Analyse de la trilogie " L'Héritage " de Christopher Paolini
Tout d'abord, nous débuterons par un éloge de l'auteur afin de mieux lui envoyer des fleurs... en y laissant le pot!
" Un livre hors du commun, digne de J.R.R Tolkien, écrit par un très jeune écrivain qui, avec le premier roman de cette trilogie " L'Héritage ", est d'ores et déjà entré au panthéon des grands auteurs de la littérature de Fantasy! "
(Eragon, couverture des Editions Bayard Jeunesse)
Mon postulat et l'accusation ouverte que je lance à la face de Christopher Paolini (si jamais il venait à lire mon analyse) est de s'être inspiré très fidèlement du scénario de la trilogie de Star Wars (Episode IV-V-VI, le reste formant la Prélogie). La Confrérie des Dragonniers ressemble étrangement à l'Ordre Jedi et connait le même sort que lui. Chargée d'assurer la paix au sein des contrées, ses membres sont des combattants redoutables aux pouvoirs de magicien (et les chevaliers Jedi sont aussi des combattants qui ont des pouvoirs par leur maîtrise de la Force) et, comme l'Ordre Jedi, la Confrérie des Dragonniers sera anéantie par l'un de ses propres membres, très talentueux, qui devient subitement méchant et qui les massacre avant de fonder un empire. A quelques détails près, on a l'intrigue générale des Star Wars.
Jeune, talentueux, Eragon n'est autre que le Luke Skywalker local qui va devoir quitter la ferme où il a toujours vécu parce qu'elle a été détruite par l'Empire. (Cela ne vous rappelle pas le début de l'épisode IV?) Heureusement, un vieil homme étrange, Brom, ex-Dragonnier de son état, va être là pour tenir le rôle d'Obi-Wan Kenobi et d'initier le jeune gamin à la dure vie de sauveur et l'initier à la magie et au maniement de l'épée. Tout cela pour qu'il finisse tué par le Darth Vador local qui s'incarne en plusieurs personnages (Autrement, le plagiat aurait été trop évident, hein Christopher?)
Evidemment, il fallait bien qu'Eragon rencontre son Han Solo, à savoir Murtagh, et une version très personnelle de Chewbacca en la personne d'Orik le nain, le tout pour aller sauver la Princesse Léia locale, notre chère Arya, et taper un peu sur l'armée de l'Empire, histoire de s'amuser un peu. Je ne passerai même pas mon temps à poursuivre l'analyse avec L'Ainé où l'on retrouve le " Luke, je suis ton père! " transformé en " Eragon, je suis ton frère! " car je pense qu'il n'en faut pas davantage pour vous convaincre. Surtout quand on constate que même les épées des Dragonniers sont colorées et que celle de Morzan était rouge, comme l'était le sabre de Darth Vador.
Voilà donc une analyse qui a du faire tomber notre jeune auteur prodige de son piédestal panthéonique, mais cela est bien mérité, il ne fallait pas avoir le pied si lourd!