Après une demande particulière... (RP terminé)

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Arya fut surprise par le pas sur le côté, comme à chaque fois. Elle posa son doux regard sur la surface miroitante du lac. La surface était claire et limpide. Arya regarda Zethid. Après un clin d'oeil à son adresse, elle se déshabilla, exhibant les formes de son corps. Elle s'assit sur la berge et posa avec douceur ses doigts sur la surface de l'eau. Formant des cercles, comme de petites vaguelettes qui s'écartaient, grandissaient puis disparaîssaient. Elle plongea, gracieusement. D'un signe de la main, elle invita Zethid à la rejoindre.
Au bout de quelques minutes, ils étaient réunis, entourés de ce liquide transparent au reflet d'ambre. Arya passa ses bras autour du cou du maître et l'embrassa avec fougue. Puis, lentement, ils se laissèrent couler. Enlacés, comme pour l'éternité. Ils remontèrent. Arya s'appuya sur la berge et sortit de l'eau. Puis, elle s'assit, les jambes ramenées sous elle, pour offrir son corps au soleil qui tapait fort sur sa peau claire. Elle sentit une présence s'allonger à ses cotés. Les yeux fermés, des lèvres douces se posèrent sur les siennes pour un baiser d'une tendresse incomparable, remplit d'un amour si fort qu'Arya aurait voulut qu'il ne se termine jamais. Elle sentit des bras l'enlacer tendrement. Zethid la serrait contre lui, à la fois avec force et douceur. Elle plongea son regard violet, intense dans les yeux du professeur. Quelque chose les unissait, et les unirait bientôt, pour toujours...

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Zethid plongea avec Arya, s'embrassant tendrement puis ils sortirent. La rêveuse se mit a bronzer. Puis ils s'enlacérent avec douceur. Se regardant les yeux dans les yeux. Puis brisant le doux charme qui prenait place, le maitre sourit avec un sourire qui donnait l'impression qu'il allait faire une grosse bétise. Il prit Arya dans ses bras et sauta avec elle dans l'eau. La jeune femme eu un crit de surprise. Puis il y eu un énormer PLOUF. Ils remontérent tous les deux ensemble, Zethid riait. Arya le regarda. Puis elle se mit a rire avec lui. Enfin ils s'arrétérent de rire pour se regarder, et d'un coup le maitre sauta sur la belle rêveuse et l'embrassa langoureusement.

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Arya se reposait doucement au pied du chêne qui surplombait le lac. Le soleil réchauffait son corps.
Elle se sentit soulever. Elle n'eut même pas le temps d'ouvrir les yeux qu'elle se retrouvait dans l'eau en poussant un cri de surprise. Mais en voyant Zethid derrière elle, elle éclata d'un rire clair, pur.
Soudain, leur rire se turent. Le silence s'installa. Le jeune maître se jeta sur elle et l'embrassa avec une fougue qu'elle ne lui connaissait pas. Légèrement surprise au début, elle reprit le contrôle d'elle-même et posa ses mains sur la nuque du professeur. Elle se blottit contre lui. L'eau qui les entourait reflettait leurs deux corps, unis.
Elle posa sa tête sur son épaule. Pourquoi se sentait-elle mal ? Alors que, toute sa vie, elle avait espéré vivre des moments aussi intenses, inoubliables ?
Le temps. Seul le temps, et l'amour, l'aiderait.
L'amour est le seul remède contre les blessures du passé...

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Arya posa sa tête sur son épaule. Zethid lui caressa doucement les cheveux, Elle semblait pensive, perdu dans des pensée peu joyeuse. En la regardant doucement, Il lui caressa la joue et parla tendrement:

- Qu'a tu a être anxieuse? Tu sais que tu peu tous me dire, je suis a ton écoute.

Il lui donna un doux baiser sur la joue, l'encourageant a lui dire. Zethid la regardait amoureusement, même si c'était une mauvaise nouvelle, il l'affronterait pour pouvoir rester avec Arya a jamais, ce n'est pas pour rien qu'il avait passer au stade au dessus, Il l'aimait et rien n'y changera.

**Invité** Invité

- Qu'as-tu a être anxieuse? Tu sais que tu peu tous me dire, je suis a ton écoute.

Elle leva les yeux vers lui. Ces souvenirs qui l'assallaient ne quittaient pas sa mémoireElle sentit Zethid passer sa main dans ses cheveux et la prendre par la taille. Il l'éloigna de lui pour la regarder dans les yeux. Puis, lentement, il la ramena vers lui et l'embrassa. Tendrement.
Elle posa son front sur celui du maître et commença à lui expliquer.

- Depuis quelques temps, j'ai des flashs qui me reviennent à l'esprit, du temps où je parcourais les villes en tous sens. Pendant la guerre, une compagnie de frontaliers du aller dans les Royaumes Raïs. J'ai vu, lors d'une embuscade, tous ceux qui m'avaient élevé se faire tuer. Sous mes yeux. Je n'y repensais plus et, depuis quelques temps, ces images m'assaillent. Et...

Elle fit une pause. Cette chose, elle l'avait toujours caché, à tout le monde. Personne n'était au courant. Mais elle sentait, au plus profond d'elle même, qu'elle devait lui dire. Mais... et si il faisait le rapprochement avec le rêve qu'elle lui avait raconté ? Elle ne se pardonnerait pas d'avoir causer sa perte, en voulant changer le destin.
Elle lui donna un doux baiser sur les lèvres. Long. Qui finit de déceler les siennes.

- Je... J'ai un Don particulier, qui peut des fois devenir effrayant. Et qui m'effraye plus qu'il ne m'aide. J'arrive à décrypter les rêves. Je peux dire ce qu'ils signifient et si ils se réaliseront un jour. Et, depuis quelques temps, je rêve de choses qui je sais prémonitoire, mais que je ne veux pas voir arriver...

Elle baissa les yeux. Espérant qu'il ne comprendrait pas. Elle ne voulait pas qu'il comprenne. Elle voulait le protéger.
Car elle l'aimait.
Sinon, pourquoi aurait-elle décider de lui dire oui ?

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- Et de quoi parle ce rêve? J'éspére que ça n'a rien a voir avec moi, te rendre triste est la chose que je ne me permettrait pas.

Zethid regarda sa belle fiancée. Elle lui raconta son réve

- Tu n'as pas a t'inquiéter, Marlyn ne me tuera pas aussi facilement, et surement que tes réves te sont envoyer pour que tu y change quelque chose, je suis prévenue et je serais en tenir compte tu n'as pas a t'inquiter je serais toujour la.

Il l'embrassa tendrement. Il ne laisserais jamais Arya seul. Toujours il l'aimera et rien n'y changera.

- Arya je t'aime et je tiendrais ma promesse de vivre pour toi. Je t'aime plus que tous.

Le maitre des potions l'embrassa plus fougueusement, il passa ses mains dans le dos de la belle rêveuse et le lui caressa.

**Invité** Invité

- Et de quoi parle ce rêve? J'espère que ça n'a rien a voir avec moi, te rendre triste est la chose que je ne me permettrais pas.

Arya leva les yeux. Elle dévoila son regard humide à l’homme à qui elle avait donné sa vie. Tout sourire effacé, elle desserra ses lèvres et lui raconta son rêve, en détail, avec tous les moments horribles qu’elle entrevoyait. Elle n’avait pas le choix, elle devait le dire. Elle devait lui expliquer la raison de son inquiétude car, après tout, il était en droit de savoir. Lui qui avait toujours été là pour elle, il devait savoir...

– Dans… dans ce rêve, je voyais l’Académie, dans quelques temps, ou bien dans très longtemps. Je n’en sais rien, à vrai dire. Tout ce que je sais, c’est que c’était l’Académie, à une bien sombre époque. Le rêve commence, le jour de notre mariage. Ce qui le rend encore plus désagréable à vivre chaque nuit. Soudain, le ciel s’assombrit. Des éclairs déchirent la voute bleutée du crépuscule. Les étoiles naissantes s’éteignent peu à peu, faisant résonner sur l’atmosphère un vent de chaos. Le ciel devint noir. Un bruit se fit entendre. A la fois proche et lointain. Un bruit de flèche tirée d’une dune proche. Un élève tomba, agonisant sur le sol. Le temps qu’Aridna et moi arrivions, il était trop tard. Tout le monde était penché vers le corps inerte de cette élève. Certains pleuraient, d’autre ne pouvaient pas quitter des yeux son cadavre. Personne ne pensa à repérer l’origine du tir, sauf Ena Nel’Atan.
Elle leva les yeux et alerta Valen. Sur une butte, non loin des abords de l’Académie, très surélevée, se tenait Renn. Elève que l’on avait vu depuis quelques temps déjà. Son arc au point, une flèche encochée, elle visait. Seule Ena la voyait, car sa vision était plus développée que celle de la plupart des gens. Mais tous les invités virent le tir qui siffla près de leurs oreilles et manqua de peu Valen Til’ Lledoryn. Celui-ci ne dut qu’à ses prestigieux réflèxes de ne pas se faire toucher. Bientôt, elle disparu derrière la brume fraichement tombée. Laissant avec elle, le souvenir d’une enfant, disparue à jamais.

Arya était en larmes, emportée par son récit, les yeux fermés blottit dans les bras de son âme sœur. Elle continuait, pourtant, de lui raconter ce moment de douleur, de tristesse. Ce cauchemard à jamais marqué dans son âme. Ce cauchemard qui, chaques nuits passées loin de lui, revenait dans sa mémoire et tuait ses éspérances.

– Puis, tout devint vraiment noir. On ne voyait pas plus loin que le bout de notre nez. Puis, un éclair brillant déchira le ciel. Eclairant, juste devant nous, un groupe d’hommes et de femmes. Je reconnus avec un certain effroi Marlyn Til’Asnil et Alasa Sil’Shïmay. Ainsi que Renn Kvaedhì. Qui, apparement, ne s’appelle pas ainsi. J’ai entendu plusieurs fois un homme étrange, sans doutes un Mentaï, l’appelé Lirys. Mais je pensais à autre chose.
Valen, Ena et plusieurs des meilleurs combattants s’approchèrent du groupe qui, armé, continuait d’avancer vers l’Académie. Je me mis à l’écart. Te demandant de ne pas t’en mêler. Mais ton instinct fut plus fort et tu partis combattre aux côtés des autres. Seule Aridna et moi ne nous battions pas. En tant que rêveuses, nous n’avions pas le choix. Nous soignions ceux qui avaient besoin de notre pouvoir et nous nous retournions vers un coin sombre.
Mais, alors que j’étais seule, une ombre glissa auprès de moi. C’était Marlyn. Elle tenait sa promesse. Son serment de mort. Une dague levée vers moi, je fermais les yeux, prête à rendre mon dernier soupir. Mais quelqu’un se jeta sur elle pour me défendre. Et le combat commença. Vers le milieu, mon défenseur déraoa contre un corps sur le sol, que j’identifiai comme celui de Slynn. Tuée par Marlyn. Et il tomba sur le sol. La mercenaire s’approcha de lui et lui dis adieu, de sa voix sifflante. On sentait la haine dans ses mots, dans toutes les fibres de son corps. Elle se pencha vers lui et, d’une main assurée, elle planta sa dague. Ma peur était telle que je ne pus même pas crier. La douleur irradiait mon corps et faisait vibrer mon cœur. Mes origines faëlles prenaient le dessus. Car… ce défenseur… c’était toi. Te voyant ainsi sur le sol, je ne pus retenir ma douleur. Aridna se précipita vers moi et déroula son rêve, pour que je tienne encore. Mais ce fut impossible, et Aridna se prit une flèche dans le dos, tirée par une archère d’un talent caché. C’était Lirys.
J’emportai, dans mon dernier regard, la vision de cette jeune femme que, jadis, j’avais eu dans mon cours, tuant d’une flèche dans le cœur le dernier survivant, l’assassin de son frère, Valen Til’ Lledoryn…

Arya ne pouvait plus prononcer un mot. Elle tremblait. Les larmes innondaient ses joues. Et même la présence rassurante de Zethid ne pouvait l’arrêter. Elle ne savait plus quoi faire. Elle sortit de l’eau, accompagnée par le jeune professeur. Elle s’assit au pied du petit chêne et le maître l’enveloppa dans une couverture avant de l’enlacer tendrement. Puis de lui murmurer de douces paroles au creux de l’oreille.

- Tu n'as pas à t'inquiéter, Marlyn ne me tuera pas aussi facilement, et surement que tes rêves te sont envoyer pour que tu y change quelque chose, je suis prévenue et je serais en tenir compte tu n'as pas a t'inquiéter je serais toujours la.

Elle savait qu’il serait là, toujours pour elle. Mais, cette fois, même ces mots rassurants, sa voix, ses lèvres, ne parvinrent pas à effacer sa douleur. Elle repensait à la sensation qu’elle éprouvait, lorsque son cœur commençait à ralentir, après qu’elle ai assisté à cette scène. Elle avait l’impression que quelqu’un lui arrachait le cœur de la poitrine et le lui montrait, alors qu’il battait encore. Quand elle y repensait, elle avait l’impression de vivre ce moment d’intense tristesse. Et elle détestait ça.
Mais, d’un autre côté, Zethid avait raison. Peut-être que ces rêves lui apparaissaient pour qu’elle change le destin. Peut-être son rôle était-il beaucoup plus important que celui auquel elle s’attendait. Mais, ce nouveau rôle, elle le refusait… Ne pouvant toujours rien dire, elle laissa le professeur l’embrasser avec tendresse, séchant ses larmes de son doux baiser. Elle sentait qu’il voulait dire quelque chose. Aussi le laissa-t-elle parler.

– Arya, je t’aime et je tiendrais ma promesse de vivre pour toi. Je t’aime plus que tout…

Un baiser d’une fougue nouvelle suivit ses mots doux, prononcés avec amour. Elle manqua de tomber à la renverse mais se retint au dernier moment à son fiancé pour ne pas briser cet instant de bonheur.
Cet instant de bonheur finit de délier ses lèvres, sellées par la douleur. Mais, elle ne pouvait rien répondre d’autre que des mots qu’elle prononçait souvent. Mais que jamais elle n’oublierait. Car ils étaient bien trop loin de la vérité. Bien trop faible pour ce qu’elle ressentait.

– Tu sais… si jamais tu devais t’éloigner, je ne pourrais plus tenir loin de toi. Je ne veux pas que l’on soit séparé. Je veux passer ma vie avec toi et la finir dans tes bras. Je veux sentir pour toujours ton cœur battre contre le mien quand tu m’enlaces. Parce que je t’aime. Je t’aime plus que je n’ai jamais aimé personne. Et sûrement plus que jamais je n’aimerais. Tu es tout pour moi.

Elle lui offrit un baiser langoureux. Comme un ballet de silhouettes dans le lointain, leurs deux corps, blottit l’un contre l’autre, offrait un spectacle d’une douceur presque palpable.
L’amour qui les unissait était si fort que leurs promesses étaient encore loin de la vérité.
Le lien, ce mot. Il les unirait jusqu’à la fin. La jeune femme savait qu'elle avait le bon choix. Le seul choix qu'elle avait. Elle n'avait même pas hésité.
Pourquoi hésiter quand on sait avec qui on veut passer sa vie ?
Pourquoi douter d'un amour fort quand, souvent, celui-ci nous est prouvé ?
Pourquoi penser à toutes les choses qui vont mal, quand tant de bonheur vous assaille d'un coup ?
Pourquoi anéantir ses éspérances par une simple vision de cauchemard ?
Pourquoi ne pas vivre sa vie comme elle vient, faire comme si chaque jour était le dernier et ignorer le futur, dur et sans pitié, qui nous attends sagement le lendemain pour dévorer notre vie à petit feu et tuer nos espoirs d'une flèche asserée ?
Toutes ses question... Elle aurait tant voulu y répondre. Elle aurait tant voulu la vivre, sa vie. Sans inquiétude. Mais le rôle qui lui était confié lui semblait bien trop grand. Bien trop important pour elle. Et elle se refusait à faire courir le moindre risque à l'Académie.
Et surtout à Zethid. Elle ne se remettrait jamais qu'il soit blessé par sa faute, et elle risquait de faire une chose regrettable si elle se jugeait responsable du moindre petit massacre.

Ce mariage proche.
Jamais de sa vie elle n'avait espéré se marier un jour. Et, surtout, elle n'avait jamais ressentit quelque chose d'aussi fort, d'aussi beau. Et qui lui procurait autant de bonheur. Elle s'était promit, il y a longtemps, de ne jamais tombé amoureuse. Car elle voulait vivre sa vie et explorer tout les mondes qui les entourait.
Mais, apparement, elle avait changé d'avis.
De toute, depuis ce soir magique et envoûtant sur les berges de ce même lac, elle était différente.
Une nouvelle joie de vivre l'envahissait souvent.
C'était une nouvelle Arya.
Elle avait changé.
Ses certitudes, ses craintes, ses doutes.
Tout avait été oublié, effacé de sa mémoire.
Elle était devenue une femme comblée.
Comblée par un amour aveugle.
Elle était devenue, tout simplement, une femme amoureuse…

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Zethid ne sentait toujours pas Arya rassuré.

- Arya, Arya, Arya. Puisque je suis prévenue, je serais préparer. Rien n'empechera ce mariage je te le jure. Et nous serons unis pour toujours. Je t'aime Arya, et cet amour nous protégeras.

L'homme savait que si il devait survivre au prédiction de la belle rêveuse, il devait reprendre son entrainement spéciale. De toute façons Marlyn ne pourait pas le battre. C'est plutôt faire attention ou il mettrait les pieds.

- Je vivrais pour te rendre heureuse pour faire notre bonheur et pour être toujours la. Foi de Zethid rien ni personne ne nous separeras.

Le jeune maitre caressa doucement les cheuveux de la belle Arya.

**Invité** Invité

Arya n’était pas rassurée. Ce rêve… il semblait trop impossible, trop irréel. Il n’était pas prémonitoire, c’était impossible.
Et, de toute façon, elle n’y croyait pas. Mais la sensation qu’elle éprouvait la torturait plus que si elle l’avait vécu. Et ça gâchait ses nuits. Toutes les nuits qu’elle passait loin de Lui. Des mots rassurants atteignirent ses oreilles. Elle se blottit encore plus contre Zethid…

- Arya, Arya, Arya. Puisque je suis prévenue, je serais préparé. Rien n'empêchera ce mariage je te le jure. Et nous serons unis pour toujours. Je t'aime Arya, et cet amour nous protégera.

Elle savait qu’elle devait l’écouter.
Elle savait qu’il avait raison.
Elle se détendit un peu, serrée très fort contre lui. Dans ses bras…
Elle approcha son beau visage. Plongeant dans les yeux du maître un regard d’un violent plus brillant que jamais. Plus beau qu’il n’avait jamais été. Ils restèrent ainsi pendant plusieurs minutes. Minutes ? Heures ? Impossible à savoir. Ils échangeaient ce regard qui veut tout dire. Qui exprime tous leurs sentiments.
Arya se rapprochait. Encore, encore…
Elle ne lui offrit pas un baiser fougueux. Mais d’une tendresse et d’une douceur… indescriptible. Portée par l’amour…
Son baiser dura longtemps.
Très longtemps.
Allongés l’un à côté de l’autre, ils aperçurent les premières lueurs du jour se reflétées sur l’eau claire du lac. Cela ne les sépara pas pour autant.
Les yeux fermés, Arya semblait reprendre vie au travers de cet échange langoureux.

- Je vivrais pour te rendre heureuse pour faire notre bonheur et pour être toujours la. Foi de Zethid rien ni personne ne nous sépareras.

Arya lui offrit un sourire. Comme un remerciement pour tout ce qu’il avait fait pour elle cette nuit. Les mots retrouvèrent le chemin de ses lèvres et ses paroles fusèrent. A la fois une explication et un moyen de se rassurer elle-même.

– Ce rêve… Je n’arrive pas à savoir s’il est prémonitoire. C’est ce qui m’inquiète le plus, je dois avouer… Mais je le trouve trop… irréaliste pour se réaliser. Je ne crois pas en la rébellion de Marlyn, malgré ce qu’elle a fait. Encore moi à celle de Renn et Alasa. Ca me paraît trop… Impossible.

Elle avait dit ce qu’elle pensait. Mais, au fond d’elle-même, elle doutait.
Beaucoup.
Même beaucoup trop à son goût…
Mais elle devait s’y faire. Ce don lui avait été donné d’une façon qu’elle ignorait. Car, même si elle était rêveuse, cela n’avait aucun rapport. Absolument aucun. Donc, elle ne comprenait pas…
Trop de questions bouillonnaient dans sa tête. Mais elle devait se faire au fait qu’elle n’aurait sans doute jamais une seule réponse. Elle devait s’y faire et elle s’y ferait. Mais sa vie défilait, jour après jour.
Les questions s’accumulaient. Les réponses ne venaient pas. Et ne viendraient jamais.
Désespérée, elle colla son corps contre celui du maître et le prit par le cou.
Il était la seule chose qu’elle avait réussit dans sa vie…

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Zethid sortit de l'eau accompagner de Arya. Ils se sécherent. Le maitre enlaça doucement la belle rêveuse dans ses bras et ils échangérent un long baiser chaleureux et doux comme une caresse.

- Je t'aime Arya.

Ils s'habillérent et se réembrassérent, plus fougueusement cette fois si.

- Si on allait décider quand serait le jour J Arya?

Il sourit doucement, se remettant en marche avec la Belle Arya blottie contre lui

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