Trop de chagrin... (RP inachevé)

Les pas de Arro l'avait amener a la cascade, il s'arréta et tomba a genoux. Il cria, un long cri de douleur, de haine et de chagrin.
* Pourquoi a t'elle fait ça, je n'arrive pas a le croire*

Il laissa ses larmes couler. La cascade l'éclaboussait un peu. Arro tomba par terre, allongé sur le dos il regardait les étoiles ses larmes avait envahie son visage, il pleurait pleurait encore et toujours. Il s'évanouie, épuiser.

-----

C'était un rêve étrange, Arro était entrain de flotter dans un univers noir et sans fin, il avançait sans but. Soudain il vit une lumiére, il s'approcha, Galadriel flottait dans son immensité. Le Lupus cria

- POURQUOI? POURQUOI TU AS FAIT CA?

- Arro tu te souvient quand je t'ai parler de mes angoisses a la cascades, de ce que m'ont fait Subire les Ts'Liches, c'est pour ça, j'ai retouver une partie de ce qu'ils m'ont fait subire, ils venaient me chercher, c'est pour ça qu'ils ont créé mon coma pour me maintenir en place. Je ne voulait plus souffrir, c'était le seul moyen

- JE T'AURAIS PROTEGER, KUSHU AUSSI, CELA N'EXPLIQUE PAS TON ACTE

- Arro calme toi, tu m'aurait proteger oui, mais tu en serais mort, ils sont trop fort, tu n'aurais pas résister. Il ne te reste que trois chose en raison vivre, Me Venger, Venger ton Maitre et l'amour que Kushu te porte. Moi il ne me restait que la souffrance d'avoir perdu un frére et une amie. Voila pourquoi j'ai fait ça, je voulait que tu vive et que Kushumaï vive aussi, que vous viviez heureux ensemble et que vous ne mouriez pas en me protégeant. Je t'aime Arro, tu le sais trés bien, et je ne voulait pas te voir mourir. Tu as été un frére pour moi, mais j'aurait aimer que tu sois plus.

Arro pleurait toujours.

- Arréte de pleurer, est ce la un comportement digne d'un marchombre, Venge moi et venge ton maitre pour pouvoir vivre enfin libre avec Kushumaï. Maintenant je vais partire, surement vers un monde meilleurs, je ne sais pas encore.

Le Lupus la retient.

-Attend, je vais te donner ce que tu a toujours réver.

Et il l'embrassa tendrement. Le fantome de Galadriel lui passa les mains sur la tête. Ils se séparérent

- Merci Arro. Maintenant va, Venge moi.

- Je te le promet Galadriel.

Et le noir disparut.

------

Arro se réveilla en sursaut, il devait être midi passé. Il était rester endormi trop longtemps, mais avait il réver? tous ce qu'il avait entendu était vrai? Il allait se lever quand il entendit un bruit dérriére lui. Le Marchombre sortit une dague, se préparant a la lancer vers le nouvelle arrivant.

Instant de forte solitude comme Sÿa les aimait.
Elle était seule.
Marchant d'un pas assuré vers la cascade, étant certaine qu'elle ne croiserait personne à cette heure. Elle s'assit sur le bord de la cascade et passa sa main sur la surface argentée de l'eau, se reflétant au clair de lune. Elle observait avec insistance les remous brillants qui émanaient de son geste. Affolant l'eau claire.
Un bruit se fit entendre. Elle se retourna vivement et se retrouva face à la pointe d'une dague.
La pointe d'une dague ?
Elle recula de quelques centimètres. L'eau derrière elle n'attendait que de la recevoir en son sein, mais elle s'y refusa. Elle sortit un parchemin et écrivit.

- Je suis Arro, Je n'avait pas remarquer que tu étais la. Désolé pour la dague, on est jamais trop prudent.

Il sourit mais ne rangea pas la dague.
*Oui on est jamais trop prudent*
Ses yeux étaient encore rougis des pleurs de la veille, mais dans ses yeux on pouvait distinguer une determination sans faille et une haine incroyable. Il s'assis sur le sol. Le jeune marchombre sortit un morceau de viande de sa besace. Puis il tourna son regard vers Sÿa.

- T'en veut un morceau?

Il tendit la viande a la Corbac.

Après que le jeune homme se soit excusé, ils s'assirent tous les deux sur le sol.
Il planta son regard dans celui de Sÿa. Celle-ci, gênée, ne put s'empêcher de remarquer les larmes qui les rougissaient encore.
Etonnée de voir quelqu'un comme lui pleurer, elle se dit que ce devait être important.
Elle accepta le morceau de viande, toujours distante.
Elle n'était pas très sociable et plutôt réservée donc...
Elle ne savait pas comment réagir. Même si elle le lui demandait, pourquoi se confierait-il à elle ? Il ne la connaissait pas. Et elle non plus. Mais, pour une raison étrange, elle voulait le connaitre. C'était la première fois...
Elle prit quand meme son courage à deux mains pour écrire sur son parchemin.

"Pourquoi tu pleures ?"

- Tu veux vraiment le savoir... Il se passe que ma soeur s'est sucider pour arréter ses souffrance et ne pas en connaitre d'autre. Et elle m'a fait juré de la Venger de ceux qu'il l'on fait souffrir. Et je le ferais.

Son regard était remplie de haine, ce n'était plus le Arro gentil que tous le monde connaissait, il avait changer. Non pas en apparence mais a l'interieur, il sentait une nouvelle force l'envahir, la force de la haine, de la vengeance.

- Je sais que tu doit être triste pour moi. Mais je ne veut pas de ta pitier, je ne veut pas que l'on s'appitoie sur mon sort. Je ne veut plus être triste et devoir dependre de quelqu'un, je n'ai plus qu'une personne a proteger et je ne veut pas qu'elle meure. Il faut que je sois fort.

Ses poings étaient serrés de colére et de tristesse. Il la vengerais, mais pas aujourd'hui, pas pour l'instant, il avait besoin de beaucoup d'entrainement, beaucoup plus que d'habitude.

Yaemgo méditait non loin de la cascade.
Ou plutôt, il végétait près du torrent d'eau.
Assis en haut d'un arbre, il observait l'horizon de ses yeux vides, illuminé d'étoiles bleues, rouges, jaunes...
C'était beau.
Mais le jeune homme ne pouvait s'en rendre compte.
D'ailleurs, il ne se rendait plus compte de grand-chose.
C'est pourquoi il lui fallut un petit temps avant de remarquer Arro qui pleurait au bord de l'eau, jusqu'à s'évanouir.
Peu après, il se réveilla, une dague à la main.
Une jeune fille de Corbac le rejoint.
Etrangement, elle communiquait avec un parchemin en écrivant dessus.
Muette ?
Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'une pensée traversa l'esprit de Yaemgo.
Pourquoi Arro pleurait-il donc ?
Lentement, il descendit de son arbre, toujours le vide dans ses grands yeux violets.
Sans un bruit, il se retrouva juste à côté des deux jeunes gens.
Il les détailla un par un.

- Eh bien. Quelle merveilleuse ambiance nous avons là.

Aucun sourire, ironique ou autre n'était passé sur ses lèvres.
Juste, comme d'habitude, une profonde sensation d'absentéisme.
D'un regard vague, il observa de nouveaux les deux personnes se trouvant en face de lui, luttant pour avoir un peu de consistance.

- Quelqu'un m'explique ce qui se passe, ou je peux aller me faire voir ailleurs ?

Le ton de sa voix était morne, sans nuance aucune.
Il était presque inexistant.

Tandis qu'Arro lui expliquait, Sÿa se disait que ce devait être dur pour lui. Elle n'épprouvait pas de pitié, comme il le lui avait demandé.
Un garçon étrange arriva. Demandant ce qu'il se passait. Intriguée, la jeune fille prit son parchemin et écrivit.

"Normalement, on se présente d'abord."

Puis, elle donna le rouleau au jeune homme qui se présenta, avant de reposer sa question. Aussi répondit elle, même si elle en savait peu.

"Et bien, il se passe qu'Arro vient de perdre un être cher... Sa petite soeur je crois."

Elle tendit le parchemin à Yaemgo et regarda Arro.
Elle ne savait ni quoi dire, ni quoi faire. Cette situation, elle ne l'avait jamais vécue. Et elle espérait vraiment ne jamais la vivre. Mais... aurait-elle le choix ?
Devrait-elle un jour subir la mort d'un être cher ? Sous ses yeux ?

Yaemgo haussa un sourcil quand la jeune fille muette lui demanda par un parchemin de se présenter.
Il haussa les épaules.

- Je m'appelle Yaemgo. Tout court. Et donc, qu'est-ce qui se passe ici ?

Arro ne semblait pas franchement en état de parler.
Aussi ce fut la muette qui écrivit la réponse.

"Et bien, il se passe qu'Arro vient de perdre un être cher... Sa petite soeur je crois."

Le jeune homme mit quelques secondes avant de comprendre.
La petite soeur d'Arro, c'était... Galadriel.
Aucune émotion ne traversa ni ses yeux ni son cerveau.
Il enregistra simplement l'information.
Quelques secondes s'écoulèrent.

- Désolé, Arro. Ca doit être dur.

Il s'était exprimé sur un ton neutre.
Un ton qui était tout, sauf désolé.
Il se demanda s'il devait s'en aller ou rester ici. Dans le doute, il ne fit rien.

Tu n'as plus de sentiments ?
De quelqu'un qui t'as aimé ?
De quelqu'un qui devait t'aimer encore ?
Sÿa ne comprenait pas les paroles d'Arro. Mais...
Oui! Elle avait entendu parler de cette histoire. Yaemgo qui avait failli mourir.
La mémoire lui revint. Cherchant désespérément le nom de la personne qui était rattachée à tout ça.
Son nom...
Elle le savait, elle en était sûre.
Le nom de Yaemgo, elle ne l'entendait jamais seul. Mais...
Elle connaissait cette personne pourtant!
Elle l'avait déjà croisée. Elle en était certaine.

Galadriel...

Oui, c'était elle. La sentinelle de Félixia. Elle était pourtant si jeune...
Ainsi elle s'était suicidée, pour une raison ou pour une autre. Surement bonne pour vouloir attenter à sa propre vie.
Sÿa ne réagissait pas. Elle était comme choquée. Mais le fait qu'elle soit si réservée l'empêchait de pleurer.
Après avoir dit ça, Arro tourna les talons et partit en marchant vers la forêt. Elle se retrouvait seule avec Yaemgo.

Sÿa assistait au débat entre les deux hommes avec une inquiétude teintée d'angoisse.
Pas rassurée, elle s'éloigna jusqu'au départ d'Arro.
Quand celui-ci quitta le groupe, elle attendit que Yaemgo eut finit avant d'écrire sur un parchemin.



Ces deux mots, simples.
Même si Sÿa savait qu'il ne lui répondrait peut-être, même sûrement pas.
Mais, elle non plus ne comprenait pas.

Yaemgo observa avec un regard de mépris Arro s'en aller vers le bois.
Quelques minutes s'écoulèrent.
Quelques minutes où le jeune homme ne savait quoi faire. Il n'était pas très loin du végétal, à vrai dire.
La jeune muette se rapprocha de l'apprenti marchombre, et écrivit quelques mots sur son parchemin.


Yaemgo soupira, s'asseyant par terre, face à la jeune fille.
Il la dévisagea longuement, et finit par briser le silence.

- Oui. Je l'aimais. Plus que tout. Ma vie a pris un sens quand je l'ai rencontré. C'était ma seule raison de vivre... Avant un certain jour. Depuis, je suis tel que tu me vois.

Il avait prononcé cette phrase d'un ton étonnament neutre pour ce genre de tirade.
De toute façon, il était incapable de faire autrement.
Un coeur de pierre reste un coeur de pierre.

Sÿa écouta les paroles du garçon sans réagir. A quoi bon.

- Oui. Je l'aimais. Plus que tout. Ma vie a pris un sens quand je l'ai rencontré. C'était ma seule raison de vivre... Avant un certain jour. Depuis, je suis tel que tu me vois.

Tel qu'elle le voyait...Comme quelqu'un qui n'a plus de but, qui a perdu une part de lui même. Elle songea à son enfance. Elle n'avait perdue aucune des personnes qui lui étaient chères...Son père était un ingras...Un frisson la parcourut. Les souvenirs qu'elle avait jusque là retenu affluèrent. Elle baissa les yeux. Violence Profonde. Douleur Eternelle. En une nuit. Trop de vin...Son coeur se serra. L'image de son frère lui revint. La dague. Puis la fille...Elle voulut hurler. Mais elle garda le silence. Machinalement, elle caressa le signe noir qui se mit à bruler. Elle se calma, et sa main redevint froide.

Alors elle leva la tête. Alors voila qu'elle pensait à ces petits problèmes alors que dautre souffraient? Alors voila qu'elle pensait à Elle? Pour un peu, elle se serai gifflée. Au lieu de ça, elle se griffa la joue, laissant quatres marques rouges. Elle renvoya ses sovenirs d'un coup de pieds imaginaires, tout à sa rage de son accès d'egocentrisme. Elle frappa du poing sur le sol, et releva les yeux. Elle se força à se calmer. Au bout de quelques minutes, elle saisit son parchemin,puis le reposa et saisit une branche. Dans la terre meuble, elle traça quelques mots

D'un coté, il ya ceux qui meurt...Mais cela sont heureux...De l'autre, il ya ceux qui restent...C'est ceux là qui sont le plus à pleindre...

Elle jeta le bout de bois, et se maudit d'avoir écrit ces mots...Comme si le jeune homme ne le savait pas déja...

La jeune fille semblait réfléchir fortement à sa phrase.
Yaemgo haussa les épaules, et contempla l'eau qui coulait sans interruption le temps qu'elle ait fini sa méditation.
Enfin, elle finit par écrire sur son parchemin.

- Tu es seul?

Les pupilles du jeune homme s'agrandirent.
Inconsciemment, sa main s'avança légèrement vers Alpha, une de ses deux dagues.
Il avait très envie de lancer "Pardon ?!".
Mais au lieu de ça, il ne fit rien, scrutant le visage de la jeune fille comme pour essayer de comprendre ce qu'elle voulait bien dire par là.
Si elle... Enfin, si elle croyait que...
En scrutant le fond de ses yeux, il se détendit et soupira mentalement.
Elle ne sous-entendait rien de... déplaisant.
Il sourit faiblement.

- Oui. C'est récent... Il m'a laissé. Cependant, ça n'a servi qu'à Le rendre plus puissant. Bientôt, Il nous tuera tous. Sauf si on essaye de l'arrêter. Mais comme le grand Valen Til' Lleldoryn a décidé que ce n'était pas suffisament important pour qu'il s'en occupe, je dois m'occuper de toruver des façons de survivre.

De toute façon, toute l'Académie était au courant, en principe.
Malheureusement.
Il plissa légèrement les yeux.

- Toi, en revanche, tu n'es pas "seule". Sinon tu n'aurais pas posé cette question.

Une main posée sur une dague...
La dernière fois, la dague était partie...
Aller retour contre le mur...
Un Y sur l'épaule, en guise de souvenir...
La jeune fille se raidit, elle sentit son coeur se serrer...
Elle se rendit alors compte que sa question avait pu être mal prise. Elle se mordit les lèvres. Mais comment avait-elle encorepu faire une bêtise? Elle allait s'expliquer, quand Yaemgo croisa son regard, et se détendit...

- Oui. C'est récent... Il m'a laissé. Cependant, ça n'a servi qu'à Le rendre plus puissant. Bientôt, Il nous tuera tous. Sauf si on essaye de l'arrêter. Mais comme le grand Valen Til' Lleldoryn a décidé que ce n'était pas suffisament important pour qu'il s'en occupe, je dois m'occuper de toruver des façons de survivre.

Sÿa fut surprise par la précision de la réponse. Elle nota la rancune qui persait lorsqu'il prononca le nom du Maitre d'Arme. Elle hésita à ressentir une frustation, puis se dit qu'après tout, elle ne conaissait pas Valen...
Alors Il avait partagé son corp avec le démon...Alors qui était mieux placé que lui pour le connaitre...
Survivre...Encore ce mot lourd qui signifiait tant de chose...Alors Yaemgo se battait...Il voulait se battre contre le démon...

- Toi, en revanche, tu n'es pas "seule". Sinon tu n'aurais pas posé cette question.

Un coup dans le ventre.
Une noirceur subite
Mais...
Et pourtant, c'était évident que la question allait tomber...
Devait-elle répondre? Partager ce "soucis" avec le quasi-inconnu?
Après tout, il lui avait parlé de lui...
Mais ce fu autre chose qui la décida. Il était bien placé pour comprendre...
Et puis, il n'avait aucune raison de le repeter...
Elle saisit son parchemin, et traça quelques mots, les mains tremlantes, et le coeur enserré par une étreinte invisible.

-Je ne suis pas seule...Ni noire, ni blanche, elle prend mon âme et mon corp, et elle agit...Pour me proteger...Ou me tuer...

Elle se souvint du bouclier...Marlyn...Elle n'avait rien pu faire...Il l'avait sauvé, mais en puisant son energie, il avait faillit la tuer...Mais il y avait surtout l'étrange masse argenté...Les montagnes d'Al-poll...
Elle déplia sa main, et montra l'arabesque noir qui l'ornait.

-Les mots, écrits ou dits, sont impuissant à décrire cette sensation...Mais tu comprends peut-être...

Voila qu'elle parlait de nouveau d'elle...Mais elle se sentait obligée...Comment demander à quelqu'un de vous donner quelquechose sans rien donner en retour?Le jeune homme était...etrange...Sans but, mais il avait gardé sa reflexion...La jeune muette sourit faiblement. Si au moins elle pouvait parler...Parler...Parler...

La jeune fille sembla soucieuse en entendant la question qu'il n'avait pas vraiment posée.
Elle hésita quelques secondes, puis, les mains tremblantes, se décida à écrire.

- Je ne suis pas seule...Ni noire, ni blanche, elle prend mon âme et mon corps, et elle agit...Pour me proteger...Ou me tuer...

Yaemgo observa la jeune fille d'un air neutre.
Il ne pouvait pas vraiment la comprendre, mais... peut-être mieux que d'autres.
Elle semblait plongée dans de noires pensées, puis, reprenant ses esprits, déplia sa main.
Les pupilles de Yaemgo se firent plus petites, à la façon d'un chat, tandis qu'une étrange douleur le prenait. Il se raidit.
Une arabesque noire courait le long de la main de la jeune fille. Ce devait être une forme de possession...
Il plissa les yeux. Il avait déjà vu cette arabesque quelque part... Mais où... Mais où ?

- Les mots, écrits ou dits, sont impuissant à décrire cette sensation...Mais tu comprends peut-être...

Le jeune homme ne répondit pas immédiatemment, toujours plongé dans ses pensées.
Mais où avait-il bien pu voir cette arabesque ?
Il renonça, et réfléchit plutôt aux paroles de la jeune fille.

- Ni noire, ni blanche... Qu'est-ce que tu entends par là ? Comment cela peut te protéger ou te tuer ?

Il avait besoin d'informations.
Peut-être que cela l'aiderait à se souvenir où il avait bien pu voir ce signe.
La douleur s'estompa un peu quand elle replia sa main.

La jeune muette fut surprise quand Yaemgo se raidit.
Ele regretta soudain d'avoir ouvert sa main...
Qu'avait-elle encore fait?
Elle replia doucement les doigt, et à son soulagement, le jeune homme parut se détendre.

- Ni noire, ni blanche... Qu'est-ce que tu entends par là ? Comment cela peut te protéger ou te tuer ?


Les pensées de la jeune fille tourbillonèrent.
Expliquer?Se taire?Changer de sujet?Esquiver?S'en aller?Essayer?
Il lui demandait là quelquechose qu'elle n'était pas sure de pouvoir faire...
Elle regarda l'eau qui coulait sans discontinuer, écouta le clapotis des poissons, caché par le rugissement de la chute.
Elle se força à respirer, pour reflechir aux mots qu'elle allait utiliser...
Parce qu'elle allait parler...
Ou, a défaut, essayer...
La discussion paraissait lente, tant les silence entre chaques paroles s'étendaient, mais il lui fallait trouver la meilleure solution. Elle attrappa son parchemin, et écrivit quelques mots, ses doigts courant sur le papier:

-Elle n'est ni blanche ni noire, car elle n'est ni méchante ni gentille, et n'agit pas en fonction des gens qui l'entoure, mais de leurs actions, ou de leurs paroles...

Pause

-Elle sort de moi pour attaquer, elle file...Physiquement, on dirai de l'eau modelée sous forme de...Phénix?Dragon?Oiseau?Rien? Je ne sais pas...

Pause

-Quand elle défend, elle crée un bouclier, en puisant mon ennergie...

Pause
Sÿa se demanda subitement comment elle pouvait savoir qu'ELLE agissait non en fonction des personnes, mais en fonction des actions...Quelquechose, au fond d'elle, le criait...Elle le Savait...Sans être capable d'expliquer comment...

-Parfois, je la sens au fond de moi...Elle veut que je fasse quelquechose...quelquechose...Mais je ne sais pas quoi...

Elle se rendit compte qu'elle savait autre chose...De nouveau quelquechose qu'elle ignorait quelque instants plus tôt...

-Elle a été crée par le vide, et ne sera jamais que ce pour quoi elle a été conçue...

Elle se sentit soudain vidée...Comme si ELLE avait voulut lui dire quelquechose, et avait du prendre son ennergie pour cela...Elle regarda le parchemin...Elle en avait beaucoup dit...Mais c'était trop tard...Et, songea t'elle, tant mieux... De nouveaux des mots la hantèrent...
Si je pouvais parler...

Yaemgo observa la jeune fille écrivant à toute vitesse sur son morceau de parchemin.
Il réfléchit.
Longtemps.
Peut-être trop longtemps.
Mais où avait-il déjà vu ces arabesques ?
Les informations que lui donnait la jeune fille ne l'aidait guère.
Ah... Mais où ?
Quelque chose... Pas très loin... Toujours proche de lui...
Quelle torture...
Sans le savoir, il avait fermé les yeux. Un mal de tête le prenait.
Mais où...
...
Tilt.

- Je sais, dit-il simplement.

Un énorme poids semblait avoir disparu de ses épaules.
Il jeta son sac à terre et fouilla à l'intérieur pour en sortir deux objets.
Le premier était un pendentif, qu'il avait récupéré au fond du lac, alors qu'il se baignait.
Le jour où il avait ri et souri pour le première fois... Il s'en souvenait comme si c'était hier.
Le second objet était une sorte d'orbe noir.
Il se rappellait.
Un énorme monstre gluant sorte de la cascade et fondait sur...
Easlya et...
Galadriel.
La première fois qu'il rencontrait cette dernière...
Un goût âpre le prit à la gorge quand il se souvint la façon atroce dont il avait agi et parlé...
Il observa les deux objets, sur lesquels était inscrits des figures complexes.
En les mettant l'une à côté de l'autre on obtenait...

- Et voilà. C'est là que j'ai déjà vu ton signe. Ca t'évoque quelque chose ?

Il posa les objets à terre, juste à côté de la jeune fille et la dévisagea.
Elle semblait vouloir parler à tout prix.
Comme si elle avait quelque chose à exprimer.
Yaemgo se désinteressa des objets.

- Tu veux parler, n'est-ce pas ?

Il marqua un temps.

- Je suis sûr que tu peux y arriver. Si ça se trouve, cette chose est là pour t'aider à le faire.

Sÿa regarda Yaemgo réfléchir. Elle devait bien avouer qu'elle se sentait presque...Perdue...

- Je sais

La corbc faillit sursauter. Le jeune homme avait parlé d'un ton froid, mais il n'avait laissé aucun signe trahir l'arrivée de ses paroles. Il fouilla dans son sac, et sortit deux objets. Intriguée, le jeune fille scruta les symbole difficiles qui les ornait. Elle fut prise d'un sentiment, ou plutôt, présentiment...Le pendentif paraissait briller d'un éclat pure, mais sombre...L'autre objet semblait une petite sphère étrange. D'un geste souple, Yaemgo les rapprocha.
Hocquet.
Sÿa fut prise d'un tremblement.
Son coeur fit une embardée, ses cotes se serrèrent.
Sa respiration se fit courte.
Devant elle, désormais, s'étendait le symbole qu'elle conaissait par coeur...

- Et voilà. C'est là que j'ai déjà vu ton signe. Ca t'évoque quelque chose

Il posa les deux objets.
Sÿa ne détacha pas ses yeux du signe. Les deux objets ne signifiait rien pour elle...Mais au fond de son âme, Elle avait réagit...
Elle ouvrit sa main et compara.
Identique.
Parfaite réplique.
Yaemgo parut s'en désinteresser, et Sÿa leva les yeux.

- Tu veux parler, n'est-ce pas ?

Combien elle le voulait...Combien elle esperait, un jour, parler...
En même temps, elle avait peur de parler...Que serait sa voix? Saurait-elle vraiment parler?Pourrait-elle s'exprimer normalement? Et surtout...Qui aurait le droit à ses premières paroles?

- Je suis sûr que tu peux y arriver. Si ça se trouve, cette chose est là pour t'aider à le faire.

Y arriver...Elle pouvait y arriver...
Elle baissa de nouveau la tête...
Et si il avait raison?Et si...?
Mais alor elle n'était pas là seulement pour ça...Sinon, pourquoi l'aurait-elle sauvée?Pourquoi l'aurait elle défendue?
La plume écrivit quelques mots:

-Je ne connais pas ces objets, mais je crois que Elle, si...

Pause

Le parchemin glissa, et elle grava les mots suivant dans le sol:

-A ceux qui sont muet, on leut offre une ouie dévellopée...C'est comme offrir du pain à qui meurt de soif...Je veux parler comme l'assoifé veut boire...

La jeune fille hoqueta violemment en voyant le symbole se créer sous ses yeux.
Il l'observa quelques secondes, attendant qu'elle réagisse à ses paroles.
Elle attrapa sa plume et écrivit rapidement quelques phrases.

- Je ne connais pas ces objets, mais je crois que Elle, si...

Elle marqua un temps.
Le parchemin, qui était presque rempli d'écritures, glissa sous un souffle de vent.
Elle continua à écrire sur le sol.

- A ceux qui sont muet, on leut offre une ouie dévellopée...C'est comme offrir du pain à qui meurt de soif...Je veux parler comme l'assoifé veut boire...

Yaemgo considéra l'étrange jeune fille. Elle semblait vraiment souffrir de ne pouvoir parler.
Quelque chose de bizarre passa dans sa tête.
Si Lindörm était vraiment parti pour de bon...
Il pouvait aider les gens sans qu'ils ne risquent rien...
Cette pensée le fit frissonner, lui qui n'avait jamais réussi à vraiment aider quelqu'un.
Il devait essayer.

- Je trouverais la boisson qui tarira ta soif. Je te le promets.

Il s'était engagé.
Il ferait parler cette jeune fille.
Le jeune homme prit soudain conscience d'une chose.

- Je... ne sais même pas comment tu t'appelles. Moi, c'est Yaemgo.