ^^] [edit car tout le monde semble m'avoir oublié >_< pi comme la rêveuse n'est pas la ^^ berf re bonne lecture, et me laisser pas trop me vider de mon sang pliiiiiz !!!!]
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| | | Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Sam 20 Sep 2008 - 20:26 | | | Les forces l'abandonnaient peu à peu...Une douleur la rongeait sous l'aisselle gauche de plus en plus...De grosses larmes perlèrent sur son visage, contrastant avec son rire de sang. Elle vit Ciléa accourir et se mettre à genoux à ses cotés. Elles semblait bouleversée: "_Eryn,tu…tu va tenir,Je vais aller chercher un rêveur,il te soignera…et…"
Non... Non les rêveurs ne la soigneront pas... Non elle ne tiendrais pas... Oui elle allait mourir... Ruril enchaina, avec le même ton de voix: "Oui, allons chercher un rêveur, meme si nos efforts seront surement vain, je veux tfaire tout ce qui en mon pouvoir pour essayer de la sauver!"
Enchainant la parole aux gestes il la prit tendrement dans ses bras et l'emporta, à la recherche d'aide. La félixia se sentait portée, mais elle se sentait surtout étrangement légère et lourde à la fois. Etait-ce cela la mort? Au fond d'elle une part ne voulait pas mourir, pas maintenant que tout allait mieux! Elle voulait à nouveau sourire, rire, parler avec Ruril, CIléa et beaucoup d'autres encore. D'ailleur où était Julia? Surmenet en train de se battre de pied ferme... Comme pour se racrocher à la vie la jeune fille passa, avec beaucoup de difficultés, son bras droit autour de la nuque du jeune homme. Elle s'approcha de son visage et lui chuchotta: -Poses moi Ruril...Poses moi dans un coin, les rêveurs ne me soigneront pas, je vais....Je veux vous parler...une dernière fois... S'il te plait...poses moi...S'il te plait... Les larmes coulaient le long de son visage, Eryn enfouit sa tête dans le cou de son ami. Comme elle aurait aimer se serrer dans ses bras en d'autres circonstances...
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| | Messages : 84 Inscription le : 29/08/2008
| Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Sam 20 Sep 2008 - 22:33 | | | Wenn rouvrit les yeux. La douleur est toujours là. Écrasante. Elle était dans un piteux état, pour ne pas dire catastrophique. Elle gisait dans une flaque de sang, sans savoir si c'était le sien ou pas. Ses vêtements, déchirés, et ses cheveux étaient maculés de sang. Une grande blessure barrait son dos. Tous ses sens étaient flous. Autour d'elle, des cris de terreur et de désespoir fusaient de toutes part. Elle en déduisit que les combats n'avaient pas cessé. Soudain la jeune fille sentit quelqu'un trébucher sur elle, s'arrêter une seconde, puis la soulever et la porter. Elle tenta de se concentrer, mais la souffrance et l'épuisement l'en empêchèrent, et elle ne put distinguer les traits de sa sauveuse ou de son sauveur, qui titubait quelque peu. Puis il la déposa dans une petit abri, avant de partir chercher de l'aide. Encore des cris. Un grand craquement. Puis du sang jallit. Mais Wenn avait perdu toute conscience de la réalité, et commençait à délirer, submergée par la fièvre. Ne m'abandonne pas!!! hurla-t-elle avant de s'effondrer, et de perdre à nouveau connaissance.
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| | Messages : 112 Inscription le : 01/05/2008
| Sujet: Niark-niark, ça va saigner!!! x] (4 ou 5) Mar 23 Sep 2008 - 18:29 | | | Eryne le regarda, enfin et pour la dernière fois, d'un regard profond et vrai. Elle lâcha le reste de son energie en dernières paroles:
"_ Poses moi Ruril...Poses moi dans un coin, les rêveurs ne me soigneront pas, je vais....Je veux vous parler...une dernière fois... S'il te plait...poses moi...S'il te plait..."
Rurïl, à l'écoute de ces quelques mots, voulut crier que NON il ne la poserait pas, qu'il ALLAIT trouver un rêveur et qu'elle VIVRAIT. Mais bien sûr, Aucun son ne sortit de sa bouche car il était trop choqué pour pronnoncer le moindre mot. Ainsi, il vit un arbre qui était à proximité et faillit l'allongée contre, mais jetant un coup d'oeil aux alentours, il vit la coure encore infestée de porcs et il préféra rentrer dans l'établissement, car même s'il y avait autant, voir plus, de Raïs, il se trouveraient au moins avec des alliers et quelques rêveurs, alors qu'il étaient ici tout seul. Il rentra le plus discretement possible dans l'établissement, cherchant a éviter tout combats inutiles. Ciléa dû quand même faire usage de son Don pour un pourceau mal placé qui n'avait pas de chance, mais a part cela, la traversée du champ de bataille se passa sans la moindre peine. Après quelques rapides coups d'oeil, Rurïl discerna au fond du hall, contre le mur un coin d'ombre où quelques archers pourraient veiller sur eux, ceux-ci même perchaient sur les poutres. Il s'y dirigea et posa Eryne à même le sol le plus confortablement qu'il put, en essayant d'éviter de lui rajouter du mal-être. Le jeune-homme lui caressa la joue avec toute sa tendresse et il eut droit en échange à l'un de ses rares et derniers sourires, que d'ailleurs il lui rendit. Par un signe complice a l'un des archers, Rurïl signala sa présence, puis il s'assit à côté de la jeune-femme, et, lui prenant la main, il lui murmura des mots d'encouragement en attendant qu'il se passe quelque chose (car il était en totale impuissance). Et chaque minutes écoulées la rapprochait un peu plus de la mort...
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| | Messages : 449 Inscription le : 14/02/2008 Age IRL : 33
| Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Ven 26 Sep 2008 - 18:36 | | | Jurant par tout les mots dont elle savait l'existence, Julia ne cessait de tirer vers le bas, et observait avec répugnance et une impuissance plus que déconcertante l'avancée Raï, ralenti par leur intervention, mais qui avancés tout de même! Et ce Raï qui leur tirait toujours dessus!
A cet instant, une sorte de plaque métallique, certainement une ancienne pièce d'armure, vint sauvagement se planter dans le bois de la poutre sous ses pieds. Stupéfaite, Julia eu un instant d'hésitation, alors que l'onde de choc se répandait par vibration dans toute la longueur du bois. Une hésitation qui faillit lui faire perdre la vie, car un cousin proche du débris métallique, suivit de prés la trajectoire de ce dernier mais cette fois-ci, quelque centimètre plus haut. Sans réfléchir, Julia sauta. Où? Comment? Pourquoi? Elle n'aurait sut le dire, elle sauta le plus haut qu'elle put, le projectile passant sous elle, la ratant de près. La descente -due aux lois de la gravitation- fut toutefois bien moins glorieuse.
Horrifiée, la jeune Lupus sentit son pied rater son rattrapage sur la poutre et glisser dans le mauvais sens. Elle se vit totalement affolée tomber dans le vide qui se fit alors sous elle. Dans un dernier geste désespéré, ses mains voulurent agripper quelque chose, n'importe quoi mais quelque chose! Les doigts de sa main gauche crochetèrent à l'ultime seconde, le rebord de la poutre où elle se tenait debout quelque seconde au paravent. Un cri remplis de surprise et d'horreur sortit de ses lèvres, et couvrit une bonne partie de la salle, alors qu'une onde négative parcourut de façon marqué tout son corps, qui se balançait à présent entièrement dans le vide. Son arc alla se briser, à ce qui lui semblait être au moins à une centaine de vie plus bas.
Un rapide coup d'œil dans cette direction, lui donna un aperçut de ce qu'elle menaçait de devenir à chaque seconde, si elle avait le malheur de lâcher cette foutu poutre. Julia fut alors elle même surprise, malgré cet instant d'extrême solitude, de l'étendu des perspectives que l'imagination pouvait ouvrir à l'esprit, dans certaine conditions aussi critique soit-elle. Une centaine de tête s'étaient levé vers elle en bas, académicien et certain Raïs compris, lui indiquant qu'elle avait enfin put capter leur attention.
Grognant malgré elle sous l'effort, la jeune fille réussit à ramener sa main droite s'accrocher solidement près de la gauche. Juste à temps pour voir un autre projectile foncer vers elle et imaginer un rictus malveillant se dessiner sur la face décomposée du Raï qui restait en retrait. Julia contracta alors tout son corps, se balança légèrement et ramena ses jambe parallèle au sol, usant an même temps de ses bras pour tenter de réussir à se remonter un maximum. Elle parvint plus avec effroi qu'avec de véritables compétences, à se hisser à moitié sur la poutre qu'elle tenait ferme. Mais une partie de ses forces ne répondit plus, et elle ne réussit qu'à placer à grande peine, ses aisselles par-dessus la transversale de bois. Une seconde onde de la part de son corps, lui fit comprendre que son corps n’était pas du tout en état de se faire réceptif à ce genre d’acrobatie. La jeune fille serra les dents, sous le constat de plus en plus vif de sa fatigue physique.
Pour la première fois depuis le début de cette étrange manifestation de son corps par rapport à elle, Julia souffrit de ne pas pouvoir souffrir tout ce qu’il pouvait bien endurer à cet instant, de ne pas pouvoir entendre ce qui lui faisait du mal et l’affaiblissait autant. Pour la première fois, elle endura et regretta la scission qui s’était créé entre son être et sa chair, entre elle et son corps et la déchirait à présent. Des larmes d’incompréhension s’échappèrent de ses yeux, alors que deux mains fermes s’abattirent sur ses poignets et la ramenèrent sur la semi-stabilité que leur offraient les poutres.
De nouveau stabilisée, elle remercia l’archer qui venait de lui venir en aide et lui murmura qu’il était peut-être temps de descendre, mais peut-être pas par là où elle venait d’essayer. Contre toute attente son coéquipier d’arme éclata de rire, pas longtemps mais d’un vrai rire. Elle sourit alors, reprenant son souffle avant de se lever à nouveau et de se diriger vers les fenêtres pour commencer la descente, mais cette fois si possible contrôlée et sûr.
Un énorme fracas l’arrêta alors et tout les regards convergèrent vers l’entré de la grande salle. S’appuyant Julia regarda en bas. Quelque chose bousculait toute la formation raïs qui entrait dans la grande salle, non quelqu’un ! Stupéfaite Julia reconnu de suite Rurïl et Ciléa entrer en force et retrouver ceux qui luttaient déjà dans la grande salle. Mais ce qui la frappa le plus, c’est ce que Rurïl portait dans ses bras. Son cœur se figea quand elle reconnut Eryn. Entendant plus loin, la voix d’un l’archer donner l’ordre de tirer dans la direction des nouveau venus, afin de leur ouvrir un maximum le chemin, la jeune fille se saisit instinctivement de la seule flèche qui lui restait mais se rappela qu’elle n’avait plus d’arc.
Rangeant sa flèche, elle se dirigea à nouveau d’un pas décidé vers les fenêtres, s’agrippa fermement aux rideaux et se laissa glisser jusqu’au sol, où elle dégaina immédiatement la seule lame qui lui restait mais n’eut même pas le temps de vraiment s’en servir. A peine avait-elle touché le sol qu’elle avait entamé une course effrénée vers le lieu où se trouvaient Rurïl et plus exactement Eryn.
Elle arriva à quelque mètre d’eux, et aux larmes de Rurïl et au visage livide de Eryn, Julia compris tout de suite ce qui se passait. Un peu plus loin la jeune fille avisa Amarylis tout à fait débordée et Mael… mais il ne voudrait certainement pas les aider celui là…
L’angoisse de la tristesse au cœur, Julia s’approcha de son amie près de Rurïl qui ne dit mot, et lui saisit la main avec force alors que la jeune fille lui souriait doucement. Se réfugiant près d’elle, Julia sentit un flot de larmes inonder son visage, alors que ses propres forces lui échappaient et que son regard effleurait, horrifié, l'immonde blessure qui persécutait son amie. Elle caressa doucement le visage de celle qui avait était une sorte de sœur pour un temps, et lui murmura :
_Je te demande pardon… j’ai faillit à ma promesse…
Elle voulut dire autre chose, mais un sanglot lui monta brusquement à la gorge et elle ne put que serrer son amie dans ses bras.
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| | Messages : 426 Inscription le : 09/05/2008 Age IRL : 32
| Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Sam 27 Sep 2008 - 10:43 | | | "_ Poses moi Ruril...Poses moi dans un coin, les rêveurs ne me soigneront pas, je vais....Je veux vous parler...une dernière fois... S'il te plait...poses moi...S'il te plait..."
Il étaient entrés dans l'établissement par la force,Ruril posa Eryn attendant qu'elle parle. La gorge bloquée par l'émotion, Ciléa n'avait pu dire un mot,agenouillée près de Ruril puis Julia qui venait d'arrivée,elle n'osait pas parler,sachant que des larmes viendraient immédiatement. Des pensées défilées à toute vitesse dans son esprit. Que faire?Que faire? Elle venait de retrouver une amie et la perdrait maintenant! Jamais ! Un rêveur ,il lui fallait un rêveur!Elle entra dans les Spires et chercha dans la foule un esprit structurée par le rêve. Elle le trouva .
-à L'aide lança t elle à l'aide des Spires Venez,il y a une blessée !!! Depechez vous!!!
Appel désespéré ,elle en était consciente,Eryn semblée déjà à bout de force,jamais elle ne tiendrait jusqu' a l'arrivée d'un rêveur. Son intention se reporta sur la jeune fille,elle souriait tel un ange qui part pour le paradis,Ciléa essaya de lui rendre son sourire mais son visage était tendu,elle ne réussi qu'a faire une grimace. Contrairement au autres qui lui prenaient les mains elle était figée,n'osant même plus bougeait de peur que ça n'empeche Eryn de respirait. -Ne me laisse pas seule avait-elle envie de hurler
Ciléa se savait moins courageuse que les deux autres. Quand elle avait aperçue Eryn dans l'établissement elle s'était sentie moins perdue,moins seule même si elle n'en avait rien laissé paraître…Et là ,son amie d'enfance partait,la laissant au milieu de ce monde qui lui était inconnu. Elle se reprocha silencieusement son égoïsme .Ce n'était pas elle qui était à plaindre! C'était Eryn qui était mourante! C'était injuste!Eryn avait encore tellement de chose à vivre,elle venait de rencontrer Ruril qui l'aurait peut-être consolé des blessures de son premier amour,il ne fallait pas qu'elle meurt! Le visage de Ciléa se tordit en une expression douloureuse ,elle retenu ces larmes par respect pour son amie mais son expression trahissait sa souffra
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| | Maître des légendes et d'animisme et primat d'Aequor Messages : 250 Inscription le : 13/07/2008 Age IRL : 31
| Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Sam 27 Sep 2008 - 14:07 | | | Tout allait beaucoup trop vite.. Après avoir donné ses directives aux gens compétents comme Elera et Julia, qui s’occupèrent bientôt de préparer le prochain assaut, il ne savait tout bonnement plus où donner de la tête. Des blessés partout, des cris, des sanglots, des souffles trop faibles et d’autres erratiques.. Et du sang, trop de sang, il en teintait le parquet de son écœurement rouge sombre, renvoyant à la lueur des chandelles ces reflets âcres sur les visages, comme si ceux-ci avaient été embrasés de mort. Les raïs s’activaient derrière la porte, on n’allait plus tenir très longtemps.. Certains élèves étaient introuvables, les dirigeants de l’Académie devaient se battre autrepart, ou peut-être étaient-ils déjà morts. Des corps, toujours.. Certains majestueux dans leur dernière posture, brandissant encore l’épée mouchetée de combats, le sourire aux lèvres, ou la stupeur au visage de n’avoir pu combattre assez longtemps. Certains autres recroquevillés dans tout ce que la mort avait de pitoyable.. Duncan déambulait à droite et à gauche, aidant à panser des blessures affreuses, tâchant son habit de nuit déjà pas mal déchiré par les garrots donnés. Il ne pouvait faire que cela, de toute manière.. Combattre serait très certainement inutile, et il serait un poids en trop pour ces personnes brillantes comme les jeunes filles auxquelles il avait parlé quelques minutes plus tôt, et qu’il avait déjà vu disparaître dans les poutres. L’odeur.. Jamais il n’y avait eu un tel mélange morbide. Mais il ne fallait pas y penser, il ne fallait surtout pas penser à l’odeur qu’avait eu la mort dans une cascade de cheveux blonds, ce serait se faire une blessure en trop, une blessure qui était à peine cicatrisé et qui allait se rouvrir ce soir s’il ne faisait pas attention. Et toute cette vertu qu’il s’était engagée à prendre durant toutes ces années où il avait tâché d’instruire son esprit, elle allait exploser comme du verre devant tout ce remords qui le submergerait s’il se laissait aller à ses sentiments.. Mais cela devait rester caché. Il n’y avait pas besoin de détails dramatiques à la scène déjà trop dramatique pour une nuit qui aurait dû être normale. Pas besoin que les élèves le voient abattu lui aussi, alors qu’il s’était juré d’être toujours un modèle d’optimisme.. Il fallait tenir, petit Duncan, tu es trop faible pour faire le brave, alors tâche de rester toi-même, au moins. Aussi, lorsqu’il soignait les gens avec l’aide des rêveurs ou d’élèves aux compétences plus qu’appréciables, il avait toujours une parole réconfortante à la bouche, il s’était accroché un sourire contrefait sur les lèvres, pas une de ses sourires radieux comme il en avait l’habitude.. Juste un petit sourire faible qui suffisait à faire tenir la vie dans les yeux d’un élève, le temps de penser un trou dans le ventre, ou d’épancher le sang qui se dévidait sur le parquet. De toute manière, il n’aurait pas pu faire mieux. Tout accéléra encore, bien trop pour que le professeur ait le temps d’aider les derniers blessés.. ou même de se poser quelques secondes. Il avait trop donné pour que tout soit défait dans un autre assaut, que toutes les compresses volent en poussière et que le sang jaillisse en de fontaines apocalyptiques.. Et pourtant, ce fut ce qui arriva. Après dix coups de glas, que le cerveau meurtri de Duncan compta machinalement, ce fut comme un gouffre qui s’ouvrit, dégueulant des Raïs, comme ue vague déferlante sur la plage ; mais une plage dont le sable serait teinté de sang chaud et coulant. Dans la panique, le professeur aida tant que possible à acheminer les blesssés vers le fond de la salle, voire dans une petite pièce annexe afin qu’ils fussent épargnés. Seulement, à chaque blessé qu’il sauvait, quelqu’un d’autre tombait, même si les Raïs n’étaient pas autant qu’ils n’y paraissait.. Tout allait trop vite pour le pauvre professeur. Des cris retentissaient, parfois plaintifs, parfois apeurés, parfois mortels, souvent le dernier..
Il eut juste le temps d’apercevoir Eryn tomber, d’autres la porter, mais il était bien trop tard, trop de sang avait été offert au combat.. Les yeux du professeur suivirent ce qui se tramait autour d’elle, les pleurs, les cris de désespoir.. Et il ne pouvait pas pleurer, lui, il avait trop pleuré dix ans plus tôt pour la Mort. Plutôt, une flamme embrasa ses tripes, il se sentait brisé en deux par tout ce poids qui semblait encore lui échapper.. La mort partout, tout le temps, inévitable.. C’en était assez ! Assez ! Il fallait que ça cesse, tout cela ne pouvait plus durer ! Il fallait attendre encore combien de morts pour que l’attaque cesse, bon sang ! Et cette sérénité qu’il avait tenté de préserver depuis dix ans vola en éclats, parce que la mort était trop près et qu’elle lui fendait le cœur en deux. Et il prit une épée au hasard, poussa parfois des Raïs qui voulaient l’approcher d’un peu trop près. Quelques blessures apparurent sur son corps, mais qu’était-ce comparé à ce flot d’âmes en peine qui s’élevaient déjà au plafond ! A grands pas, le professeur voulut se rapprocher du corps d’Eryn, mais une mêlée combattant l’emmena au loin, emporté par un tourbillon de fureur qui n’était pas le sien. Trois Raïs lui tournaient à présent autour, sans le voir, fonçant vers la masse du combat avec leurs yeux tant animés d’imbécillité.. Avec une fureur dans le regard et dans le cœur qu’il ne s’était jamais vu, Duncan se saisit de l’épée qu’il avait en main avec hargne, et l’abattit sur le crâne du guerrier cochons, sentant une boule venimeuse se former dans son cœur à mesure qu’il frappait, qu’un autre tombait, et que lui sentait un peu de sang partir de son corps par les quelques blessures qu’il avait reçues.. Mais peu importait, il n’en pouvait tout simplement plus de ce carnage, son esprit avait été trop brisé par l’apprentissage de la Mort lente pour qu’il voie la Mort fulgurante emporter les élèves qu’il avait connus souriants à son cours !
Son combat l’amena près d’une blessée, dont il ignorait encore le visage.. Seulement ce délire dû à l’infection, qu’il eut le temps d’apercevoir dans les yeux convulsés.. De rage, il tua son dernier raï et réussit enfin à s’extirper de la mêlée, et se précipita au côté de cette jeune fille, qu’une camarade avait apporté là et qui cherchait désespérément une rêveuse pour sauver sa condisciple. Il n’en pouvait plus de tous ces morts.. A genoux près de la blessée grave, il déchira un morceau de sa tunique, et l’appliqua sur la blessure béante qu’il voyait. Mais cela ne servirait à rien, très probablement.. Il fallait faire vite. Mais pour cela, il fallait que la jeune fille soit consciente, car tout son savoir thérapeutique n’était que théorique, et il doutait d’avoir suffisamment d’énergie pour le faire complètement. Mais il fallait essayer.. Un rictus barrait son visage, la fureur animait son regard, il avait laissé son cœur prendre le contrôle sur l’esprit, il fallait agir.. Mais un Raï qui allait reprendre le combat s’arrêta près d’eux, et le professeur n’eut pas le temps de lever son épée batarde. La lance cabossée lui traversait déjà l’épaule de part en part, ressortant du côté de la poitrine. Sous la douleur, tout se brouilla, mais il resta droit, le professeur.. Elle avait connu pire, alors lui allait rester debout pour l’honorer.. Et il reprit rapidement les soins d’une main, l’autre recroquevillée par les nerfs brisés, inutilisable. D’une voix éraillée, il tenta de réveiller la blessée, parlant tant pour rester lui-même conscient que pour tenter de la sauver :
- Allez, reste-en vie, tu peux pas mourir maintenant.. Réveille-toi, la p’tite, j’vais m’en vouloir si tu meurs, bon sang, tu peux pas mourir maintenant !
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| | Primat de Kaelem et Maître dessinateur Messages : 317 Inscription le : 26/12/2006
| Sujet: Re: Une nuit sans lune (RP terminé) Dim 28 Sep 2008 - 18:04 | | | Vivyan était perchée dans les heuteurs de la grande salle sachant qu'elle ne pouvait pas se permetre le corps à corps avec l'ennemie. Elle n'était pas piètre combatante mais elle avait parfaitement concience de ses limites et savait que si elle mourrait ... Elle chassa cette idée de sa tête en pestant intérieurement. Elle laissa couler ses larmes pour la premières fois depuis bien longtemps à cause de toutes ses âmes qu'elle sentait s'envoler avant de retourner dans les Spires... Visant les Raïs toujours nombreux mais perdant petit à petit du nombre. Ils allaient y arriver, mais au prix de combien de vie ? Vivyan frissonna de tout son long. Elle se focalisa sur plusieurs Raïs qui tombèrent net à terre sans comprendre ce qui leur arrivaient. Puis la Primat s'introduisit dans les esprits simplets de ses guerriers cochons et réussi à les retourner contre leur comparse. La Dessinatrice se concentra un maximum pour ne pas perdre le contrôle de son Don et continua ainsi jusqu'à ce qu'elle aperçoive Duncan, blessé, s'occupant d'une élève. Elle décida alors de se getter dans la mélée. Atterrissant avec une souplesse bien moindre par rapport à celle des marchombres, la femme posa sa main sur l'épaule blessée du professeur et utilisa son Don pour restaurer les organes de l'homme. Habituellement elle utilisait cette capacité sur elle même afin de conserver son corps en déclin permanent. Une fois que l'opération serait terminer il aurait encore mal mais aurait l'utilisation complète de son bras. Et après une courte pause posa sa main sur la plaie de la jeune fille et stoppa l'émoragie de cette dernière. Mais un petit filet de sang s'échappa de sa bouche.
- Je ne peux pas faire grand chose d'autre pour elle ... Je la laisse entre vos mains sir Sil' Eternit.
Souriant amèrement elle reprit.
- Ne vous en faites pas, ce n'est rien. Sur ce je vous souhaite bonne chance. Essayez de rester en vie. Je m'en vais de ce pas abattre cette bande de Raïs immonde.
La femme se faufila jusqu'à un endroit à peu près sûre pour se reposer quelques instants. Elle utilisait une quantité considérable d'énergie et il n'était pas question de dépasser sa limite. Par chance, si l'on puis dire, Sillind n'était pas loin. Elle l'interpella.
- M. Frandrich ! J'ai un service à vous demander ! Pourriez vous assurer ma protection le temps que je me repose un peu ?
Puis se rendant compte qu'un liquide chaud coulait le long de sa joue pâle l'essuya du revers de la main et s'aperçut qu'il s'agissait de sang.
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