Narik
Je me sentais, balloté, balloté par une charrette sur une route chaotique, c’était affreux, mes chaines qui me tenaient les poignets et les pieds, étaient vraiment serrées. D’ailleurs je ne savais pas pourquoi ils me sont tombés dessus, ces cinq gardes en face de moi. C’était une nuit comme les autres, je rentrais pour aller dormir, après ma journée de travail. Et la, trois hommes armée d’épées, de haches, de hallebardes me demandent de les suivre, prenant peur, je m’enfuis. Malheureusement, leurs deux autres compères étaient devant moi. Pris en sandwiche, j’étais obligé de me battre. Résultat du combat, trois coquards, une dizaine de dents cassées, des bleues un peu partout, des nez sanglants… Et la ce n’est que pour les gardes, moi je m’en suis sortie avec une seul bosse, qu’ils ne m’ont même pas asséné, j’ai juste glissé dans la boue et je me suis assommé sur un bout de bois qui gisait la. Ma tête me lance. Voyant que j’étais réveillé le garde a droite de moi me parle.
- Tu es enfin réveillé. Ton coup sur le crâne t’a assommé pendant une journée.
Notant le tutoiement, je répondis :
- Ah, tant que ça ! Dite moi, pourrais je savoir l’endroit ou nous allons ? - Nous allons à Midor, pour voir l’actuel roi, qui a demandé ta présence dans ses geôles - Et pour quel crime ? - Ca je n’en sais rien ! Je ne fais qu’obéir aux ordres.
Mouais, je sais pourquoi il veut me voir ce cher roi, le nouveau roi humain est très anti Lycan et Vampire… Et disons que j’en fais un peu parti.
- Dites moi, vous croyez au Loups Garous - Ce n’est que des racontars, dit l’un - Moi j’ai entendue parler d’immenses loups qui ravageaient tous sur leurs passages, ne laissant aucun survivant, répondit celui qui tenait les chevaux
Souriant, je répondis
- Aucun survivant ? Mais d’où viendraient les légendes alors ?
Ils me regardaient comme si j’étais un dément.
- Vous avez tord de ne pas croire a ces fables ! - Et pour…
Tous avaient les yeux fixés sur moi, des yeux plein de peur, de surprise et d’horreur. Un grand cri résonna dans la clairière où le convoie s’était arrêté.
Lilith
Pourquoi le convoie c’est arrêté ? Le ballotement incessant de cette fichue caravane s’est stoppé ? Pourquoi un cri puis plus rien ? Que c’est il passé avec ces gardes qui me prenaient pour un jouet ? Et qui vient de me cacher le soleil qui me faisait tant de bien.
- Bonjours, vous avez l’air mal en point.
J’ouvre les yeux, un visage angélique devant moi, un torse fin et musclé. Ses bras étaient comme son torse fins, musclé… En un mot, il était… beau. J’essayai de parlé avec ma voix éraillé par les cris contre ces fichus gardes.
- Qui êtes-vous ?
Ma voix faible me surpris, mais cela ne l’empêcha pas de me répondre.
- Je suis celui qui était dans l’autre convoie, et en même temps, je suis celui qui a fait stopper le convoie.
Comment a-t-il pu entendre mon souffle faible ? Malgré cette question je continuai la discutions
- Comment avez-vous fait, il y avait au moins six garde. - Cinq pour être précis ! Cinq gardes… Pour le stopper, disons que c’est mon petit secret.
Quel étrange jeune homme, il était si beau si merveilleux, et si mystérieux. J’étais attiré par sa beauté et son mystère, mais aussi un peu effrayer, un seul homme contre cinq gardes…
- Bon je ne vais pas vous laissez comme ça…
Il sourit doucement et s’approcha de moi. Une étrange chaleur sortait de lui, une chaleur réconfortante… Enlevant les chaines, il me prit dans ses bras pour me faire sortir de cette horrible caravane.
- Merci, je peux marcher…
Mais lorsqu’il me posa sur le sol, je sentis mes jambes se dérobé, et mon corps entier tombait. Ma chute s’arrêta dans les bras chauds de mon sauveur… D’ailleurs il ne m’avait pas donné son nom.
- Comment vous appelez vous ? - Narik, mademoiselle. Pour vous servir. - Juste Narik ?
Il souri, un sourire doux et amical. Sa chaleur m’entourait. Je luttais contre l’appel du sommeil… J’étais si fatigué.
- Je… m’appelle… Lilith.
La chaleur des bras de Narik me réconfortait, et je sombrais dans le sommeil.
|