Merveilleux moment (RP terminé)

- Oui, le retour de l'incorrigible curieuse. dit-elle en pensant à la scène du lac.
Alunia se poussa un peu pour laisser de la place à la jeune femme, qui avait un air calme et détendu.
-Vous jouez merveilleusement bien, mais je n'est jamais vu un instrument pareille. reprit la jeune fille. Enfin, il faut dire que je ne sortait presque jamais de mon patelin avant de venir ici.

Sayana dirigea ses pas vers la cascade. Elle se rapellait de la seule fois ou elle était venue. Elle avait rencontré un colosse, qui était très sympathique.
Les chutes produisaient un bruissement agréable. Les embruns rafraichissaient agréablement l'athmosphère. Elle se sentait bien.
Une musique flottait dans les airs, répandant une douceur chaleureuse.
Sayana resta assise sur un rocher un moment, a dériver le long des notes.
Puis elle entendit des bruits de conversation. Elle reconnaissait la voix enjouée d'alunia, mais ne connaissait pas le second timbre.
Elle resta cachée, au dessus de la cascade, observant les petites silhouettes au bord, qui parlaient...

Sayana se laissa chercher par la réveuse, trop envoutée par la musique our avoir envie de réagir. Elle reagarda la réveuse, qui disait s'appeller Aridan Irel, et lui rendit son sourire.
Puis, elle se demanda ? devait elle parler, ou rester a jamais cachée derrière son masque de solitude ? Elle en avait marre de toujours se méfier des gens, de les craindre comme la peste. Elle parla :

Je me nomme Sayana Elatan. Je suis frontalière, et élève a Lotra.

Elle n'acheva pas sa présentation. Elle avait été Chantelame , déchue depuis trop peu de temps. Elle fit un impercpectible mouvement vers osn fourreau, vide, a son coté...

Alunia regarda l'ocarina, avec étonnement, pendant que la jeune femme le lui présentait. La jeune fille se répéta le nom plusieurs fois dans sa tête afin de bien l'inscrire dans sa mémoire. Soudain, la rêveuse se leva et alla dans un coin de la cascade comme si elle cherchait quelque chose. La jeune Lotra la suivit discrètement et remarqua elle aussi Sayana. Celle-ci se présenta à la femme qui se nommait, en fait, Aridna Irel. Alunia s'avança.
- Ben Sayana, pourquoi tu te caches ? demanda-t-elle un visage étonné.
T'as surement entendu comment Mme Irel joue super bien du ocarina, tu connaissais cet instrument, toi?
Alunia, toujours trop bavarde, posait des questions en même temps, sans laisser le temps à la personne de répondre à la première. Mais, c'était peut-être à cause de son éternel humeur enjoué.

Sayana reprit un peu contenance, et essaya d'oublier sa douleur. Mettre la main a son fourreau vide lui avait rapellé ce qui s'était passé il y a quelques jours, dans les cachots.
Elle répondit :

Je ne me cachais pas, jeune Alunia. Garder ses distance est précieux quand on est méfiant.
L'ocarina est un bel instrument, en effet. Mme Irel joue très bien. Si je me souviens, une autre jeune fille joue d'un instrument, une flute de Pan je croie.
En effet, je connaissais l'ocarina depuis bien longtemps. Ma mère y jouait, le soir...

Elle tourna la tête. Les événements de ces derniers jours l'avaient assez détruites pour en plus raviver la douleur de la perte de ses parents...

Sayana avait beaucoup de mal a ne pas pleurer. Les souvenirs de ses parents lui sautaient aux yeux, alors qu'elle n'en voulait pas.
Se forcant a parler d'une voix posée et calme, elle répondit :

Je ne sais pas, Aridna. Mais ne vous inquiétez pas, je ne vous dérangerais pas très longtemps.

En effet, elle disparut en un pas sur le coté. Elle se retrouva dans les dortoirs de Lotra, et farfouilla dans ses affaires. Elle extirpa enfin un petit coffret de bis, souvenir de ses parents, et de son enfance.
Elle ouvrit l'écrin en bois de roncier noir. Dans un coeur de soie reposait un petit instrument,qui n'avait de commun avec une flute que son bec. Le reste était composé de petits lamelles de bois, qui donnaient un son pur et cristallin. Sayana sourit, et retourna a la cascade.

Aridna jouait de son ocarina, merveilleusement bien. Sayana s'assit sur un rochr a l'écart, et mit l'instrument a ses lèvres, ses doigts pianotant sur les lamelles de bois. L'agencement du vent et des percussion srendaient très bien dans la chute, qui redonnait en un écho les notes de deux femmes...

La douce mélodie que créait elle et Sayana enveloppait tout son âme de calme. La rêveuse se sentait bien. La jeune femme se souvenait des paroles que la jeune fille avait prononcé

-En effet, je connaissais l'ocarina depuis bien longtemps. Ma mère y jouait, le soir...

Une perle coula, doucement.

*Ma fille aurait pu dire la même chose.*

Les souvenirs de sa vie avant ses études de rêveuses refluaient. Elle se revoyait au lit de sa fille, jouant de l'ocarina. Les doux yeux que son enfant posait sur elle, des yeux bleus si profonds. Elle se souvenait. Elle se souvenait de Élia, sa fille, sa cherie, son étoile de bonheur. La musique continuait toujours, s'estompant vers le ciel.

Sayana joua de tout son coeur, sentant lefil des notes raccomoder son âme brisée. Pour la première fois depuis ce jour, elle se sentait bien.
Aridna pleurait. Sayana n'en était pas loi, mais se forca a les ravaler, et se releva, instrument au bec.

Elle sauta de son rocher, et alla se placer près de la réveuse, les notes les envellopant gracieusement. Elle plongea son regard sans pupille dans les yeux de Aridna, espérant passer un peu de son bihneur dans le coeur de la jeune femme.
Aridna la regarda, sans rien dire. Sayana comprit. Ce reagrd, triste et mélancolique, ne pouvait signifier qu'une seule chose. Elle avait perdu son enfant.
La perte de ses parents l'avait marquée a vie. Mais elle connaissait parfaitement ce glas.
Aridna était mère, Sayana était fille. Toutes les deux avait perdu leur lumière, cette étoile qui les guidait. Sayana passa un bras autour de Aridna...

Aridna sentit que Sayana venait vers elle. Sa sensation fut confirmer en voyant la jeune fille se placer devant elle, ces yeux bleu planter dans les siens.

*Ces yeux...*

Les yeux de Sayana lui rappellait tellement ceux de sa fille disparue. Pendant un instant, elle se sentit bien, le bonheur la regagner, mais ce ne fut qu'un cours instant. Elle réussit à prononcer une phrase.

-Merci pour ta présence Sayana.

Sayana resta longtemps sans bouger, le bras autour d'Aridna. Elle se sentait bizarre, mais ne le montrait pas. Pendant quelques secondes, elle avait retrouvé une mère.
Une larme, unique, coula de ses yeux. Pour la mère qu'elle avait perdu. pOur celle qu'elle n'aurait jamais. Pour Aridna.

Un bruit parvint d'entre les buissons. Quelque chose se trouvait la. Sayana se releva, et dégaina son sabre frontalier, qu'elle portait en deuil de l'autre, avant de se diriger dans la direction du bruit.
Elle n'eut que le temps d'éviter une flèche, qui fusa. Un Mercenaire du Chaos. Sayana recula, et l'assassin apparut.
Etrangement, il ne se dirigea pas vers Sayana, mais plongea sur Aridna...

Sayana fit signe que non, quand Aridna lui demandait si elle était blessée. Puis elle porta sa main a son bras. Une estafilade. Elle se soignerait toute seule. Pas besoin d'aide.

Tu ne me dois rien.

Le tutoiement était venu naturellement, et était une marque de respect, plus encore que le vouvouyement.
Sayana alla s'asseoir a coté de la réveuse, et attendit un peu...

Si tu veux vraiment, je crois que je ne te ferais pas changer d'avis.

Sayana avait parlé d'un ton naturel, mais elle était un peu troublé. Elle ne voulait pas que quelqu'un dépende d'elle, pas plus qu'elle ne voulait dépendre de quelqu'un.
Elle s'allongea dans l'herbe, et tourna son regard vers Aridna :

Que faisais-tu avant de travailler ici ?