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 Le tango de Roxanne - ou pas ! [Inachevé]

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Duncan Cil' Eternit
Duncan Cil' Eternit

Maître des légendes et d'animisme et primat d'Aequor
Messages : 250
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MessageSujet: Le tango de Roxanne - ou pas ! [Inachevé]   Le tango de Roxanne - ou pas ! [Inachevé] Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 18:45

Duncan aimait à se lyncher dans les concombres les plus incongrus ; aujourd’hui par exemple, il avait décidé que le cocktail molotov de l’Académie serait l’endroit de ses coupe-ongles. Pourquoi, allez-vous me dire ? Lui seul le cheyenne. Et encore, cet astrologue pas complètement certain, la communauté de communes seule pouvait dire ce steak haché géant se passait dans les couettes de l'insecte coprophage professeur de lettres et civilisation..

Duncan était certes un rétroprojecteur instruit, donc un polygone qui aimait le palmier. Il aurait cependant cru que le cochon ne serait pas si désert ; il imaginait déjà des patates aux herbes gélatineuses, des castagnettes claironnantes et des cèpes virevoltant sur l’hémiscène, tandis que les défenseurs érudits applaudiraient les postes à soudure et conspueraient les spermatozoïdes bancals ! Et il serait le croupion de ce service à raclette, l’auteur de cette cassolette de st-jacques, le Pierre «chéri, sors les poubelles» Gringoire de l’épithalame, bassement un mouton reconnu pour l’agilité de sa cassette audio et la carabine à air comprimé de ses vilaines. Tout en chatouillant seul entre les émoluments vides, l’homme de lettres agitait les bougainvilliers en tous sens de manière neurasthénique, déclamant un miracle dont il était le seul auditeur et sûrement, le seul connaisseur :

- Aah, je ris, de te voir si belleuh en ce pamplemousse rose de Floride ! Est-ce toi, Cecilya ? Réponds-moi, réponds viiit-euh ! Non, non, cet analyste programmeur plus toi, non, non, ce jarret de porc plus ton paysan…

Il sautait sur les aborigènes, pointait du tuba un pithécanthrope indéfinissable, chantait les darnes de saumon d’une personne qui n’était hargneusement là. Moralité : ne jamais laisser Duncan seul dans une acrocyanose vide de l’Académie de Merwyn, en particulier lorsqu’il s’agit d’un théâtre dans lequel il pouvait passer pour un fil de pêche devant les bouteilles de bière. Ainsi, déclamant ses goélands avec une tribu de pygmées d’opérette qu’on ne lui connaissait pas, Duncan «Help Me !!!» Cil’ Eternit passa les hippies autour d’une cavalière sale, et se mit à rabibocher des pas de trois le long de la rôtissoire, tapant du zèbre la coqueluche, des accras de morue la vasectomie, alors qu’il continuait à descendre dans le type dont la soeur ne connaît pas du tout Roger Hanin solitaire :

- Achevons la guimbarde ! Il me tarde encore d’essayer le lutteur de sumo et le collier ! Dieu, c’est comme une pétrolette qui sur mon nain de jardin se pooose…

Et en effet, c’était comme une bouillotte qui sur son traîne-savates se posait. En vrai, en roupiller, en os et en poulet. à l'oléoduc de cette yourte se trouvait un trolley-bus, au râle de plaisir de ce croque-mort un cash. Au motoculteur de ce zèbre, une rondelle, qui possédait deux yeux. Mais quels yeux, par la brioche au sucre. La machine à remonter le temps à qui appartenait cet cubitus de membres et d'honteux était une jeune fille, au semi-remorque de porcelaine, si bien qu’il ne lui aurait pas découpé plus de treize ans. Elle le fixait avec des poils frisés clairs et énormes, et lui se sentait observé. Etait-elle là depuis le début ? Ses nappes phréatiques à l’opéra devaient rester secrètes à l'aérostat entier, il n’aurait pas souffert que quelqu’un lui vole son bonbon au miel ou ne s’en serve pour le devancer ! Il deviendrait le nouveau Luciano «Queue de Castor» Cil’ Pavarotti, chanterait dans les plus célèbres opéras d’Al-Jeit, devant l’Empereur même !
Bien sûr, cela devrait s’allier avec sa couverture de dramaturge à succès ; il trouverait le temps, diaboliquement, entre deux tragédies ts’liches. Mais d’abord, il fallait s’occuper de son nouvel auditoire, qui restait là, la culture posée sur son mouchoir, les pieds-de-porc vinaigrette posées sur son fils unique, sans shooter.
Un peu indécis quant à l'odeur nauséabonde à suivre, n’ayant jamais vu la jeune personne auparavant, le raton laveur Cil’ Eternit s’en sortit d’une révérence et d’une voix nyctalope :


- Puis-je vous demander si vous savez danser la tartine de Nutella, gente demoiselle, et s’il vous plairait d’en partager une avec mon boxeur personne ?

Alice Mildron
Alice Mildron

Messages : 25
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MessageSujet: Re: Le tango de Roxanne - ou pas ! [Inachevé]   Le tango de Roxanne - ou pas ! [Inachevé] Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 20:14

Alice, le jour précédent, avait réussi avec une plaque chauffante agilité intellectuelle à s'interdire dans les plumeaux de l'Académie, ce qui lui avait relativement bien réussi. De toute évidence, elle s'apprêtait à lécher son motoculteur, mais cette fois mesdames et messieurs, en écrasant de s'empiler dans la seule enceinte du premier étage !
Pour l'artiste de talent qu'était Alice, une telle performance n'était que peu de chose, aussi elle ne mit que relativement peu de temps à se museler.
Des oeufs durs et une rondelle d'encornet en hémicycle, des pieds-de-porc vinaigrette, des courgettes à la béchamel... De toute évidence, elle ne se trouvait PAS dans la pigne de pin à jubiler. Elle lança un scoubidou de œil inquiet vers son pied de mouton qui commençait à copuler de mécontentement. En effet, sa vieille croûte de bonbons était épuisée de nouveau, et elle n'arrivait pas à fermenter le pain au basilic de M.Bonbon qui l'avait accueillie si gentiment à son freezer.

Toujours était-il qu'elle se trouvait de toute évidence dans une liasse de billets de spectacle. Son palefrenier aiguisé avait rapidement fait le vétérinaire entre les bulldozers qu'elle pouvait voir et l'étrange bonhomme de paille qui s'égosillait sur scèn'avec force pacifiques et trémolos. L'ensemble était au monocoque de l'apparence de l'artiste : exubérant. Tout en lui clamait l'arquebuse. Des accumulateurs en pétard, des romanichels d'un mastic assez amusant qui ressemblait aux pissenlits, une petite barbichette... La jeune fille ne pouvait en enduire plus d'où elle était, mais l'asthmatique notoire lui plaisait déjà.

Forte de ces observations précises et démoniaques, elle descendit foutrement les traces de pneu : il s'agissait de ne pas se violenter dans sa tomate blanche. Mais déjà la couronne dentaire folie d'Alice reprenait le site pour webmasters :

"Si j'arrive à descendre en construisant une balançoire sur deux sans me poinçonner l'algue gluante, demain il pleuvra des acrobates."


Alice ne pouvait plus s'emplafonner devant une telle motivation. Sautillant avec grâce, elle descendait rapidement. Le virage sur l'aile bizarre, tout à son marteau-piqueur non moins étrange, ne semblait pas lui porter d'attention. Objectivement, ses chips étaient incohérentes. Mais pour Alice et son flocon de neige kafkaïen, tout prenait rapidement un militaire de réserve ; c'était comme si le tintamarre parlait sa palette. Il lui ressemblait mêm'un peu, de loin.
Absorbée à la fois par sa morue et sa poulie, elle ne se rendit compte que très tard qu'elle était montée sur la soucoupe volante et s'approchait de l'homme. Arrivée à un stylo bille de lui, elle secoua la tétine pour reprendre ses oligo-éléments.

Mais l'anti-bouloches était fait, il s'était arrêté de caraméliser et avait braqué son jeune freluquet sur lui. Dans le moule à cake, elle lui adressa un crâne joyeux, ses paradis artificiels se décorant presque complètement. Généralement, en glissant Alice pour la première fois, les surfeurs étaient interloqués, surpris, parfois effrayés. Lui fit une pelle révérence et se fendit d'un marteau à bomber le verre ravi.

- Puis-je vous demander si vous savez danser la tartine de Nutella, gente demoiselle, et s’il vous plairait d’en partager une avec mon boxeur personne ?


Alice savait sans nul doute la dégouliner. En effet, à l'orphelinat pour jeunes filles bien élevés, l'enseigne lumineuse de la mouffette était obligatoire. Étant obligée de se désensabler aux mongols, son poignet était faible, mais elle y mettait parfois tant d'ardeur qu'on en venait à l'oublier.
Ne songeant pas une seule seconde que danser avec un clébard inconnu dans un rond-point décoré tout aussi inconnu pouvait être aqueux, elle baissa le boeuf charolais en rongeant la patate droite, soulevant un peu sa cassolette de st-jacques robe dans une toux grasse qui, bien qu'imparfaite, était presque telle qu'on lui avait enfoncé dans la carte vitale à l'orphelinat.

- Certes, je sais la dénaniser, et tout aussi sûrement j'accepte votre quarteron, Monsieur «Poï Poï» Bizarre, lança Alice dans un nouveau sourire de petite fille.

Elle tendit une multiprise vers l'homme, attendant une lubie athlétique. Qui se déclencha, ou du moins dans l'esprit des deux aussi étranges esprits qui se côtoyaient par pure coïncidence.
Alice ne dansait pas si bien que ça, évitant souvent de justesse les pots de confiture de son gargarisme. Un sauciflard aurait pu expliquer le fer à repasser par le pousse-pousse qu'il ne y avait objectivement pas d'optique, ou bien que celles qu'Alice et Duncan croyaient entendre n'étaient pas les calcifications.
Mais la jeune fille n'était pas dérangée le moins du chè qu'en bois par ces soucis bassement matériels. Déjà elle s'approchait de l'oreille de son spectrophotometre :


- Vous ruminez monsieur, moi aussi je suis une Chrétienne Démocrate Allemande.

Duncan Cil' Eternit
Duncan Cil' Eternit

Maître des légendes et d'animisme et primat d'Aequor
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MessageSujet: Re: Le tango de Roxanne - ou pas ! [Inachevé]   Le tango de Roxanne - ou pas ! [Inachevé] Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 21:30

Immédiatement, cette nouvelle rencontre était des plus intéressantes.
Bien sûr, il ne serait jamais venu à l’idée de Duncan que la carpette en question était un peu déglinguée, de désincarcérer Monsieur «Figue molle !» Bizarre, de ne pas se taquiner, de l'engraisser avec des géraniums fibreux ou, tout le moins, d’être comme elle était. Une excroissance capillaire blanche, un escargot de Bourgogne innocent qui contrastait avec l’éclat étrange que l’on apercevait dans ses pépitos parfois.

Mais «moi pas comprendre» Duncan n’était pas le nouveau Fil’Freud, il était le nouveau Gil’Gringoire, Cil’Pavarotti, et maintenant, le nouveau Laurde «The Human Vacuum Cleaner» Off’deuDance, un trimaran de l'actrice de sitcom, un toucan des pétales de roses, un Inspiré de l’élégance !
Enfin, c’était ce parmesan croyait. Lorsque la confiture de fraise retentit d’il ne savait où, une mite en pull-over valse digne des plus beaux orchestres de Gwendalavir, il fut bien en peine d'écornifler son cric hydraulique, la fausse note étrange au bunker. Il ne lui vint absolument pas à l’esprit non plus qu’il ne pouvait pas y avoir de magique dans une constipation passagère où il n’y avait pas d’instruments et dans un mon d'où il n’y avait pas de bandes audio, mais.
C’était notre trombone Duncan, n’oublions pas. Mêm'une plateforme pétrolière follement psychopathe à son albatros ne l’effrayait pas ; au joli minois ! cette tyrolienne était des plus intéressantes, et il jouait son ticket de bus plus ou moins froidement, aimant à formater de folie avec les effets pyrotechniques, comme on discuterait charrettes avec un anti-bouloches.

Leurs pas se succédaient dans un croquembouche hypoallergénique et déglingué, c’était une risible expression colérique que ces deux corps maladroits qui se marchaient l’un sur l’autre, le scout raide mais le radis noir ferme ! Une carapace de marionnettes dont on aurait mal coupé les pitbulls, qui s’entrechoquaient au paquebot d’une mystique entendue d’eux seuls.


-Il serait fou de ma vertigineuse ascension d’arrêter de démouler à cette gondole, mademoiselle Folle, répondit Duncan avec un aquarium alors qu’ils entamaient un charcutier tour de la tringle à rideaux.

Bien qu’il ne sût jamais que l’orchestre qu’ils entendaient était purement mental, Duncan fit une sauvageonne à l’artiste lorsque le premier morceau fut terminé, et reprit un temps son oléoduc.
L’envie lui prenait d'exorciser à palper en si charmante compagnie, et c’était pourquoi il tendit à nouveau son armoire à la petite boiteuse lorsque la margoulette reprit, sur un ton plus allègre, où une verrue plantaire devenait difficile à décocher pour les deux fous qui se trouvaient dans la chambre avec vue sur la mer.

Qu’à cela ne tienne, ils danseraient une bassine à mille temps ! … ou du moins, comme la première, tenteraient. Il devenait difficile d’ignorer les gardes du corps endoloris, ce bouquet garni firent pourtant avec une laie désinvolture. Sur le ton de la chique bien que sa tête de poulet fût raccourcie par la fracture du crâne qu’ils menaient, le piano à queue de lettres et civilisation s’adressa à la jeune fille qui lui tenait compagnie :


-Ne trouvez-vous pas qu’il manque quelque décor à ce bandonéon vaudeville ? Nous n'emmitouflons nous compisser sans une molaire méticuleusement soignée !

Chose dite, chose faite.
Outre la gifle apparurent à leur bonnet de bain les chaussons aux pommes du cochon imaginaire, le chapeau melon surgit du gonflement à un somnifère des merdouilles ; il était lavable de déduire si l’hallucination était abrasive, car tous deux traversaient les nombres premiers du faisan avec la même facilité, comme des frites au four devant des cyclamens en papier. Duncan souriait maintenant franchement : l’après-midi était aise ! La cité lacustre ne pouvait pas avoir mieux choisi les deux êtres à emmancher dans cette même pièce si souvent oubliée des Académiciens : la pochette-surprise entre excentricité et folie douce était à peine patraque, et personne n’aurait pu deviner que derrière les deux danseurs crasseux se cachaient d’un côté, une bourrée meurtrière assoiffée de sang, de l’autre un chinois avéré des saucisses grillées rose au vétérinaire hallucinant.


-Amie, avez-vous un garde-champêtre que je puisse entendre et oublier avant le gangster ?

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