[Prise de l'Académie] Un soir, le retour d'Aroy et de ses Raïs (RP inachevé)

- Hahaha !

Cela faisait une heure que Loona riait aux éclats.
Cette bataille était bien amusante. Encore une fois elle avait eu une bonne idée en venant ici.
Les quelques combattants qu'elle avait repéré au début de la bataille avaient bien évolué.
La fille avec l'arc avait finalement succombé aux attaques d'un Mercenaire et la montagne de muscles était venu la ramasser après un combat contre un autre Mercenaire.
La fille était évidemment une Marchombre, ses gestes étaient bien trop gracieux pour une simple guerrière.
L'autre Marchombre au cheveux roux était elle aussi tombée face à un Mercenaire.
Tarus Til' Oursian si sa mémoire était exacte. Humm. Ca avait été un combat amusant.
Le combat près de la tour Marchombre s'était terminé en quelques secondes, évidemment, et les deux Mercenaire venaient de disparaître dans la foule en délire.
Des morts par ci, des morts par là, et Loona au dessus de tout ça. Assise tranquillement sur une branche d'arbre, les pieds battant l'air.
Personne ne l'avait vu évidemment. Ils étaient trop occupés par leur propre salut, enfin, c’était normal, leur résistance improvisée ne mettrait jamais en déroute celle parfaitement préparée du Chaos.
C’était tellement pathétique que ça en devenait amusant.
Une bourrasque apporta l’odeur de sang aux délicates narines de la voleuse. Elle huma avec délectation cet arome envoûtant.

- Humm. Miam. Ca me donne envie de bouger.

Elle se leva souplement, sa longue robe noire avait été remplacée par un mini short en cuir et un débardeur dans la même matière qui laissé voir un peu trop sûrement la poitrine alléchante de la jeune femme.
Elle attacha rapidement ses cheveux noirs en une tresse bien serrée qui lui arriva sous les fesses et ajusta d’une main experte son poignard dissimulé sous son short.
Elle était prête.
D’une impulsion parfaitement maîtrisée, Loona s’envola presque pour atterrir quelques branches plus bas.
Elle recommença jusqu’à atteindre le sol herbeux. Ses bottes noires ne firent aucun bruit mais ce n’était pas important, personne ne pouvait l’entendre dans ce vacarme assourdissant.
Alors qu’elle remettait sa tresse en place, un raï se jeta sur elle, la hache au clair et une expression hideuse sur le visage.
La voleuse ne lui adressa qu’un regard de dégoût et le guerrier cochon s’effondra dans un gargouillis d’agonie, mourant sans savoir ce qu’il lui était arrivé.
Loona rangeât tranquillement sa dague dans sa botte montante et se dirigea d’un pas souple et tranquille vers le centre de la bataille.
Quelque chose, ou plutôt quelqu’un l’arrêta dans son élan.
Un jeune homme se traînait dans l’herbe, sans vraiment savoir où il allait.
Elle allait passer à côté de lui, ce n’était qu’un futur mort parmi tant d’autre, quand un raï planta sa longue lame dans le corps frêle du garçon.
Il n’hurla pas, peut-être à cause de ses nombreuses blessures et de son inconscience.
Pour une raison inconnue, Loona se dirigea vers l’élève. Elle ne savait pas vraiment pourquoi mais ce jeune homme l’attirait comme un aimant.
Le guerrier cochon tourna sa tête hideuse en direction de la voleuse et chargea.
Elle n’y prêta aucune attention. Un éclair doré, puis des rubis liquides. Le raï était mort.
Loona s’agenouilla aux côtés du garçon agonisant, il était bien amoché et ne respirait presque plus.
D’un geste lent et mesuré, la jeune femme sortit quelques herbes médicinales et des bandes de tissu.
Elle commença à le soigner, tuant les imprudents qui s’approchaient trop.
Quand elle eut fini les soins de base, la voleuse prit délicatement le corps inconscient de l’élève.
Elle se réfugia sous les arbres, d’où elle pouvait observer sans être observée.
La voleuse dévisagea le jeune homme. Il avait des traits efféminés, des cheveux tirant plus vers le blanc que le blond, son visage était crispé dans une expression de douleur et quelques mèches s’étaient collées à son visage.
Dans un geste délicat, elle poussa une mèche de devant ses yeux et murmura doucement :

- Réveilles toi petit enfant. Tes amis sont en train de mourir.


Evidemment, elle n’avait rien à faire de ses « amis » out ce qu’elle voulait, c’était compléter le visage du garçon. Elle avait tout enregistré dans les moindres détails. Les lèvres fines, les mèches en batailles. Tout, mais il lui manquait le plus important. Ses yeux.
La jeune femme caressa le visage torturé de l’élève, continuant à chuchoter de douces paroles.
Il finirait bien par se réveiller.

[Loona récupère Maën et le traine dehors]

- Oh, mais je ne mens pas, Khelia Talan…

Ces mots, dits d’une voix amère, suave, glissante, résonnaient encore dans le cerveau de Marlyn après les avoir prononcés. Car ils étaient vrais, dans un sens. Qui lui avait donné le nom de Khelia ? Elera. Sans cela, elle n’aurait pas cherché à annihiler une ancienne condisciple dans le simple but de faire couler le sang, non.. Mais cela donnait un but à sa vengeance, maintenant. Ses ambitions étaient d’abattre un à un tous ceux qui avaient un jour connu son visage, ou son nom. Et quand l'Académie tomberait entre les mains du Chaos, elle pourait terminer. Elle aurait des prisonniers en son pouvoir, des figures trop connues qui pâliraient devant sa nouvelle puissance, des figures apeurées par les représailles qu'elle allait abattre sur eux comme un vol de chauve-souris. Un plan médité, travaillé, froid, parfait, sans erreurs..

- Si la stupidité des Raïs est contagieuse, alors l’humour putréfié de Merwyn Ril’ Avalon l’est aussi, jeune fille…

Marlyn fléchit les genoux. Ca n’allait plus tarder. Intérieurement, elle était aussi calme que si elle combattait contre un mannequin d’entrainement, dans une des caves du manoir de son Maître. La mort ne l’inquiétait pas, pas plus que la défaite. Un mercenaire du Chaos ne se laisse pas piéger par la peur de l’échec, il apprend à la manipuler, et à voguer dessus. Puis sans un mot de plus, elle s’élança. Son but était d’immobiliser, de réduire à néant AVANT d’achever, pas de lui trancherla gorge. Aussi, son premier assaut se porta sur les jambes et les côtes de la marchombre, les chevilles pivotant sans déraper sur les flaques de sang. Les premières passes d’armes entre les deux ennemies leur permit d’évaluer le style de l’autre.
Marlyn combattait dans le plus pur style des Mentaïs, se réfugiant en permanence derrière sa nouvelle identité pour ne pas être démasquée. Un coup paré lui couta une éraflure dans la nuque, mais en contrepartie, ses poignards étaient venus tâter dans la chair des cuisses de la Félixia. Les raïs autour d'elles avaient laissé un prudent vide de sécurité pour éviter de prendre des coups, et combattaient les élèves à distance. Du coin de l'oeil, Marlyn repéra des silhouettes connus, des visages un jour aperçus, ou les traits d'un Mercenaire du Chaos sous le casque d'un "allié".. Alors les renforts avaient réussi à tromper tout le monde.

- L’Académie, comme Gwendalavir, ne se rappellera pas de ton petit acte de bravoure, elle saura seulement qu’une petite sotte a tenté de défier un Mentaï sans savoir à qui elle avait affaire… !


Les derniers mots avaient été prononcés avec une rage nouvelle, une rage froide, une colère sourde qu'elle noyait depuis des années, et avait l'arrière-goût de la vengeance, de l'amertume..

Les réponses de la mercenaire coupait comme du verre, mais elle ne s'en souciait pas, son esprit était totalement concentrer sur la bataille qui n'allait pas tarder à débuter. Elle jeta un coup d'oeil circulaire pour évaluer le terrain innocuper, finalement les raïs n'étaient pas si bête car ils se tenaient prudament à l'écart, comme quoi, ils avaient encore une once de lucidité. Mais bon tant mieux pour eux, elle avait d'autre chat à fouetté, une en particulier et le pire c'est que sa voix lui rappellait quelque chose, mais impossible de mettre un visage sur cette voix. L'attaque commença, un match commença, l'adversaire se comportait tel un mercenaire, tandis que Khelia se battait tel un feu follet, leurs coups étaient précis et leur combat ressemblait plus à une danse sans le sang qui coulait.

L’Académie, comme Gwendalavir, ne se rappellera pas de ton petit acte de bravoure, elle saura seulement qu’une petite sotte a tenté de défier un Mentaï sans savoir à qui elle avait affaire… !

Elle sourit à cette phrase, c'est vrai que ce n'était pas faux, personne en Gwendalavir ne se souviendrait de son nom, sourtout une petite marchombre qui avait finit sa formation quelque semaines plus tôt. Mais ses amis s'en souviendraient, c'était déja ça. Alunia, Tifen, Ena, et d'autre professeur de l'académie le saurait et cela lui suffisait.

-C'est vrai qu'ils ne se souviendront pas de mon nom et il m'appellerons sûrement petite sotte, mais je trouve qu'il vaut mieux être connu en tant que sotte que ne pas être connu du tout. Et puis c'est bien d'être sotte des fois, non? Une marchombre sotte, ce n'est pas ordinaire.

Et voila, elle souriait désormais et maintenant on pourrait vraiment la prendre pour une folle, et si le mercenaire qui était devant elle le pensait, il aura une petite surprise, car elle avait encore de la ressource et elle ne se démoraliserait pas aussi facilement.

[Elera va aider Khelia et reconnait Marlyn]

Khelia s’en sortait bien et n’était toujours pas blessé, mais face à un Mercenaire du Chaos, elle ne tiendrait pas longtemps… Elera avait bien échoué face à l’un deux, et celui-ci avait été clément. Il était venu après elle pour capturer Kirfdéin, pas pour la tuer… ce qui n’était apparemment pas le cas de celui-ci. Comment le rêveur avait-il su ? Lorsqu’Elera arriva sur place, les deux adversaires se battaient déjà depuis un moment. Khelia bloquait l’un de ses coups… elle n’allait pas avoir le temps de bloquer le suivant. Sans hésiter, Elera sortit une étoile, lançant l’arme vers le Mercenaire d’un simple mouvement du poignet. Elle ne pouvait pas être extrêmement précise, pas dans ses conditions, ils bougeaient trop et elle ne voulait pas blesser son amie… Ce n’était qu’une diversion, un moyen de briser la concentration de l’autre et de donner les quelques secondes dont avait besoin l’ancienne felixia pour se mettre hors de portée.

- Khelia, attention !

Elera espérait ne pas l’avoir distraite elle aussi, mais elle avait besoin de lui laisser savoir qu’elle était là pour l’aider. L’étoile vola au même moment que son cri, effleurant le masque au niveau de l’œil et tranchant la matière de ses pointes avant de tomber au sol. Mieux que ce à quoi elle s’attendait… le mercenaire serait capable de continuer à se battre, mais le sang sur sa figure risquait de l’aveugler.

Ou pas.

Elera blêmit. Parce qu’au lieu de l’œil qu’elle s’était attendue à voir apparaître, il n’y avait qu’une énorme cicatrice et un peu de sang… Ce n’était pas possible. Et pourtant… Elera porta un nouveau regard sur leur adversaire. L’armure cachait sa véritable constitution, mais cela aurait pu être une femme. Ses gestes étaient précis, meurtriers, différents de ceux plus coléreux de celle qu’elle avait appelée sa sœur, mais elle avait pu changer, après son long entraînement. Et son œil… l’œil qu’elle pouvait encore voir, mais qu’elle n’avait pas regardé, puisque croiser un regard au milieu d’un champ de bataille n’a rien d’aisé. Lorsqu’elle le vit, elle n’eut plus aucun doute. Ca, au moins, n’avait pas changé…

- Marlyn…

Avec les cris des Raïs et le fracas des épées, Elera ne pensait pas que beaucoup de monde l’entende. Khelia, oui ; marchombre, elle avait appris à écouter. Et Marlyn… Elle aussi était sûrement assez près pour savoir qu’on l’avait reconnue. Elera pensa un instant à Khelia, se demandant ce que cette nouvelle pouvait bien lui faire, mais la culpabilité la foudroya un instant après, et elle n’y pensa plus. Elle avait blessé Marlyn. Après lui avoir promis d’être toujours à ses côtés, de ne jamais la trahir, elle l’avait blessée… Oui, elle ne savait pas qui c’était, oui, elle voulait protéger Khelia. Mais elle avait promis. Promis que là où tous les autres lui avaient tourné le dos, elle continuerait à lui tendre la main, malgré la différence de leurs voies… Promis de lui garder une porte ouverte. Et elle venait de détruire cet espoir. D’un simple mouvement du poignet, elle venait de prouver à Marlyn qu’elle avait raison, et que personne ici n’était digne de sa confiance, qu’ils se tourneraient tous contre elle à la fin. Malgré tous les efforts de la lotra pour lui prouver le contraire…

- Je suis désolée. Je ne voulais pas…

Ses mots s’entrechoquaient, ses lèvres tremblaient, et ses yeux s’étaient emplis de tristesse, de crainte et de honte. Elle n’avait pas pu faire ca… Elle baissa sa garde, incapable de réagir. Sans défense devant son ancienne amie.

Khelia entendit le cri d'Elera, elle évita souplement la lame de Marlyn et regarda le visage que l'étoile de jet de son amie avait cassée. En faite on y voyait qu'une cicatrice et une mèche de cheveux, mais rien qu'avec cela elle savait désormais à qui elle avait à faire. Ses cheveux, sa voix, son autre oeil qu'on voyait un peu, c'était quasiment sur que c'était Marlyn. Elera le confirma en demandant pardon à l'ancienne Félixicia, Khelia la regarda ébahis, elle n'avais pas connu longtemp Marlyn, mais elle s'en était fait une amie, certes elle avait rejoint le chaos, mais elle n'avait eu aucune données à sa disposion pour savoir pourqoui elle était partie. Elle ne savait pas trop quoi faire, garde baissé, poignard relacher, elle était une cible idéale et Elera n'était pas en reste. Marlyn la frappait avec une force ettonante, pourtant c'était une de ses meilleurs copines quand elle était encore ici, Khelia ne comprenait plus et cette imcompréhension l'empéchait d'agir. Heureusement un jeune homme qu'elle avait vu plusieurs fois en cours et autre l'arrêta à temps d'un coup bien envoyé, Marlyn ne chercha même pas à le reconnaitre, et encore peu être ne l'avais pas connue, mais ce n'était pas le cas de la jeune marchombre. Marlyn tua le jeune garçon guerrier sans aucun remord, ses coups pleuvais animé par la rage folle de la mercenaire.

-Ervy.

Le nom n'était que murmurer mais le garçon n'était déja plus là pour l'entendre, il était déja partit et Marlyn grâce à cette exécution sembla reprendre ses esprits, la rage semblait l'avoir quitté et elle la regardait avec un regard sombre et froid. Quand Marlyn l'attaqua ses réflexes reprirent le dessus avant de connaitre le même sort, les fers s'entrecroisaient avec violence, Khelia ne jouait désormais que sur la défensive, elle n'utiliserais pas d'attaque avant de savoir tout. Tout ce qu'on lui avait caché, la raison de cette énorme cicatrice sur son oeil, la raison de son départ.

-Pourquoi tu es parti Marlyn?

Cette quetion n'avait été que chuchoter et pourtant la Félix avait mis toute ses interrogations, toutes sa tristesse dans ses quelques mots. Elle espérait que son amie comprendrait qu'elle ne la jugeait pas et si elle ne répondait pas, seulement là elle l'attaquerais, elle ne la tuerais pas mais elle pouvait l'imobiliser, sa greffe le lui permettait aisément.

Une douce parole, envoûtante. Une caresse, simple brise, fugace et fraîche.
A la énième caresse, et à la énième parole, le jeune homme s'éveilla.

Loona en resta bouche bée. Certes, le rejet du garçon était choquant pour une personne comme elle, mais ce n'était pas ça qui la fascinait, l'hypnotisait.
Les iris or du jeune homme s'étaient enfin révélées, envoûtante, exerçant une irrésistible attirance sur la voleuse.
La haine remplaça le regard surpris du garçon et l'or se transforma en lave en fusion.

- Casses-toi.

Loona sursauta. Certes, l'impertinent venait de l'insulter, mais c'était la voix enrouée et rocailleuse qui la dérangeait. Elle s'était attendue a une voix mélodieuse, aussi fascinante que ce regard or, une voix qui sied plus à ce genre de personne.
L'élève tentât de se relever, une petite pression de la part de la voleuse suffit à le faire se recoucher. Normalement, la jeune femme aurait tranché la tête au garçon pour sa vulgarité, mais justement, rien n'était normal.
La voleuse se contenta de dire chaleureusement :

- Tout doux petit. Je ne vais pas m'en aller de si tôt. Pas temps que tu seras dans cet état. Regardes toi, tu n'arrives même pas a garder les yeux ouverts.
Je ne t'ai prodigué que les soins de bases. Laisses moi m'occuper de tes blessures.

Le jeune homme allait encore protester, la haine toujours présente dans son regard en fusion. Loona s'abîma un instant dans cet univers de feux et d'or, ses yeux marron se perdant dans un endroit connu de elle seule.
Un mouvement du garçon la ramena à la réalité. D'un geste ferme mais doux elle le fit s'allonger.
Le soigner n'allait pas être facile s'il continuait gigoter comme un asticot.
De sa voix mélodieuse, elle le sermonna comme une enfant, ce qu'il était en regard de l'âge :

- Si tu ne n'arrêtes pas tout de suite, t'es amis ne pourront pas compter sur ton aide au combat. J'espère seulement que tu n'envisageais pas de combattre.

Elle leva un de ses sourcils parfaitement dessinés. La haine ne quittait toujours pas le regard or du jeune homme. Mais Loona préférait le regard fauve à celui docile et gentil du garçon.
D'une main d'experte, la voleuse commença à penser et à désinfecter les blessures les plus graves. Les corps tendu de l'élève montra la réticence qu'il éprouvait à ce contact. Loona n'y fit pas attention et continua à parcourir le torse et les épaules du jeune homme, l'effleurant à peine.
De temps à autres, elle jetait un coup d'oeil à la bataille. Les Mercenaires prenaient le dessus, c'était inéluctable.
La jeune femme s'adressa à son malade de sa voix envoûtante :

- Allons, je ne vais pas te tuer. J'en aurais largement eu le temps pendant que tu étais inconscient. Dis moi plutôt ton nom petit.

Elle lui fit un clin d'oeil chaleureux.

- Essayes de faire un effort et de détendre l'atmosphère, je n'y arriverais pas seule.


[Loona ne fait rien de spécial à part soigner Maën]

Khelia réagit au quart de tour, elle coupa ses fils avant que ceux-ci qui étaient en feu n’atteigne le bout de ses doigts et qu’elle finisse brûler, elle contempla ses fils et eux la certitude qu’ils n’étaient pas endommagés. C’est avec cette certitude qu’elle se tourna vers Marlyn, avec une posture de garde, même si elle n’avait pas l’intention d’attaquer, ce qui semblait être le cas d’Elera. Elle sentait à peine la main de son amie sur son épaule, à croire qu’elle venait de passer dans un monde parallèle. Elle fit une moue triste quand son ex coéquipière leur demanda le nom de sa dernière victime, elle posa le regard vers Envy et se souvient de son sourire joyeux, quoiqu’un peu idiot.

-Ne t’inquiète pas si tu là oublier Marlyn, lui aussi avait tourné la page, il a très vite compris que tu ne reviendrais pas et il t’a oublié. Comme la plupart des gens de cette école.

Elle ne s’incluait pas dans le lot, elle n’avait jamais cessé de chercher des réponses, ce qu’elle avait eu un peu plutôt et elle comprenait le choix de Marlyn. C’est pour ça qu’elle la laisserait partir sans chercher à la retenir, à près tout, elle aussi avait fui pour chercher une autre vie, elle ne pouvait donc pas lui en vouloir. A ses yeux Marlyn n’était pas une traîtresse juste une personne qui avait fait des choix qu’elle ne pouvait pas contester car cela serait mal placé. Après tout, personne ne l’avait blâmé quand elle avait fui de chez elle, elle avait assumé ses actes et Marlyn avait dut faire pareille. Elle entendait au long le massacre des gardes d’Al-Poll qui massacrait les guerriers cochon, ils étaient presque à plaindre car les soldats tuaient sans vergogne et sans une once de pitié. Les guerriers de pacotille s’enfuyait, enfin pour ceux qui avaient une once d’intelligence sinon les autres étaient comme des idiots à affronter les gardes, deux fois plus puissants qu’eux. Cela Khelia le présentait, car elle était totalement concentrer dur le visage de l’ancienne Félixia, examinant chaque geste près à riposter chaque coups qu’elle donnerait si elle ne partait pas.

-Que vas tu faire Marlyn?

Comme ça Marlyn allait repartir, oublier, elle s'en était douter mais elle voulait avoir une confirmation car elle espérait la revoir, elle la reverrait sûrement d'ailleurs, autre part. Marlyn le lui confirma silencieusement, mais ce n'était que des mots emplis de haine, Khelia voulait juste la voir en tant qu’ancienne camarade, rien de plus, rien de moins. Elle resta là, debout, ne sentant pas le monde extérieur et la main d’Elera sur son épaule alors qu’elle serrait assez fort, elle s’était enfermer dans un cocon de silence qui lui permettait de réfléchir. Mais ses sentiments l’empêchait de formuler une seule phrase cohérente, elle se sentait en marge de la réalité et elle se rendait compte de la frontière qui séparait la victoire de la défaite, du gouffre à la lumière.

Au bord de ce puits de chaos, elle entendit les mots de la lotra sans réussir à les atteindre, tels des plumes illusoires et des flocons de neige, elle en comprenait le sens mais elle ne saisissait pas les implications de ses mots. ‘Désolée’ pour qui, à cause de quoi, la felixia voulait juste oublier et se laisser aller, mais elle n’avait pas le temps de le faire, il fallait s’occuper d’autre chose plus importante que sa simple personne. Mais c’était si compliqué, cela demandait tellement de courage de sa part, de volonté, il lui fallait oublier sa tristesse et sa douleur, douleur physique due à ses blessures et la douleur psychologique due aux révélations qu’elle avait reçu, sans être prête. Lentement elle se reconnecta au reste, les bruits arrivèrent en premiers, puis la vue, le spectacle horrible des corps entrelacer, du sang qui apparaissait fréquemment, cela lui donnait la nausée et pourtant elle aurait du être habitué. Elle respira à fond en essayant d’évacuer toute la tension, elle aurait aimer la gestuelle marchombre, mais ce n’était pas vraiment le moment et le lieu pour cela.

Au final elle regrettait plus l’absence d’Elera, elle aurait bien aimé avoir une épaule pour la soutenir, mais elle aussi avait sûrement besoin de calme, elle s’ébroua pour que les dernières brides de tensions et de pensée qui n’avait rien à faire dans son esprit effiloche. Elle avait beaucoup de chose à faire, aider les blesser, évacuer les morts, les gardes d’Al-Poll allaient aider, mais une aide de plus ne serait sûrement pas refuser, grimaçant à cause des blessures infliger par Marlyn, Khelia commença à aider un jeune homme brun qui était évanoui près d’un pilier.

Tout va s'arranger

[Aroy fui, a partir de là il faut penser que les combats se termine bientôt]

Aroy chantait tout en guerroyant, il perdait des soldats tous les deux minutes, mais cela ne l’effrayait pas. Les consignes étaient claire et précise, tuer beaucoup de monde et les occuper assez longtemps pour que les mercenaires du chaos puissent finir leur travail tranquille, à la suite des imposteurs viendraient et ils devraient prendre la fuite. La deuxième partie du plan avait fait grincer des crocs à plusieurs d’entre eux, mais si cela leur conférait la victoire, ils étaient prêts à courber l’échine et à marcher en rang. Pour l’instant rien ne comptait à part combattre, le sang giclait de partout pour son plus grand bonheur, il piétinait le corps des Alavériens avec une joie sans faille, goûtant avec délices les joies de la morts, sentant l’odeur raffiner de leur sang qui avait une légère tendance salés, un mélange fabuleux du sang des ours élastiques avec quelques aromates. Aroy ne faisait rien d’autre qu’embrocher, couper, décapiter, taillader, ne soufflant qu’a de rare occasion il se croyait être un dieu de la mort, messager obscure et de mauvais augure.

Le bruit des cors lui vida de sa joie, le raï trouvait cela trop tôt il avait encore soif de vengeance, mais il ne savait pas que celle ci, datant de milliers de génération, ne pouvait être étancher et que même s’ils tuaient tous ceux du continent, il crierait encore au meurtre. Il vit les faux gardes arriver, ils étaient temps de partir, il prit une sortie proche tout en surveillant ses arrières, il réfrénait à chaque minutes ses pulsions qui lui disaient de leur sauter dessus, lame au clair, mais ce n’était pas dans les plans. Il voyait de nombreux raï tomber, trop, il demanderait réclamations à ce cher Dolohov plus tard, pour l’instant il devait fuir, ces imbéciles ne seraient peut être pas capable de le reconnaître. C’est tout de même le sourire aux lèvres qu’il s’effaça lourdement dans le crépuscule, vers son nouveau travail de bourreau qui l’attendait.