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| [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] | |
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Maître des légendes et d'animisme et primat d'Aequor Messages : 250 Inscription le : 13/07/2008 Age IRL : 31
| Sujet: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Dim 14 Nov 2010 - 18:04 | | | Les manches de sa chemise relevées au dessus du coude et sans ses habituelles pantoufles, Duncan faisait son énième aller-retour pour rapporter un baquet d’eau propre aux rêveurs. La nuit était avancée et pourtant, il lui semblait que l’affluence n’arrêterait jamais. Certes, il s’y était préparé, mais tant de violence, tant de sang, tant de blessés et de désespoir achevaient de lui saper le moral ; il se rassurait lui-même en se disant qu’il aidait, qu’il faisait une bonne action en faisant de ses propres appartements le refuge des blessés et des faibles. C’était tout ce qu’il pouvait faire, de toute manière.
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Plus tôt dans l’après-midi, Duncan était dans ses appartements, à recevoir Amarilys Luinil autour d’une tisane. Du moins, c’était la valeur officielle de la rencontre. Officieusement, il avait été décidé que la rêveuse et quelques-uns de ses assistants se retrouveraient dans les appartements de Duncan plus tôt dans la journée afin d’être prêt lors de l’offensive du soir. Aussi, ils étaient une demi-douzaine à papoter de manière mondaine dans ses appartements, mais tous étaient anxieux à l’approche de l’heure fatale. A une heure environ du signal, Duncan et Amarilys avaient réaménagé l’espace, de manière à pouvoir recevoir les blessés. Les meubles avaient été déplacés dans la petite chambre du professeur, et seuls restaient contre le murs les tables et autres tréteaux, sur lesquels avaient été disposées compresses, potions et autres revigorants. Il avait été décidé que la salle la plus grande –le séjour- servirait d’accueil pour les blessés : des couchettes (faites à partir de draps, et de tout ce qu’ils avaient pu trouver) étaient alignées sur le sol.
Les autres pièces permettraient à ceux qui étaient venus se réfugier par peur de ne pas être en contact permanent avec les blessés. Les prisonniers avaient enfin une pièce à part, autant pour épargner à tout le monde la vue de leur torture que pour leur procurer un peu de calme. Les premiers à arriver étaient les prisonniers, et les marchombres qui les accompagnaient. Certains étaient dans un état vraiment pitoyable et ne tenaient plus debout - certains étaient moribonds. Tout se mit en branle lentement : Duncan laissait les rêveurs administrer les blessures lourdes et des traumatismes importants, lui-même leur apportait ce dont ils avaient besoin, et rassurait les prisonniers qui avaient encore la force de l’écouter. Il avait fait de la tisane apaisante en quantité suffisante pour en verser à tout le monde.
Etaient ensuite arrivés les élèves qui avaient pris peur et ne se jugeaient pas assez fort pour combattre. Plutôt que de surcharger les rêveurs, Duncan parvint à en convaincre certains de l’aider dans les menus travaux, et tenta également de leur remonter le moral / de les rassurer. Il avait la chance d’être d’un caractère relativement joyeux et tentait de tout faire pour ne pas sombrer non plus dans le désespoir. Les élèves avaient besoin de lui, et il faisait au maximum pour rester disponible. Les blessés affluaient par petits groupes et bientôt, Duncan eut les manches, pourtant retroussées- tâchées de sang quand il soignait celui-ci, maintenait la pression sur l’ouverture de celui-là, transportait l’autre… [A vous ] |
| | Messages : 426 Inscription le : 20/11/2009 Age IRL : 29
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Mar 16 Nov 2010 - 19:50 | | | ==> la cour de la fontaine.
Le mercenaire la suivait.
Lya pouvait entendre distinctement le son de ses pas... de leurs pas. Ils étaient désormais deux à la poursuivre, comme si un seul ne suffisait pas déjà largement. La jeune femme senti la peur se répandre en elle, plus fortement, remplaçant les muscles de ses jambes par du coton. C'était trop bête de mourir par simple curiosité. C'était trop bête de mourir tout court. Lya courait donc, le sang ruisselant doucement le long de son dos et de son poignet, le souffle court et la peur au ventre.
Et puis, une voix. Quelqu'un qui l'appelait, coupé en plein milieu de sa phrase en se rendant compte qu'elle était poursuivie. Lya se retourna. C'était Selhan. Les questions défilèrent dans l'esprit de la Félixia. Que faisait-il là? N'était-il pas censé être à Al-Poll? Il la suivait? Chassant ces questions d'un mouvement de tête, Lya voulut lui crier de s'enfuir, lui dire que ces hommes étaient dangereux. Elle n'en eu pas le temps. Déjà un mercenaire attaquait. La jeune femme vit avec soulagement Selhan l'envoyer au tapis. Il se retourna pour lui poser des questions auxquelles elle était de toutes façons incapable de répondre. Et le combat s'engagea entre les trois hommes.
Lya était trop bouleversée pour bouger ne serait-ce que le petit doigt de pied. Elle fixait intensément l'affrontement, espérant de toute ses force pour que Selhan remporte. Ce fut rapide. Lya s'approcha pour l'aider à se relever, le remercier de son aide inespéré. Elle vit avec horreur un couteau se planter dans la cuisse du jeune homme, puis celui-ci s'effondrer au sol après avoir éliminé son adversaire.
Un mot se faufila dans l'esprit de la Félixia. Un nom synonyme d'espoir. Duncan. A cet instant, les images de ce qu'elle devait faire défilèrent dans sa tête à une vitesse inouïe. Lya s'approcha de Selhan, toujours inconscient. Le sang partait de sa cuisse et se répandait au sol. Devait-elle retirer le couteau? Non, cela aggraverait surement l'hémorragie. Usant de toute ses forces, la jeune femme réussit à caler Sehlan dans son dos, pestant intérieurement contre son poids. Le contact de son corps contre sa blessure brulait le dos de Lya, mais elle n'en tint pas compte et se mit à avancer. Pas par pas, longeant les mur et ne voyant presque rien dans l'obscurité, elle avançait lentement, mais surement... ou presque. La jeune femme parvint à ne pas trébucher sur un obstacle invisible. Arrivé au portique Est, Lya laissa tomber sa charge en la retenant du mieux qu'elle le pouvait, c'est à dire sans rien retenir du tout. Elle entra dans l'académie, sachant qu'elle avait besoin d'aide pour monter les escaliers. Au bout de quelques secondes, une silhouette noir se dessina au fond d'un couloir. Prise de peur, la Félixia crut que c'était un mercenaire et failli hurler, mais il s'avéra que c'était juste un Corbac. Soulagé, elle ordonna:
-Viens m'aider, il y a un homme juste là, dit-elle en désigna la porte, il faut le porter jusqu'aux appartement du Maître Cil'Eternit. Il est blessé... je n'y arriverais pas toute seule.
Elle ajouta, désespérée devant la mine sombre de l'élève:
-S'il te plait.
Cela parut le décider. En silence, il la suivit, porta Selhan presque tout seul jusque devant les appartements de Duncan. Une fois là, il replaça le jeune homme sur le dos de Lya et repartit sans avoir prononcé un seul mot. La Félixia le remercia d'un sourire qu'il ne vit pas, trop essoufflée pour parler, tout en se félicitant d'être tombé sur un bien luné. Enfin, elle poussa vigoureusement la porte pour laisser tomber son fardeau toujours évanoui dans les bras d'un rêveur surpris par son arrivé.
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| | Assistant du Maître d'armes Messages : 234 Inscription le : 09/08/2010
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Mar 16 Nov 2010 - 20:58 | | | Il faisait froid, très froid, tout était blanc autour de Selhan. Il vit une personne s'approcher de lui il se mit tout de suite sur ses gardes. Qui êtes-vous? Où suis-je? Sa voix raisonnait bizarement. Non très cher je ne suis juste que ton imagination. Il tourna sur lui-même pour voir de quoi était-il en train de rêver, il ne comprenait pas ce qu'il se passait jamais il avait fait un rêve si bizard,, il vit juste le visage de son maître.... Selhan reprit conscience lentement, il commenca par entendre des voix autour de lui de l'agitation voir quelques cri, puis lentement sa vue commenca à revenir d'abord flou puis plus net. Il ne savait pas ou il était une grande pièce avec des personnes sur des lits, à priori blessé, et des personnes qui les soignaient, du moins c'était sa déduction.
"Mince quesque je fait la? Que c'est-il passé?"
Il se posait beaucoup de question quand une vision lui revint, Lya! Il se retourna et la vit pas très loin elle attendait surement qu'il reprenne conscience. C'est elle qui avait réussit à le transporter jusqu'ici, hors des combats... il ne la verrait désormais plus du même oeil.
"Téméraire, beaucoup trop téméraire j'ai été, trop sûr de moi sur ce coup mais c'était qui ces mecs? On aurait dit des mercenaires, dans une Académie? je comprend rien..."
Des mercenaires... Selhan en avait déjà croisé il y a longtemps, quand il était avec son maître, d'ailleur c'est ce jour la que ce dernier avait périt et que le jeune assassin s'était retrouvé seul, ce jour là qu'il était devenu encore plus fort à cause de sa haine, qu'il avait tué les 3 mercenaires qui s'étaient attaqués à son maître et avait décidé de ne plus jamais faire confiance à personne. Mais pourquoi étaient-ils là? Des mercenaires dans une académie, il ne faisait que se répéter cette phrase en boucle quand Lya se leva pour venir le voir en voyant qu'il était conscient. Il entama alors la conversation.
- Drôle de circonstance pour notre deuxième rencontre n'est-ce pas? un sourire amusé flottait sur ses lèvres. Je ne comprend toujours pas ce qu'il c'est passé... j'étais en train de partir à cheval quand j'ai entendu un vacarme pas possible et je ne sais pourquoi je suis revenu et je t'ai vu. Ensuite c'est un peu vague, ces deux types n'avaient pas l'air très fort mais très vicieux, j'ai été téméraire de me jetter dans la mêlée comme ça... Tu m'a sauvé la vie, merci Lya.
Il s'arreta, l'a regarda un long moment. Il n'aurait jamais pensé la revoir, du moins pas dans une telle situation. Il se rappela alors ce jour quand elle était entrée dans l'auberge.
"L'auberge du Siffleur! C'était bien sa son nom, waouh sa me revient comme un flash, pourtant il ne s'est pas passé beaucoup de temps."
Il se stoppa dans ses pensées et la regarda une nouvelle fois:
- Qui étaient ces mecs? on aurait dit des mercenaires... dans votre académie? D'ailleurs... il fit une pause... on y est toujours? dans l'académie? Est-ce que d'autres personnes sont en dangées?
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| | Messages : 266 Inscription le : 22/12/2008 Age IRL : 35
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Mar 16 Nov 2010 - 21:56 | | | Après avoir quitté sa cellule, Kirfdéin avait suivit le flot de prisonnier qui se dirigeait vers le bureau du maître Cil'Eternit. Il ne connaissait pas ce maître, donc il ne savait forcément pas où se trouvait son bureau. Trois jours de présence à l'académie, c'était très peu pour connaître l'académie de fond en combles, aussi bien en terme de professeurs que de lieux. Pendant sa marche, il dégusta le morceau de chocolat qu'Halina lui avait glissé dans le creux de la main. Une douceur sucrée au coeur du palais. C'était un réel plaisir que de goûter à un tel plaisir qu'il avait perdu depuis tant de temps. Il suivait docilement les autres prisonniers. Il profitait à fond de sa nouvelle liberté. Pourtant il n'était encore pas sorit des sous-sols, mais pour lui, c'était déjà beaucoup. Finit l'obscurité et les ténèbres. Ce n'était pas encore la lumière du soleil mais les torches lui permettaient de voir où il allait, une chose qu'il n'avait plus connue depuis longtemps. Même la bougie d'Halina n'avait pas offert tant de lumière. Finit la cellule étroite. Il n'avait pas encore droit aux grandes étendues entourant l'académie, mais il n'avait plus besoin de très peu de pas pour toucher les quatre murs qui l'entouraient. Ses muscles le faisaient souffrir, c'est sûr, mais il s'en moquait bien. Il était libre et c'était tout ce qui comptait. Il marchait comme un homme libre et non plus comme un prisonnier. Devant lui, il vit une jeune fille qui vacilla puis s'appuya sur l'un des murs. Personne ne s'occupa d'elle. Les autres prisonniers passèrent à côté d'elle, la bousculant presque. Ils voulaient tous sortir le plus rapidement des cachots, d'accord, mais c'était pas la peine de laisser tomber les plus faibles non plus. En plus, le danger était pas derrière mais devant alors autant ne pas y aller trop vite au devant de ce danger. Kirfdéin s'approcha d'elle pour se renseigner de son état. Elle était bien amochée, bien plus que le marchombre. Les mercenaires s'étaient acharnés sur elle. Les mercenaires s'étaient acharnés sur elle. Etait-elle importante à leurs yeux ou alors l'avait-ils tabassé simplement pour s'amuser? Le marchombre avait subit suffisamment de tortures gratuites qu'il était fort possible que la deuxième solution soit la bonne. Elle semblait avoir beaucoup pleuré, peut-être toutes les larmes de son corps même. Elle était faible. Son corps tremblait. Ses forces l'avaient abandonnée. Le peu de chemin qu'elle venait de parcourir était déjà énorme pour elle. Sans aide, elle n'ira pas plus loin, c'était visiblement au dessus de ses forces. Kirfdéin se pencha vers elle. Elle tourna son regard dans la direction du marchombre. -Je vais t'aider à aller voir les rêveurs. On en a tous besoin, et toi plus que les autres. Tu sais où se situe le bureau de maître Cil'Eternit? Elle ne lui répondit que par un signe de tête. Elle avait sûrement passé tout le temps de son emprisonnement seule, sans pouvoir parler. Sa voix n'avait plus l'hébitude d'être utilisée, c'était sûrement pour cela qu'elle préférait garder le silence. Il l'aida à se relver, la maintenant fermement pour ne pas qu'elle tombe une nouvelle fois. Ils reprirent leur avancée, bien plus lentement que précédemment. Kirfdéin aussi était plutôt faible, soutenir une jeune femme n'était pas aisé pour des muscles fatigués et sous-alimentés. Ils n'avaient pas fait beaucoup de pas quand un prisonnier se plaça de l'autre côté de la jeune femme. Enfin, une bonne âme. L'avancée était beaucoup facile désormais, même si elle restait lente. Pour que le bureau de Cil'Eternit ne soit pas trop loin. Ils sortirent enfin des sous-sols. Ils étaient encore dans l'académie mais les grandes fenêtres qui donnaient sur l'extérieur leur laissaient apercevoir l'extérieur. Pour un élève qui n'avait jamais été forcé de rester enfermé, ce n'était pas grand chose, mais pour les prisonniers, c'était magiqeu. Kirfdéin sentit ses compagnons jeter des regards par les grandes baies vitrées. C'était la nuit dehors. La lune éclairant l'académie. De la beauté offerte à des personnes qui avaient connus l'horreur et l'enfer. Cette nuit resterait gravée dans la mémoire de Kirfdéin. La plus belle nuit qu'il n'avait jamais vu jusqu'à présent. Ce n'était pas forcément plus beau qu'avant mais le contexte était bien différent. Il n'avait vu que des murs depuis trop longtemps. Malgré le fait que les trois personnes observaient le paysage qui s'offrait à leurs yeux, ils ne ralentirent pas. Il auraient tout le temps de regarder le paysage plus tard. Là, c'était trop dangereux. De là où ils se trouvaient, ils voyaient que l'académie n'était pas paisible. Tout le monde était inquiet. La panique et l'inquiétude se lisaient sur les visages des personnes qu'ils croisaient. Du sang tachaient certains habits. Mieux valait ne pas rester ici. Trouver le bureau de Maître Cil'Eternit était le plus important pour l'instant. Ils le trouvèrent enfin. Ou plutôt, la jeune femme leur indique qu'ils étaient arrivés. Ils poussèrent la porte et ils entrèrent enfin dans ce qui semblait être un havre de sécurité pour eux qui n'avait connu que leur prison depuis plusieurs mois. Un havre de sécurité peut-être pas, mais un lieu d'intense activité, c'était certain. Des personnes allaient de blessés en blessés. Le mouvement était partout et le capharnaüm était total. Le marchombre se moquait du bruit. Au contraire, c'était agréable d'entendre de la vie, lui qui avait connu le silence depuis trop longtemps. Il aida la jeune prisonnière à s'asseoir, il remercia l'autre homme pour l'aide apportée et il se trouva un endroit pour s'asseoir lui aussi. Il avait choisit un endroit avec vu sur l'extérieur. La vision du ciel, un endroit plutôt confortable, du monde autour de lui. Tout ce qui lui avait manqué pendant son emprisonnement était présent dans ce bureau. Il était enfin libre.
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| | Messages : 302 Inscription le : 12/05/2009 Age IRL : 35
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Mer 17 Nov 2010 - 22:54 | | | Le froid. La souffrance. Il les sentait encore. Le brouhaha. Les pas précipités. Il les entendait encore. Pourquoi mettait-il tant de temps à mourir? Pourquoi n'avait-il pas le droit d'être libérer de toute cette souffrance? Il ne voyait rien d'autre que du blanc. Tout était blanc. Il avait le son mais pas l'image. Le bruit et le néant. Pourquoi n'arrivait-elle pas cette grande faucheuse? Il était prêt à rejoindre sa famille désormais. Pourquoi le retenait-on dans cette vie de souffrance? Une phrase unique se détacha du brouhaha qu'il entendait depuis quelques temps. Une voix féminine avait percée. Une voix qu'il connaissait très bien. Enelye était là à ses côtés. Suppliant qu'il reste à ses côtés. Ces quelques paroles eurent l'effet d'un électrochoc. Il ne pouvait pas la quitter. Pas toute de suite. Elle avait encore besoin de lui. Elle devait encore progresser et sans lui, elle aurait du mal à y arriver. Il devait lutter pour rester à ses côtés. Si la Mort n'était pas venu réclamer son âme, c'était pour cette raison. Sa vieille amie ne voulait pas de lui dans sa demeure pour le moment. Il devait rester en vie. Il visualisa sa douleur comme un redoutable ennemi à abattre. Il luttait pour revenir à lui. Si la lutte s'arrêtait, il mourrait. Doucement, le blanc immaculé s'estompa et ce qui se passait autour de lui revint à ses yeux. C'était flou mais c'était déjà mieux. Il sentait qu'on le déplaçait. Vers où? Avait-on compris qu'il n'était pas mort? Il voulait hurler qu'il était encore en vie mais il en était incapable. Plus aucun son ne sortait de sa bouche. Le mouvement continuait. Plusieurs personnes le transportaient, il le sentait. Mais qui? La souffrance était encore plus grande que dans le "monde blanc". Il sentait la lame dans son corps et son sang qui s'échappait par sa blessure. La Mort ne devait pas être bien loin mais cette fois-ci, Varsgorn était décidé à ne pas la laisser approcher. On l'allongeait désormais. Le mouvement était terminé. Une curieuse impression le traversa. Quelque chose s'insinuait en lui. Un doux soulagement. La douleur diminuait. Il n'avait jamais connu une telle chose mais il savait ce que c'était. Le rêve! Un rêveur était en train de le soigner. Sa vision redevenait claire en même temps que la souffrance disparaissait. Il resta quelques secondes les yeux ouverts, allongé sur son lit de fortune. Il était en vie. Il avait approché la mort de prêt mais il était bien là. Une nouvelle fois, la mort l'avait repoussé. Il s'asseya et il regarda autour de lui. Il était dans un bureau, entouré de rêveurs et de blessés. - Merci de m'avoir sauvé. Ces quelques mots étaient destinés à tout ceux qui avaient contribués à son sauvetage. Il allait rester là pour les remercier. Il n'y avait pas de guerriers valides dans le coin. En cas d'attaque, les mercenaires auraient le dessus. Pas avec le Fantome dans les parages, en tout cas.
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| | Messages : 426 Inscription le : 20/11/2009 Age IRL : 29
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Ven 19 Nov 2010 - 19:34 | | | Un rêveur s'était occupée de Selhan, une autre de Lya. La sensation qu'elle avait ressenti lorsqu'on avait soigné sa blessure au dos était assez étrange. C'était comme si quelqu'un enlevait une bande de scotch sur la peau. Sa chatouillait, donnait des frissons, mais ça n'était pas douloureux. Au contraire, un bien-être apaisant envahit la Félixia avec la disparition de la douleur. Elle remercia la rêveuse qui repartit immédiatement soigner d'autres blessés, pendant que la jeune femme entreprenait d'aider maître Duncan qui semblait avoir un peu de mal à soutenir le rythme. Imitant les gestes du professeur, Lya transporta baquets d'eau et bandages dans toute la pièce, aidant du mieux qu'elle le pouvait tout en gardant un œil sur Selhan qui était encore inconscient.
Enfin, celui-ci ouvrit les yeux et se redressa légèrement. La jeune Félixia attendit un instant avant de venir le voir. Elle savait qu'il voudrait la remercier, d'une façon ou d'une autre. Sauf que si Lya avait tué ce mercenaire, elle n'aurait pas eu à s'enfuir, n'aurait donc pas été poursuivi et Selhan n'aurait pas eu besoin d'intervenir... donc de la remercier. Ce fut donc avec une légère angoisse que Lya s'avança à la rencontre du jeune homme. Et voila, il la remerciait. Il n'avait pas compris que c'était à elle de le faire, et pas l'inverse. Sauf qu'une sorte de fierté qui n'avait pas lieu d'être empêchait la Félixia de prononcer les mots qui se bousculaient dans son esprit. Et alors qu'elle s'apprêtait enfin à les faire sortir de force, Selhan la prit de court avec ses questions qui franchissaient rapidement ses lèvres. Trop tard, Lya ne voulait plus dire les mots qu'elle devait prononcer. Un mélange de honte et d'orgueil l'en empêchait. La jeune femme se pencha à l'oreille de Selhan pour murmurer d'une voix amère:
-Ce qu'il s'est passé tout à l'heure. N'en parle à personne. Je ne veux pas que les autres sachent...
Que je suis une lâche incapable de battre le moindre stupide mercenaire. Mais elle ne dit pas ces mots. Lya se contenta de se redresser pour prononcer plus fort d'une voie un peu moins dure:
-Pour te répondre, ces "mecs" étaient bien des mercenaires. Oui ils sont dans l'académie, oui on y est toujours et oui certaines personne sont en danger en ce moment. Mais non, tu n'iras nul part pour aider qui que se soit tout simplement parce que tu n'est même pas en état de te lever.
La dernière question avait été anticipé. Sans attendre de réponse, Lya se détourna brusquement. Elle savait parfaitement que ce genre de réaction ne lui ressemblait pas du tout. Elle regrettait déjà ses mots, mais ne voulait pas s'excuser. Encore une fois cette prétention. La jeune femme ne savait pas d'où lui venait se sentiment, mais ce qui était sur, c'est qu'il était bel et bien la. Et qu'il commençait déjà à lui pourrir la vie. Oubliant ses émotions intérieures, Lya se concentra sur sa tâche, aidant les blessés comme elle le pouvait, faisant boire ceux qui avait soif et couchant ceux qui avaient besoin de l'art des rêveurs dans l'immédiat, tout en évitant de se tourner en direction du lit de Selhan. En voyant ce sang et cette douleur sur les visages des gens, la jeune femme sentait le chagrin lui peser sur le coeur. Beaucoup de gens était mort, d'autres mourraient et d'autres encore allaient mourir. Tout cela à cause des ces fils du Chaos.
La haine remplaça le chagrin dans le coeur de Lya
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| | Assistant du Maître d'armes Messages : 234 Inscription le : 09/08/2010
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Ven 19 Nov 2010 - 20:34 | | | Cette jeune femme était surprenante, elle montrait de l'orgeuil c'est sûr mais ça pouvait être une qualitée. Malgré tout elle avait raison, il n'était pas capable de se lever, la lame de son adversaire n'avait pas touché son artère mais il avait perdu beaucoup de sang, même si la rêveuse l'avait soigné, le sang ne réaparaissait pas par magie, du moins il ne le pensait pas et il sentait très bien qu'il était faible. Mais que faire? Rester ici alors que l'action était dehors, comment avait-il pu être blessé comme sa, il était dégouté de s'être fait piéger... mais bon maintenant il fallait juste se reposer et attendre de reprendre des forces. Il avait voulu répondre à Lya mais celle-ci c'était détourner avant même qu'il dise un mot, il était un peu déçu de sa façon d'agir, mais en même temps c'est pas comme si il la connaissait depuis longtemps, et puis c'est vrai qu'il y avait à faire dans cette pièce, il valait mieux qu'elle aide les blessés plutôt qu'elle parle avec quelqu'un qui était en train de guérir... Il se recoucha sur cette pensé et se reposa...
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| | Messages : 603 Inscription le : 06/08/2009 Age IRL : 30
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Sam 20 Nov 2010 - 9:50 | | | Enelyë se réveilla avec un gros mal de crâne. Néanmoins, elle n'était pas blessée et elle ne pouvait que s'estimer heureuse de cela. Autour d'elle règnait un vacarme presque aussi monstrueux que celui qu'elle avait subi dans le hall. Ou alors son mal de tête amplifiait les choses, ce qui est une théorie à ne pas rejeter. Elle se leva, essayant de garder un appui plus ou moins stable sous la main au cas où ses jambes se dérobaient brutalement sous elle.
- Qu'est-ce que tu fais ? Vas te rallonger.
Un rêveur à l'air sévère s'était planté devant elle, et n'avait pas l'air de vouloir bouger pour la laisser. Il lui prit le bras. Elle essaya de résister mais elle n'y parvint pas. Elle se décida à ouvrir la bouche.
- Je... attendez...
Ses yeux se fermaient tout seuls, et elle n'arrivait pas à rester concentrée sur sa phrase. Son pied se prit dans un obstacle, et elle serait tombée si le rêveur ne l'avait pas retenu. Elle porta une main à sa tête qui lui faisait encore mal. Entrer dans l'Imagination. Si elle avait su que dessiner autant pour une élève pas encore experte fatiguait à ce point, elle ne l'aurait pas fait. Quoique si, pour protéger son maître, elle... Son maître !
- Il faut que j'aille le voir.
Enelyë avait presque grogné. Pas tout à fait, mais sa phrase n'avait pas été dite sur un ton sympathique. Le rêveur la regarda, puis lâcha son bras. La dessinatrice remarqua que la prise de l'homme avait laissé des marques rouges sur son bras, mais elle ne s'en inquiéta pas.
- Après tout, fais ce que tu veux.
Elle se retourna pour essayer de visualiser l'emplacement de Varsgorn. L'espace qui lui faisait face était un tourbillon de formes, de couleurs et de personnes. Elle s'approcha doucement des blessées, espérant trouver son maître parmi eux. Au bout de quelques minutes, elle le trouva. Il était assis sur un lit de fortune, comme celui où Enelyë s'était réveillé quelques minutes plus tôt. Elle courut (ou plutôt, essaya de courir, ce qui est différent) vers lui.
Enelyë ne put se retenir de lui faire un câlin. Elle avait eu tellement peur pour lui... Puis, gênée, elle le relâcha.
- Tu vas bien ?
Les yeux d'Enelyë recommencèrent à se fermer et à s'ouvrir continuellement. Pourquoi avait-elle si mal à la tête ? Elle n'avait fait que dessiner, après tout. S'était-elle vraiment épuisée à ce point ? Mais en ce moment, elle devait rester parfaitement réveillée. Ou à peu près au moins...
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| | Messages : 302 Inscription le : 12/05/2009 Age IRL : 35
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Mar 23 Nov 2010 - 7:16 | | | Varsgorn était toujours assis sur son lit de fortune. Le rêveur qui s'était occupé de lui s'était éloigné après s'être assuré que l'ancien mercenaire allait bien. Le trésorier allait bien mieux que quelques minutes auparavant, c'était certain mais il n'était pas à 100% de ses capacités. Il souffrait encore, et c'est pour cela qu'il avait prit la décision de rester assis. Encore un peu de repos et il se relèverait pour assurer la protection de tout ceux qui était présent dans ces appartements. Pendant son temps de repos, Varsgorn décida de nettoyer ses deux lames. Ses deux dernières lames. Son épée et sa dague. Il n'avait plus aucun couteaux dans sa ceinture. Ils étaient tous éparpillés dans les sous-sols de l'académie. Plus d'armes de jet. Le trésorier n'était plus aussi dangereux sans ses traits de mort. Il n'en restait pas moins un redoutable combattant, gardant toujours sa botte secrète: sa greffe.
C'est avec ses vêtements qu'il nettoya ses lames, surtout son épée tachée de sang. Il n'avait pas à s'inquiéter de sâlir ses vêtements. Ils étaient déjà dans un sale état. Déchirés, taché de sang ennemi, imbibé du sang du trésorier, ce n'était plus des vêtements mais des torchons. Après cette bataille, il n'y avait qu'une seule place possible pour des habits dans un tel état: la poubelle. Un roturier aurait sûrement choisit de laver le sang et de rapiécer les déchirures mais le propriétaire de plusieurs magasins de vêtements ne s'amusait pas à recoudre ses vieux habits. Il n'avait qu'à ouvrir son placard pour avoir une belle tenue neuve. Pendant qu'il essuyait les tâches de sang sur sa lame, il repensa aux paroles qu'Anaiel lui avait lancé quand il quittait les sous-sols. Des menaces. Les mêmes qu'il avait proféré à cette stupide prisonnière. Mais lui, ça ne l'atteignait pas. Peu lui importait l'avis des autres sur sa situation. Un seul avis comptait: celui d'Enelye. Son apprentie savait qu'il avait trahit le Chaos et elle ne s'était pas éloignée. C'était la seule chose importante à ses yeux. Aucune loyauté ne lui serait accordé? Quelle bêtise! La loyauté était vénale chez de nombreuses personnes. Une bourse remplie d'or et les allégences changent. Varsgorn avait la chance de pouvoir offrir de l'or donc il ne s'inquiétait pas pour son avenir. Il serait peut-être contraint de quitter l'académie, c'était évident. Si une telle chose devait arriver, il irait s'installer à Al-Poll pour ne pas être trop loin de son apprentie. Enelye, d'ailleurs, monopolisait ses pensées. A son réveil, il l'avait cherché du regard dans la pièce mais c'était peine perdue. Il y avait trop de monde. Il serait incapable de la trouver. Elle n'était peut être même pas dans la pièce. Après tout, si elle avait suivit ce qui avait sembler les dernières intructions de Varsgorn, elle devait être en dehors de l'académie à l'heure qu'il était. Tant mieux pour elle si c'était le cas. Cette nuit était une nuit d'horreur pour l'école de Merwyn. Plus on était loin d'elle, mieux on se portait. Varsgorn avait donc l'espoir de voir son apprentie à l'extérieur de l'académie. Espoir perdu. Elle se présentait devant lui. Elle avait donc désobéit. Est-ce qu'il pouvait lui en vouloir? Non, il était content de la trouver devant lui. - Je vais bien, ne t'inquiète pas. C'est la deuxième fois que je suis encore vivant après avoir approché la mort de peu. Je vais finir par croire qu'elle ne veut pas de moi. Il souria à son apprentie. Sourire de courte durée. Le visage d'Enelye était très pâle. Les yeux de la jeune fille s'ouvraient et se refermaient souvent. Ses bras tremblaient. Elle était faible. Pourtant, Varsgorn ne se rappelait l'avoir vu si faible quand il l'avait croisé dans les couloirs avant d'affronter les mercenaires. C'est vrai qu'il n'avait pas eu le temps de bien l'observer mais quand même, il l'aurait remarqué si elle avait été si pâle. - C'est plutot de ton état que tu devrais t'inquiéter. Qu'est ce qui s'est passé? Tu as l'air si faible. Il descendit de son lit de fortune et il installa Enelye à sa place. - Si tu te sens en état de tout me raconter, dis moi tout. Sinon, ferme les yeux et dors, je veillerais sur ton sommeil.
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| | Assistant du Maître d'armes Messages : 234 Inscription le : 09/08/2010
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Dim 28 Nov 2010 - 21:24 | | | Selhan se réveilla, il y avait toujours autant d'agitation dans cette pièce. Il remarqua par contre qu'il avait repris des forces bien plus vite qu'en temps normal.
" Surement grâce à ces personnes qui m'ont guérit. "
Il se leva, repris contact avec tout ses membres, plia ses doigts, bougea ses doigts de pieds, pivota et s'assit sur le bord du lit. Il regarda autour de lui et remercia un rêveur qui n'était pas loin pour l'avoir guérit. Maintenant il fallait qu'il retourne au combat, il ne savait pas comment il était arrivé en plein milieu des combats, ni pourquoi il était venu dans l'académie, il ne sais pas ce que ces mercenaires faisaient ici mais il comptait bien aidé les gens de cette académie à reprendre ce qui leur appartenait. Etant donné qu'il errait sans but, il venait d'en trouver un. Il se mit debout reprit ses armes qu'il rengaina chacune dans leur emplacement. Puis il remarqua quelque chose qui clochait.
" Ma cape? Où est ma cape? "
Il regarda partout autout de lui et se remémora les évènements.
" Elle est resté sur le champs de bataille!!! "
Il regarda une nouvelle fois toute la salle en agitation, ne revit pas Lya dans toute cette cohue. Il la reverait bien quand la bataille se terminera du moins il l'espérait. Il se concentra une nouvelle fois, ce coup si il allait bien faire attention avant de se jetter dans la mêlée. Il ferma les yeux, expira lentement, puis quand il les rouvrit, son regard n'était plus le même, il était prêt à prendre des vies, prêt et n'avait pas l'intention de perdre la sienne. Il sortit alors de la pièce et partit sans savoir où il allait. Alors qu'il atteignait le bout du couloir il entendit derrière lui une personne dire:
- On a trouvé ceux qui se réfugient et ne veulent pas se battre! Venez!
Il se retourna et vit un mercenaire prêt à entrer dans les appartements qu'il venait de quitter et trois autres qui était à l'autre bout du couloir et s'élancer pour suivre le premier. Selhan ne se fit pas prier.
- Hey toi! Au lieu de t'en prendre aux enfants qui se cachent vient ici!
Cette phrase eut l'effet recherché. L'homme ne rentra pas dans la pièce et se dirigea vers le jeune assassin.
" Intéressant, ils sont tous pareil, tous orgueilleux. "
Selhan dégaina ses deux sabres et s'élanca dans le couloir étroit, avant même d'arriver sur le mercenaire, il sauta et dans un geste si rapide et fluide que le mercenaire le vit pas, il fit décrire un arc de cercle à son sabre droit qui entailla la poitrine de l'homme qui s'écroula.
- Tu va le payer! Fit un des trois autres mercenaires qui approchait. Ta vie s'arrête ici.
Selhan pris une position défensive, ses deux sabres en attente de l'attaque de ses trois adversaires.
" Le couloir est étroit, ça peut être à mon avantage. "
Le couloir était en effet étroit et les trois mercenaires passaient tout juste dans la largeur, tellement juste que pour pas se gener un des trois était resté en retrait. Les deux premiers étaient munis d'une épée et une dague dans leur ceinture, le troisième en retrait avait un sabre dans la main droite et une sorte de katana dans la main gauche, une arme que le jeune assassin n'avait jamais vu auparavant. Selhan était juste en face de l'entré des appartements des réfugiés. Mais le coté opposé de ce couloir était en faite une sorte de balcon qui donnait sur la cours intérieur de l'académie. Le mercenaire de droite se lanca à l'attaque, alors qu'il était prêt à entailler Selhan, ce dernier rentra dans les appartements et en ressortit aussi tot derrière le mercenaire, il lui fit une entaille dans le dos avant de sauter sur le rebord du balcon. Aussitot en équilibre sur le balcon, il parra l'attaque de son adversaire qui c'était retourné rapidement tout en criant de douleur. Le deuxième passa alors à l'attaque. Selhan tourna autour d'une colonne et attérit entre le mercenaire en retrait et celui qui venait de rentrer dans le combat. Les adversaires qui n'avaient pas réussit à prévoir ses mouvements furent surpris et en subirent les conséquence, le jeune assassin entailla les cuisses du premier adversaire à l'aide de son premier sabre et son deuxième entra en contact avec le katana de l'autre mercenaire. Celui-ci ne se fit pas prier et attaqua avec son sabre, Selhan se jetta à terre pour esquiver et se releva entre les deux dernier mercenaire. Le premier, situé derrière lui était mal en point avec une grosse entaille dans le dos qui le faisait souffrir, le deuxième par contre était en pleine forme et il avait l'air de savoir se servir de son espèce de katana.
- Pourquoi vous attaquez-vous à cette académie? Je ne suis pas d'ici je sais pas ce que vous voulez mais vous le trouverez pas tant que je serait là!
Il ne prit pas le temps d'attendre une réponse, il se retourna attaqua avec son sabre droit le mercenaire mal en point. Ce dernier para l'attaque mais ne put parer le deuxième sabre qui lui trancha la tête. Selhan se retourna aussitot et stoppa le sabre qui se dirigeait vers sa tête. Les deux dernier survivant était en train de se toiser, il était juste devant la porte des appartements qui était grande ouverte.
" Il ne rentrera pas là-dedans!! "
Selhan cria pour se donner de la force et repoussa le sabre du mercenaire, il assena son adversaires de coups qui arrivaient de tout les cotés. Le mercenaires ne pouvait que reculer. Quand il fut enfin bloqué contre le mur en panique le mercenaire s'écroula un sabre planté en plein coeur. Selhan ayant achevé son dernier adversaire reprit son sabre et l'essuya, puis il se redirigea vers l'escalier qu'il comptait prendre un peu plus tôt, comme si de rien était.
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| | Maître des légendes et d'animisme et primat d'Aequor Messages : 250 Inscription le : 13/07/2008 Age IRL : 31
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Lun 29 Nov 2010 - 0:16 | | | Que de monde, mon dieu, que de monde… A chaque nouveau blessé qui entrait, le teint de Duncan devenait plus pâle. Certains portaient des blessures si atroces qu’il avait un haut le cœur en les nettoyant. D’autres arrivaient moins blessés, mais dans le regard un désespoir tout aussi douloureux. Pour le pacifiste qu’il était, cette débauche de violence le révulsait. Mais il devait tenir bon, lui qui ne pouvait rien faire d’autre que changer les bandages, assister les rêveurs, accueillir les élèves, réconforter les plus faibles, servir d’épaule sur laquelle pleurer un ami mort… Lui-même sentait son cœur se rompre à la pensée de tous les morts qui devaient joncher le sol du Hall et de la cour ; pourquoi avait-il fallu en arriver là ? Pourquoi les Mercenaires avaient-ils besoin de ce bain de sang ? Il ne pourrait jamais comprendre la moindre parcelle d’un esprit chaotique, et espérait ne jamais le comprendre. Des larmes lui emplissaient ses yeux verts à chaque fois qu’il nettoyait des plaies atroces, causées par des armes à la forme dont il ne soupçonnait même pas l’existence. Sa chemise blanche retroussée aux coudes était à présent tâchée de sang jusqu’à l’épaule, l’odeur du sang l’écoeurait et il se lavait les mains bien plus souvent que nécessaire.
Alors qu’il faisait une pause, essuyant son front trempé de sueur, il posa son regard sur ses appartements. Déjà presque plein… Par la dame, pourquoi ? Autant de blessés que de gens qui les pleuraient : les rêveurs ne savaient plus où donner de la tête. Ses yeux vert bouteille se posèrent un instant sur Lya Dinal, une jeune élève qu’il avait déjà accueillie dans son bureau. Il se souvint lui avoir conseillé, si elle avait peur, de venir ici pendant la bataille. Et elle était venue. Duncan en était ravi, en un sens, car elle pouvait aider à soigner tout le monde… Mais elle semblait elle-même si perdue. Un homme auquel elle parlait, qu’il ne connaissait pas, était ressorti depuis quelques minutes, et la jeune fille semblait troublée, seule, debout au milieu de la salle. En faisant attention de ne marcher sur personne, le professeur de lettres et civilisation vint vers elle, et lui posa une main réconfortante sur l’épaule. Il ne savait pas quoi dire pour la réconforter ou lui redonner courage ; il n’arrivait déjà pas à se remotiver lui-même. Rassurant, il la fit s’asseoir sur un rebord de fenêtre à son côté, lui permettant de faire une pause pour reprendre ses esprits, se calmer, et se sentir mieux. Il ne pouvait souffrir de voir les gens dans le désespoir, et même si elle était moins utile en restant assise, le regard dans le vague, il ne pouvait pas lui demander de retourner aider si son cœur était un abime de haine.
- Lya, faites attention… Les Mercenaires vous auront atteinte si vous laissez leurs ténèbres vous atteindre..
Car l’énervement et l’ire rayonnaient autour de la jeune fille de manière suffisante pour qu’il le perçoive. Il ne voulait pas de haine, et à tout prendre, il préférait le désespoir et chant des larmes plutôt que le cri de la fureur. Sa main restait sur l’épaule de Lya, et reprenant son souffle, il promena son regard sur la salle, d’où s’échappait des gémissements de blessés, et des exclamations de fatigue des rêveurs. Ils faisaient un boulot immense et se sacrifiaient pour sauver les jeunes..
- L’espoir, c’est à nous de le donner. Les rêveurs ne savent pas soigner la haine, Lya, et il me serait extrêmement douloureux que votre âme soit mutilée par le Chaos.
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| | Messages : 449 Inscription le : 14/02/2008 Age IRL : 33
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Lun 29 Nov 2010 - 17:10 | | | Le regard de la femme avait changé. Auparavant si froid et d’une dureté imposant le respect, il s’était soudainement adouci en se posant sur Locktar. Julia mit un moment à comprendre ce que cela signifiait, mais au baiser que la jeune femme offrit au guerrier, tout lui sembla plus clair. Malgré la gravité de la situation elle ne put s’empêcher de penser :« Décidément, il perdait pas le nord celui-là. » Restant un peu en retrait pour ne pas gêner d’avantage la jeune femme en pleur, Julia se décida cependant à se rapprocher elle aussi. Il fallait emmener Locktar vers les rêveurs maintenant, il était bien amoché. Se penchant au dessus de la tête du guerrier elle s’exclama : _Ha les hommes ! On peut jamais les laisser seuls un seul instant ceux-là ! – Locktar ouvrit un peu plus les yeux – Salut mon vieux ! Dis-moi, t’es pas passé bien loin cette foi, hein ? Ils t’ont pas raté ! Tu rouilles ma parole ! Julia lui sourit, bien qu’elle doutait qu’il la reconnaisse dans cet état. Après des mois sans se voir, voilà dans quel état elle le retrouvait cette grosse brute ! Toujours à se fourrer dans des situations impossible ! Si seulement… Julia sursauta, une courte lame venait de se ficher violemment dans le mur, à quelques centimètres seulement de la tête de la Première Gardienne. Julia voulu se mettre en position de combat, mais la femme aux yeux bleu fut plus rapide,encore une foi. _Emmène-le ! – dit-elle précipitamment à son attention, sans même jeter un œil à l’homme qui arrivait en trombe vers eux - Emmène-le aux rêveurs, emmène-le loin d’ici ! Vite. Julia tiqua un instant. Elle n’allait quand même pas laisser la femme toute seule,Locktar la tuerait si jamais… au sol, celui-ci gémis empêtré dans ses tourments. Il ne survivrait pas si elle décidait de rester se battre. La femme avait raison, il fallait l’emmener aux rêveurs. Prenant son courage à deux mains, la jeune fille rengaina ses deux lames, se saisit du guerrier comme elle put, et mobilisa toutes ses forces pour le soulever. Elle pesta contre le sort qui l’avait faite, elle, si menu et lui si lourd. Elle s’éloigna le plus vite possible du combat qui s’était engagé entre la Première Gardienne et le mercenaire effrayant. Mais au bout de quelques mètres, la jeune fille n’en pouvait déjà plus : _Si j’avais su un jour… - fit-elle essoufflée – que je devrait te porter… te porter comme ça… un jour… crois bien… crois bien que j’aurais veillé personnellement à ce que tu perdes du poids ! Bourrin va ! Reprenant son souffle, l’ancienne lupus reprit sa progression dans le couloir, avec une lenteur déconcertante. Il ne manquait plus qu’ils soient attaqué tient !Elle n’arriverait jamais à…des voix s’élevèrent dans le couloir, accompagnées de pas précipités, quatre élèves surgirent devant eux, armes aux points pour deux d’entre eux, sanguinolent pour la plupart. Trois gars et une fille, Julia loua le ciel de lui avoir envoyé le peu de chance à laquelle elle avait le droit dans sa vie, juste à ce moment là. _Hé vous ! De l’aide s’il vous plaît ! Monsieur muscle se fait lourd… nous allons vers… _Les rêveurs. – coupa le jeune homme qui semblait guider le petit groupe. Il s’approcha et prit Locktar de l’autre côté, la soulageant de moitié – Nous aussi, venez ! Remerciant les quatre élèves, Julia put se mettre à marcher plus vite. Ils arrivèrent finalement assez rapidement au bureau du maître Cil’Eternit. Dès leur arrivé, ils cherchèrent une place où allonger le guerrier, mais toutes les places étaient prises, ils le firent alors assoir sur une chaise inoccupée, en attendant une autre solution. Partout, tout le monde s’agitait, le groupe qui les avait aidé s’éloigna et Julia chercha Mael du regard, sans le trouver. Où était-il ? Revenant à Locktar, la jeune fille lui dit : _Nous sommes arrivé Locktar, on va s’occuper de toi maintenant. Surtout ne… Un énorme bruit déchira le brouhaha de la pièce où les blessés se plaignaient et la souffrance régnait en maître. Tous s’immobilisèrent et le silence se fit dans la pièce alors que le sol tremblait faiblement et que le vacarme prenait fin. On aurait dit le bruit d’un effondrement, ou encore d’une collision violente. Inquiète,Julia jeta un regard anxieux au maître Cil’Eternit qui s’était tourné vers la porte d’entré de ses appartements, comme la plupart des personnes dans la pièce. Même Locktar à demi conscient réagis au bruit assourdissant en balbutiant des mots incompréhensibles. Ils échangèrent tous un regard apeuré entre eux, comme attendant que le bruit se répète, ou une autre manifestation,que la porte s’ouvre à la volé sur d’autres élèves ou bien pire, des mercenaires, ou n’importe quoi ! Mais rien ne vint. Des murmures apeurés s’élevèrent ici et là. Qu’est-ce qui s’était-il passé ? Que se passait-il ?L’académie était-elle en déroute complète ? L’ennemi reprenait-il le dessus ? _C’était un dessin ! La jeune dessinatrice qui s’était exclamée angoissée, s’était redressée malgré ses blessures, un rêveur alla la rallonger en l’apaisant comme il put. Les murmures redoublèrent d’intensité, le combat avait prit une tournure différente si on en croyait cette dessinatrice. L’issu du combat allait peut-être se jouer entre dessinateurs désormais. Et à en croire ce qui venait de secouer l’Académie, ce n’était pas des amateurs. Pourvu que les meilleurs soient des leurs ! Les rêveurs reprirent leur activité et tout reprit sa cour dans la pièce surchargée de blessé, mais l’angoisse dans les yeux de chacun s’amplifia. Julia n’était pas tranquille, si les dessinateurs s’affrontaient en duel, elle ne pouvait plus allé aider à présent, pas en se battant au corps à corps. Elle n’était pas dessinatrice, mais… Le regard de la lupus trouva son arc et son carquois encore plein, là où elle les avait laissé. Elle s’en saisit sans aucune hésitation, posa une main rassurante sur le poignet de son ami qui avait replongé dans l’inconscience et s’adressa à une personne à peu prêt en état, non loin. _Toi ! Trouves lui une place dès que possible, il a intérêt à survivre crois-moi. Regard entendu, acquiescement, Julia quitta immédiatement les appartements du sieur Cil’Eternit et s’élança, arc au poing et carquois à l’épaule, vers le hall. Inutile de trouver Mael, il aurait immédiatement comprit ce qu’elle voulait faire et se serrait employé à l’en dissuader. Ce n’était pas ce dont elle avait besoin. Resserrant les sangles qui retenaient ses deux lames plaqués dans son dos, Julia ajusta le carquois à ses besoins, alors qu’elle évoluait dans les couloirs à petite foulé. Se replongeant dans l’adrénaline du combat, elle vit le hall se rapprocher et le rythme de son cœur s’accéléra. Déjà elle encochait sa première flèche.
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| | Messages : 571 Inscription le : 03/07/2009 Age IRL : 31
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Mar 30 Nov 2010 - 21:14 | | | Halina avait quitté son point d’observation et se dirigea vers le bureau de Duncan Cil’Eternit. Elle évita l’entrée principale et les combats, elle tenait toujours son épée en main et avait l’esprit ailleurs. Elle passait par des couloirs sombres et vides. Sans les élèves sans animer les lieux, pour rire, discuter, courir et aimer tout semblait fade et morne. Surtout pour elle qui n’avait rien vu de normal depuis des semaines. Elle passa un nouveau croisement et changea d’aile. Plus elle s’approchait de sa destination, plus elle percevait de bruits et accélérait inconsciemment. Elle aperçut des gens courir dans le couloirs devant elle. C’est alors qu’elle réalisa vraiment qu’elle était vivante et, libre. Une nouvelle force la poussa en avant, vers Kirfdéin, vers le monde. Les inconnus aux visages inintéressants courraient maintenant autour d’elle, chargés de blessées, d’armes et de bandages. Elle vit du sang, beaucoup de personnes devaient se battre en bas. Plus que ceux qu’elle avait aperçu. Il y aurait des morts à enterrer, des chants funèbres, des larmes et des vengeances à assouvir. Un élève l’attrapa par le bras et lui demande, l’air revêche :
-T’as l’air en forme toi ! Pourquoi tu vas chez Duncan ? Viens te battre avec nous ! Ou peut-être es-tu lâche ?
Elle serra les poings, il était la seconde personne à le tenir comme ça depuis qu’elle était dehors. Ca devenait une habitude ou quoi ? Ils s’étaient passés le mot ? Elle s’efforça au calme et regarda ailleurs avec un regard presque éteint. Que répondre ? Lui avouer qu’elle était une ancienne prisonnière, qu’elle avait peur, qu’elle avait faim, qu’elle voulait voir son copain, et qu’il pouvait aller se faire foutre ? Elle évalua rationnellement son envie de lui cracher tout ça et étudia les conséquences. Cela ne lui apporterait que des problèmes et elle en avait déjà tant. L’adolescent tapa impatiemment du pied puis observa la fille devant lui : son épée ensanglantée, ses joues creuses, ses vêtements déchirés et sales, le sang séché dans ses cheveux et sur ses habits puis les traces d’un récent combat. Il la vit chanceler et tenter de le cacher. Il passa sa main sur sa nuque, regarda plus loin et s’excusa sans vraiment le faire :
-Pfffff… De toutes façons, si tu veux pas te battre, viens pas nous traîner dans les pattes!
Il se retourna et disparut dans le couloir. Elle l’observa partir avec un pâle sourire, il avait comprit tout seul son erreur mais ne voulait pas l’avouer. Digne représentant académiciens à l’ego surdimensionné. Elle entra dans le bureau qui avait bien changé depuis son dernier cours : des lits partout, des gens aux multiples bandages et inconscients ou des rêveurs qui passaient de l’un à l’autre avec un air exténué sur le visage. C’était eux qui se battaient dans cette pièce, contre la souffrance, contre la mort. Son cerveau saturait sous un maelström d’informations à analyser. Elle connaissait nombre de ces visages ternes et souffrants, ces traits tirés et ces quelques sourires. Alors qu’elle cherchait impatiemment Kirfdéin du regard, elle aperçut Enelyë, consoeur-du-club-des-mangeuses-de-chocolat, à côté de-l’être-qui-l’horripilait-et-qui-auarait-besoin-d’un-calmage-d’ego, j’ai nommé l’encapuchonné moralisateur et traître. Qu’est ce que la Corbac faisait avec lui ?
Pas ses oignons se rappela-t-elle. Elle irait peut-être la saluer plus tard. Elle vit Duncan, aux cernes plus profondes que possible, slalomer entre les lits pour apporter de l’eau et des bandages propres à un jeune rêveur. Non loin, Halina vit Lya ( nouvelle recrue aux adeptes de chocolat ), la marchombre Félixia à l’avis bien tranché sur l’art guerrier. Elle croisa son regard et lui adressa un sourire : elle n’était pas vraiment rancunière pour ce genre de choses, chacun ces opinions. Elle quitta enfin son immobilité et s’avança vers le centre de la pièce encombrée pour avoir une meilleure vue d’ensemble. Se dressant sur la pointe des pieds, elle tourna sur elle-même cherchant son Lotra. Elle finit par le trouver près d’une fenêtre, assit sur un lit et observant dehors. Elle se rapprocha et arriva dans son dos, passa ses bras autour de son cou et posa sa tête sur son épaule en chuchotant :
-Me revoilà.
Il lui avait manqué. Ce simple constat s’imposa dans son esprit. Il avaient passé tant de temps ensemble que ces quelques heures de séparation lui avaient semblé vides. Elle s’assit à ses côtés et le regarda amoureusement. Comment leur amour né dans la peur survivrait-il à la vie ? Arriverait-elle à lui avouer sa trahison, le fait qu’elle n’était pas vraiment aussi courageuse qu’il le pensait ? Et pourtant, il devait s’en douter. Ses crises de panique dans les ténèbres, ses cauchemars qui les réveillaient tout les deux, sa volonté folle de devenir plus forte et puis peut-être, la façon dont elle s’accrochait à lui, comme on s’agrippe à une bouée de sauvetage. Ils avaient survécus et il avait le droit de savoir. De son côté, elle avait le devoir de lui dire, c’est sur la confiance et la sincérité que reposent une vrai relation. Elle lui caressa la joue tendrement tout en constatant qu’il avait été soigné, du moins, les blessures les plus graves. Après un baiser, elle posa sa tête sur son épaule et ferma les yeux. Elle se sentait épuisée, vidée, exténuée et affamée. Elle les rouvrit lorsqu’on lui toucha la main. Un rêveur au visage banal se tenait devant elle. Il observa ses plaies et referma celles qui saignaient le plus ou qu’il savait inquiétantes. Elle-même n’y aurait pas accordé un regard. Ensuite, il regarda d’un air soucieux son genou et lui déclara en pointant son doigt dessus :
-Quand… tout ceci sera calmé, venez nous voir. Cette blessure doit être soignée. Mais ça attendra. Faites attention à vous.
-Merci beaucoup, répondit-elle Je n’y manquerai pas.
Puis il tourna les talons et partit voir une autre personne. Halina se retourna vers le jeune homme. Elle l’aimait. Evidence limpide et folle en même temps. Elle ne trouvait pas ses mots. Elle avait tant de choses à lui dire. Ils avaient tant de choses à voir, à faire et à vivre. Ils étaient libres !
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| | Messages : 266 Inscription le : 22/12/2008 Age IRL : 35
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Mar 30 Nov 2010 - 22:28 | | | On était venu le soigner. Kirfdéin n'y avait même pas fait attention. Il était perdu dans la contemplation du paysage devant la fenêtre. Quelques mois auparavant, ce paysage lui avait paru normal. Après tout, il avait vécu tellement de temps près d'une magnifique forêt qu'il connaissait très bien la beauté qui s'offrait en Gwendalavir. Il était passé à côté du paysage qui entourait l'académie. Maintenant qu'il avait connu un seul et unique panorama pendant plusieurs mois, il regardait les alentours de l'académie avec un oeil neuf. Ce n'était plus un banal paysage qui s'offrait à ses yeux, c'était devenu un véritable paradis. Il ne pouvait en détacher ses yeux. Les montagnes qui pointaient vers le ciel comme pour le transpercer. Les grandes étendues sauvages qui semblaient ne jamais s'arrêter. La lune et les étoiles étaient les lanternes de ce magnifique paysage. Les élèments avaient choisit leur soir pour se parer de mille feux. Le soir de la libération. Le soir de la fin de l'enfer. Le soir de renaissance. La nature s'était rassemblé pour arracher Kirfdéin de sa prison pour de bon. L'horreur était derrière lui. Maintenant, il pouvait revivre. Tout ce qu'il avait vécu, ce n'était plus qu'un mauvais souvenir. Un terrible souvenir même, mais du passé quand même. Un rêveur était venu le voir. Kirfdéin ne l'avait même pas regardé. Ce n'était pas dans les habitudes du marchombre de ne pas s'occuper des autres mais la vision de l'extérieur lui faisait oublier tout le reste. Le rêveur n'eut pas l'air de s'en formaliser car il ne chercha même pas à discuter avec l'ancien prisonnier. Avait-il compris que, bien que physiquement présent dans la pièce, Kirfdéin n'était plus vraiment dans les appartements du maître Cil'Eternit? Avait-il déjà eu, auprès de d'autres patients, le silence pour unique réponse à ses questions? En tout cas, il ne dérangea pas le Lotra. Il appliqua son rêve sur le prisonnier. Même si Kirfdéin n'avait pas vraiment sentit la présence du rêveur auprès de lui, le rêve eut pour effet de le rendre encore plus euphorique. La douleur s'évanouissait. La fatigue et la faim étaient toujours présente mais ça, le marchombre les oubliait pour le moment. Ce n'était pas le moment de dormir. Le Lotra n'arrivait pas à croire que quelques minutes auparavant, il était encore dans sa cellule à se morfondre sur son avenir. Tout avait changé maintenant. Elera était venu. Sa maître marchombre avait prit des risques pour lui. C'était elle qui l'avait libéré de ses chaînes. L'étroite cellule avait laissé place à la grande académie. Finit la poussière et l'obscurité. Bonjour la lumière et la joie. Il avait envie de sortir dehors et de courir à n'en plus pouvoir, respirer l'air frais, grimper à une montagne comme il le faisait avant sa capture, se balader avec Halina. En un mot, il voulait vivre. Même s'il était perdu dans ses pensées, il sentit un contact chaleureux dans son dos, puis sur son corps. On l'enlaçait amoureusement. Kirfdéin stoppa sa contemplation du paysage pour admirer une autre beauté. Halina. A la lumière de la lune, elle était encore plus belle que dans la cellule. La bougie avait déjà dévoilé son corps. La lune la ravissait encore plus. La nature avait vraiment tout fait pour que Kirfdéin oublie tout de ce qu'il avait vécu. Le marchombre souria à celle qu'il aimait. Ils s'étaient quitté depuis peu et elle lui avait pourtant manqué. Si le paysage n'avait pas attiré son attention pendant sa "solitude", il aurait passé tout le temps à se morfondre, à se demander si Halina n'avait pas succombé sous le coup de lame d'un mercenaire, à attendre patiemment que sa chérie vienne le retrouver. Elle était sauve. Un peu plus amochée que quand il l'avait quitté mais sauve quand même. Un rêveur s'occupait déjà de ses blessures. Kirfdéin ne bougea pas pendant que l'homme soignait la guerrière. Quand le rêveur s'éloigna, le marchombre prit Halina dans ses bras. - Tout est enfin finit. On va pouvoir vivre tout les deux sans se soucier du regard des mercenaires. On est libre. Regarde ce qui va s'offir à nos yeux désormais. Finit la petite cellule. Finit la peur. Il l'embrassa et il s'écarta pour la laisser admirer le paysage qu'il connaissait déjà presque par coeur. Désormais, ce paysage signifirait le renouveau pour lui. L'espoir. Quand il n'irait pas bien, il irait dans un endroit de l'académie où il pourrait voir ce qu'il voyait par cette fenêtre. Tout irait mieux quand il reverrait ce paysage. Ces montagnes et ces plaines signifiaient pour le marchombre quelque chose de fort. Rien n'est jamais perdu. Il faut garder espoir en tout temps. Soudain, un terrible bruit résonna dans la pièce. Toute l'académie devait avoir entendu cet horrible vacarme. Kirfdéin fut en état d'alerte pendant quelques secondes. La pièce était-elle attaquée? Le marchombre se rendit vite compte que le bruit ne venait pas de la pièce. Cela venait de plus long. Les pensées de Kirfdéin se reportèrent alors sur Halina. C'était peut-être égoïste de ne pas s'inquiéter pour ce qui venait de se passer, mais le Lotra avait eu sa dose d'inquiétude. Personne ne s'était occupé de lui pendant qu'il vivait l'enfer. Il avait le droit lui aussi à se soucier de lui-même, de ne pas penser à la mort qui sévissait non loin. Demain, quand il serait reposé, il aiderait à remettre l'académie en état, mais pour l'instant, il pensait à Halina et à lui et à personne d'autres. Il avait vu ce qui s'était passé dans les cachots, il était confiant pour l'Harmonie et ses alliés. Le Chaos allait perdre ce soir. Ce bruit, c'était certainnement une mauvaise chose pour le Chaos et donc une bonne chose pour ses ennemis. Kirfdéin embrassa Halina. - Nous n'avons plus besoin de nous inquiéter. Maintenant, on est dehors. On a tout l'avenir pour penser à nous. Il fit une pause. - Je t'aime Halina et je n'aimerais que toi.
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| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Mer 1 Déc 2010 - 14:53 | | | Tout en s'activant, et sans vraiment en avoir l'air, Lya surveillait Selhan du coin de l'œil. Elle le vit s'assoupir, puis s'endormir complètement avant de se réveiller et de se lever pour partir. Elle ne fit pas un geste pour le retenir. S'il estimait être suffisamment rétablit pour retourner au combat, ou tout simplement chez lui, c'est qu'il devait l'être. Mais maintenant qu'il n'était plus dans la salle, la jeune femme s'aperçut qu'elle regrettait ses mots. Elle avait voulu s'excuser, avait attendu un moment libre pour le faire, mais les blessés s'accumulaient et elle n'avait pas pu aller voir Selhan. Pas vraiment voulu. Tant pis. Si elle le revoyait un jour, elle s'excuserait... peut-être. Sinon, et bien la question ne se posait même pas. Et puis, Duncan fut là. Duncan qui la fit s'assoir sur le rebord d'une fenêtre, loin de l'agitation frénétique de la grande pièce. Duncan et sa main sur son épaula. Duncan et ses mots. Non, les mercenaires ne l'avaient pas atteinte de leur poison. Impossible. Lya n'avait été en contact avec eux que quelques minutes à peine. Mais le contact était-il nécessaire pour que ces Maître du Chaos transmettent leur haine? Il suffisait de regarder autour de soi, de voir tout ces blessés ignorant il y a quelques heure la situation de l'académie pour se rendre compte que non. Ce qui s'est passé tout à l'heure. N'en parle à personne. Je ne veut pas que les autres sachent. Il suffisait de se souvenir des paroles dures que la Félixia avaient prononcées un peu plus tôt d'une voie pleine amertume pour se rendre compte qu'elle avait été touché par la haine des mercenaires. Mais il y avait cette main sur son épaule. Un contact apaisant, un peu comme un soupçon de paix qui évacuerait les ténèbres de son coeur. Et puis d'autres mots. L'espoir. Comment en donner aux autres alors qu'elle même en avait si peu? Lya jeta un regard autour d'elle. Au milieu des corps et de visages, elle aperçut Enelyë. La Corbac rencontrée un jour de neige serrait entre ses bras un homme assis sur un lit de fortune, un sourire accroché aux lèvres. Deux personnes entrèrent. Un homme et une femme. L'homme inconscient, semblait avoir été battu plus que nécessaire. Des rêveurs accoururent. Espoir. Halina entra à son tour pour déposer un baiser sur les lèvres d'un Lotra famélique. Espoir. La jeune Félixia fit apparaître sur ses lèvres une esquisse de sourire.
-Ils ne m'ont pas touchée de leur poison. Je ne les laisserais pas faire cela. Elle irait s'excuser. Et si jamais Lya ne retombait pas sur Selhan un des ces prochains jours, et bien elle irait le chercher. Tournant la tête vers la fenêtre, la jeune femme scruta la nuit, sans rien voir d'autre que la lune dans le ciel. Mais elle savait que ce n'était pas parce qu'elle ne voyait rien qu'il ne se passait rien. Elle avait été dans le hall, et avait vu ce que le voile noir de la nuit cachait à ses yeux. Elle avait vu les résistants, les élèves et les professeurs se battre. Elle savait qu'en ce moment même, ils continuaient les combats chacun à leur manière. Et elle voyait les blessés affluaient toujours plus nombreux dans le refuge pour se battre eux aussi. Se battre contre la mort. Espoir.
-Alors, continuons d'aider les reveurs, et donnons-en de l'Espoir.
Et Lya se releva. Elle était fatiguée ne pas avoir encore pu dormir cette nuit, ses jambes et ses bras étaient douloureux à force de courir partout et d'apporter la ce qu'il y avait la-haut, et surtout, son esprit était horrifié par la vue de tout ce sang, cette douleur visible sur le visage des blessés et des mourants. "L'espoir fait vivre" avait dit un jour un ultime inconnu. Alors, aidons les gens à vivre. Attrapant un baquet vide avec l'intention d'aller le remplir d'eau, Lya se retourna une dernière fois vers la Maître des Légendes et prononça assez bas pour que seul lui l'entende:
-Merci infiniment.
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| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Dim 5 Déc 2010 - 17:15 | | | Il allait bien. Enelyë lâcha un léger soupir de soulagement. Puis il lui demanda ce qu'il s'était passé pour qu'elle se retrouve dans un tel état. Pâle... Plus que d'habitude ?
Il descendit de son lit. Enelyë se sentit soulevée, mais elle savait que c'était Varsgorn qui l'installait dans le lit où il se trouvait à peine quelques secondes auparavant. En vérité, la Corbac croulait sous la fatigue, imposée par ses Dessins. Elle avait voulu trop faire, sans prendre en compte ses faiblesses. Car elle préférait mourir, plutôt qu'être seule. Elio avait eu raison. Et cette idée lui fit mal. Mais sous influence du sommeil, elle n'arrivait pas à y penser plus. Et puis, son maître attendait sûrement qu'elle réponde...
- Pendant qu'on t'emmenait ici... J'ai dessiné. Beaucoup... Pour te protéger.
Elle avait fermé les yeux. C'était plus facile qu'essayer de les garder ouverts. Elle finit par s'endormir.
Pas trop longtemps.
Elle se réveilla en sursaut. Quelqu'un venait de foncer dans les Spires. Même endormie, elle l'avait senti. Ou alors le vacarme régnant dans le couloir était peut-être tel qu'il l'avait réveillé. Non, quelque chose de bizarre était entré dans les Spires. Bizarre mais... désireux de protéger l'Académie. Elle regarda Varsgorn, qui était toujours à côté d'elle, mais qui avait l'air sur ses gardes. Elle s'assit sur le lit, puis descendit. La bataille continuait, allait finir. Et ils allaient gagner. Elle allait courir vers la sortie des appartements de Duncan puis se souvint de son maître.
- La bataille se termine. Il faut qu'on y aille !
Et sans lui laisser le temps de répliquer, elle fonça vers la sortie.
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| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Sam 11 Déc 2010 - 17:09 | | | Varsgorn ne connaissait pas grand chose au monde des dessinateurs. La seule qu'il savait et qui l'intéressait, c'était qu'il fallait mieux éviter d'affronter un dessinateur ou un mentaï. Sinon, c'était plus facile de perdre le duel que de le remporter. Mais il était évident que ce qu'Enelye ressentait, c'était de la fatigue. Etat normal quand on apprenait. C'était logique de ressentir de la fatigue. Que ce soit un entrainement au combat ou au dessin, c'était la même chose. Un seul moyen de guérison: le repos. Maintenant, elle allait pouvoir prétendre à ce repos. Varsgorn était là à ses côtés et il ne la quitterait pas jusqu'à la fin de la bataille. Si elle avait été obligé de se battre, c'était de la faute du trésorier. Il n'avait pas été prudent pendant son affrontement avec les mercenaires. Il les avait affronté sans réfléchir, de manière impulsive. Résultat: un des mercenaires avait réussit à le blesser durement. Il avait faillit y passer. Il n'avait eu que l'idée de sauver Enelye en tête. Il avait commis une erreur. Se précipiter dans un combat n'était jamais bon. Etudier le comportement de l'autre, déceler des erreurs, c'était la meilleure solution de gagner un combat sans être blesser. On acclame les combattants qui terminent leur combat en un rien de temps mais ce n'était pas forcément les guerriers les plus doués qui réussissaient ce genre d'exploit. Un combattant aguerrit prends son temps. Patience et observation. L'art du combat résidait dans ces deux termes. Varsgorn avait vaincu bon nombre d'ennemis avec ce credo. Mais la plupart du temps, ce credo ne lui servait pas. Il préférait éviter le combat. Il était un assassin pas un combattant. Sa force, c'était dans son silence. Dans ses approches furtives. Dans son art de tuer sans se faire remarquer. Ses victimes mourraient sans s'en rendre compte. Elles n'avaient pas le temps de voir la mort arriver. Pas le temps de voir défiler leur vie devant leurx yeux. Varsgorn frappait dans l'ombre et le silence. Fantôme était ainsi. Enelye s'était endormie pour seulement quelques minutes. Elle se réveilla en sursaut. Varsgorn comprit rapidement pourquoi. Un terrible vacarme se fit entendre. Faisant presque trembler l'académie entière. La bataille devait prendre un tournant surprenant. Heureusement qu'il avait retrouvé Enelye, sinon, l'inquiétude l'aurait gagné. Pourtant Varsgorn n'était pas de ceux qui cédaient facilement à la panique. Soudain, la jeune dessinatrice se mit à réagir bizarrement. Elle descendit de son lit et fonça vers la sortie. Elle voulait se battre? Dans son état? Mais c'était de la folie. Varsgorn fut rapide. Il retint son apprentie et il la réinstalla sur le lit. Aïe! Douleur. A l'endroit où il avait reçut le couteau. Le rêveur l'avait soigné mais il restait encore faible. Si retenir Enelye le faisait souffrir, il ne serait pas capable de se battre avec les autres. Il allait rester ici. Il serait plus utile dans cet endroit. Il n'avait pas besoin de risquer bêtement sa vie pour défendre cette académie qui lui avait apporté autant de souffrance. - Non, jeune fille, tu ne vas nulle part. Tu restes ici et tu te reposes. Tu as vu ton état? Tu croules sous la fatigue. Un apprenti mercenaire réussirait à te tuer avec un bras attaché dans le dos. Dors. Oublie la bataille. Ton rôle est terminé dans cette guerre. Il y a des gardes et des professeurs pour défendre l'académie. Ce n'est pas à toi de le faire. Alors désormais, tu dors. Il s'installa à côté du lit de son apprentie. Lui aussi, il allait se reposer. Maintenant, son seul rôle serait de protéger l'endroit où ils se trouvaient. Si un ennemi pointait le bout de son nez, il ne vivrait plus longtemps.
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| | Messages : 603 Inscription le : 06/08/2009 Age IRL : 30
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Lun 13 Déc 2010 - 20:01 | | | Le maître de la jeune fille la rattrapa. Il n'avait pas l'air de vouloir la laisser aller se battre. Mais elle était en forme ! Pourquoi ne voulait-il pas la laisser ? Elle commença à se débattre contre la prise de Varsgorn, mais abandonna rapidement. Même si elle n'était pas fatiguée, elle n'était pas assez forte pour se dégager contre lui. Elle se résigna pendant qu'il la réinstallait sur le lit. Il parla, mais elle s'obstinait. Elle VOULAIT se battre, peu importe ce que cela lui coûterait. C'est à l'évocation de «l'apprenti mercenaire avec une main attachée dans le dos» qu'elle consentit à rester calme. Oublier la bataille...
Comment pourrait-elle le faire, alors que sous ses yeux, se débattait avec la mort des dizaines de blessées ? Comment pourrait-elle le faire, en voyant les visages attristés, éplorés de ceux qui avaient perdus des êtres chers dans cette même salle ? Comment pourrait-elle le faire, enfin, en entendant, chaque fois que la porte s'ouvrait, les rumeurs de guerre, les explosions et autres bruits de lames s'entrechoquant, en entendant, dès qu'elle n'y faisait plus attention, les cris et les pleurs de centaines de personnes ?
Enelyë comprenait qu'elle ne pouvait plus se battre. Elle s'allongea sur le lit, laissant sa tête tomber contre le matelas et son esprit vagabonder. Elle se sentait tellement impuissante ! La Corbac se tourna sur le côté, pour voir son maître. Il semblait vouloir dormir. Elle ne le pouvait plus. Ses yeux ne voulaient plus se fermer. Enelyë ne cherchait même plus le sommeil. Elle était trop agitée pour vouloir se reposer. Elle remarqua la cicatrice encore légèrement inscrite au dessus de la lèvre de son maître. Sa cicatrice à elle était encore présente aussi, mais elle ne la sentait plus.
La dessinatrice s'assit sur le lit de fortune. Elle n'irait pas se battre, mais elle pouvait peut-être se rendre utile ici. L'inaction, désormais, la dégoûtait. Elle ne pouvait plus supporter de rester assise sans rien faire. Elle se rendit auprès d'un groupe de gens à l'air tristes, puis entreprit de les rassurer et de les réconforter.
Dans un premier temps, elle resta un peu à l'écart. Puis, ce furent eux qui l'appelèrent. Elle ne put s'empêcher de sourire, puis de leur sourire, leur montrer que malgré tout, il y avait encore de l'espoir. Elle regardait les gens qui étaient dans la salle en même temps. Des têtes lui revenaient. Varsgorn toujours assis à côté du lit qu'elle venait de quitter. Lya qui aidait Duncan Cil'Eternit à s'occuper des blessées. Halina qui restait à côté d'un jeune homme...
Elle revint près de son maître au bout d'une demi-heure. Enelyë le regarda.
- Pourquoi tu ne dors pas, toi ? Tu as l'air fatigué aussi...
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| | Messages : 571 Inscription le : 03/07/2009 Age IRL : 31
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Ven 17 Déc 2010 - 18:43 | | | Halina se sentait bien auprès du jeune Lotra. Elle arrivait à décrisper ses poings qui depuis qu’elle était sorti de son trou à rats étaient serrés fermement sur son épée. Elle remarqua à l’instant qu’elle l’avait toujours en main et la lâcha. Elle tomba en sonnant sur les dalles du sol, éclaboussant ses pieds de sang, le bruit sembla passer inaperçu dans la cacophonie ambiante. Elle soupira et la ramassa. Elle était bien équilibrée et solide. Peut-être allait-elle la garder pour l’entraînement, ou pour combattre quand l’heure viendrait. C’était fini, Kirfdéin avait raison. Mais il y aurait toujours des ennemis, des combats physiques ou non à mener, mais en toute liberté. Elle observa le paysage que lui montrait le jeune homme, pour elle, il paraissait banal mais elle l’avait observé quelques temps plus tôt da cette même salle de classe alors qu’elle participait à un cours de Civilisation. Cette époque lui paraissait ne pas être si éloignée, quand elle rigolait dans les couloirs avec Ichel ou des amis Félixias. Elle avait hâte de les revoir, de pouvoir sourire à nouveau, sans peur. Mais elle ne disparaîtrait jamais entièrement et la guerrière aurait de nouvelles crises de panique. Sa claustrophobie empirerait, elle allait devoir définitivement oublier les promenades en forêt ou les visites de grottes. Une forte déflagration retentit à cet instant et elle sursauta. Se levant, elle saisit d’un bond son épée. Les blessés étaient-ils menacé, Elle écouta et réalisa que ça venait du champ de bataille. Elle ne pouvait cependant dire s’il s’agissait d’un ami ou d’un ennemi. Elle hésitait, fallait-il qu’elle y aille ? Elle avait été soignée et à part son genou, rien ne l’en empêchait. Elle se mentait. Il y avait la fatigue et elle ne serait qu’un poids pour les autres. Elle avait fait ce qu’elle pouvait et il ne fallait pas qu’elle surestime ses capacités et se fasse tuer. De toutes façons, elle se doutait que le Chaos serait vaincu, comment pourrait-il résister face à des combattants avides de liberté ? Rassurée, elle se rassit et reposa son épée. Elle soupira silencieusement. Arriverait-elle à lui dire la vérité ? Sa trahison ne devait pas être un tabou pour elle et il fallait qu’elle parle. Elle poussa sa résolution dans un coin et se concentra sur le baiser du jeune homme. Elle ne s’en lassait pas. Et ne s’en lasserait jamais. Elle rougit. Elle les avaient attendus ces mots, ils luis avaient donnés le courage de surmonter ses peurs, ils lui avaient apporté la force de se battre contre ceux qui lui avaient fait du mal et ils l’emportèrent à nouveau dans un tourbillon d’émotions indéfinies et roses . Il l’aimait et en semblait sûr. Elle lui faisait confiance, surtout sur ce point ; Parce que ça faisait du bien de se sentir aimée et d’aimer en retour. Aucune personne ne lui avait fait cet effet-là auparavant. Même Lian. Avec ce dernier, c’était plus charnel que fusionnel. Avec le Lotra, elle se sentait bien. Elle avait envie de le protéger. Elle priait pour que leurs sentiments survivraient à la vie, eux qui étaient nés dans la peur et la souffrance. Serait-elle à la hauteur ? Ne serait-elle pas trop jalouse ? Elle eut un petit sourire en s’imaginant provoquer en duel toutes les filles (et garçons) qui l’approcheraient de trop près. Son regard amoureux n’avait pas quitté Kirfdéin et elle lui souffla avec un sourire taquin : -Et moi, je t’aime encore plus. Ne me quitte jamais. Sois toujours là pour moi. Parce que si tu pars, je ne me relèverai pas. J’essaierai par tous les moyens de te reconquérir, quitte à nous faire souffrir tous les deux. Parce que si tu t’en vas, je m’effondrai et malgré mes vains efforts, j’attendrai le moment d’en finir avec ma vie sans toi. Tu ne peux comprendre à quel point je t’aime. A moins que ce soit pareil pour toi. Halina eut un soupir triste, elle sombrait dans un mélodrame de série B. Ne pense pas au pire tout de suite et profite du moment présent. Elle prit sa main. Sa bouée de sauvetage durant l’emprisonnement. Le bruit se mit à courir. C’était fini. L’Académie avait gagné et les mercenaires étaient morts ou avaient fuis. Mais les pertes étaient lourdes. On en fit abstraction cependant pour sourire. Un sourire qui s’étalait sur les lèvres de toutes les personnes présentes dans la pièce. Certains éclatèrent de rire ou applaudirent. Halina fut de ceux qui riaient. La liberté et la victoire. Mais que demander de plus ? Elle riait pour la première fois depuis des semaines, c’était un rire sincère qui lui fit du bien. Elle s’arrêta en se disant qu’une danse de la joie serait la bienvenue en ce moment précis. Elle chercha des yeux avec qui la danser et s’imagina, entamant toute seule un truc aussi ridicule devant celui qu’elle aimait. Mauvaise idée. Lorsque la bonne humeur ne fit plus que planer, elle vit de nombreuses personnes quitter la salle. Allaient-ils voir le carnage, féliciter les combattant ou se coucher maintenant qu’ils étaient en sécurité ? La fatigue pesait sur chacun de ses muscles et embrumait son esprit. -C’est enfin terminé. Finies les dalles froides et poussiéreuses, les repas immangeables, les toilettes commune et les regards des mercenaires. Elle fit une pause, comme pour ranger tout ça dans un tiroir de son esprit. -Il semble que mon lit m’appelle. T’entends le tien aussi ? Elle eut un petit sourire. Sa première phrase lui semblait pleine de sous-entendus. Un jour viendrait, mais il ne fallait pas presser ce jour. Elle l’embrassa tendrement avant de dire : -A demain et passe une bonne nuit. N’oublie pas que je t’aime.Elle se détourna et partit dans son dortoir. Ses affaires n’avaient pas bougé, rangées dans sa commode au pied du lit. Elle répondit à quelques questions. Oui, c’était bien fini. Non, elle ne savait pas qui était mort. Et non, elle n’était pas sûre qu’il y ai cours demain. Elle leur souhaita bonne nuit et, après avoir retiré ce qui restait de ses chaussures, elle se glissa sous ses draps. Elle allait passer sa première nuit seule depuis quelques semaines. Elle ferma les yeux. |
| | Messages : 426 Inscription le : 09/05/2008 Age IRL : 32
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Lun 20 Déc 2010 - 19:33 | | | Ciléa fit de long détour à travers les couloirs de l’Académie, évitant de s’épuiser par des pas sur le coté. Elle passa d’abord à l’infirmerie qui ne semblait pas avoir été choisi malgré sa dénomination comme lieu pour recueillir les blessés. Malgré sa vive implication dans la resistance, on ne l’avait pas mis au courant de l’endroit ou se repliait les blessés . A moins que quelqu’un ai pris une décision au dernier moment. Pestant contre son ignorance, la tête pleine de souvenirs sanglants, la machoire crispée par la rage, elle du se décider à suivre une civière jusqu’à l’arche de Duncan. Le bureau du professeur de lettre et de civilisation.
Tout de suite ses yeux impétueux balayèrent la salle, à la recherche du visage haït. Elle ne mis pas trop de temps à le retrouver dans l’étroite pièce qui servait de refuge aux estropiés et aux mourants. Il aurait été reconnaissable entre tous. Ses poings se crispèrent, lui rapellant, encore et toujours qu’elle était soumise à ses pulsions premières, que n’importe qui pouvait prévoir sa colère, s’en servir. Raide, prête à éclater au premier mot de ce…Cet assassin, elle s’avança lentement, ignorant le râle d’un blessé qui demandait de l’eau. Une jeune fille était de dos, et lui parlait. Qui était-elle, elle? Une accolyte, une complice de crime, une jeune élève que l’assassin avait réussit à gagner à sa sinistre cause? Qu’importe, elle ne comptait pas pour l’instant, c’était l’homme l’abject. Elle le tuerait de ses propres main! Elle aurait la satisfaction d’enfoncer ses doigts dans son cou, l’entendre la supplier, et doucement, lentement, le voir agoniser sous ses ongles. Comme lui l’avait fait souffrir moralement, sous les derniers cris des ses frères et sœurs. La voyant s’approcher, il leva les yeux. D’instinct peut-être ou parce qu’il l’avait entendu approcher. Son regard croisa les yeux haineux de Ciléa et la jeune fille eu sa dernière confirmation. Pas de doute c’était bien lui qui se reposait, assis sur les lits de la même académie de lui.Comprit-il à se moment là? Ou avait il oublié depuis longtemps? Le meurtre de sept personnes devait être une poussière dans la vie d’un assassin. Elle, n’avait pas oublié.
Elle s’arreta à la hauteur de la jeune fille brune, le toisant du regard. Trop dégoutée par la signification qu’il avait dans sa vie, elle ne fit pas un pas de plus. Elle aurait voulu lui cracher au visage, le trainer dans la boue, l’humilier pour qu’il s’en souvienne toute sa vie… Comme elle se souvenait. Au lieu de cela, elle cracha son mépris par des mots.
« Tu ne te souviens pas de moi surement? Fit-elle d’une voix sourde. Mais ne t‘inquiète pas je vais t‘aider. Comment oublierait-je l‘assassin de ma propre famille!»
Elle tourna lentement la tête vers la fille. Une gamine aux yeux doux, une élève d’ici. Elle la désigna du menton.
« Encore une qui aurait pu être ma sœur. Encore une à qui tu vas oter les espoirs de la vie, étrangler son avenir dans l’œuf. Que fais tu là, assis sur ce lit blanc! Que fais tu la dans cette académie, dans mon académie alors que tu devrais pourrir dans une geole d’Al-Jeit! Réponds ! »
Un reveur s’avança vers eux, surement dans l’intention de vérifier l’état de Varsgorn. Ciléa lui enserra le bras sans cesser de fixer le noble.
« Laisse ! »
Puis
« Ce n’est pas de petites plaies qui vont le faire souffrir malheureusement. De toute façon tout ce qu’il mérite, c’est d’agoniser seul sur son lit! »
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| | Messages : 302 Inscription le : 12/05/2009 Age IRL : 35
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Mar 21 Déc 2010 - 7:37 | | | Pendant quelques secondes, Varsgorn vit dans le regard d'Enelye qu'elle ne voulait pas lui obéir. Il était prêt à sortir de nouveaux arguments, à la coller de très près pour l'empêcher de sortir de la pièce. Mais finalement, elle changea d'avis et l'idée de sortir se battre lui sortit de l'esprit. Tant mieux alors. Varsgorn s'installa confortablement, restant tout de même sur le qui-vive. Le repos d'Enelye ne dura pas bien longtemps. Elle quitta son lit. L'ancien mercenaire esquissa un geste pour la retenir, mais il se retint en voyant qu'elle ne se dirigeait pas vers la porte. Non, en fait, elle se mit à aider les rêveurs à soigner les blessés. Elle était fatiguée mais elle aidait tout de même. C'était une bonne âme. Même s'il aurait voulu, Varsgorn n'aurait jamais réussit à en faire une Mentaï. C'était voué à l'échec. La jeune appentie revint vers lui au bout de quelques minutes, lui demandant si lui aussi il était fatigué. Le trésorier s'apprêtait à lui répondre quand il entendit des pas qui s'approchaient. Le brouhaha de la pièce était grand certes mais Varsgorn avait l'ouïe fine. Il se tourna dans la direction d'où venait les pas. Et ce fut le choc! Une jeune femme s'approchait d'eux. Une jeune femme dont le visage ne lui était pas inconnu. Un visage qui lui rappelait d'anciens souvenirs. Un visage qui le ramenait plusieurs années en arrière.
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Varsgorn avait le visage fixé sur la maison devant lui. La maison de ses prochaines victimes. Son premier contrat en temps que chef de groupe. Quatre mercenaires attendaient ses ordres derrière lui. Fantôme les entendait murmurer mais il ne les écoutait pas. Il se moquait de ce qu'ils pouvaient dire, du moment qu'ils parlaient sans faire trop de bruits. Varsgorn, lui, il était silencieux. Il était concentré. Le visage figé, il attendait le bon moment. Huit victimes. Voilà le nombre de cadavres qu'il y aurait. On les avait embauché pour exterminer une famille. Une certaine Iléa Ril'Morienval. C'était elle qui avait contacté personnellement Fantôme pour qu'il se charge la mission. Elle ne voulait pas d'autres intermédiaires pour éviter qu'on sache que c'était elle qui avait commendité le meurte. Varsgorn était donc le seul au courant de qui payait.
- On y va
Trois mots. Un simple souffle qui signait la fin de la vie de la famille Ril'Morienval, car c'était bien le nom de famille des huit futures victimes. Les mercenaires sortirent de l'ombre pour se diriger vers la maison. Varsgorn ordonna à deux de ses subalternes de faire le tour de la maison pour vérifier qu'il n'y avait pas d'autres sorties. Ce fut fait en quelques minutes et les fils du Chaos confirmèrent qu'il n'y avait qu'un seul accès à la maison: la porte d'entrée. Un sourire se dessina sur les lèvres de Varsgorn, c'était vraiment trop facile. Fantôme frappa alors à la porte. On lui ouvrit. Un homme d'un certain âge. Un simple regard lui suffit pour reconnaître à qui il avait affaire. Il se savait donc traquer par le Chaos? L'homme tenta de refermer la porte mais Varsgorn mit son pied pour l'arrêter. Le maître de maison tourna les talons prevenant sa famille de se cacher. Fantôme donna ses ordres:
-Fouillez la maison et ramener moi tout le monde dans le salon.
Les mercenaires obéirent sans attendre. Varsgorn, lui, se dirigea d'un pas lent et conquérant vers le salon. La famille fut amener par les fils du Chaos. Fantôme remarqua une jeune fille d'une beauté éblouissante. Il s'approcha d'elle et la tint par le cou.
- Quel joli minois! Dommage qu'on se rencontre dans de telles circonstances. Sinon, j'aurais peut-être demander ta main.
Il l'embrassa. Elle ne se retira pas. Elle espérait sûrement qu'en cédant, elle serait épargnée. Mais c'était faux. Quand leurs lèvres se séparèrent, Varsgorn sortit une des lames de son poignet. La jeune fille reçut la lame dans la gorge. Fantôme ne cilla pas en regardant la vie s'échapper du regard de sa victime. Il fit un signe à ses subalternes et ils firent leur office. La famille fut liquidé en un rien de temps.
- Oui, c'est vraiment dommage, ajouta Varsgorn.
D'un regard, Fantôme compta les victimes. Huit. Le compte y était. Les fils du Chaos quittèrent la maison. La mission était remplie.
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Oui, la mission avait été remplie. Et pourtant, cette jeune fille devant lui. Elle ressemblait tellement à celle qu'il avait embrassé. Non, ça ne pouvait être elle. Il l'avait tué, il en était sûr et certain. Elle n'aurait pu survivre. Et d'ailleurs, la jeune fille avait à quasiment le même âge que celle qu'il avait embrassé à l'époque de l'assassinat. Qui était-elle donc? Il l'écouta sans dire un mot. Elle le reconnaissait, c'est donc qu'elle l'avait vu à l'époque. Comment avait-elle pu échapper au meurtre? Elle ne devait même pas avoir dix ans à l'époque. C'était-elle caché? Mais alors, les sept cadavres? Un domestique!!!! Mais bien sûr! Quel idiot! Il avait oublié les domestiques dans la donne. Il avait sûrement pris une domestique pour un membre de la famille et l'erreur avait été commise. Mais quel idiot! Une erreur de jeunesse! En trahissant le Chaos, il pensait qu'il mettrait fin à cette vie mais voilà qu'elle le rattrapait déjà. La jeune femme repoussa un rêveur qui venait s'inquiéter de son état. Pas grave, il n'en avait pas besoin. Non, ce qu'il voulait, c'était discuter avec elle.
- Ce que je fais içi? Je protège l'académie contre mes anciens compagnons. Oui, je dis ainsi car j'ai trahit le Chaos il y a quelques semaines. Ca ne changera rien pour toi, mais je tenais à te le dire.
Il n'allait pas s'excuser. Ce n'était son genre. Il était un assassin. Il ne changerait pas. Si elle le laissait en vie, il continuerait à tuer. Il n'avait pas de remords sur ce qu'il avait fait. Alors, il ne s'excuserait pas.
- N'insulte pas mon apprentie devant moi. Je t'ai fait du tord, je le sais. Prends toi à moi, pas à Enelye. Tu veux me tuer pour venger ta famille? Fais-le, je ne me défendrais pas. Il y a eu suffisamment de morts chez les Ril'Morienval, je n'en tuerais pas un de plus.
Il avait appris qu'une sentinelle du nom de Ril'Morienval avait trouvé la mort il y a peu. Il ne savait pas si c'était elle qui avait ordonné la mise à mort de la famille mais en tout cas, ça faisait une huitième victime dans cette famille. Si cette jeune fille voulait le tuer, il ne la retiendrait pas. Il avait échappé de peu à la Mort quelques minutes plutôt. Son amie avait finalement peut-être changé d'avis et elle décidait de venir le reprendre.
- Par contre, je te préviens, c'est facile d'avoir envie de tuer, mais c'est très compliqué de passer à l'acte. J'ai connu ça face à ma première victime.
[J'ai écrit l'assassinat de tête alors j'ai peut être fait des erreurs, si c'est le cas, envoie moi un MP. Pareil pour la suite, c'est Edition à volonté]
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| | Messages : 426 Inscription le : 09/05/2008 Age IRL : 32
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Lun 27 Déc 2010 - 23:31 | | | Comment osait-il afficher un calme, comment osait t-il la tutoyer avec tant de familiarité après ce qui s’était passé! De lui donner des conseils sereinement, comme il lui aurait clamé de se décontracter en sa présence.Comment osait il parler de sa première victime en sa présence. Les mains de Ciléa brulaient de frapper, de faire souffrir. Elle ne bougea pas . Elle était noble et elle n’allait pas s’abaissait à la sauvagerie d’une roturière. Mais parce qu’elle ne pouvait pas lutter contre la faiblesse de caractère concernant son impulsivité, elle ne pouvait faire taire la fureur de ses yeux. Tuer . Non . A quoi bon tuer? Dabord il avait peut-être raison même si elle ne l’aurait jamais avoué devant lui, elle n’était sans doute pas assez forte pour tuer qt. Mais surtout, elle voulait lui faire ressentir la douleur qu’elle avait vécue 5 ans plus tot derrière la tapisserie. Et la honte, l’humiliation de devoir se trainer dans la boue pour survivre, subsister au coté des rustres, mendier son pain contre quelques services . L’ecoeurement suprème. Il fallait être vivant pour subir ce qu’elle avait vécu. Il fallait qu’il soit vivant pour qu’elle se venge. Tendre rancœur ,explosée en stratagèmes tortueux de la souffrance. Voir l’autre ployer, tomber, tenter de se relever, mais glisser dans la fange, s’empétrer dans sa douleur puis sombrer complétement dans sa propre folie.
« Ne me conseille pas sur les manières de tuer ! Je ne suis pas encore assassin sinon de Raïs pendant de batailles comme celle-c et encore moins ton aprenti ! Qui dit que je veux ta propre mort, mercenaire! Et ma famille t’avait t’elle portée tort? Si je voulais te faire souffrir, si je voulais que tu comprennes ce que j’ai vécu, c’est elle que je tuerais , que je ferais pleurer sous tes yeux ! Elle crierait « Maitre, maitre! Aidez moi » Comme j’ai entendu ma sœur Moryan m’appeler par mon nom, comme j’ai vu sa bouche se tordre de douleur, alors qu’un de tes hommes la saignait.. »
Qu’Est-ce que c’était? Des larmes, qui lui montaient aux yeux? Non, elle n’avait pas le droit de pleurer maintenant. Sa fierté l’en empéchait, c‘était tellement commun de pleurer, se vautrer dan un pathos démesurée d‘une plèbe aux sentiments dégoulinants. Elle prit une pause, déglutit, ravala ses larmes, et releva la tête plus fière que jamais.
« Oh que c’est touchant. Un repenti. Girouette, tu balances d’un coté et de l’autre trahissant tes divers allégence. Une fois harmonie, une fois Chaos. Comment peut-on avoir confiance en toi! Tu pourrais trahir si vite…Comment peut-elle te croire quand tu lui parles de bon sentiment toi qui a versé le sang d’innocent. Le sait-elle, que tu as dut tuer de tendres nourrissons dans leurs berceaux, de petites filles aux boucles blondes et aux joues roses? De jeunes couples avec pleins d’espoir d’avenir dans les yeux. Le sait-elle que changeant si vite d’avis, tu pourrais décider de la tuer demain…Ou as-tu omis ce détail? Finit-elle, amère »
Ainsi, il était du chaos. Sa cousine avait employé un mercenaire du chaos pour venir annéantir sa famille et son confort. Pourquoi avait-elle fait ça ? Faisait-elle partit de la guilde elle-même?
« Qui t’as employé, pourquoi? Et pourquoi ce revirement soudain qui te vaut d’être soigné au milieu des académiciens! Parle..Et soit convainquant. »
[un peu court, mais j'avance ^^]
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| | Messages : 302 Inscription le : 12/05/2009 Age IRL : 35
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Mar 28 Déc 2010 - 14:24 | | | Varsgorn écouta la jeune femme sans broncher. Il savait très bien qu'il ne risquait rien. Il reconnaissait ceux qui avaient du sang sur les mains du premier coup d'oeil. Tuer quelqu'un vous changeait forcément. Une lueur différente brillait dans le regard des assassins. Cette lueur ne brillait pas dans le regard de la survivante. Elle n'avait jamais tué quelqu'un. Même par accident. C'était évident. S'il lui prenait l'envie de mettre fin aux jours de l'ancien mercenaire, Varsgorn le verait sans problème car la jeune femme hésiterait. Même sous la colère, tuer n'est pas simple. Une parole dans le discours de la jeune femme fit réagir le trésorier. Elle voulait s'en prendre à Enelye pour le faire souffrir comme elle avait souffert. "Touche à un seul des cheveux d'Enelye et je reviendrais sur ma promesse. Je te tuerais si tu touches, tu peux en être certaine." pensa-t-il. Il avait décidé de se taire. Laisser le flot aggressif des paroles se jeter sur lui. Il n'était nullement blessé par ses paroles. Il se moquait bien de l'avis que la jeune femme pouvait bien avoir sur lui. Pourtant, il revint une nouvelle fois sur sa promesse silencieuse. Il ne pouvait la laisser s'en prendre à Enelye, même avec les paroles. Des mots pouvaient faire plus de mal qu'un couteau. - Comment oses-tu me juger sans me connaître? Oui, j'ai tué ta famille mais je n'ai jamais touché aux nourrissons. Tu me prends pour un criminel et un barbare, je comprends parfaitement. C'est à moi que tu dois t'en prendre, pas à mon apprentie. Jamais je ne la trahirais. Jamais. Les personnes que je porte dans mon coeur ne sont jamais inquiété par mes actes. Elle voulait qu'il soit convaincant? Lui, il n'avait pas envie de la convaincre. Quoi qu'il dise, les actes resteraient. Il ne pourrait jamais effacé ce qu'il avait fait. Alors, à quoi bon? Pourtant, elle attendait une réponse. Il ne pouvait se permettre de la laisser ainsi. Il devait parler. - Tu veux donc connaître la personne qui m'a employé? Elle se nommait Iléa Ril'Morienval. Et oui, une de tes cousines. Elle m'a payé grassement pour que j'accomplisse cet acte. Je ne sais pas pourquoi elle a voulu vous voir disparaître. A l'époque, je ne posais pas trop de questions concernant ce que je devais faire. Il suffisait d'aligner l'argent et j'agissais. C'est à elle qu'il aurait fallu demander, mais j'ai peur que tu arrives trop tard. Selon mes informations, elle est morte il y a peu. Il ne savait pas grand chose de cette mort. On lui avait appris qu'Iléa avait été tué et donc que les rangs du Chaos perdait une solide alliée. Elle avait été assassinée apparemment, mais personne ne savait qui avait commis l'acte. - Pourquoi j'ai changé de camp? Pour protéger mon apprentie. En étant du côté du Chaos, elle risquait de mourir ou d'avoir son âme entaché par la mort. La mienne est suffisamment salit, je n'avais pas envie qu'une telle chose arrive à Enelye. Voilà pourquoi je suis ici. Si ça ne te convient pas, je m'en moque bien. Je suis peut-être une girouette comme tu le dis mais je pense avant tout à ma survie et à celle de mon apprentie. Le reste m'importe peu. Les allégences sont faites pour se faire et se défaire. Après tout, ce ne sont que de stupides accords entre deux personnes. Les sentiments, c'est différent. Ce n'est pas une allégence qu'il y a entre moi et Enelye, c'est des sentiments très forts. La trahir, ça serait me déchirer le coeur. Il avait décidé de jouer la carte de la sincérité. Peut-être que la jeune femme verait qu'il avait "un peu" changé.
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| | Rêveur du Cinquième Cercle Messages : 132 Inscription le : 15/06/2008
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Dim 13 Fév 2011 - 15:36 | | | Julia était partit, soudainement, en lui faisant la promesse de revenir, laissant Mael un peu interdit. Il l’avait à peine retrouvé qu’il la perdait à nouveau, qu’elle s’envolait loin de lui. Il y avait seulement, maintenant un lien indissoluble qui les reliaient et qui l’empéchait de croire une seule seconde à l’hypothèse de l’abandon. Elle était partit avec la promesse d’un retour mais la flamme de l’inquiétude qui tentait de prendre le dessus sur l’eau verte de ses yeux avait quelque chose d’effrayant. Elle n’avait pas dit ou elle allait, comme guider par l’angoisse elle avait couru trop de loin de lui pour qu’il en sache plus. La pierre luisante lui avait échappé. Aussi, il n’eut plus qu’à entrer dans Eoliane. Il ne croisa personne entre les pierre froides du sanctuaire. La maigreur de leur groupe faisait de la confrérie un batiment immense , ammenant chacun à une sorte d’isolement involontaire . Et si le silence de la pierre bise ne le dérangeait pas en temps normal, absorbé qu’il était par ses reverie de promeneur solitaire, le départ brusque de Julia avait installé une gène dans le silence. Au lieu d’être, calme, reposant il s’était teinté d’un vide angoissant et Mael su une fois encore qu’il ne pourrait vivre sans la présence reposante de Julia. L’enfant de sucre et de sang descendit de cheval. Il y avait sur la jeune fille un air d’enfance eternelle qui semblait avoir été surprit par un evenement étranger à son monde. Elle parlait avec animation à un reveur qui entra dans Eoliane en courant, son regard inquiet capta celui du reveur.« L’académie a été attaqué, ils ont besoin de reveurs. »Et le cauchemar recommençait . Pourquoi Julia ne lui avait-elle rien dit, car c’était là, forcemment qu’elle été allée. Il aurait du retenir ses pas, l’empécher de partir sans qu’elle lui ai dit précisément ou elle allait. Comment avait elle su, comme ça, d’un coup ce qu’il se passer à l’académie? ---
Des soldats les avaient accompagnés pourtant dans le désordre du Hall, Mael ne pu s’empécher de frissonner, ses souvenirs repassaient par éclairs devant ses yeux. Il leva automatiquement les yeux vers les poutres: C’était là que Julia s’était tenue pendant toute une partie de la dernière bataille, tentant de commander avec l’énergie du desespoir. Elle ne s’y trouvait pas cette fois-ci. Impossible pourtant de distinguer son corps dans la foule de combattants du Hall. Ses yeux parcoururent le sol étrangement démoli en tremblant de voir une petite main dépasser d’une bouillie d‘entraille. De perdre en un coup, comme ça, sa raison de vivre, ça aurait été trop bete. Une petite bataille, un coup de sang des mercenaire, une jeune fille trop téméraire, et hop on perdait tout. La vie était au moins un peu folle et très injuste« Mael, l’infirmerie c’est par là. »« Jun, va en avant, laisse moi quelques minutes si elle n’est pas là..Je, je vous rejoindrais »« Tu sais que des vies peuvent partir sans t’attendre là bas. Tu as entendu comme que les guérisseurs étaient surmenés, je ne t’oblige à rien, je comprends ton inquiétude , mais tu as conscience de ce que représente ces quelques minutes. »Mael se mordit les lèvres alors que Jun s’éloignait vers l’infimerie ou plutôt le bureau de Duncan qui s’était transformé en arche pour ne pas l’embarrasser. Jun le mettait face au serment des reveur, celui qui consistait à ne pas faire de distinction entre les vies. Mais là, le cas était extrème, n’importe qui aurait pu le reconnaitre, n’importe qui aurait pris la même décision…Même si n’importe qui n’était pas reveur.
Et de toute façon s’il la voyait en train de se battre dans la foule, que pourrait-il faire? Seulement assister dans son angoisse au spectacle de la mort qui s’amuserait à la froler de son voile. Il assisterait impuissant au jeu de sa vie. Il serait plus utile à l’infirmerie. De toute façon, il ne la voyait pas ici . Elle se cachait derière les lames et les cris.« Dépéchez vous maitre rêveur, nous ne pourrons pas assurer votre sécurité bien longtemps, la bataille est trop désorganisée et ces monstres s’en prennent même aux membres de la confrérie. »Ce monde changeait, et du coté de la violence. La supérieure de leur confrérie s’était fait agressée peu de temps avant l’attaque, puis une deuxième fois à son retour, en y laissant presque la vie…Et surtout la mémoire. Coincidences? Deux fois si rapprochée ne laissait pas de place à l’exeption. L’exeption se devait dêtre rare. Le savoir des rêveurs ne semblait plus aussi respecter qu’auparavant. Mael suivit le garde d’un pas pressé dans les couloirs de l’académie, absorbé par l’état des blessé qui l’environnait.Ce n’était plus une bataille de Raïs, qui infligeait un nombre de blessures superficielles considérable. C’était une bataille d’entailles profondes, de coup précis et portés à des endroits difficilement soignés. Au détour d’un couloir elle était là, en train de parler avec une blessée dont il ignorait le nom. « Julia! Elle se retourna et il fut soulagé. Elle avat le courage de marcher, son corps semblait répondre à ses intentions. La fille devant elle semblait en bien mauvais état. « Tu aurais pu me prévenir, nous serions arrivé plus tôt, je t’aurais au moins accompagné. »Il n'y avait pas réelement de reproches dans la voix. J’ai eu si peur. Encore une fois, de te perdre. I l se rapprocha encore, scruta d’un œil inquiet les dégâts de son corps pour enfin relacher complétement son angoisse et se tourner vers la femme qui semblait temps procuper Julia. Un bref examen puis. « Déposez là ici, nous n’avons pas le temps de nous faufiler à l’interieur de l’infirmerie pour lui trouver une place. Elle va trop mal, je dois commencer mon rêve maintenant . » (Edition à volonté. Je ne suis pas sure d'avoir tou bien suivit ) |
| | Messages : 426 Inscription le : 09/05/2008 Age IRL : 32
| Sujet: Re: [Reprise de l'Académie] l'Arche de Duncanoé [Terminé] Dim 13 Fév 2011 - 18:50 | | | Comment puis-je te juger sans te connaitre? Et bien assasins torturé par tes idéaux, c’Est-ce que tout le monde fait. Quand je suis apparu devant toi à t’accuser de ton meurtre, oserai-tu prétendre que tu ne t’ai pas fait une vague de mon caractère, des risques que tu prennais en t’opposant à moi? Oserais tu te mentir La colère aide au jugement je te l’accorde mais c’est ma franchise que tu blâmes surtout. J’ose ce que je veux, c’est toi le coupable, tu devrais t’affliger, me supplier de te pardonner. C’est-ce que font ceux qui appartiennent à l’harmonie en temps normal. Il demandent le pardon de celui qu’ils ont offencé. Et tu te prétends de l’harmonie, vraiment.
Mais alors qu’elle allait répliquer, acide, il lui donna la réponse qu’elle attendait. Un nom qu’elle du encaisser encore une fois en jurant son impuissance de l’instant. Et de l’avenir…
Elle reçu les mots de Varsgorn en pleine face. Si elle ne préta pas attention à la pathétique défense d’Enelyë, l’annonce de la mort [i]d’Iléa la destabilisa completement . Elle palit, frappée, défaite. Ses yeux vides cherchèrent avidement la vérité sur le visage de Varsgorn. Sa hauteur avait été ravalée par les parole de l‘homme, elle parru pour la dernière fois peut-être, sous le visage de l’adolescente torturée et perdue qu’elle avait été avant sa rencontre avec Maya.
« Morte? » répéta-t’elle faiblement comme pour se convaincre de la véracité des paroles. Mais l’homme avait déjà enchainé sur des propos concernant son affection pour son apprentie, qui paraissait soudain minimes face à la destruction de son objectif de vie.
Elle avait vécu sous l’oxygène de la vengence qui l’avait brulé mais qui lui avait permis de se maintenir en vie comme un poisson dans une flaque d’eau. Elle avait pris la décision de s’extirper de la vermine ou l’avait enfouit Varsgorn dans l’intention de se venger, elle avait progressé sous la pulsion de la vengeance, son objectif ultime: être de taille à affronter la sentinelle l’avait tirer vers son avenir. Et là en quelque mot, l’assassin venait de détruire le pourquoi elle avait vécu. Il lui restait les promesses de Maya, les mots sucrés et les serments. Promesse de pouvoir et d’accomplissement. Mais s’engager dans la défense de l’Eclipse avait aussi un but superieur partagé avec mille autres. Celui de pouvoir se venger par le biais de la guilde. Son existence entière était tourné vers le but suprème qui n’existait plus. Qui lui avait volé le principe de son existence? Qui avait osé accomplir l’acte qu’elle seule était destiné à accomplir?
Elle mis un temps avant de réintégrer la réalité, à reprendre contenance devant l’homme pour s’appuyer sur les dernière paroles qu’elle avait vaguement entendues.
« Puisses tu tenir ton allégeance aux sentiments. fit-elle, lointaine, si j’étais elle, je mettrais ta parole en doute. Les sentiments sont fluctuants, un peu comme toi peut-être. L’amitié peut tourner en inimitié, l’amour en haine, que savoir de l’avenir? L’argent était une base plus sûre »
Sa haine pour Varsgorn, en cet instant avait été completement occulté par la mort d’Iléa.
« Il m‘est impossible d‘oublier ton acte, tu peux le comprendre, encore moins concevable de te pardonner. Continua-t-elle Si quiquonque a à se plaindre de toi, ton passé peut te rejaillir à la figure, ne l’oublie pas. »
Elle réfléchit un moment, puis finit par déclarer.
« Il y a peut être un moyen de régler partiellement ta dette et d’obtenir mon crédit… »
Elle le fixa sans sourciller, l’interogeant du regard. Te racheter t’interesse t-il ou n’as-tu as rendre de comptes à personne tel le bon mercenaire que tu es.
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