Visite des lieux (RP terminé)

(moi ze veux bien! enfin si c'est pas un problème...)

Rapidement Julia fit signe à Blanche de se cacher dans les taillis, elle-même se dissimulant grâce aux chutes, qui lui offrait une retraite parfaite, la dissimulant de tout.

Pour une fois que le temps avait été clément, depuis le début de l’hiver et qu’elle avait pu se déplacer, pour venir voir la louve, il avait fallut que quelqu’un vienne dans ces environs, habituellement peu fréquentés ! Lupus fit son apparition à ce moment, tout près d’elle, tournant sur lui-même ; joyeux. Elle posa rapidement son doigt sur ses lèvres, en abaissant la main à plat vers le sol. Le loup fit encore un tour puis comme mâchouillant, s’assit avant de s’allonger au sol, ne bougeant plus, et la regardant avec des yeux ou perçaient quelques interrogations. Ses oreilles s’agitèrent à la voix de l’homme. Julia lui montra les taillis où Blanche avait disparut, et le loup s’y aventura.

Julia entra en complet silence, ne bougeant plus d’un pouce, elle écouta.

L’individu était juste en contrebas… à en croire le bruit de ses déplacements, Julia opta de suite, pour la possibilité que soit un homme… il était à parement seul mais semblait toutefois parler à haute voix…il n’avait pas l’air de chercher quelque chose en particulier… paraissait fatigué si l’on en croyait le rythme de sa marche… qui était plus silencieuse qu’en temps normal…

Julia ferma les yeux, se concentrant sur les bruits de pas, malgré le tapage de la cascade...

L’adhérence du pied au sol, n’était pas celle d’un homme chaussé, il devait donc ne pas l’être… étrange… ses pieds ne s’enfonçaient pas excessivement dans le sol, mais pour son bruit elle dirait, qu’il s’agissait certainement d’un adulte… assez léger, si il s’avérait bien être un homme…

Julia rouvrit les yeux, cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait plus « joué » à « qui écoute gagne ». C’était le passe temps favoris de l’oncle Barris… elle soupira lentement, sans bruit, puis se concentra à nouveau… pourquoi cette personne ne serait-elle pas un élève de l’académie ?
Trop lourd pour représenter un individu âgé de moins de 20 ans, elle dirait… pourquoi un homme ?
L’étranger se dirigeait dans sa direction, semblant être émerveillé par la cascade…
Julia se concentra à nouveau, résistant à l’envie de jeter un œil dans la direction de celui qui approchait… pourquoi serais-ce un homme ? Toujours les pas… bien marqués et pleins… pas forcément lourdaud mais pas légers non plus… Une femme serait plus effacée… non ! Le pas serait moins plein… Mais peut-être trop léger pour…

Julia patienta un instant, accroissant encore plus son attention…
Il était désarmé ! C’était la réponse ! Ou alors ne l’était-il que très légèrement, pas assez pour peser un poids qui enfoncerait plus ses traces dans le sol, d’où le doute de femme ou homme…mais assez pour quand même être un point notable, cela confirmant le fait qu’il ne s’agissait pas d’une femme, qui serait elle, plus légère ? Julia fit la moue… elle s’en mêlait dans ses réflexions, cela n’avait pratiquement plus de sens ! Elle leva les yeux au ciel, s’exaspérant de la chose.

Elle se concentra encore, il lui semblait qu’elle pouvait voir le pied de l’individu dans sa tête, le son de chaque pas, dessiner une dimension, par leur rythmes, hésitations, maladresses, ou détails…
« Le secret est de bien se concentrer… » Fit la voix de son oncle en elle, il le lui disait toujours. « Ouvre ton esprit Julia, chaque pas que foule un individu est différent… » « Il faut seulement savoir écouter... » « Tu veux essayer ? » « Tien je te l’offre… » Julia ferma son esprit avec violence rouvrant les yeux, légèrement essoufflée… elle était encore allé trop loin… elle en rageait, il suffisait qu’elle accepte d’écouter une seul voix, et d’autres affluaient, plus envahissantes que jamais !

Secouant la tête elle sorti de son repère, et se présenta aux yeux de celui qui parlait seul… sa main se resserrant sur la poignée de son arc, l’autre se tenant prête, à saisir une flèche à tout moment…

Une part d’elle se réjouis. Si son oncle avait été là, elle aurait gagné…
C’était bien un homme qui la regardait surpris. Plus de 25 ans, même peut-être frôlant la trentaine… assez effacé par sa corpulence, mais le regard certain, quoi que quelque seconde avant son apparition complète, un peu perdu… le regard de la jeune fille alla ensuite à l’unique lame qu’il semblait posséder, elle avait encore eu bon. Mais une seule chose la frappa… il était certain, qu’il s’agissait d’un paysan.
Un paysan ? Ici ? Si près de l’académie ?

Ses doigts se serrèrent encore autour du bois de son arc, elle cru même entendre une légère brise glisser entre les plumes de ses flèches, installés dans son dos, prés de son glaive… et le second battre à son côté.

Julia planta son regard dans celui de l’homme, légèrement en contrebas de là ou elle se trouvait.

_Un paysan si loin de ses terres cultivées ? Fit-elle d’une voix forte pour couvrir le bruit de la cascade. C’est un spectacle bien peu courant que voilà, étranger !

Voyant la surprise de l’homme s’accentuer, la jeune fille étant en hauteur s’accroupis, un léger sourire en coin. Ce n’était pas un guerrier, c’était une certitude. Et puis elle était trop loin pour qu’il puisse quoi que se soit, à moins que se ne soit un dessinateur… mais si ça se gâtait, Blanche et Lupus étaient encore là, quelque part… ils iraient alerter quelqu’un, au cas où un quelconque problème commencerais sérieusement à émerger…

_Vous êtes-vous donc égaré ? Poursuivit-elle. Ou avez-vous troqué vos champs, contre une vie d’aventure ? Ce qui serait encor là… un fait bien inattendu de la part d’un cultivateur, de qui je connais certains principes, fort immuable, dont l’un tout simple mais très respectable : Sa terre avant tout !

Julia ne cessait d’observer l’individu, plus bas. Au moindre geste suspect, tout pourrait basculer. Mais elle avait décidé avant tout, de jouer la carte de l’amabilité. Après tout, peut-être n’était-ce qu’un simple voyageur, désirant admirer de plus près, la superbe architecture de la plus célèbre académie, de Gwendalavir…

Dans ce cas il devrait être plus prudent, dans les alentour de cette véritable forteresse peu commune, surtout par ces temps, où la surveillance des alentours avait été accentuée. Car si elle, se montrait quelque peu clémente envers cette homme, ce ne serais peut-être pas le cas de bien d’autre…

Julia patienta sereinement, que l’individu daigne s’exprimer.

Bon signe !! Ses pieds se réchauffaient ! D'ici quelque minutes, il devrait pouvoir continuer sa route pour aller vers Al-Poll. Et que ferait-il rendu là-bas ? Son ventre émit soudain un borborygme. Il souria légèrement. Trouver à manger biensûr ! Ça faisait combien de temps qu'il n'avait pas bien manger ? * 4 jours * ** Quoi 4 Jours !? Tu en es certain ! ** * Tu as passé 4 jours à manger des racines et le restant de la viande que tu avais !* Edward resta silencieux. Il devait être attrocement maigre ! Voilà pourquoi il avait tant de difficulté à marché ! Et puis, s'il restait là plus longtemps, il allait tombé dans un sommeil éternel. Frigorifié, il alla se relevé lorsqu'une voix, féminine se fit entendre. Curieux, il la chercha des yeux. Elle était là, un peu plus loin. Elle avait une drôle de façon d'aborder un inconnu. Il remarqua qu'elle était armée.
Frisson.
Parcontre, elle ne semblait pas lui vouloir quelque chose. Possessait-il vraiment quelque chose d'important ? Oui, une seule. Poliment, souriant légèrement, il lui lança :

- J'ai vendu mes terres et donné ma maison à qui la veux ! J'ai décidé de vivre une vie différente des autres... Même si elle est difficile, je l'aime bien !

Il tourna sa tête et vit alors une autre personne. Quand était-il apparut ? Il était arrivé très silencieusement. Mais pourqoi venir lire dehors par ce froid ! Edward s'observa un instant. C'était lui qui n'était pas bien habillé pour être dehors ! Son regard retrouna vers l'homme assit. Il enviait énomément son habit de coton !

- Bien moi je prenais une courte pause avant de continuer ma route vers Al-Poll. Mais, je crois que je vais y aller...

Lentement, il se redressa. Il affichait une mou déçu. Ses pieds n'était pas tout à fait réchauffés et s'il ne faisait pas attention, ils allaient gelés et les perdres. Cette pensée le fit frisonné. Mais il avait si froid ! Devrait-il attendre encore un peu ou y aller maintenant ?
La faim...
la fatigue...
Éliot se mit à rire. * Ha ha, tu me fais vraiment rire* L'itinérant ne réagit pas à sa boutade. Parcontre il observa les deux personnes. Toute deux dégageant une personalitée très différente.

La faim l'emporta, Il se leva.
Maintenant debout, il fit quelques pas, titubant légèrement. Erreur ! Il n'aurait pas du se lever ! La fatigue, la faim et le froid avaient joués leurs rôle. Edward s'effrondra à terre. Incabable de se redresser. Finalement, il aurait du rester chez Kaithy. * haha !! je savais que tu la trouvais de ton gout ! *... ** Tait-toi s'il te plais, ne me fait rien regretter !** 4 jours plus tôt, Kaithy lui avait proposée de rester chez elle le temps que le temps froid passe, mais il avait humblement refusé. Aujourd'hui, il aurait accepté ! Avec un effort surhumain, il retourna s'asseoir sur sa roche, à l'habri de la neige. Grelottant, il sourit.**J'ai l'air stupide hein Éliot ?** *Un peu...héhéhé !!*

[Jeunes gens, pourriez-vous respecter les codes d’écriture, ou au moins changer de couleur pour vos paroles ? C’est plus facile pour lire ]

Gloria Maria, sa jeune élève était donc plus débrouillarde que lui, et sut tout de même donner de quoi se sustanter au jeune homme qui leur tenait compagnie. Celui-ci remerciait allègrement, bien qu’un quignon de pain ne fît pas un repas complet, et commençait déjà à le dévorer.

Aaah ! Mais pourquoi Julia le visait ?! Il avait une tâche sur le nez ou quoi ? Ou alors elle voulait se venger de leur apprendre à faire fonctionner leur cervelle, ou alors.. mais pourquoi elle le visait, à la fin ? Lorsqu’elle lâcha son trait, le jeune professeur vit sa vie lui passer devant les yeux. Maman, je t’aime et je t’aimerais toujours, tu sais.. Le carreau le frôla de quelques millimètres, suffisamment pour que son grain de peau passe de normal à blanc comme une lessive propre. Il.. il venait de subir une tentative d’assassinat, per la madona !

La flèche fit un bruit bizarre en allant se planter dans le rocher. Comme s’il n’eut été un rocher, d’ailleurs. Julia, sûre d’elle-même pour quelqu’un qui venait de manquer de tuer son professeur préféré, alla sortir le lapin mort de sa cachette.
…
Le lapin mort ? C’était pas un rocher, il y a quelques secondes ? Pas normal, ça. Mais après tout, puisque Julia disait que c’était un lapin.. Il valait mieux se fier aux capacités de chasse de son élève plutôt qu’aux siennes, qui devaient frôler le zéro absolu. Toujours sous le choc de sa presque-mort, Duncan assista à l’échange entre les deux jeunes, qui commençaient déjà à s’occuper de préparer le lapin. Bande de carnivores sanguinaires, va.. Bien qu’il se clamait végétarien, le professeur Cil’ Eternit ne saurait sûrement pas résister à une cuisse de lapin-rocher, surtout en si bonne compagnie !

- Et bien, Monsieur D’Halvick, il me semble que Mademoiselle Julia soit trop impatiente de décortiquer sa proie, qu’il ne vous faille le manger sur place ! Je me présente également, Duncan Cil’ Eternit, professeur de civilisation et de lettres à cette glorieuse Académie.. et bien piêtre cuisinier ! J’espère que vous saurez le préparer à votre guise, je préfère ne pas gâcher un si bon gibier.

Tranquillement, en les regardant apprêter le gibier après avoir réussi à allumer un feu bon vivant, Duncan retourna s’asseoir sur la roche-lapinée qui restait, ouvrant à nouveau son ouvrage pour finir de se replonger dans les paradygmes évoqués par Gilan, un grand dessinateur de son temps, quant au fait que la Dame et le Dragon auraient créé les Spires. Bien sûr, il préférait garder un œil sur ses deux compagnons, et le nez sur la bonne odeur qui commençait à se dégager de leur feu rudimentaire. Sur le ton de la boutade, ennuyé par son livre, il reprit :

- Ayez la bonté de ne plus tenter d’attenter à ma vie, Mademoiselle Julia ! Il me reste trop de légendes avec lesquelles vous endormir pour partir de suite ! Monsieur d’Halvick, vous nous ferez bien l’honneur de rester au moins la journée à l’Académie ?

(Désolé,pour le retard)

*Hé hé ! Edward, sa te dirait pas d'aller dormir un peu dans l'école aujourd'hui ? ça ferait changement du beau et morne paysage hivernal * Lui lança Éliot. Il pousuivit *ça va te faire oublié la douce Kaithy! Hé hé !* À cette phrase Edward se renfrogna. Il commençait vraiment à le dérenger lui avec ''sa douce kaithy''. Oui, il l'aimait bien ! Mais maintenant, il fallait passer à autre chose. Du même coup, il faillit lâcher une phrase du genre '' Haa, mais tu ne peux pas te taire un peu Éliot !'' Mais, il s'était retenu de justesse. Il l'exaspérait tellement des fois.

Puis, faisant comme si de rien ne s'était passé, il regarda Cil'Eternit, et souriant légèrement, il lui lança :

- Je serait vraiment un homme stupide si je refuserais votre offre, ma fois très alléchante ! Je n'ai jamais mit les pieds dans une Académie de ma vie, et je serais enchanté de pouvoir la visité ! Mais je ne veux point vous embêter...alors je ne resterais pas très longtemps.

Il finit de manger son morceaux de Lapin, mais n'en redemanda pas d'autre. Il était très bon. Tout comme le professeur de l'académie, lui aussi commenta ce qu'il venait litéralement de dévoré :

- C'est un des meilleurs repas que j'ai pu manger depuis que j'ai quitté Al-Chen, Julia. Monsieur Cil'Eternit, j'aurais une question...Depuis combien d'année enseigner vous à l'Académie ?

Avait-il fait quelque chose de travers ? Encore ? Il n'avait sûrement pas l'habitude d'être avec autant de personne en même temps, au même endroit ! Un certain malaise s'empara de lui. La jeune femme, julia, se sentait de trop ? Pourquoi ? En était-il la raison ? Elle demanda alors à son professeur si elle pouvait disposer... Se sentait-elle mal à ce point ? c'est ce qu'elle démontre. Edward l'observa brèvement et lui lança, avant qu'elle ne se sauve :

- Je serais ravie de pouvoir goûter un jour à la viande de votre tante !

Il n'était pas sûr qu'elle l'ait entendu. Le bruit de la cascade, celui du vent, aurait pu étouffer ses paroles. Il dessera aussi l'emprise de la cape autour de lui. Son corps se réchauffait, et non sans plus grand bonheur ! Il détacha alors son regard du vide, pour écouter la réponse de Cil' Eternit.

- Je suis sûr que vos cours son des plus passionnants ! Vous avez une façon de parlé, qui pourrait enjôlé le moins motivé des élèves, et un charisme incroyable ! Ma jeune soeur à eu la chance de pouvoir aller à l'Académie d'Al-chen et d'Al-Jeit. Elle est très doué !

On pouvait sentir une petite pointe de jalousie dans sa voix. Mais on voyait très bien qu'il aimait beaucoup sa jeune soeur. * Callann à été à l'école, toi, tu as moi ! Héhé ! * Lui lança Éliot d'un rien moqueur. Il eut un petit air surprit lorsqu'il apprit qu'il y avait des chambres pour les invités. Y en avait-il au point d'en crée des chambres ?

- Je serais heureux de pouvoir visité vos appartement, ainsi que de rester quelques jours, Professeur. Puis, d'une voix moins certaine, il ajouta : Pourrais-je participé à un de vos cour...Si c'est permis biensûr !

Les compliments touchèrent Duncan, qui sourit pour répondre favorablement aux louanges de son interlocuteur. Seulement, lorsque celui-ci évoqua la chance que sa sœur avait eu d’avoir été à l’école, il semblait que dans ses propos, une pointe d’envie perçait. Mais après tout, c’était normal d’envier ceux qui avaient eu la possibilité d’avoir été éduqué lorsque l’on ne l’avait pas été.. Bref, il n’avait pas à douter de la bonté de cœur de son jeune ami, qui se révélait pour le moment être un compagnon tout à fait agréable lorsqu’il s’agissait de discuter. Celui reprit la parole en évoquant la possibilité de passer quelques jours à l’Académie, et même d’assister aux cours !

- Bien évidemment que cela est permis, jeune homme ! Qui refuserait à quelqu’un comme vous de s’instruire ou simplement de se reposer quelques jours, allons bon.. Allons-y de suite, d’ailleurs, je commence à avoir froid ! Et puis c’est tout de même plus agréable de discuter près d’un feu en hiver, n’est-ce pas ?

Se relevant d’un geste aussi souple qu’une stalactite à laquelle on avait greffé des jambes et des bras avec lesquels faire de grands moulinets pour éviter de se retrouver le derrière dans la neige, Duncan pria son interlocuteur de bien vouloir le suivre à travers le sentier qui s’écartait de la cascade, présentant des choses et d’autres, courant presque pour se réchauffer. C’est qu’il faisait froid à Al-Poll, ma parole !

[ Suite dans les appartements de Duncan, >>ici<< ]