Kaya Lin' Al (Félixia)

Il me regardait, j'en était sur. Je venais d'ariver, mais déja je ne pouvais rien dire. J'était subjuguée par l'assurance qui se degageait de tout son être. L'aura qui l'entourait était envoutante, attirante...je savais qu'il me detaillait dans les moindres détails, qu'il parcourait chaque partie de mon corp. De mes cheveux presque blanc a mes bottes usagées, en passant par mes bras fins, mon torse musclé, mes jambes longues et souples, ma peau mat et mes yeux vert emeraude si etrange. Je ne pouvais me resoudre a parler, j'écoutait les battements de mon coeur, puis du sien. J'ecoutait les trois chevaux qui venait d'arriver dans la cour et les 4 palefreniers qui accouraient. J'avais pris l'habitude de tout ecouter quand ma vie avait été reduite au silence, après la mort de mes parents. Mon père était frontalier, il était mort en se battant contre un mercenaire. J'avais 4 ans. mon père avait épousé une paysanne très pauvre, ma mère qui est morte lors d'une embuscade, une nuit. J'avais 5 ans. ma soeur 2. Depuis j'ai vecu dans le silence, sans dire un mot.
Je ne volais pas aux marchands, je derobais a ceux qui nous houspillait. je n'ai jamais été prise. Je devait m"occuper de ma soeur.
Je savais me battre, et dessiner. Mais ce qui me plaisait le plus c'était ecouter, rever, penser. je m'était juré de ne pas parler avant d'arriver la, dans ce bureau. J'ai tenu ma promesse. Cela fait 10 ans que je n'ai pas parler, 10 ans que je me tait et que j'ecoute. La je me demandais si j'allais pouvoir parler. Il me regardait, il attendait, il semblait savoir. Il était patient. Alor je respirait un bon coup et les mots sortitent des mes levres.Ma voix deraillait, ma gorge me brulait, mais je racontait:
-Bonjour, Maitre Merwyn. Je m'apelle Kaya, Kaya Lin'Al.
Il connaissait ce nom, mon père était frontalier.
Il connaissait mon histoire...
Cependant, je la lui racontait. je lui expliquai que je cherchait quelqu'un pouvant me guider sur la voie, sur la bonne voie.
je ne savait même pas laquelle était ma voie. je savais que j'avait le don du dessin, même assez faible. Que j'aimais le silence, que je n'avait confiance qu'en moi, que je ne supporterait pas d'être enfermé, que je savais me battre, que je maniait l'épée, l'arc ou le poignard. je savais que j'avais le choix. Dessinatrice. Mon don était plutot faible. Guerrière. elle manquait de force et était une femme.
Marchombre. Assez improbable, ce n'était qu'un rêve inateniable. Mais peut-etre était-ce la plus probable? Une fois mon histoire terminée, je le regardait. Il m'inspirait du respect, mais je ne le craignait pas. Je le regardait, la tête levée. Le regard droit sans ciller. Attendant sa decision. Aurais-je le droit de rester a l'academie?
J'était debraillé, mes habits était dechiré, je pensait que je faisait peine a voir. J'était sale, soudain je me demandait comment j'avais osé me presenter comme ca. Mais je me ressaisit: Je ne devait de compte a personne, j'était la seule a me juger.Je reterai Libre.

[HJ: y'aurait pas un petit problème de nom ? ^^]

Merwyn fixa la jeune fille qui se présentait à lui dans le blanc des yeux. Elle semblait un peu miteuse avec ses vêtements troués et pleins de boue, mais Merwyn savait parfaitement bien que ce n’était qu’une apparence et que ce qui se cachait dans le cœur de la jeune fille valait sûrement mieux que ce qu’elle laissait paraître.
Cela faisait très longtemps que Merwyn avait appris à ne plus juger sur les apparences.
La jeune fille restait là, la bouche désespérément close et elle l’observait d’un œil perçant. N’importe qui d’autre que Merwyn aurait fini par être gêné de la situation, mais pas lui. Il sourit et attendit qu’elle veuille bien prendre la parole.
Enfin, elle prit une grande inspiration et ses lèvres bougèrent.
Kaya Lin'Al.
Il ne connaissait pas la jeune fille personnellement, mais son père ne lui était pas inconnu. Il était frontalier et Merwyn avait eu plusieurs fois l’occasion de combattre à ses côtés. Un homme brave et plein de valeurs… qui lui avaient trop vite été enlevées le jour de cette fameuse bataille contre les mercenaires près de la citadelle.
Merwyn n’avait plus eu de nouvelles de la famille depuis de nombreuses années, depuis que Kaya se présente à lui aujourd’hui.

- Enchanté Kaya. Tu es la bienvenue dans mon Académie.

Un sourire chaleureux naquit sur les lèvres du dessinateur.

- Alors, que me vaut l’honneur de ta présence ici? demanda-t-il malicieusement.

[Désolée pour l'erreur, je me suis inscrite en même temps que j'ai inscrit une amie, je me suis un peu emmeller les pinceau!!!lol je rectifie, ici c'est Kaya Lin'Al et l'autre c'est Elhya Il'Dune]

-Je vous remercie infiniment de votre accueil. Je me demandais si vous accepteriez que je prenne des cours de combat bien que je sois une fille?

Ma voix avait beau être tremblante, j'essayait de la maitriser. Je regardait l'homme qui parraissait si serein. Je l'admirait.

[ hj : ok, pas de problèmes =P
Ah, oui, je viens de remarquer que tu écrivais à la première personne du singulier, en général, les RP se font à la troisième, sauf cas exceptionnels ]

Merwyn éclata d’un rire franc et joyeux en entendant la demande de la jeune fille.
Elle semblait croire qu’elle ne pourrait pas devenir guerrière sous prétexte de n’être qu’une fille.
Depuis quand les filles n’avaient-elle plus de cerveau, plus de bras et plus de muscles pour tenir une épée en main ?
Il lui fallu quelques instants, pour revenir au sérieux.

- Peux-tu me dire où tu as été pêché une idée pareille ? Il va de sois que tu peux suivre les cours que tu veux. Ils te sont tous libres d’accès ! [hj : sauf qu’on a pas de prof pour ce cours, mais bon…]

Il darda ses yeux noisette dans ceux de la jeune fille, comme pour fouiller au fond de son esprit. Au bout d’un moment de silence, il reprit la parole d’une voix douce.

- je crois que tu auras ta place à Félixia. Si tu as la moindre question, n’hésite pas... je suis toujours là pour mes élèves.

[Ok je rectifie 3eme personne dsl!!]
La visage de la jeune fille s'eclaira. Elle prit la parole de sa voix eraillée:
-Je vous remercie, Maitre Merwyn. Déja jeune, je me battait souvent, et ceux de mon village se moquait de moi, alors, je...enfin, je ne savais pas si je serai la bienvenue en temps que guerrière...Je vous remercie de Votre accueil.