Mewenne Firda (Félixia)

Mewenne Firda frappa doucement à la porte de bois, quelque peu nerveuse. Elle entra dans le bureau de célèbre Merwyn, le dessinateur, avec une demarche presque féline. La jeune faëlle, timide et calme avancait d'un pas résolu vers le personnage.
Une chevelure d'un noir de jaie ondulait, presque toujours détacher, sur ses épaules, elle avait un corps élencé et frêle qu'on aurait eu peur de la briser, mais il ne faut pas trop s'y fier. Une peau presque blanche, des lèvres minces courber faisant une léger sourire amicale et des yeux d'amandes. Elle portait une tunique légère d'un blanc immaculé et d'un rouge sang. Elle adore la lecture même si elle si elle n'a pas lu beaucoup depuis qu'elle est petite. Elle n'a lu qu'un de ces présieux document et en est tomber sous le charme. Patiente, respectueuse et observatrice son ces vertus. Comme personne n'a pas de défaut, elle, ne peut suporter le menteur et s'emporte vite quand son interlocuteur n'est pas honnête envere elle ou autruis. Elle ne parle également pas beaucoup et préfere la solitude, mais n'est pas contre avoir du plaisir et rire à verser quelques larmes. En voyant Merwyn assit près du feu de la cheminée, un aura de sérénité l'envaï. Mais à ce moment elle perdit tout de même de son assurance habituelle. Elle avait fait un long parcours rempli de douleurs et souffrances pour se retrouver là, et maintenant elle hésitait, si près du but. Pourtant elle qui était si entousiaste à son habitude, elle n'avait pour l'instant pas du tout envie de rire. Elle n'avait plus grand chose à perdre. La jeune fille avait perdu ses parents alors qu'elle n'avait que 10 années, tués par des orges en furis, durant une nuit glacée. À sa connaissance elle n'avait ny frère, ni soeur. Elle sais par contre que ses parents étaient des dessinateurs d'un talent considérable. Elle est maintenant agé de 15 ans et sait manier l'arc et le sarbre, qu'elle a appris seule à ses dépends, elle dessine également mais elle préfère ses flèches et son sabre affilé. Elle a également apprit à se faufiler avec souplesse et discrétion, mais il lui en reste beaucoup à apprendre. L'adolescente avait parcouru une bonne partie du continent, seule et sans véritable aide. Se cachant dans la foret et volant de la nourriture si elle le devait. Durant son périple, elle avait souvent entendu parler des marchombre, ces être si mystérieux. Elle n'avait par-contre jamais eu la chance d'en connaître un ou simplement d'en voir un. Mewenne sait quand même qu'ils sont solitaire et habilent comme des chats, un peu comme elle. Au fil du temps, elle a pensé à son avenir. Elle ne pourrait pas continuer indéfinément à voyager, elle devait avoir un but, et voilà qu'il se présenta à elle. Lorsqu'un homme lui avait parler de l'institue, avait tout de suite su qu'elle devait y aller, que son destin était là-bas. Elle savait qu'elle y trouverait et perfectionnerait son rêve secret qui c'était accru de devenir une marchombre. Maintenant, elle y était, devant son destin et elle hésitait. Malgré la chaleur, un long frison parcouru son corps. Quand Merwyn se tourna et la regarda, elle se sentie vaciller. Mais c'est la femme près de Merwyn qui l'aida à se reprendre en main. Mewenne ne savait pas qui elle était, mais surement la femme la plus belle qu'elle n'avait jamais vu. L'homme la regarda dans ses yeux bleu foncés. Elle ouvrit doucement la bouche et réussit à prononcé quelque mots.

- Je me nomme Mewenne Firda. Je suis venue ici car je souhaiterais aller sur la voie des marchombres.

Elle lui raconta son histoire, sa vie, tout sur elle. Une nouvelle flame dansait dans ses yeux.

Merwyn jeta un regard amical à la jeune fille qui se présentait à lui. Il voyait bien qu'elle essayait de paraître assurée, mais il se doutait bien que ce n'était pas le cas.
Comme pour chacun des nouveaux élèves qui viennent me voir , songea-t-il mélancoliquement.
Il la laissa se présenter et lui expliquer comment elle s'était retrouvée devant lui, dans cet aimable bureau. Lorsqu'elle eut fini, il prit la parole d'une voix claire et chaleureuse.

- Et bien, il me semble que tu aurais bien ta place dans la maison des Félixia. Je te souhaite donc le bienvenu parmi nous, si tu as des questions, n'hésite pas à venir trouver un des membres du personnel, je suis sûre qu’ils te renseigneront volontiers.