Amour naissant sous l'ombre des arbres [Terminé]

Ils s'étaient allongés sur le banc, sous les armes quel cadre romantique ! et Hestia avait posé sa tête sur le torse de Zéphyr. Il caressait ses cheveux avec tendresse, et Hestia avait sur les lèvres un sourire... totalement niais, il faut l'avouer. Zéphyr lui demanda ce qu'ils allaient faire, avant d'embrasser son front, délicatement.

A contre-coeur, elle se leva, gardant la main de Zéphyr dans la sienne. En quelques mots, la Lotra lui dit qu'elle aimerait se promener dans les jardins.


***


Hestia posa doucement ses lèvres sur celle de Zéphyr. Les jardins étaient sublimes. Il avait dû pleuvoir peu de temps avant, car l'herbe était mouillée. La Lotra s'avança vers un arbre. La terre à son pied était sèche. Les feuilles avaient probablement dévié la pluie.

Un arc-en-ciel majestueux s'étendait à l'horizon. Hestia se blottit dans les bras de Zéphyr.

- C'est beau, tu ne trouves pas ?

Se tournant légèrement vers lui, elle déposa un baiser au coin de ses lèvres.

Hestia proposa au jeune Zéphyr d'aller aux jardins de l'académie. Il n'y était jamais allé, mais le voir avec son amour, ne lui ferait que du bien. Ils y allérent, main dans la main, comme des enfants. L'air était doux et frais, la pluie était tombée il n'y avait pas longtemps, un arc-en-ciel ornait le ciel bleu avec une délicatesse et une beauté parfaite.
Un champ d'Harmonie.

Hestia emmena le jeune Chantelame jusqu'à un arbre, sous lequel l'herbe était séche. La pluie avait été sans doute déviée par les feuilles vertes de l'arbre. Hestia se tourna vers Zéphyr et lui demanda si l'endroit était beau. Cette question était inutile, car l'endroit respirait la beauté. Elle l'embrassa ensuite du coin des lévres.

Zéphyr prolongea le baiser, l'empechant de le rombre. Il l'attira jusqu'à lui sur le tronc de l'arbre. Il caressa son visage, tandis que son autre main caressait sa jambe.

-Aussi beau que toi.

Zéphyr sourit lorsque Hestia lança le jeu. Elle avait laché sa main pour se mettre à courir. La jeune combattante était devenue une enfant, enjouée et rieuse. Zéphyr se leva pour lui courir aprés. La jeune femme tourbillonait entre les arbres, pour éviter que le jeune loup ne l'attrape. Bien que la course de Zéphyr fut fort belle à regarder, le jeune homme lui ne pouvait s'empecher d'admirer la course de la Lotra.

Mais un petit papillon vint interrompre la course d'Hestia, son pied s'accrocha à une racine d'un des arbres non loin, et tomba dans la boue puis elle sourit au Lupus qui venaît de l'attraper. Zéphyr sourit et l'aida à effacer la boue sur son visage. Mais son uniforme était taché. Il le laissa. Il la releva et l'embrassa à nouveau. Mais son baiser se fit plus doux, moins passioné. Le jeune Lupus rigola avec elle, pour la ramener sous les arbres.

Le jeune homme enleva ses bottes, pour mieux sentir l'herbe sous ses pieds, et il laissa le vent carresser doucement son visage, pour se sentir libre. Il pensait au bohneur que devait avoir les marchombres à être en osmose avec l'univers. Le jeune homme se retourna vers Hestia.

-Tu dois avoir mal aux jambes avec cette course effrénée?

Zéphyr l'aida à enlever la boue qui tachait son visage souriant. L'uniforme était aussi taché, mais tant pis. Le Lupus releva la Lotra, exactement de la même façon que lors de leur première rencontre. Qui n'était pas si loin... Une semaine, à peu près. Il l'embrassa, mais doucement. Puis il rit avec elle, la ramenant vers l'arbre.

Hestia s'assit à côté de lui, laissant le vent caresser son visage, faire doucement voler ses longs cheveux blonds. Elle ferma les yeux et laissa son sourire s'épanouir. La Lotra rouvit ses yeux verts lorsqu'elle Zéphyr lui demanda si elle avait mal aux jambes.

En vérité... Non. Elle s'approcha de lui et lui posa un baiser sur le front.

- Depuis quand une course de quelques minutes fatigue ? demanda-t-elle en souriant.

Hestia regarda Zéphyr. Sa peau noire, ses cheveux blancs... Et ses yeux. Ils fascinaient littéralement Hestia.

- Je dirai que... mon Faël est terriblement beau. D'où est-ce que tu tiens tes yeux ?

L'implacable curiosité d'Hestia venait en force interrompre un moment de pure harmonie. Ce qu'elle arrangea en embrassant Zéphyr, presque sauvagement, avant qu'il ne réponde.

Hestia lui demanda d'ou provenaît la couleur des iris. C'était vrai qu'ils étaient plus qu'étranges, ses yeux violets. Mais alors qu'il allaît répondre, Hestia, comme pour s'excuser d'avoir interrompu se moment d'harmonie parfaite entre les deux élèves de l'Académie, l'embrassa avec une rare sauvagerie. Les deux amoureux tombérent au sol et Zéphyr en profita pour emprisonner la jeune femme dans ses bras. Ils s'allopngérent l'un sur l'autre et Zéphyr continua de savourer pendant quelques secondes, aussi précieuses que le cristal, les dents blanches, les lévres et la langue d'Hestia.

Il caressa doucement le visage de la Lotra avec le bout de ses doigts, lorsque le baiser prit finalement fin. Il la regarda droit dans les yeux; et il commença à lui caresser le dos, malgré l'uniforme de l'Académie.

-Mes yeux, je les ai hérités de mon pére qui est Frontalier. Le reste, provient de ma mère faëlle.

[Désolée pour le temps de réponse, légèrement occupée ces temps-ci]

Hestia aimait, adorait les frissons que lui procuraient ses contacts avec Zéphyr. La Lotra se contentait de l'aimer comme jamais encore elle n'avait aimé. Son coeur se troublait encore quelque fois lorsqu'elle repensait à Servan, mais son absence à l'auberge, où plutôt sa ressemblance avec un de ceux contre qui elle s'était battu avait considérablement refroidi ce rêve qu'elle n'aurait jamais pu toucher. Il était à Luna, pas à elle.

Hestia tourna la tête vers Zéphyr. Si différent de Servan. Des yeux océans profonds devenaient ici des iris violets insondables. De courts cheveux châtains devenaient ici une sublime chevelure blanche. La Lotra ne pouvait s'empêcher de les comparer. Et elle se sentit mal à l'aise. Son coeur s'affolait. Hestia l'aimait, son Lupus. Mais l'image de Servan la hantait comme une ancienne promesse.

Le Soleil brillait admirablement. Le ciel bleu n'était pas le moins du monde caché par les nuages. Les oiseaux gazouillaient gentimment et les papillons voletaient. Mais pour la première fois, elle ne faisaient pas attention à ces détails. Pour la première fois, tout dans sa tête s'arrangeait pour la tourmenter, dans cet instant d'Harmonie parfaite.

La Lotra se leva brusquement, cachant son visage par ses longs cheveux blonds. Deux perles salées se mirent d'un coup à mouiller son visage, laissant sur leur passages des traces blanches.

- Je... Désolée...

Elle commença à partir, mais Zéphyr la rattrapa, apparemment perplexe.

Le corps d'Hestia frissonait dans les bras de Zéphyr. Elle l'aimait d'un amour pur, celà était certain, et celà était réciproque. Le jeune Faëlle apréciait le contact avec ce corps si beau, avec ses cheveux d'un blond si pur et des regards amoureux qui se percevaient dans l'emeraude de ses yeux. Zéphyr voulut embrasser Hestia une nouvelle fois quand il remarqua que quelque chose d'hinabituel se passait avec Hestia. Zéphyr la regarda attentivement, sensible au moindre des mouvement de la Lotra.

Il remarqua que dans les Yeux verts d'Hestia, une forme prenait place. C'était un homme, aux yeux d'un bleu océan et aux cheveux chatains coupés courts. Il ressemblait beaucoup à l'homme qui avait poignardé Hestia, quand les deux élèves se trouvaient dans la taverne avec Hestia.
Il lui avait broyé les doigts, comme punition.

Mais Hestia se mit à pleurer. Pourquoi, le jeune Lupus l'ignorait, mais il savait que sa avait un rapport avec cet homme qu'il avait vu dans les yeux de la Lotra. Puis la jeune femme s'excusa et se mit a vouloir partir.
Zéphyr la rattrapa et la serra contre lui.

-Pourquoi te tracasse tu ainsi? Si tu m'aime, comme je t'aime, dis le moi, Hestia...

Il la serra contre lui, en lui demandant de lui dire qu'elle l'aimait. Oh que oui, elle l'aimait. Mais ces mots restèrent bloqués dans sa gorge, tant elle s'efforçait de garder ses larmes. Une boule douloureuse se forma dans sa gorge. Mais tout était arrivé trop vite. Trop vite pour la jeune Lotra qui ne savait absolument pas où elle en était. Elle se laissa tomber dans l'herbe humide, les yeux dans le vague. Elle se sentait... seule. C'était une sensation étrange que jusqu'à maintenant elle n'avait jamais ressenti. La combattante se releva et planta ses yeux émeraudes dans le regard améthyste du jeune homme qui lui faisait face.

- Ne doute jamais du fait que je t'aime.

Lancée sur un souffle, la fin de la phrase s'était évanouie dans le vent, mais elle savait que le Demi-Faël avait reçu le message.

*Les paroles ne servent à rien...* pensa Hestia, un sourire amer effaçant un instant son air perdu.

Elle se retourna vers Zéphyr, brusquement, passa ses bas autour de son cou, avec une douce délicatesse, et approcha son visage du sien. Leurs nez se frôlèrent et Hestia posa ses lèvres sur celle du Lupus. Contrairement à celui de quelques instants plus tôt, celui-ci n'était pas sauvage. Il était doux, comme une caresse. Comme un papillon qui se poserait doucement sur une fleur. Comme un flocon de neige s'abattant en toute légèreté sur le sol.

Mais la Lotra sentait bien que quelque chose en elle s'était brisé. Elle espérait simplement que ce soit les chaînes douloureuses qui l'attachaient à Servan. Elle voulait rester dans les bras de Zéphyr, ne plus jamais ressentir quoi que ce soit, si ce n'était leurs deux coeurs battant à l'unisson, si ce n'était sa douce étreinte.

Zéphyr apréciait le doux baiser d'Hestia. Il était plus doux que le dernier toutefois, il était aussi apréciable.Elle passa ses bras autour du cou du Demi-Faël tout en prolongeant son baiser. Zéphyr lui fut un peu surpris du brusque changement de son amie. Mais il savait qu'elle était perturbé et qu'il se devaît d'être la pour elle. Il l'enlaça plus fort, avec avec une immense douceur. Comme si Hestia était du cristal, une dame de cristal.

Zéphyr domina le baiser, il le prolongea, le faisant plus lancinant, plus langoureux, plus amoureux. Le jeune Lupus caressa le beau visage d'Hestia avec ses longs doigts sombres.
Noir sur blanc.
Puis ses longs cheveux blancs, se mélèrent aux longs cheveux dorés d'Hestia.
Or et Argent.
Il l'aimait encore plus

-Raconte moi tout, ton histoire, ta vie.

Le Soleil brûlait la peau pâle de la Lotra, sans qu'elle ne s'en soucia. Les longs doigts noirs et froids de Zéphyr caressait sa joue, faisant légèrement tomber la chaleur qui commençait à l'engourdir. Le Lupus rendit leur baiser plus amoureux et Hestia resserra son étreinte. Lui aussi, mais avec une infinie douceur. Elle se sentait bien, et mal en même temps. Sentiment étrange qu'elle se trahissait elle-même. Changer du tout au tout n'était pas dans ses habitudes et c'était pourtant ce qu'elle venait de faire.

Zéphyr décolla doucement ses lèvres des siennes pour parler et une fraction de seconde, Hestia lui en voulut. Il lui demanda de lui raconter toute son histoire, toute sa vie. La demoiselle s'assit, tenant la main de celui qu'elle aimait tandis qu'il s'asseyait à son tour.

Et elle lui raconta tout. Son enfance, privée de son père, mais entourée de ses deux soeurs qu'elle aimait plus que tout. Leurs chamailleries incessantes, mais les réconciliations qui arrivaient toujours. Sa rencontre avec l'ami de sa soeur... Elle hésita à prononcer le nom de Servan, mais il franchit finalement ses lèvres. La Lotra s'était tellement attendu à l'entendre légèrement déformé dans l'intonation de sa voix qu'elle s'étonna lorsqu'elle s'entendit le prononcer normalement. Elle fut soulagée et continua à lui raconter sa vie.

Pendant ce temps, le jour commençait tout doucement à décliner. Et elle était bien, dans les bras de Zéphyr, savourant un bonheur absolument nouveau.

- A toi de me raconter ton histoire, ajouta-t-elle, de la malice dans ses yeux, qui déborda dans son sourire.

Hestia lui raconta tout. Son enfance, privée de son père, mais entourée de ses deux soeurs qu'elle aimait plus que tout. Leurs chamailleries incessantes, mais les réconciliations qui arrivaient toujours. Sa rencontre avec l'ami de sa soeur...
Pendant ce temps, le jour commençait tout doucement à décliner. Et elle était bien, dans les bras de Zéphyr, savourant un bonheur absolument nouveau.Bien que l'Histoire de Zéphyr soit dure à raconter, il décida de tout dire à Hestia, ils ne devaient avoir aucun secret l'un pour l'autre. Il la serra contre lui, carressant ses cheveux d'or de ses doigts sombres.

-Mon histoire, est composé d'ombre et de lumière, triste est heureuse. Cela dépends du point de vue. Je suis né dans la forêt de Baraïl, il y à maintenant plus d'une vingtaine d'année. Ma mère Faëlle répugnait d'aller dans notre capitale. Mais elle me racontait souvent des histoires sur mon père, ils avaient eu une aventure brève, mais elle voulait que je le vois pour au moins m'entraîner. Devenir ce que je devais être, un Guerrier.

Puis Zéphyr prit une grande inspiration avant de continuer la partie la plus difficille.

-Un jour, une caravane débarqua dans la forêt et racontait qu'elle montait vers la citadelle. Ma mère me confia à eux. Mais j'appris plus tard qu'il s'agissait de marchands d'esclaves qui contait me vendre dans les îles alines. Je m'enfuis et remonta jusqu"à la citadelle. Je rencontra mon père qui m'enseigna son art, mais je décida de cenir ici pour me perfectionner.

A la fin de ce récit, Zéphyr embrassa Hestia.

-Je t'aime.

Hestia respirait doucement, à l'aise dans les bras de Zéphyr. Elle sentait les fleurs, elle sentait le parfum de la peau de son Lupus, elle sentait le bonheur qui venait la rencontrer. Elle ferma les yeux, se contentant de poser sa tête sur le torse de celui qu'elle aimait. Elle entendait son coeur battre, elle entendait les oiseaux qui sifflaient et gazouillaient dans les branches et dans le ciel...

La Lotra savait que doucement, la nuit commençait à arriver, et elle rouvrit les yeux. Elle tourna son visage et ses yeux verts pétillants vers les améthystes de Zéphyr.

- On regarde le coucher de Soleil, et on rentre. Sinon, les gardes vont nous gronder.

Elle avait achevé sa phrase sur un sourire, et cette courte prise de paroles n'attendaient pas de réponse. Ce n'était pas un ordre, plutôt une douce obligation qu'ils devaient tout deux respecter.

Une douce musique résonnait dans la tête de la demoiselle. Elle avait presque envie de danser avec son Lupus devant le coucher de Soleil qu'elle regardait, au risque de se brûler les yeux.

Un arc-en-ciel de couleurs. Bleu, calme. Rouge, passion. Orange, bonheur. Rose, amour. Violet, bien-être.

[Je te laisse poster le dernier post.]

La journée était presque terminée, mais Zéphyr savait qu'il faillait respecter le réglement. Le jeune demi-Faël enserra son amie et l'embrassa dans le cou, avec douceur, tendresse ainsi qu'une finnesse qui fit sourire la jeune femme. Le jeune homme pensa à quel point l'amour était beau et que d'être aimé en retour ajoutait une note magique à la vie. Les yeux du jeune homme brillérent, le feu d'Hélios se couchait doucement, donnant une teinte douce de couleur orangée à la scéne.

La magie de la vie respirait dans cet endroit, comme si les deux amoureux comprenaient enfin l'immense paix et l'harmonie que certains êtres pouvaient discerner dans le monde, dans les mondes. Zéphyr se leva alors que le coucher du soleil embrasa le ciel et embrassa Hestia une dernière fois en l'enlaçant par la taille.

Zéphyr emmenala jeune femme devant la salle commune, et aux moment ou leurs mains se détachérent lentement,leurs doigts se frôlérent une dernière fois et quelques mots clorurent cette scéne de romance.

-Bonne nuit mon amour, je t'aime.

Sur ces mots, le jeune homme repartit dans sa salle commune et s'endormit, l'image d'Hestia dans la tête.

(Rp terminé)