Description générale- Nom –Til’ Alavir
- Prénom – Soren
- Race - Humaine
- Age – Nous avons 20 ans et plein de chansons
- Classe – Attrapeur de songes / Aristo en manque flagrant d'activité, au choix.
Description physique et mentale- Description physique –Assez grand, d’une corpulence raisonnable, les cheveux bruns, raides, assez longs mais ordonnés la plus grande partie du temps, le visage quelconque, les yeux d'un noisette changeant, Soren ne frappe pas particulièrement par son physique, si ce n’est, peut-être, que sa peau est plutôt hâlée. Son style vestimentaire, lui non plus, n’attire pas l’attention, et au contraire, lui permet de se fondre parmi ses semblables – des vêtements propres de qualité, mais plutôt discrets, qui montrent qu’il fait attention à son apparence sans pour autant y mettre une importance extravagante. Il s’adapte aux circonstances, à la réputation des hôtes ou à l’activité qu’il va pratiquer – n’hésite pas à passer des vêtements de voyage à ceux convenables pour un bal. Il semble parfaitement à l’aise, les épaules détendues, les mains calmes. Ce seraient, plutôt, ses expressions et son attitude qui attireraient le regard. Il a, en effet, un visage prompt à sourire, des yeux attentifs qui bougent beaucoup pour prendre en compte ce qu’il se passe dans leur champ de vision, mais posément, lentement, s’arrêtant sur chaque chose. Il n’a pas peur de rire ni de se mouvoir, occupe son espace tout en respectant celui des autres. Sa voix est claire et posée, son débit agréable, son ton poli et intéressé, humble, ne semblant jamais ennuyé ; on voit, dans sa façon de se tenir, de regarder les gens en face, qu’il est à l’aise, avec lui-même et avec les autres. Sa démarche, elle aussi, est détendue, assurée, et on sent le respect de son entourage dans ses gestes. Il porte, autour du cou, un petit flacon de verre, et, au poignet gauche, un bracelet de cuir avec le symbole de la Dame gravé sur un carré d’argent. Le symbole de l’Aile du Dragon, lui, est gravé sur la chevalière qu’il porte au majeur droit.
- Description du caractère –Soren est avant tout quelqu’un qui a une confiance, débordante, en l’avenir. Il a des projets, tout le temps – des choses qu’il a envie de faire, d’essayer, de voir, de goûter, et il fait tout pour les réaliser. Pas de flemme, pas de réticence au travail, pas de peur, non plus, d’échouer, il essaie, et si ça marche, tant mieux, si ça ne marche pas, tant pis. A l’aise avec lui-même, souriant, souvent de bonne humeur, il est toujours partant pour ce que l’on peut lui proposer, et n’hésite pas, non plus, à pousser les autres à essayer des choses, à faire ce qu’ils rêvent de faire. Il aime voir les autres s’épanouir, aime quand les choses sont simples, ne se complique pas la vie. Lorsque les choses se compliquent – il laisse glisser, se réfugie dans l’indifférence, s’enfuit, ignore la question, passe à autre chose. Extrêmement curieux, du monde, des autres, il pose beaucoup de questions, s’intéresse, est attentif. Il lui arrive pourtant souvent d’être distrait, d’oublier quelque chose qu’on lui a demandé de faire parce qu’autre chose a attiré son attention. Il repousse facilement les choses au lendemain, est toujours très détendu, et a une patience miraculeuse.
- Principale(s) qualité(s) –Communicatif, attentif, souriant, motivant, patient, conciliant et poli
- Principal(s) défaut(s) – Tête en l’air, distrait, superstitieux, lâche, parfois indiscret et détenteur d’une forte tendance à la procrastination
- Particularité(s) –Attrapeur de songes, c’est sa grand-mère qui a enseigné à Soren tout ce qu’il sait de son pouvoir particulier. Dans son sommeil ou par l’hypnose, il est capable d’entrer dans l’inconscient des autres, de vivre leurs rêves avec eux, de les observer ; parfois, de les modifier, en y ajoutant un peu de ses songes à lui, ou bien de communiquer avec les êtres-rêves. Il est souvent pris de crises de somnambulisme, ce qui, selon sa grand-mère, est fréquent pour leur caste.
Soren est aussi particulièrement superstitieux. La Dame et le Dragon ont aidé les hommes à faire sauter le verrou Ts’lich, et Soren croit, dur comme fer, que les deux êtres protègent leur existence, qu’ils observent et seront prêts à aider les hommes à nouveau, si cela est nécessaire. Soren fait donc énormément attention aux signes – envoyés par Eux, par les Spires ou le monde réel, il suffit de les suivre pour rester sous leur protection. Il n’y a pas de coïncidences. Il a ainsi tendance, souvent, à remercier les créatures fantastiques.
- Capacité(s) –Le jeune aristocrate a pris un vif goût pour la connaissance et peut passer des heures à se cultiver, que ce soit sur la biologie, la géologie, le Rêve, le Dessin, les Guildes, les traditions Thüls, l’histoire, l’élevage de Siffleurs, les recettes de cuisine… Sa position sociale lui a permis d’étudier de nombreux ouvrages, qu’il aime à emprunter parmi ses connaissances en échange des siens, personne n’en ayant énormément. Il n’hésite pas, non plus, à aller interroger les gens, sur leur métier, sur leur vie. Son éducation lui a aussi permis d’être bon cavalier et bon danseur, mais s’il a eu un maître d’armes, il n’a jamais réussi à maîtriser autre chose que les passes les plus rudimentaires, quelle que soit l’arme que l’on lui mettait entre les mains. Il a appris le piano, un peu de violoncelle, mais n’a jamais été très rigoureux et préfère de loin écouter que jouer. La proximité du lac Chen lui a permis de devenir bon nageur, et il aime marcher longuement sur ses rives ou naviguer sur ses flots, ayant une bonne connaissance de la navigation, des vents, des courants.
Vécu et situation sociale- Situation familiale et sociale – Soren a grandi dans le quartier riche d’Al Chen, celui le plus éloigné de l’odeur des étalages des poissonniers.
Sa mère, Lusea, est spécialiste des créatures des Spires ; elle met son Don au service de l’Empire en recherchant des chuchoteurs et en leur apprenant ensuite les messages à acheminer, ou bien en élevant et étudiant le pouvoir des gommeurs, qu’elle met aussi à la disposition de ceux qui pourraient en avoir l’usage.
Suunis, son père, a un Don du Dessin particulièrement subtil, qui lui a permis de devenir Navigateur, raison pour laquelle sa famille s’est installée sur le lac Chen.
Soren a aussi un grand frère de 26 ans, Vehti, Aspirant à la Guilde des Sculpteurs de Rougeoyeurs, ayant un cercle de Créativité particulièrement large et une passion pour le bois. Les meubles de leur maisonnée sont d’ailleurs tous de qualité, sculptés parfois par ses soins ou par ceux de ses compagnons.
Dernier membre de la maisonnée, Unelma, sa grand-mère paternelle, veuve depuis un certain temps déjà, son mari étant mort dans l’une des guerres raïs.
La famille a une très bonne réputation dans l’Empire, quoiqu’il existe toujours des médisants et que ceux-ci se concentrent sur le fait que les Til’ Alavir se soient trouvés des occupations, et Soren est apprécié, dans les cercles, autant que le reste de sa famille. Il a aussi de bonnes relations avec ses oncles, tantes et cousins, la plupart résidant à Al Jeit.
- Histoire –Il rit, le petit Soren. En même temps, pourquoi ne rirait-il pas ? Il a son grand frère pour jouer avec lui ; son père pour le protéger et lui faire découvrir le monde, du haut de ses épaules ; sa mère pour lui raconter des histoires, de si belles histoires, et le laisser jouer avec les chevaux et les chuchoteurs ; et puis sa grand-mère pour lui préparer des gâteaux et de bonnes boissons chaudes, et lui dire qu’il est le trésor de ses yeux. Il apprend plein de choses – l’écriture avec son tuteur, les armes avec son maître d’armes, l’équitation avec Grison, le beau cheval pie qu’on lui a offert. Il court partout, se dépense, est expansif, mais pas vraiment turbulent ; il reste poli, et revient quand on lui dit qu’il n’est plus l’heure de jouer, sûrement parce qu’on le laisse toujours faire autant que possible. Il y a souvent des invités, dans la soirée, qui viennent visiter ses parents, parfois restent dîner ; et, avec les autres enfants, ils vont de salle en salle, s’inventent des univers merveilleux.
Il aime tout, veut tout faire, tout essayer ; et sa famille qui l’amène voir la foire d’Al Vor, naviguer sur le Pollimage, admirer l’Arche, en lui racontant les hauts faits de Merwyn, l’histoire de l’Empire, l’honneur de l’Empereur. On lui apprend, surtout, la gratitude – gratitude de vivre dans un monde libre, et de n’avoir besoin de rien. Ça n’a pas toujours été le cas, ça ne le sera pas toujours, et ce n’est pas le cas de tout le monde – alors, remercier la Dame pour tous ses bienfaits, et rendre à l’Empire ce qu’il nous a donné, être loyal envers la famille de cet homme qui a su, lui aussi, remercier les Til’ Alavir d’avoir combattu les Ts’lichs à ses côtés. C’est un rêve, cet Empire, un rêve en construction, avec encore bien des choses à changer, mais un rêve tout de même, et le petit Soren, quand il serait grand, aiderait lui aussi à l’alimenter. Et il grandit, le petit Soren ; il grandit, bercé par la philosophie de sa grand-mère, avec qui il a, souvent, de longues discussions.
« Le monde est fait de rêves, Soren ; sans rêves, sans envies, sans lendemains, que sommes-nous ? Crois-en la vieille femme que je suis devenue ; il n’y a qu’en croyant à l’éternité que ce monde vaut la peine d’être arpenté, et toi, tu as l’éternité devant toi pour faire tout ce que tu aimes, mon petit Soren, ne l’oublie jamais. »
« Il y a deux sortes de personnes, en Gwendalavir ; ceux qui croient en leurs rêves et ceux qui n’y croient pas. Beaucoup ont eu des rêves qui ont été écrasés – alors ils n’y croient plus, ils pensent qu’aucun rêve ne peut jamais être réalisé, ils sont incapables de rêver d’autre chose, piégés qu’ils sont dans le souvenir du rêve mort. Parfois – ils deviennent amers, s’obstinent à écraser les rêves des autres. Puisque le leur n’a pas été, pourquoi ceux des autres le seraient-ils ? Le monde est injuste, Soren, terriblement injuste – mais il te faut rêver. Les rêves ne sont pas tous faits pour se réaliser ; mais ils sont multitudes, ils s’embrasent, et, lorsque l’un meurt, il devient de la poussière de fée – et, de cette poussière de fée, il ne tient qu’à toi que de créer de nouveaux rêves. »
« Parfois tu écraseras les rêves des autres, toi aussi ; ce n’est pas toujours voulu. Nous faisons des erreurs, surtout l’erreur de croire que les autres ont les mêmes rêves que nous, les mêmes envies que nous. Nous marchons vers nos rêves, et piétinons ceux des autres au passage. Il te faut faire attention, mon Soren ; écoute. Ecoute les autres. Ecoute le monde. Et quand tu les écrases – parce que tu en écraseras – ne pleure pas les rêves tués ; tes larmes ne les ressusciteront pas, et c’est au rêveur d’en faire naître de nouveaux. Parfois tu pourras l’y aider, parfois pas. S’acharner est inutile ; chacun, pour rêver, est stimulé par différents signes. Contente-toi d’être toi-même ; et puis, tant que toi, tu n’oublies pas de rêver, tant que toi, tu en fais naître – alors tout ira bien pour toi, mon petit. »
Lorsque, à dix-sept ans, il attrape un songe pour la première fois, se glissant dans le rêve d’une fillette, c’est sa grand-mère, à nouveau, qui commença à lui apprendre. Elle aussi était attrapeuse de songe – quoique ce soit une information qu’elle n’ait jamais divulgué en dehors de la famille, et qu’elle garde précieusement secrète.
« Ils ne sont pas beaucoup, les Attrapeurs de Songes – ceux qui naviguent les Spires nocturnes plutôt que diurnes. C’est un précieux cadeau que la Dame te fait là ; mais il te faudra être prudent, Soren, très prudent. »
« Prends ce flacon ; à l’intérieur, de la bave de Gommeur. Gardes-en toujours sur toi. Le soir – mets-en une goutte à ton poignet. Ainsi, ton esprit n’ira pas attraper des songes involontairement, au moins, le temps que tu apprennes à te contrôler un peu. »
« Les Attrapeurs de Songes entrent dans les Spires par le sommeil, ou par l’hypnose – je t’apprendrai à te mettre toi-même en état d’hypnose, et à briser le charme. »
« C’est dans l’inconscient que les hommes sont le plus honnêtes avec eux-mêmes, Soren ; c’est à ce moment-là que tout ce qu’ils cachent d’eux-mêmes, que toutes leurs contradictions se réunissent, sous la forme des songes, par des manifestations étranges. Les envies réprimées, les craintes, les espoirs, les inquiétudes. Les personnes qui les ont le plus marquées, à qui ils pensent. Les détails de la journée de la veille. Tout prend vie dans ce monde, et rien n’est vraiment ce qu’il semble être, mais tout est vérité. Il suffit d’apprendre, apprendre à interpréter. Apprendre à se connaître et à connaître les autres. Apprendre à voir ce qui n’est que fantôme, décor, ombre, et ce qui vibre de signification. En tant qu’Attrapeur de Songes, Soren, tu es capable d’entrer dans ces songes, lorsqu’on t’y invite – et on t’y invitera souvent, parce que les gens appellent, sans s’en rendre compte, ils ouvrent la porte pour combattre leur solitude. Tu apprendras à choisir dans quels songes entrer – même si, au début, tu ne sauras même pas dans les songes de qui tu t’es plongé. Peut-être un voisin, peut-être quelqu’un de l’autre côté de l’Empire. Mais tu es un étranger dans ce monde-là. Tu seras toujours un étranger. Et certains, après t’avoir appelé, te repousseront violemment – mais tu apprendras, au fil du temps, comment reconnaître les esprits réticents et les éviter, comment te faire discret et te contenter d’observer, aussi. Mais si tu es appelé – si tu es appelé c’est que la personne est en combat. Elle est en combat et elle a besoin d’armes – d’armes que tu peux lui apporter. Parce que tu peux projeter tes propres songes dans ceux des autres, Soren ; tu peux parler à leur être-rêve, dans leur songe, leurs apporter les réponses à ce qu’il cherche. Leurs apporter un signe, leurs apporter la sagesse de la Dame, une sérénité, aussi. Leurs apporter de la poussière de fée. Tu ne pourras pas tous les aider, et même, tu ne dois pas essayer – contente-toi d’observer ce qu’ils te montrent, d’essayer de comprendre, et puis, n’oublie pas qui tu es et le reste suivra. »
« Promets-moi, Soren, que tu n’entreras jamais, jamais, jamais dans le songe d’un autre pour de l’argent – si l’on te demande de le faire et que la raison est bonne, tu n’as pas à accepter d’être payé, et si la raison ne l’est pas, tu ne devrais pas le faire. Il y en a, tu sais – des sycophantes, qui vendent leur talent, qui jouent avec l’esprit des hommes sans aucun respect pour leur personne humaine, qui se moquent des conséquences et de l’objectif poursuivi. Jamais, Soren, jamais. Ne fais jamais quoique ce soit qui puisse offenser la Dame, et n’oublie jamais que ce sont les songes d’êtres humains que tu arpentes. D’ailleurs – je te conseille d’être prudent quant aux personnes à qui tu mentionnes l’existence de ton Don. Il y aura toujours, partout, des écraseurs de rêves… »
« Certains Attrapeurs de Songes réussissent à passer du songe à la réalité, de la réalité au songe, non pas uniquement par leur forme astrale, mais physiquement – qui arrive à faire des pas sur le côté, à rejoindre la personne qu’ils ont trouvé par le songe, ou à faire venir l’autre à eux. Je te déconseille de le tenter – cela peut être dangereux, et certains ont été retrouvés, leur esprit bloqué
Là-Bas, et leur corps, plus qu’une enveloppe qui respire sans être. »
Alors il apprit, pendant trois ans, à contrôler ce Don étrange ; garde toujours, à son cou, quelques gouttes de bave dans un flacon de verre. Il n’en a pas assez pour créer un hiatus – cependant, les Dessinateurs semblent avoir plus de mal à entrer dans les Spires en son entourage, et ont, parfois, quelques signes secondaires, des Dessins plus erratiques, un peu différent de ce que leur volonté dictait.
Un groupe d’amis, sur Al Chen, dont les visages changent parfois, mais qui reste relativement stable. Il tomba amoureux ; elle ne l’aimait pas, et épousa un prince plus mature. Il voulut Dessiner ; son test d’analyse fut négatif, et il semblait que les Spires ne lui seraient accessibles que de nuit. Il arrivait à un temps où il lui fallait faire un choix, un choix pour son avenir ; et il avait tellement envie d’apprendre. Alors – se spécialiser dans la connaissance des Spires, faire de la recherche, pour pouvoir en connaître le fonctionnement, savoir comment elles étaient arpentées, par les Dessinateurs, les Attrapeurs de Songes, les Sculpteurs de Rougeoyeurs, les Rêveurs, les créatures – marcheurs, chuchoteurs, Dame, Dragon. Connaître, aussi, l’effet des voyageuses, celui de la bave de Gommeurs, le pourquoi des autres hiatus. Et puis ensuite ? Travailler à la Bibliothèque Impériale, à Al Jeit, ou enseigner à l’Académie d’Al Jeit, peut-être ? C’était rare, un professeur non-Dessinateur, mais c’était tout à fait possible. Ou autre chose. Scribe. Chroniqueur. Historien. En tout cas – vivre au bord de l’eau, continuer à faire du bateau et à danser dans les bals. Et servir l’Empereur.
Son père lui conseilla, alors, de rejoindre l’Académie de Merwyn, à Al-Poll ; la taille de leur bibliothèque était légendaire, et il y rencontrerait certainement bien des personnalités capables de lui en apprendre davantage sur l’Imagination. Le niveau de l’éducation y était élevée, et l’Intendant, Aziel Ril’ Krysant, avait une réputation hors pair. Ils s’étaient déjà rencontrés à Al Jeit, d’ailleurs ; et il allait lui écrire de ce pas.
RPG
Cher Sire Ril’ Krysant,Je tiens à vous féliciter personnellement pour l’honorable place d’Intendant de l’Académie de Merwyn que vous avez récemment acquise.Je vous envoie mon plus jeune fils, Soren Til’ Alavir, pour se joindre à vous. Il doit, en effet, parfaire son éducation, et l’Académie de Merwyn me semble être le lieu idéal pour cela ; ses ressources sont renommées, que ce soit par les ouvrages présents dans sa bibliothèque ou par la qualité de son personnel. Il est particulièrement enthousiaste quant à l’enseignement que pourront lui apporter Dame Ril’ Morienval sur le Dessin ou Sire Cil’ Eternit sur l’histoire de l’Empire, et j’espère qu’il trouvera, aux côtés de ces Maîtres, les connaissances qu’il recherche.J’espère que vous n’hésiterez pas, non plus, à permettre à mon fils de se rendre utile à vos côtés si l’occasion s’en présente.Veuillez agréer, Sire, l’expression de mes sentiments les plus distingués,Sire Til’ Alavir *
- Pouvez-vous m’indiquer où il me serait possible de trouver l’Intendant Sir Ril’ Krysant, s’il vous plait ?Le garde lui donna les directions, et Soren le remercia, avant d’entrer dans le hall de l’Académie ; il avait, précédemment, laissé Grison aux écuries, et avait pu en profiter pour observer les alentours. Les jardins lui paraissaient particulièrement bien tenus, et l’architecture de l’Académie lui était agréable. Il suivit les directions du garde, souriant aux gens qu’ils croisaient, se demandant qui ils étaient, où ils allaient, ce qu’ils voulaient ; et atteignit la porte où la plaque de l’Intendant avait été placée. Il frappa, trois fois, avant d’attendre, et, lorsque la voix l’autorisa à entrer, il tourna la poignée, et fit face à l’Intendant. Il se souvenait de lui, pour l'avoir souvent salué à Al Jeit, mais ils n'avaient jamais eu de véritable conversation l'un avec l'autre. Refermant soigneusement la porte derrière lui, il le salua ensuite.
- Tous mes respects, Sir Ril’ Krysant. Je suis Soren Til’ Alavir, j’espère que vous avez bien reçu la lettre que mon père a dû vous envoyer au sujet de mon arrivée ?Il avait tellement hâte - hâte d'enfiler l'uniforme, de déambuler dans les couloirs, de rencontrer les autres, de découvrir la bibliothèque, de s'abreuver de connaissances ; hâte de commencer cette nouvelle vie qui s'offrait à lui, lui qui quittait le toit familial pour la première fois ; et un sourire naquit sur ses lèvres, naturellement, alors qu'il attendait la réponse de l'homme qui lui faisait face.
Autres- Comment avez-vous connus ce site ? C’était il y a déjà une autre décennie.
- Autre chose à nous dire ? TC