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 Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)

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Julia
Julia

Maître forestier
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MessageSujet: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeDim 22 Mar 2009 - 16:45

(Suite de "La montagne de tous les dangers" au pied des montagnes.)

Julia repris son souffle un moment, appuyée contre un arbre, les voix raisonnant toujours dans sa tête, des images inconnus se mêlant à la réalité que ses yeux entrevoyait encore.
Blanche était toujours là, près d'elle gémissant doucement et la tirant ou la poussant avec douceur, anxieuse...

Mais Julia n'en pouvait plus. Elle n'avait pas parcourut beaucoup de trajet... elle s'entendit gémir après qu'une faiblesse se manifesta à son côté droit... elle devait avoir mal ici semblait-il. Elle se sentit glisser vers le côté affaibli et sentit de nouveau la terre mouillée sous sa joue, alors que tout se mettait à tourner atour d'elle. Elle ignorait combien de temps elle avait passé évanouie contre Blanche, mais la pluie ne s'était pas arrêté et la nuit avançait. Et avec, les prédateurs du bois... elle devait rejoindre son refuge à tout prix... mais ce vertige qui n'arrêtait pas!

Lupus tournait et revenait sur lui même, la regardant de ses yeux perçants, comme pour essayer de la soutenir quand elle essayait de se lever, mais à chaque foi qu'elle retombait il s'arrêtait net, gémissant faiblement mais n'osant pas s'approcher puisque Blanche occupait déjà l'espace autour d'elle.
Respirant lentement, toute trempée d'eau et de larmes de lassitudes, Julia se redressa avec effort, avant de réussir à se dresser de nouveau su ses jambes flageolantes. Elle était tentée de laisser ses armes là, à ses pieds, sans plus attendre, mais c'était imprudent... et ils avaient tellement de valeur pour elle...

Nombreuses furent les fois où elle tomba ou glissa dans la boue, nombreuses furent les fois où elle cru ne pouvoir plus jamais se relever... la vois de son père emplissait sa tête le plus souvent, comme celle de sa mère ou de sa tante, et puis d'autre personnes beaucoup moins importantes passé dans sa vie, même un brève instant... tout était mêlé, brève, rapide et sans sens aucun. Sa tête était lourde, la course dans la foret le soir de la mort de ses parents revenait régulièrement à elle, comme à chaque foi, comme d'habitude...

Mais elle se relevé la main sur son côté, qui était si faible... et elle pleurait de ne pas pouvoir sentir toute la douleur de son corps... toute la douleur de ce côté qui devait être en feu, comme était en feu tout son esprit. Elle pleurait d'impuissance et de dégout pour elle-même... elle pleurait sa misérable vie, qu'elle voyait s'écourter de jour en jour. Elle pleurait de voir la mort près d'elle, juste là, à côté qui marchait à son allure dans l'ombre, sans lui tendre la main, sans rien faire, ni pour abréger son malheur ni pour l'aider à avancer... simplement là comme à son habitude, impassible ses mains blêmes inertes... elle pleurait... mais aucun son de sanglot ne sortait de ses lèvres... seulement sa respiration saccadée, et certain gémissement de douleurs, qui se faisait faibles mais présent, parvenaient à franchir les barrières que former ses lèvres...

Pour la énième fois, le ventre contracté à l'engourdissement, Julia sentit tout ce qui lui restait sur l'estomac lui remonter à la gorge. A quatre pattes dans l'herbe, sa vue floue, elle essaya de reprendre ses esprit un maximum, regardant égarée la marre que formait son rejet, mêlé à un peu plus de sang à chaque foi...
Essuyant sa bouche négligemment d'un revers de main, malheureuse plus de voir Blanche presque affolée comme jamais auprès d'elle, et Lupus quasiment maladif tellement il était préoccupé... les louvards surgirent alors d'un buisson, les gémissements de Blanche les avaient appelé et comme leur mère adoptive, ils se pressèrent contre elle. Julia doutait qu'ils comprenait, mais Blanche était tellement affolée, que les « petits » ne devait pas se demander grand-chose...

Glissant ses doigts dans la fourrure de Blanche qui se campa solidement sur ses appuies, Julia s'appuya sur elle pour se relever à nouveau... le repère n'était pas loin et avec les poussés, même légers de ses compagnons, ce n'était pas impossible...
Elle se redressa tout à fait, sa vue ayant un peu plus de mal chaque seconde à s'accoutumer à la nuit qui venait... elle fut tout à fait debout quand un éclaire passa devant ses yeux déchirant sa tête. L'obscurité se fit soudain elle tomba à nouveau face contre terre, sentant la main glacée de la mort se poser sur son épaule.

Ses larmes ne cessaient pas et étant le seul moyen pour elle de savoir la douleur de son corps, et étant trop épuisée, Julia n'essayait même plus de les retenir. Toutes les vois s'étaient tuent, il n'y avait maintenant, plus que le bruit de la pluie battante tout autour d'elle, plus que le froid et la main glacée de sa partenaire la mort qui la tenait toujours à l'épaule, plus qu'elle et la terre, elle et la forêt, elle et le noir...
Blanche se coucha en silence prêt d'elle, enfouissant son museau dans le coup de son amie qui ne bougeait plus... si elle avait put, des larmes auraient exprimé la tension et l'angoisse de son cœur et d'ailleurs elle se rattachait tout juste à celui de son amie qui battait encore faiblement. Les deux petits restaient là, l'un debout, l'autre assis observant la scène impuissant, et d'un regard où se lisait l'incompréhension, Lupus s'était tut lui aussi. Il n'y avait plus qu'eux, il n'y avait plus que les bois, il n'y avait plus que la pluie...

Mael Lioum
Mael Lioum

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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeLun 23 Mar 2009 - 19:57

Fichue pluie!
Alors que l'après midi se teminait,une pluie diluvienne c'était mis à tomber…C'était une de ses pluie d'été qui vous tomber sur la tête à n'importe quel moment,une pluie lourde,presque étouffante,comme si le ciel en avait eut marre de contenir toute cette eau et d'afficher un beau soleil qui faisait le plaisir de tous . Les nuages avaient virés au gris et en quelques minutes Mael s'était retrouvé tremper comme s'il avait plongé dans le lac Chen.

Il venait tout juste de partir de l'académie…aujourd'hui était le jour ou il travaillait à l'infirmerie ou les rêveurs se relayait en cas d'urgence…Il n'y avait pas eut grand monde aujourd'hui. Une Corbac était venu car elle s'était blessée à son cours de maniement de sabre,tout en désinfectant son épaule Mael avait essayé de lancer une conversation mais la jeune fille,honorant la réputation de sa maison n'avait répondu que par monosyllabes. Mael avait donc abandonné pour se concentrer à sa tache. 2 jeunes Felixia de 14 ans qu'il ne connaissait pas c'étaient fait de grave brûlures aux avants bras et quand Mael avait demandé ce qu'ils leur étaient arrivé ils lui avaient inventé une histoire abracadabrante ou se battait en duel l'intendant et un prétendu "Génie de la bougie de la salle commune". Après de multiples péripéties ils avait soit disant tenter de s'interposer mais le "Génie" leur avaient brûlé le bras à l'aide de son baton-chandelle. Mael les avait écouté un sourire amusé au lèvres tandis que les deux étudiants juré sur leur tombe que c'était bien ce qu'il avait vécu.

Le rêveur ne chercha pas à en savoir plus…Il avait l'habitude de soigner se genre de blessure, et les marques que présentait les bras des deux jeunes gens étairnt bien des brûlures. Il se contenta de soigner leurs blessures et de sourire en silence en les écoutant raconter leurs péripéties. Au moins vous avez de l'imagination leur dit-t-il avant de les laisser repartir en cours. Ça avait été le seul moment notable de la journée. Il avait profité de ce jour plutôt calme pour finir un devoir qu'il devait rendre pour le prochain cours de civilisation et pour lire un livre écrit par Artaiel Rochelune en personne sur la psychologie du blessé. Après quoi il s'était dirigé vers le parc pour rejoindre Eoliane…

Et c'était là que la pluie l'avait surprit.
Le rêveur essora pour la troisième fois le bout de sa tunique qui dégoulinait…Il était en piteux état. Ses vêtements trempés lui collaient à la peau et ses cheveux étaient plaqués contre son visage. Il se maudit d'avoir troqué les botes qu'il utilisait habituellement contre des sandales de cuir,tellement plus agréable à porter quand le soleil daigner se montrer… Mais là,Mael nageait dans ses chaussures. Gorgée d'eau comme elle l'était elle seraient irrécupérables…
Levant les yeux pour essayer d'oublier le "splastch ,splatch" désagréable de ses sandales il s'aperçu qu'il ne reconnaissait plus l'endroit. Ce perdre dans le parc,c'était quand même un comble quand on passait toutes les semaines par le même chemin! Poussant un soupire il essaya de se repérer mais les arbres étaient tous les mêmes et le rocher ne se différencier pas non plus…

Un hurlement se fit entendre…Quoi! Des bêtes sauvages! A cette heure la de la journée! Il n'avait pas intérêt à traîner plus longtemps! Un peu inquiet Mael allait se hata,un éclair déchira le ciel se qui le fit encore accélérer…Alors qu'il passait près d'un vieu chene, se considérant comme définitivement perdu un bruit le fit se retourner…Un énorme loup venait de sortir d'un buisson…Loup qu'il reconnu immédiatement…

-Je…je qu'Est-ce qu'il y a Lupus? Fit-t-il d'une voix qu'il aurait voulu assurée Julia n'est pas avec toi?

Il aurait voulu entendre la jeune fille rappeler le loup en éclatant de rire pour la peur qu'elle lui avait fait, mais Julia n'était apparemment pas dans les parages…
Le rêveur sursauta quand la bête s'approcha de lui et mit instinctivement les mains devant lui pour se protéger d'une quelconque attaque
*arrête de faire l'idiot Mael si je voulait te manger je l'aurait fait depuis longtemps* semblait dire le loup. Lupus lui saisit un pan de sa tunique et tira doucement comme pour lui intimer de le suivre.

-Qu…Qu'es…Qu'Est-ce que tu veux?

Le Loup recommença une deuxième fois son manège et Mael se décida à suivre l'animal,intrigué par son curieux comportement…
Traversant buissons et broussailles,le jeune arriva près d'une petite clairière… Et ce qu'il découvrit le fit s'immobiliser pendant quelque seconde

-Julia murmura-t-il comprenant enfin pourquoi le loup était allé le cherché.

Il courut jusqu'à son amie. Elle était dans un piteux état…Couverte de boue,elle avait laisser un long sillage dan son passage d'avoir échoué ici…Une marre de sang lié à des vomissements s'étalait à coté d'elle. Blanche gémissait doucement et deux louveteaux qu'il ne connaissait pas s'était blotti contre la jeune fille…Le rêveur s'agenouilla près du petit corps de la Lupus…Son visage et ses cheveux étaient couverts de boues mélés au sang. Mael sentit son propre cœur battre à tous vitesse…Pitié qu'elle vive encore…pitié…Son instinct de guérisseur repris vite le dessus . D'abords connaître l'origine…Il commença par mesurer le pouls de la jeune fille. Plaçant son index sur le poignet de Julia il essaya de calmer le rythme endiabler de sa respiration pour entendre les faible battements…trop faibles…Il mit la jeune fille sur le coté pour que ses rejets ne bloquent pas sa voix repiratoire etIl essaya de trouver l'endroit d’où s'échapper le sang …Il découvrit une plaie profonde sur le coté gauche…Une plaie qu'il lui fallait refermer au plus vite…Julia perdait déjà beaucoup trop de sang…Il ne pouvait pas prendre le temps de désinfecter .

Se concentrant du mieux qu'il pouvait malgré les coups de tonnerre fréquents,Mael posa ses mains sur la blessure et visualisa les tissus et les corps déchirés,ne négligent rien de la délicate minutie du corps humain…quand il ouvrit les yeux il ne perdit pas son temps à admirer son travail…Il roula en boule son manteau et sa tunique et les plaça sous les pieds de la blessée. Les membres inférieur devait plus élevés que le reste du corps pour relancer l'alimentation en sang au cœur et au cerveau…Le rêveur tata le pouls pour s'assurer qu'il reprenait en vitesse puis se laissa tomber à genoux dansla boue
Il ne pourrait rien faire tant que Julia n'ai pas reprit connaissance…Un massage cardiaque aurait été inutile…Hypotension…La jeune vie avait eut une baisse de tension…Plus grave que la moyenne…Il fallait qu'en s'en remette…Elle allait s'en remettre
Torse nu,Mael ne sentit pas qu'il commencer à grelotter,guettant la moindre réaction réaction de la part de son amie…se laissant aller à un geste d'une tendresse douloureuse,le jeune homme caressa la joue salle de Julia.

-Reveille toi Julia,je t'en supplie souffla t-t-il.

Julia
Julia

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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeMar 24 Mar 2009 - 14:53

Était-elle consciente? Ne l'était-elle plus? Où était-elle? Qu'est-ce qui lui arrivait encore? Il lui semblait qu'elle ne pouvait plus bouger... comme le soir où... des images floues et rapides d'une course affolée le pressèrent soudain, ouvrant une salve de voix décalées et d'autres images...toutes les même, toujours les même...

« NOOON! C'est à moi, tu n'as pas le droit de jouer avec! » moue indignée, air hautain qu'on toutes les petites filles un jour ; « Toujours on ira au bois, ta mère adore les fleurs multicolores » sourire amusé très loin là haut vers le plafond, qui se dessina sur un visage à la barbe naissante; « tien je n'en veut plus » de petites mains repoussent un plat pas tout à fait vide, pour se précipiter dehors à ses jeux ; « ouvre la porte, Julia! Te taire toujours ne te rendra rien.. » Oncle Barris se tut, silence et larmes ; « et si on vivait dans une grande maison où personne ne nous trouverait? » rire claire d'une dame aux cheveux roux qui la tenait tendrement sur se genoux. Regard interloqué d'une petite fille aux traits contrariés d'incompréhension ; « tu es encore trop petite pour pouvoir la porter. Ce n'est pas une arme pour les petites filles. » une grosse main qui s'empare du lourd objet qui était hissé sur le bord d'un grand fauteuil, et qu'elle avait tenté de déplacer pour voir ce que c'était de plus près. Petite course dans une pièce d'à coté pour allé jouer à autre chose. ; « un jour je m'en irait avec toi Blanche! Et tu sais, on ira dans toutes les forets du monde! On sera toujours ensemble en plus! Et pour toujours! » petite main perdu dans le pelage de l'animal tout près, petites fleurs dans l'autre, des cheveux en pagaille, la robe plain de terre, tante May allait la disputer. Petit haussement d'épaule toutes frêles, Banche était avec elle et la forêt aussi.. ; « toutes chose à une fin, ne regrette jamais » regards doux, d'un être récemment partie rejoindre le ciel, oncle Barris la regardait toujours comme si qu'elle avait vraiment été sa fille.. ; « et c'est même pas vrai d'abord, que les loups ils sont méchants! Toi tu es plus belles et la plus gentille que tous les grands! » Blanche était contre elle, elle lui avait attaché des rubans partout, c'était drôles. Elle se leva soudain pour courir elle ne savait où. Elle n'aimait pas quand tante May lui mettait des rubans dans les cheveux, et Blanche aussi n'aimait pas du tout les rubans, elles était toues les deux d'accord sur ce point. « Et que feras-tu un jour, quand tu seras loin? Tu as pensé à nous? Nous devrions tous partir si ce que tu dis est vrai » immobilité totale et apeurée, dans un petit coin d'une maison; elle ne devait pas être là et entendre la belle dame aux cheveux roux et le monsieur aux yeux bleus, qui étaient contrarié. Elle était triste quand ils étaient en colère ensemble... « tu ne sais pas courir! » Rodrigue la regardait du haut d'un arbre, l'air fier « Oh que si je sais d'abord! C'est toi qui sait pas! » grimaces, la course reprenait. «C'est tellement bien de tout te dire... toi tu ne mentiras jamais, et jamais tu répéteras ce que je te dis. Je t'aime Blanche. Et tout le reste du monde ne sont que des méchants! » la joue posée contre la louve toujours calme, la petite fille pleurait d'avoir été poursuivit méchamment par les enfants du village. « écoute, on ne peux pas toujours tout faire... » « aide-moi à charger au moins! », « je ne me souviens même plus de ma maman Blanche... et tu as vue au village toutes les mamans qu'ils ont tous? Tu crois que ma maman elle a eu peur de moi elle aussi? Tante May dit qu'ils sont méchants de me rappeler que je n'ai plus de maman... mais si jamais je n'en ai jamais eu comme ils disent... qu'est-ce que je vais devenir? », « tu sais parfois j'aimerais bien lui parler à l'oncle... mais je n'y arrive pas. Peut-être qu'il s'en ira demain si je parle, alors il vaut mieux pas... »


Succession d'images à lui en faire tourner la tête, les voix étaient incompréhensibles... la bile lui prit à la gorge,elle ouvra précipitamment les yeux, pour se pencher... mais elle était déjà par terre...
Le froid la saisit à nouveau alors que de grosse gouttes d'eau s'écrasaient sur son visage, elle se souvint un moment qu'elle était dans la forêt et qu'elle était trempée...

_Blanche... réussit-elle à murmurer, plus en une plainte, qu'en une appel.

Des larmes s'échappèrent encore de ses yeux, elle ne la sentait plus près d'elle, et puis le pelage familier se glissa à nouveau sous sa main qui gisait près d'elle comme un fagot de bois. Son amie se serra près d'elle, de sorte qu'elle sentit son cœur battre contre elle... les arbres étaient si hauts, et sa vision si faible... c'est à ce moment seulement qu'elle se rendit compte qu'elle était allongée sur le coté, elle s'était retournée on dirait... il fallait qu'elle se relève, elle devait atteindre le repère, mais...
Son cœur fit un bon dans sa poitrine et une flopée de larme jaillit soudain tous à la foi, quelque chose était penché sur elle... c'était cette ombre qui l'empêchait de voir la cime des arbres, si elle tentait de les voir... quelque chose ou quelqu'un... elle s'entendit se plaindre et gémir faiblement de contrariété un court moment, complètement aveugle par les larmes qui se bousculaient à ses yeux... on l'avait découverte! Tout était fichu! Encore plus fichu si la personne se révélait être le second intrus qu'elle n'avait pas réussit à intercepter dans le parc.

Sa main tremblante alla à sa taille, en quête de son poignard, mais une main l'empêcha d'y accéder. Julia se dégagea et voulu bascula tout à fait sur le ventre, pour tenter de s'échapper comme elle pouvait. Pourvu que ça ne soit pas quelqu'un de l'académie au moins! Mais ses forces la quittèrent elle se retrouva immobile à nouveau. Lupus s'agita à trois pas de là, et les louvards poussait de faible gémissement. Près d'elle Blanche ne bougeait pas... elle restait près d'elle, sans bouger, l'avait-on tuée? A cette simple éventualité, Julia se mit à nouveau à pleurer de désespoir cette foi-ci, ça ne finirait jamais... à quoi bon s'enfuir si Blanche ne vivait plus par sa faute? Mais un mouvement de la part de la louve lui dit le contraire et son cœur s'apaisa... on l'allongea à nouveau sur le côté, sans qu'elle puisse faire quoi que ce soit... la personne semblait lui parler, mais elle ne comprenait rien de ce qu'elle disait …
Julia ne bougeait plus, les yeux dans le vague... Elle n'avait plus envie de bouger, elle n'en avait pas besoin d'ailleurs, et à chaque qu'elle essayait elle était prise de vertiges et de faiblesses dans divers endroits dans son corps... qu'on veuille la tuer présentement, et bien soit! Que l'on accomplisse cet office au plus vite cependant, où elle aurait le temps de mourir quinze fois à cette allure...

Les yeux à demi-ouvert, elle espérait en réalité que ça soit véritablement le cas, plutôt que ça soit un élève qui irait appeler à l'aide... et chose étrange, elle avait envie de dormir comme à chaque foi, malgré la situation plus que critique! La main sur son épaule était apaisante à présent et ce n'était plus celle de la Mort.

Doucement, alors que Blanche enfouissait de nouveau son museau dans son cou et qu'elle entendait la personne protester, semblait-il de passer devant sans prévenir, Julia cédait progressivement à la lourdeur de ses paupières. Blanche disparut un moment alors, et un visage s'approcha tout à fait du sien, comme pour la ressaisir... une image l'assomma alors de plein fouet, celle de sa blessure au bras, et de sa chute violente dans une forêt inconnu, un soir, tard... c'était Maël...

A cette révélation soudaine, elle ne réagit pas vraiment, elle n'était plus vraiment assez présente pour protester, pas encore... mais elle était fini et jamais elle n'avait eu conscience d'avoir autant de larmes dans son corps, puisqu'elle se firent plus nombreuses encore sur ses joues. Il allait la ramener à l'infirmerie ou à Eoliane... elle essaya de se dégager promptement à cette pensée atroce, mais presque rien ne se passa. Faite qu'il ne l'emmènerait pas à l'infirmerie ou à Eoliane! Par la dame!
Qu'est-ce qu'il faisait là d'abord! Il s'était encore perdu?! Elle l'aurait frappé si elle avait put, espérant ainsi faire rentrer un peu plus de jugeote dans cette tête trop intellectuelle et pas assez pratique!

Mais ses idées se perdirent là, alors qu'elle se sentait à nouveau perdre conscience, sans avoir rien comprit de ce qu'on lui disait.

Mael Lioum
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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeJeu 26 Mar 2009 - 22:28

Elle bougeait…Faiblement d'accord mais elle bougeait…Et elle avait ouvert les yeux un court instant…Tout n'était donc pas perdu puisque elle avait effectué un mouvement,si faible soit-t-il qu'un battement de cil. Donc elle était vivante. Donc il pouvait encore la sauver. Donc il pouvait la déplacer sans prendre trop de risque. Encore fallait -t-il avoir un endroit pour la transporter…Le jeune homme jeta quelques regards autour de lui…de La foret,de la foret et…de la foret. Il ne reconnaissait rien,impossible de retrouver le chemin d'Eoliane alors que la nuit commençait à tomber…
L'ombre que projetait les arbres avaient maintenant une allure effrayante …Il ne faudrait pas trop s'attarder ici…Le noir qui s'abattait lentement sur les bois fit rejaillir un souvenir de sa mémoire. Mais bien sur! C'était par ce chemin que Julia l'avait emmené dans son petit paradis d'arbres et de rocher,avec les lucioles qui brillait,et tout et tout. Il se souvint de chaque buisson frémissant qui lui avait fait une belle peur cette nuit là…


-Hum,Lupus,tu saurais m'emmener à la cachette de Julia?

C'était quand même ridicule de s'adresser à un loup,quand il y pensait…Il le regardait,droit dans les yeux en essayant de ne pas trop trembler…Situation ridicule donc…Mais la survie de Julia en dépendait. Le loup émit un grognement rauque qui fit tressaillir le jeune homme. Espérant qu'il ai comprit sa demande Mael souleva doucement la jeune roturière,l'extirpant de cette crasse ou elle semblait nager et attrapant sa tunique et son manteau au passage. Blanche ne sembla pas très heureuse qu'on lui enlève sa maîtresse.

-C'est pour son bien,petite louve

*Tu es bien incapable de veiller sur elle* lui répondait les yeux de l'animal
Alors qu'il l'arrachait à l'étreinte de sa louve ,La Lupus s'agita un peu,cherchant le poil réconfortant et chaud de sa bete . Un peu déséquilibré par les mouvements de Julia, Mael essaya tant bien que mal de ne pas tomber . Son fardeau était bien trop précieux et ne résisterait pas à un second choc .Luus émis un bruit rauque et s'enfonça dans les buissons

-Doucement Lupus,je m'appelle pas Julia,moi

La pluie avait redoublé en puissance,et lui vrombissait dans les oreilles. Le rêveur sentait le corps de son amie devenir de plus en plus froid…La jeune fille poussait quelquefois de petits gémissements qui le rassurait . Si elle pouvait encore émettre des sons. C'était qu'elle pouvait en encore tenir…
Ils arrivèrent enfin…Blanche et les louveteaux trottinaient derrière lui. Les yeux du rêveur montèrent jusqu'à la "grotte" de Julia…Quel idiot! Comment allait-t-il la transportait là haut! Pourquoi n'y avait t il pas penser! Désemparé et commençant à avoir des sérieuses crampes dans les bras le rêveur chercha un moyen. Il croisa le regard de blanche,pleins de reproche,lui semblait-t-il.
Plus qu'une solution. Il fallait qu'il passe par le petit chemin qu'il avait emprunté la première fois. Déjà qu'il avait faillit se rompre le cou la première fois. Et là,il avait Julia en plus…S'apercevant que la jeune fille avait encore une fois perdu connaissance,il donna une petite secousse qui arracha un gémissement à la jeune fille. Il était essentiel qu'elle reste éveillée…
Le rêveur s'engagea sur le sentier avec un maximum de prudence…Et ce fut avec une chance inouïe qu'il arriva en haut. Pendant toute sa montée,il avait vacillé,manquant de tomber à chaque pas,Lupus ou blanche lui donnait quelquefois des petits coups de museaux dans les jambes pour lui faire reprendre son équilibre…
Arrivé dans la grotte,il posa son lourd fardeau,et entreprit de faire une feu,laissant Blanche donnait des petits coups de langue à sa maîtresse pour la maintenir éveillée.
Enfin,quand les flammes dansèrent sous la voute,Mael ne pu retenir un soupir de soulagement. Le corps de Julia se réchauffait peu à peu mais la partie n'était pas encore gagnée. Si,avec un bon feu la jeune fille pouvait encore maintenu dans cet état quelques heures,il lui faudrait absolument trouver des herbes contre la fièvre.Herbes qu'il ne savait pas ou trouver…

-Julia,Est-ce que tu aurais de Colchinmine?

Il espérait que son amie l'entende et qu'au mieux elle lui réponde ou lui indique l'endroit ou il pouvait en trouver mais parler à la jeune fille était surtout un moyen pour lui de se rassurer…On ne parle pas avec un mort…

Julia
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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeVen 27 Mar 2009 - 16:33

Julia se sentait si mal, que l'envie récurrente de s'achever elle-même, la prenait sans cesse. De la main elle essayait de s'approprier une de ses armes... c'était le seul moyen de refouler le mal, de lui faire peur, de le calmer, elle le savait... en accomplissant une légère coupure, son être se sentant soudainement attaqué de l'extérieur, il se refermait soudainement sur lui-même... en tout cas c'était l'image qu'elle avait du phénomène... tout s'enterrait de nouveau. Mais ses forces la quittaient toujours avant même la moitié du parcourt, que devait faire sa main vers son arme.

Mais si il y eut bien un moment où elle crut totalement défaillir, ce fut quand elle se sentit quitter littéralement le sol. Son cœur s'était glacé, son être s'était mis soudain à tourner comme jamais, elle avait même cru un instant que ses tripes allait rester sur place, alors qu'elle-même s'élevait.
Elle mit un moment avant de comprendre que c'était quelqu'un qui l'avait emporté... ha oui, c'était Maël... elle eut seulement le temps de se rappeler de ça que déjà sa tête basculait à nouveau dans l'inconscience.
Elle avait froid... c'est tout ce qu'elle savait. Mais le pire de tout, c'était qu'elle ne sentait plus Blanche... sans elle, elle se sentait comme... quelque chose de vide, elle se sentait comme rien, comme privé d'une partie primordiale d'elle-même... elle ne voulait pas qu'on lui enlève Blanche, qu'on la sépare d'elle! C'était trop affreux et totalement...
On la secoua soudain, assez fort, ses yeux s'entrouvrirent à peine que déjà une flopée de pluie vint les aveugler. Maël la regardait... oui c'est vrai, c'était lui qui la portait... ciel il allait se tuer le pauvre... il allait les tuer tout les deux d'ailleurs, jamais il ne pourrait la porter avec ses bras tout... mais... au fond quel importance... ainsi la soulagerait-il d'une longue agonie dans sa misérable vie... mais il était en train de l'emmener à l'infirmerie, elle en était sûr! Son cœur se saisit d'angoisse et elle s'agita sans trop de conséquence.

_Non! Réussit-elle à s'exclamer faiblement, en même temps qu'un faible sursaut. Laisse-moi...

Son esprit s'éloigna de nouveau... elle voulait tellement dormir, se reposer, c'est tout ce qu'elle désirait... mais la situation la tourmentait et elle se sentait à la foi en sécurité et complètement en péril. Comment allait-elle expliquer...
Des bras la déposèrent quelque part à l'abri de la pluie, elle entendit ses vêtements détrempés faire un bruit de flop sur un sol sec, Blanche vint de nouveau se blottir contre elle, elle s'en trouva légèrement mieux et très rassurée. Elle pensa qu'elle ne devait pas s'en dormir mouillée, mais bascula de nouveau dans l'inconscience, le cœur de Blanche battant puisement contre le sien.

Elle était sur un chemin assez, flou et vide quand...

_Julia,Est-ce que tu aurais de Colchinmine?

Le froid la saisit de nouveau, alors qu'elle se sentait comme émerger de quelque part... des mains l'agrippait au niveau de bras, et on lui parlait avec énergie... sa tête était si lourde... pourquoi ne la laissait-on pas? Elle piqua du nez, mais on l'éveilla à nouveau avec force... non elle ne savait rien, elle ne voulait pas réfléchir, elle était trop...
Ses yeux se fermèrent tout à fait, son corps était essoufflé... si elle se réveillait demain, elle aurait tout le temps de se changer après tout, qu'elle attrape la mort ou pas, elle avait tout son temps... si elle se réveillait demain...

Mael Lioum
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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeSam 4 Avr 2009 - 10:42

Elle était retombée dans l'inconscience…ces paupières c'était fermée et elle ne lui avai tpas répondue…Il posa sa main sur le front brûlant de la jeune fille en lui promettant tout bas qu'il ferrait tout pour la sauver…son cœur battait à un rythme normal. De ce coté là,elle était sauvée. Mais il y avait cette fièvre qui lui enlevée peu à peu son amie…Il fallait qu'il trouve cette plante! Coûte que coûte!

La colchinmine était une plante grimpante aux longue feuille qui se cachait souvent sous la mousse des arbres…Mais pas n'importotes qu'elle arbres…Elle s'agrippait seulement aux arbres possédants une écore totalement noire…
Mael poussa un soupire,ses connaissances de guérisseur ne lui suffiraient pas si il tardait à découvrir l'arbre possédants les caractéristiques requises….

-bon,je vous laisse Julia…

Les loups émirent des petits grognements…Mael se leva à regret, en espérant que Lupus et blanche seraient prendre soin de leur maîtresse…Il attrapa sa besace qu'il avait enlevée en même tant que son manteau et sortit sous la pluie. L'eau tombait en masse et Mael n'y voyait rien avec la nuit qui tombait. Il tomba plusieurs fois dans la boue en descendant la cote qu'il avait réussit à monter avec Julia dans les bras…Le rêveur ne pouvait distinguer les couleurs,et encore moins différencier une écorce mouillée avec une réellement noire. Les mains pleines de boues et toutes écorchées. Il arracha tant bien que mal toutes mousse qu'il voyait sur les arbres. Mais peines perdue! Aucun ne devait etre noir puisque il ne découvrait rien d'autre que des champignons moisissant sous l'épaisse couche verte.

Comme un fou,Mael courru dans la foret,glissant dans la couche gluante de boue qui constituait le parterre de la foret. Julia ne pouvait pas mourir. Le mot le fit frissonner alors qu'il passait lentement dans son esprit. Lui,le rêveur devait la sauver! Il fallait bien qu'il serve à quelque chose,lui qui ne savait pas se battre! Et il se retrouver impuissant,par sa méconnaissance de la foret!Il se serait bien arrêté pour crier son impuissance et sa rage mais le petit visage de Julia mourante la poussait toujours à aller plus loin…Il prenait garde cependant à ne pas trop s'éloigner de la "cachette" ou son amie reposait,il n'avait nul envie de se perdre à nouveau…
Le rêveur arracha rageusement un pan de mousse trempé et aller passait à l'arbre suivant quand il découvrit "oh miracle de la nature" la plante qu'il cherchait. Le rêveur s'escrima à la détachait du tronc noire sans trop l'abîmer et courru comme un fou sur le chemin du retour.

Prenant soin cette fois ci d'éviter les endroit glissant de la cote qu'il connaissait si bien il arriva triomphant,à coté de son amie.

Pourvu qu'elle vive encore…

Le cœur battant,mael toucha encore une fois le front de la jeune fille inconsciente,il brûlait contrairement à ses main gelées.Il ne restait plus un instant à perdre…Il s'approcha ensuite du précipice pour laver ses mains boueuse sous l'eau de pluie,et avec une manche de sa tunique trempé qu'il éssora,humidifia le front de la jeune fille.
Le rêveur s'assit près du feu et sortit la petite gourde d'acier toujours remplie d'eau qu'il utilisait pour faire chauffer ses tisanes ou autres décoctions de son invention. Il Il coupa la calchinmine en bouts minuscule,mit le tout dans la gourde et posa le récipient en acier dans les braises…

Quand l'eau fut bouillante il sortit précipitamment la gourde avec un pan de ses vêtements et attendit impatiemment que la tisane refroidisse…Contemplant les deux loups qui entouraient son amie,Mael se demanda si la jeune fille pourrait ingurgiter le liquide sans tout recracher…Il l'espérait franchement…S'agenouillant auprès de son amie,il approcha le goulot de sa bouche. La jeune fille s'éttouffa avec la première gorgée ce qui eut le don de la sortir de l'inconscience et à ouvrir les paupières. Elle accepta la deuxième gorgée et Mael la força à boire entièrement le contenu de la petite gourde. Puis ne pouvant rien faire de plus,il récupéra le pan de tunique qu'il avait déchirait pour lui épongeait le visage et entreprit de la débarrasse de toute cette boue qui lui collait sur les joues et le front…quand il eut finit,il contempla la jeune fille…Elle dormait…Nul doute que son sommeil serait agité mais si elle passai tla nuit,elle serait hors de danger…

Le rêveur s'installa près du feu et posa la tête de Julia sur ses genoux…Il mâchouilla un brin d'herbe pour essayer de ne pas succomber au sommeil qui menacer de l'emporter lui aussi…La nuit allait être longue

Julia
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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeMer 15 Avr 2009 - 17:13

« arrête de tourner, ça me rend malade! » « donne-moi ça! », « mourir n'est pas si terrible » « la porte, juste là, à droite », « il te suffit de trouver la lumière qui est en toi » « chacun est né pour faire de grandes choses » « Julia tu peux éteindre le feu s'il te plais? » « Blanche ne t'éloigne pas » « merveilleux miracle de la vie » « cours où tu pourras » « tout cela n'est que comédie, le rideau s'ouvre et le soleil se lève, le rideau s'abaisse et c'est la lune qui viens » « tu devrais tout manger, c'est important » « pourtant tu aimes la vie » « j'aurais aimé que l'oncle ne partes jamais... » « quel but est le tiens? » « je suis malade » « tu es malade ma chérie... » « garde toujours ça prêt de toi » « je vais mourir? » « tu vivras un long moment » « j'ai si peur... » « le froid n'existe que par l'absence de la chaleur, il n'existerait pas sinon, ne l'oubli jamais »

Julia ouvrit les yeux, le corps cloué au sol comme toutes les fois où ça lui arrivait... Lupus était tout près, elle sentait son souffle sur son bras, et Blanche était contre elle... elle cligna lentement des yeux, non. Blanche était en elle... sa respiration était redevenu régulière, mais son corps tremblait toujours... elle se rappela que quelqu'un la surveillait... quelqu'un qui n'était plus là...

Ses doigts glissèrent imperceptiblement vers son poignard accroché à sa cuisse... un seul chuintement de lame et déjà celle-ci était au creux de sa main. Reprenant déjà son souffle par ce faible effort, la jeune fille posa l'arme tranchante dans sa main libre et referma lentement ses doigts... le froid entra par l'ouverture faite au creux de sa paume et la phénomène ne se fit pas prier.
Elle sentit son mal, comme capituler immédiatement au fond d'elle-même, se retirant de tous ses membres... un faible gémissement de soulagement la saisit alors, pendant que l'inconscience la reprenait à nouveau. Elle jeta un pan de linge sur sa main blessée, une ombre se dessina sur une paroi non loin... ses yeux se fermèrent sous le poids de la fatigue, le quelqu'un était revenu et sa lame avait glissé de ses doigts...

ça tête n'avait jamais été aussi lourde, mais elle avançait quand même vers une rivière à l'eau claire et pure. Ses cheveux étaient dénoué et tombaient en cascade dans son dos, comme les jours où tante May lui incitait à prendre des bains plus long avec des essences de la région, il y avait déjà bien longtemps... tout était silencieux et son regard observait le bois tout à fait calme... cela devait être en fin d'après-midi, les rayons dorées transperçaient la cime des arbre et leurs feuillage, pour venir caresser en oblique et à plusieurs endroit, la verdure magnifique qui recouvrait le sol riche du bois. Elle n'entendait que sa respiration, et pourtant une légère brise effleurait sa peau. Un moment elle eut peur et s'arrêta tout à fait, se croyant sans habit. Son regard se posa sur la robe qui l'habillait, elle se sentit grimacer... une robe grise qui lui descendait jusqu'aux pieds, une robe trop grande pour elle sans doute et qui pourtant lui serrait affreusement en dessous de la poitrine, à moins que ça se portait comme ça... elle regarda ses petits pieds sans chaussures, puis ses mains. Elle devait avoir dans les dix ans, car il lui semblait être plus petite qu'à l'accoutumée... et comme poussée par une force invisible, elle reprit sa marche vers la rivière qu'elle entendait aussi à présent. Tout semblait très lents, et n'avait pas de ressemblance avec un autre souvenir... puisqu'elle s'entendait penser et se dire tout ce qu'elle se disait en ce moment... elle était consciente? Était-ce une hallucination?
Quoi qu'il en sois elle se retrouva assisse près de l'eau, dans une herbe douce comme des pétales de roses... elle plongea sa main dans l'eau fraîche, formant une petite coupe avec ses doigts tout serrés, en amena à sa bouche, y trempa ses lèvres et... manqua de s'étrangler!

Revenant soudain à elle-même et toussant comme elle pouvait, Julia ouvrit un instant les yeux, sous l'effet de l'affolement. Quelqu'un maintenait un récipient collé contre ses lèvres et un liquide tiède glissait dans sa gorge et dans son coup. Elle se senti faire un geste brusque et instinctif pour éloigner le breuvage, mais on l'en empêcha avec une légèreté étonnante, celle qu'on ceux qui sont habitué... surprise, elle s'immobilisa alors, pour enfin distinguer les traits de Maël, qui l'observait avec attention... une part d'elle se soulagea tout à fait, mais l'autre fut prise d'affolement en réalisant qu'ils étaient peut-être à l'infirmerie ou pire encore, à Eoliane! Que l'on étudiait son cas avec beaucoup d'attention que pour lui soumettre par la suite, des expériences atroce et en tout genre... à cette pensée elle geint en se tortillant, entre les doigts de son ami qui avait de plus en plus de mal et puis soudain... plus rien. Son énergie s'en était de nouveau allé, comme la tempête qui laisse soudain place à la brise. Elle se sentit retomber doucement là où on l'avait déposé... Maël semblait lui dire quelque chose... mais elle ne comprenait pas, elle ne comprenait rien...ses yeux se noyèrent de nouveau dans les larmes et quand sa tête glissa totalement là où elle était couchée, le noir s'empara d'elle.


* * * *


C'était devenu un sentiment étrange... comme jamais elle n'avait ressentit jusque là... et bien qu'elle ne puisse pour le moment ouvrir les yeux, elle sentait bien que son front s'était plissé...
Blanche était là... comme toujours...et Lupus n'était pas loin elle sentait sa présence, elle n'aurait sut l'expliquer...
Son cœur battait lourd et de façon profonde, mais avec régularité. Sa respiration aussi était complète, peut-être trop même, sa tête lui tournait toujours un peu... quelque chose était posé sur son ventre, un bras peut-être... inerte.
Doucement Julia ouvrit les yeux alors que Blanche se levait en même temps, ayant sans doute repéré le changement de rythme de son cœur... sa vision déformée prit un moment pour se reconstituer.
C'était bien un bras... Maël s'était endormi et n'avait sans doute pas osé bouger... il l'avait installé près de lui, la tête sur ses genoux, mais résultat en s'endormant il avait glissé lentement sur le côté.
Julia ferma un moment les yeux, essayant de se remémorer ce qui s'était passé, mais la fatigue était trop grande. Il faisait toujours noir dehors, mais cela pouvait faire des jours qu'elle était inconsciente... et puis, non finalement, Maël ne serait pas resté autant de temps sous peine d'être sanctionné à Eoliane ou interrogé... car ils n'y étaient pas à Eoliane, ni à l'infirmerie... elle reconnaissait l'endroit maintenant, il l'avait emmené dans le repère...
Ayant toujours autant sommeil, car son corps qui restait éveillé durant des jours sans repos profitait toujours de ses moments de faiblesses pour se rattraper, Julia glissa sa main sur celle de Maël et se blottit un peu plus contre lui. Sa présence l'apaisait comme si que ça avait été oncle Baris, tante May ou encore Blanche... chacune de ces présences étant unique à leur manière, mais ayant certains points communs: elle se sentait bien et en sécurité avec eux quatre, sans oublier Lupus au passage ce qui donnait au finale un six plutôt qu'un cinq.


Qu'il soit là, près d'elle, à présent elle en pleurait de soulagement; décidément elle était vraiment dans un état pitoyable... Le parfum de son ami s'imprima tout à fait dans son être, et avant que son esprit ne s'envole à nouveau, elle s'entendit penser que de façon certaine, elle n'oublierait jamais ce parfum, comme elle connaissait par cœur celui de tante May qui l'avait consolée de nombreuses nuits, comme celui d'oncle Baris qui lui comptait une foule d'histoire avant d'aller dormir, ou encore celui de Blanche qu'elle côtoyait tellement souvent... ils étaient tous imprimé en elle, et elle n'avait jamais compris par quel magie ou critère sélectif possible cela se faisait.
Sa respiration se calqua naturellement sur celle du garçon, une respiration qui habituellement se calquait sur celle de Blanche qui se pressa contre elle.
Resserrant un instant sa prise sur la main de son ami pour être sûr qu'elle était toujours là et qu'elle ne s'en irait pas, Julia la serra contre elle en soupirant et s'endormit le cœur apaisé.

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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeSam 18 Avr 2009 - 14:22

Le champs est immense…Il s'étend à perte de vue et les deux garçons cours dans les hautes herbes. Le premier des deux enfants est blond et costaud pour son jeune age,tandis que le deuxième ,agé de trois ans seulement est plutôt maigrelet et ses cheveux noir lui tombent déjà dans le yeux. Ses pieds nus rebondissent sur l'herbe foulée et il rit aux éclats. Sa tunique blanche,qui ne l'est déjà plus fouette ses jambes au fur à mesure de sa course. Il est heureux. Sa bouche s'ouvre en grand pour laisser échapper un rire franc et son petit nez se plisse de bonheur quand son compagnon se jette sur lui pour le faire tomber sans mal et le chatouiller jusqu'à ce qu'il crie grâce…

Un bruit se fait entendre un bruit de chevaux…Chouette,des voyageurs! Les deux gamins arrêtent leur jeu et cours vers le sentier ou passe une caravane d'itinérants.Il est rare que des voyageurs aillent jusqu'à leur village. D'habitude il prennent le sentier principal pour aller vers Al-Jeit et ne s'attarde pas dans les petits patelins environnants. L'arrivé d' étrangers est toujours un événement festif à Eskolvar,le petit village dont les deux gamins son issus. Les Itinérants sont toujours bien reçus. On leur donne de quoi se loger,de quoi boire et manger et en échange il racontent les péripéties de leur voyage. Les deux gamins accueille en courant le convoi et le maître caravanier, amusé par les deux gamins les invitent à monter dans sa cariole. Et c'est,fiers comme de paons que les garçonnets arrivent en grandes pompes à Escolvar.


L'animation règne sur la grande place puisque c'est le jour du marché des 5 villages,et que cette semaine,c'est à Escolvar que le marché s'est installé. Passant fièrement devant l'échope de son père,Mael,car c'est le nom du garçon maigrelet saute sur les genoux du forgeron et commence,des étoiles pleins les yeux à faire les présentation. Le forgeron esquisse un pale sourire . Le caravanier achète un poignard en signe d'amitié et Mael,entraînant le maître caravanier à travers la foule l'emmene devant le chef du village,comme c'est la coutume.Pendant que les deux hommes discutent, Mael rejoint la caravane qui commence à s'installer et se mêlent aux enfants des itinérants.Ils vont vers l'est deisent t-ils,ils espèrent trouver une terre pour habiter et cultiver des terres. Ils affirment avoir déjà combattus des tigres des prairies! Des tigres des prairies ! Rien que ça…mael ouvre des grands yeux bleus étonnés mais déjà il va voir les adultes. Un vieil homme qui prépare des décoctions attire son attention. Il le regarde un moment couper des racines et les mettre dans un récipient en fer . L'homme s'aperçoit de l'intérêt que lui porte l'enfant et lui fait signe de s'approcher.

-Comment t'appelle tu bonhomme?

-Mael. Qu'Est-ce que vous préparez?

-Une potion à guérir les gens. Tu viens du village?je ne t'ai jamais vu dans la caravane

-Oui. Vous étés un guérisseur alors?

-Entre autre…Mais je suis aussi un rêveur

-Moi aussi des fois,mon papa dit que je suis rêveur, quand je ne l'écoute pas.

-Oui mais je suis une tout autre sorte de rêveur, petit. Moi mes rêves peuvent soigner les gens.

-Soigner les gens?Vraiment?

-Bien sur bonhomme,après avoir fait de longues études. Fait moi voir tes mains.Se sont de très bonnes mains. Tu devrais penser à faire des études à Feriane mon petit.ça ne te plairais pas de devenir rêveur?

-Oh non je ne crois pas. De toute façon papa veux que je devienne forgeron,comme lui ou alors soldat mais sûrement pas rêveur.

-tu as tout le temps d'y repenser. Aller va jouer avec les autres.

Mael est sur le point de repartir quand un homme à la couleur de peau bizarre attire son regard. Il est en train de tailler de flèche,à coté une femme,un voile sur la tête tient un bébé dans les bras. Mael intrigué s'approche.

-Pourquoi vous avez une peau toute noire

L'homme ne répond pas, il a l'air ennuyé que le petit s'intéresse à lui ainsi mais Mael attend sa réponse

-Je suis Fael

L'enfant écarquille les yeux. Un fael est une créature mythique! Pas une vrai personne. L'enfant a envie de le bombarder de questions mais le regard dur de l'homme l'en dissuade. Il s'intéresse alors à la femme et plonge son regard dans ses yeux bleus
Des yeux comme les siens
Il se noie dans la mer glacée du regard de la femme. Il a froid .il grelotte.
_






Mael se réveille et comprend enfin ce qu'il n'avait pas comprit à l'age de trois ans.
Cette femme était sa mère
Cette femme était Virge Lioum puis Virge Sil'Motip.
La mains chaude de Julia posée sur la sienne le ramène à la réalite. Il s'était endormit! Lui qui voulait veiller absolument toute la nuit sur la jeune fille avait dormi comme un loir! Le feu était presque éteint et sa chaleur ne se faisait plus sentir,c'était le froid qui l'avait réveiller. Sa maigre constitution ne l'aidait pas à faire des provisions de graisse et l'air frais du matin l'avait littéralement congelé. Son regard bleuté s'attarda sur la petite main chaude que la jeune fille avait posée sur la sienne. Le contact était loin d'être désagréable…Et même si la position dans laquelle il se trouvait(légèrement penché sur le coté) etait inconfortable,il ne bougeait pas souhaitant au fond de lui qu'elle la garde à jamais ainsi…

Le soleil commençait à se lever et les premiers rayons percés à travers les feuillages touffus de la foret. Le rêveur contempla une fois de plus la jeune fille endormi. Ses longs cheveux aubruns, maintenant complètement secs qui s'était sur ses genoux.Ses paupières qui reposait doucement et sa bouche légèrement entrouverte qui laissait passé un mince filet d'air…Elle ressemblait à cette déesse de l'autre monde …Diane si ses souvenirs étaient bons…Mais il s'égarait…qu'avait-t-il? Qu'était-t-il en train de lui arriver? Comparer Julia à une divinité…Heureusement qu'il ne pensait pas tout haut…Il avait choisit la voix du rève. Il avait choisit "de ne pas porter plus d'intérêt à un patient qu'à un autre". Mais pourtant,à ses yeux Julia était plus importante que tout autre.

Il fouilla dans ses souvenirs et se rappela la fois ou une jeune femme était venue loger à Eoliane…Fait très rare qui avait fait jasé ses compagnons d'études…Les reveurs ne voyait jamais de femme…Elle n'était pas particulièrement belle mais posséder un rire et une fraîcheur qui attendrissait les cœur les plus durs…Agé de 15 ans,Mael avait prenoncé ses vœux et avait atteint le deuxième cercle. La femme avait assisté à cette cérémonie de passation et était venu féliciter personnellement tout les apprentis. Tout gêné le jeune mael avait à peine oser lever les yeux vers l'inconnu. Puis la jeune fille était parti mais elle était restée longtemps dans les reves de l'adolescent…

A 18 ans il avait rencontré la jeune Loran Al'Kukan alors qu'il faisait parti de la caravane de ses parents. Mais celle-ci était vite partie faire ses études à l'académie et Mael ne l'avait plus jamais revu. Maintenant,il côtoyé chaque jour Amarilys et il s'était surpris au début à sourire bêtement quand elle passait près de lui. Mais il s'était vite reprit et Amarilys était maintenant une amie et une exelente collègue de travail qui lui avait appris beaucoup depuis sont arrivée à Eoliane…

Mais là,ce n'était pas pareil avec Julia…Ce n'était pas une simple admiration béate qu'il ressentait mais il avait envie de la connaître mieux,de partager plus de temps avec elle…Des moments comme celui …Mais il ne devait pas…Il avait juré de respecter le code des rêveurs…Il avait juré…
Il enleva à regret la main sa main de celle de Julia et bougea un peu ce qui eut pour effet de réveiller la jeune fille.
Il saisit de sa main droite la tunique déchirée qui avait séchée pendant la nuit et l'enfila en prenant soin de ne pas gener Julia.

-Tu as bien dormi? Tu reviens de loin,tu sais…Je n'ai jamais eut aussi peur pour quelqu'un

Julia
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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeMar 21 Avr 2009 - 14:32

Un mouvement, là juste à gauche... un battement de cœur qui s'éloigne, ses doigts qui essayent faiblement de le retenir près d'elle, elle tombe doucement, plus aucun appuie, plus rien...
Julia ouvrit les yeux, elle était tout à fait allongée sur le dos. Ses yeux fixaient le plafond de la grotte. Il faisait jour semblait-il... enfin très tôt, ou très tard... Maël s'en était allé, c'était le rythme de son cœur qu'elle avait entendu s'éloigner. Sa main non plus n'était plus là, naturellement... ses doigts remuèrent de dépit, maintenant elle avait froid! Elle se souvint alors s'être endormi toute trempée... si sa tante avait été là, elle s'en serait prit une....

-Tu as bien dormi? Tu reviens de loin,tu sais…Je n'ai jamais eut aussi peur pour quelqu'un .

Une voix douce et quelque peu distante, qu'elle crut un instant être dans sa tête... le sens de la phrase se construisit lentement dans sa raison et quand se fut terminé, elle ne répondit pas. Peur... que savait-il de la peur? Avait-il seulement déjà touché cette extrémité qui annulait tout autre sentiment et ce dernier avec?
Et à quoi servait-il d'avoir peur pour quelqu'un? Totalement inutile ça n'engendrait que la douleur, comme si il n'y en avait pas déjà assez ailleurs et pour autre chose...
Une larme glissa du coin de son œil droit... mais il avait raison quand il disait qu'elle revenait de loin..

Elle garda donc le silence. Lupus n'était pas là, Blanche s'était levé, peut-être en même temps que Maël? Il s'était rapproché, pour voir son état surement... ce n'était pas le moment pour elle de se relever ou de bouger, pas encore... elle ferma les yeux et lui tourna le dos. Elle avait besoin de se changer... non! De carrément se laver oui! Elle sentait la sueur, le vomis et la maladie, c'était une infection! Son cœur lui tourna un moment et elle fut encore plus écœurée en se demandant comment Maël avait put demeurer à proximité d'une telle odeur infecte aussi longtemps. Elle ne pouvait pas rester comme ça quand même!
Et puis par dessus tout, elle désirait être seule... marcher dans les bois après un bain frais dans la petite étendu d'eau juste en bas, fouler pied nu l'herbe doux et odorant du bois...elle voulait tant caresser les hautes feuilles qui tendaient toujours vers ses doigts... sentir la brise sur son visage, l'entendre lui dire à l'oreille « et bien, bienvenu chez toi... ». Un faible sourire se peignit sur son visage, apaisé par ces pensées qui étaient pour elle beaucoup plus que simplement merveilleuse...

Mais la réalité la rattrapa bien vite... Maël était là, présence à la foi rassurante et insupportable... il savait maintenant, la voilà qui dépendait entièrement de ce qu'il avait put comprendre de ce qui lui était arrivé... Par la Dame! Elle n'avait jamais eu de chance! Et si jamais il avait bien reçut un appel de Ondiane à son sujet? Si il avait déjà fait un lien entre elle et une quelconque description? Non. Les rêveurs ne pouvaient pas être aussi cruel à Ondiane... pourquoi la ferait-on chercher? Son cas était particulier certes et même jamais vue, mais ils n'étaient pas des vieux fou en quête de progression pouvant être obtenu par tous les moyens possible et inimaginable... elle ne voulait pas le croire... et pourtant sa tante lui avait bien souligné leur insistance et la persistance de leurs invitations à rejoindre Ondiane au plus vite... elle avait à la foi peur et était aussi pressée par la colère... elle n'en revenait toujours pas que ça tante ait put faire une chose pareil...

Tant bien que mal elle se redressa, des vertiges la frappant de plein fouet, lui arrachant une plainte aussi grinçante que désagréable, des larmes lui vinrent aux yeux mais ne s'échappèrent pas. Elle était angoissée, contraste parfais avec le peu de repos qu'elle avait réussit à trouver près de son ami...elle ne savait plus très bien ce qui s'était passé, ce que Maël avait put faire, ce qu'il pourrait dire, penser ou utiliser contre elle... elle avait déjà assez d'ennemis comme ça, elle espérait que le jeune homme aurait assez d'esprit pour ne même pas y penser...elle serait obligé de le tuer si jamais il l'ouvrait à son sujet.... bien qu'elle ne soit pas une meurtrière... mais c'était sa vie à lui ou son secret à elle, et l'hésitation bien que faible ne durerait pas éternellement si les choses tournaient mal...


Se reposant sur un bras, elle plongea sa tête dans sa main libre. Elle pensait déjà trop... Blanche vint près d'elle se glisser dans son dos comme pour la soutenir... elle avait tellement sommeil.... elle voulait tellement rejoindre ses couvertures installées plus avant dans la grotte, sur sa couchette qu'elle avait bien aménagé depuis... mais elle avait si froid... rah Maël! pourquoi il était partit celui là! Vraiment! Ses yeux tombèrent alors sur la blessure qu'elle s'était faite délibérément au bras... il ne l'avait pas vu et la blessure saignait encore un peu. Elle frissonna un moment, entourant son bras d'un morceau de tissus. Où était-il? Pourquoi était-il si loin... elle l'entendait respirer, mais ne voulais pas vraiment le chercher dans la grotte, sa vue n'était pas tout à fait rétablie, c'était assez flou à une certaine distance, ça tête lui tournait tellement... elle eut un haut le cœur, puis se recoucha finalement, une grimace au visage.


Elle était en totale contradiction avec elle-même, comme à chaque foi, surtout quand son ami était là. Elle voulait absolument qu'il reste, elle n'était pas idiote au point d'essayer de se convaincre du contraire, en générale elle savait ce qu'elle voulait... mais en même temps il y avait cet énorme désire de solitude qui lui serrait si fort le cœur... comme un besoin de respirer, comme elle le faisait après chaque exercices qu'elle s'imposait tous les jours... elle voulait retrouver ces bouffé d'air vécu à plein poumon et qui savaient si bien lui faire trouver une plénitude complète, douce et sublime. Elle avait envi de sauter, de courir, Blanche et Lupus près d'elle tous les deux! Peut-être Maël aussi... il était encore un peu à la traine, mais avec des courses bien régulières elle était certaine qu'il n'y aurait plus de problèmes... et puis non. C'était un rêveur, il ne comprenait rien à ces choses qui pouvait pulser chez une personne, il ne comprenait pas l'amour des choses ou états comme il ne comprenait sans doute pas l'amour tout court d'ailleurs et les différences et variances multiple qui la composait...

Il n'y avait vraiment que Blanche et Lupus qui comprendraient toujours... les bois, les courses c'était autant toute leur vie que ça n'était la sienne propre! Ha, qu'elle voudrait tant pleurer de joie auprès d'eux ailleurs qu'ici, le visage perdu dans des herbes folles, les yeux noyés dans un ciel bleu, tous ses sens enivrés par la vie qui pullulait en forêt, loin où son mal ne la trouverait plus jamais! Comme elle voudrait tant les avoir pour elle seul ses deux amis, les suivre jour et nuit, les observer plus avant... comme elle voudrait que Maël comprenne ce qu'elle voulait, comme sa tante qui savait si bien ce qu'elle était tout entière et la connaissait par cœur, et parfois même trop par cœur!
Elle s'entendit avoir un petit rire alors qu'elle regardait nostalgique, toute la place que sa tante occupait dans sa vie...

Mais la fatigue la tenaillait toujours... Elle détestait être comme ça! Par la Dame
La jeune fille se recroquevilla sur elle-même et ferma les yeux; il fallait qu'elle dorme.... et ses yeux devenant humides, elle chuchota seulement:

_Tu devrais partir Maël.

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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeMar 5 Mai 2009 - 19:35

Mael ne comprenait pas…Julia n'aurait pas du être aussi faible…après le Rève qui avait refermé l'entaille de son ventre,la lupus aurait dormir quelques heures pour finir par se rétablir complètement Et à cette heure elle devrait être en train de chercher une rivière pour se laver de toute la crasse qu'elle avait accumulée pendant la nuit. Mais non!

La jeune fille laissait lourdement sa tête retomber sur le sol, presque impuissante… elle ne semblait même plus pouvoir lever un membre. Une faiblesse à faire peur…Mael avait perdu le contrôle de la situation…D'habitude quand il s'agissait de guérison, de maladie. Il savait exactement quoi faire. Il n'était pas rêveur pour rien que diable! Mais là Julia était étendue devant lui,amorphe ne bougeant plus… cette maladie lui était étrange et inconnue… Et l'inconnu lui faisait peur…

Il fallait qu'il emmène son amie à Eoliane. La situation l'imposait! Il ne pouvait pas la laisser dans cet état et son niveau faible dans l'art du rêve ne servait à rien face à cette situation. Artaiel Rochelune avait atteint le septième cercle. Lui saurait que faire…



_Tu devrais partir Maël




Le rêveur écarquilla les yeux. Non! C'est elle qui devait partir avec lui. Il ne pouvait pas la laisser ici dans cet état sans savoir ce qu'elle avait …Elle devait le comprendre! Des questions naquirent sur ses lèvres et menaçaient de sortir de sa bouche sans pouvoir cependant réussir à franchir la barrière de ses dents. Il se devait de respecter la volonté de Julia mais pas si cette volonté était au détriment de sa santé! Il ne pouvait pas la laissait là à mourir à petit feu. Et même si apparemment il n'était question que de repos.

Elle aurait besoin d'une chaleur autre que celle du feu qui était presque mort et d'un bon lit qui vaudrait mieux que la paillasse rudimentaire qu'elle s'était confectionnée. Et d'un bon bain chaud aussi!Là bas elle serait bien,entouré des meilleurs rêveurs qui soient,possédant une maîtrise bien supérieur de l'art du rêve que l'apprenti qu'il était. Et ne tremblant pas comme une feuille devant cette maladie que lui n'arrivait pas à vaincre.


-Je ne peut pas te laisser ici,pas dans ton état

Elle lui en voudrait sûrement. Tout une vie peut-etre mais il ne pouvait décidément pas l'abandonner ici…Jamais…Pa tant qu'il ne savait pas ce qu'elle avait.

Elle semblait savoir d’où venait cette étrange maladie. Ça se sentait dans l'assurance qu'avait prit sa voix,pourtant transie de fatigue alors qu'elle lui adressait la parole… A moins qu'elle ai voulu volontairement se laisser dépérir..Non, impossible pour le rêveur d'imaginer une telle situation…Pourquoi voudrait-t-elle mourir. Il savait que Julia était un de ses êtres qui acceptait difficilement la nature de l'homme, qui se débattait sans cesse avec ses sentiments. Mais ce pourrait-t-il que la jeune fille pleine de gouaille qu'il avait rencontré ai touché le fond. Et en ai marre de la vie qui lui avait été donnée… Une vie,que lui avait plus ou moins dévastée…

Chassant toute trace de culpabilité de son esprit le rêveur jeta un œil sur Julia qui ne bougeait plus. Avait-t-elle entendu la réponse? En tout cas son ventre se mouvait lentement au rythme de sa respiration régulière…Rien de suspect donc qui pouvait présager autre chose qu'un repos lourd du corps et de l'esprit


-Il faudrait que je t'emmene à Eoliane. Il y a des bon rêveurs là- bas qui seront déterminer l'origine de ton mal…Et si tu ne veux pas je resterais avec toi…

Un silence

-A moins que tu es une autre solution... plus prudente que celle de te laisser seule



[encore désolée pour le retard et aussi pour la longueur]

Julia
Julia

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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeSam 16 Mai 2009 - 16:51

(pas grave, moi aussi j'ai du boulot et la longueur n'est pas un problème, au contraire^^)

Julia se tortilla un instant... elle avait tellement sommeil! Pourtant elle ne parvenait pas encore à s'endormir tout à fait. Maël lui parlait, elle ne comprenait que par intermittence.... un mot la fit tressaillir: « Eoliane » elle geint un moment se
recroquevillant un peu plus sur elle-même.


...faudrait ..Eoliane ...rêveurs là- bas...déterminer...ton mal ...si tu ... veux ...je resterais avec toi...

Julia lui saisit alors la main et l'a ramena près d'elle. Elle espérait qu'il comprenne qu'elle ne voulait pas qu'il l'emmène à Eoliane... qu'elle voulait qu'il reste, et qu'il parte tout à la foi... mais surtout qu'il reste, elle dormait si bien quand il était là.


_Le plus dure est passé... -souffla-t-elle- Mais il aime bien rester quelque jours... le temps de... -elle repris faiblement sa respiration- le temps de bien me faire comprendre qu'il est toujours là... jamais plus de trois... * jours * -mais elle n'eut
pas la force de prononcer ce dernier mot-


Un frisson la saisit et elle se retourna de nouveau sur elle-même, veillant quand même à ne pas trop s'éloigner de Maël qui était la source de chaleur la plus proche. . Lupus fit son entré, majestueux et fort tout à la fois et après s'être ébroué se rapprocha d'elle avant de s'allonger calmement. Blanche tout près d'elle geint silencieusement jusqu'à ce qu'elle glisse ses doigts dans son pelage.

Elle avait si froid... et étrangement là, elle aurait voulu voir de ces souvenirs assez flou qui lui permettaient parfois de voir le visage de ses parents... mais ils n'étaient pas là... une larme tiède s'écoula sur sa joue froide et contre toute attente Julia se redressa et en même temps qu'elle Lupus et Blanche, de surprise.

Le regard dans le vide, elle serrait ses vêtement encore un peu mouillé.
Elle était fatigué que ça n'arrivait toujours qu'à elle! Et cette foi elle ne resterait pas comme une dépravée que ça lui plaise ou non, surtout pas pour montrer à Maël qu'elle était faible!
Serrant les dents pour étouffer un gémissement déclenché par un vertige appuyé, la jeune fille se leva avec difficulté. Du coin de l'œil elle vit que Maël venait pour l'aider mais quand elle commença à enlever ses vêtements dans le même mouvement, il se détourna tout à fait.

Titubant vers une petite commode de fortune, Julia laissa tomber ses vêtements sur son passage, animant la grotte humide de « flop » plus ou moins prononcé . Les mains tremblantes elle s'empara d'un vêtement propre et sec et d'une lange qui lui servit à éponger son visage perlé de sueur. Le plus vite qu'elle put elle enfila la longue tunique en coton. Elle lui arrivait jusqu'en dessous des genoux et avait de longues manches. La respiration un peu courte, elle s'assit un instant pour calmer ses vertiges et sa nausée et profita pour s'éponger de nouveau. Sa tête était une véritable enclume, mais elle ne devait pas se laisser abattre! Si il croyait qu'il allait lui faire du mal toute la misérable petite vie qu'elle allé passer sur terre... certes il avait toujours était là, mais ce n'était pas une raison!

Par la dame, qu'elle avait mal à la tête!

Et puis elle se relava et se dirigea vers la sorti de la grotte, là où une parcelle donnait sur l'air libre et où le soleil commençait poser son doux regard... frémissant légèrement, sans vraiment réfléchir et ne s'attardant pas volontairement sur toutes les informations désastreuses que lui hurlait son corps, elle s'empara d'une couverture et parcourir le chemin qui la séparait des rayons de soleils, lui sembla être une éternité...


Maël lui tournait encore le dos, le bout de joue qu'elle eu le temps de voir, prise dans une couleur rose vif... il vint pourtant l'aider dans ses derniers pas vers la chaleur du soleil. Et c'est avec soulagement qu'elle s'assit enveloppé dans la couverture. Bien sûr elle était encore sale mais au moins était-elle au sec. Le soleil ne tarda pas à la réchauffer et elle s'en sentit mieux, presque enchanté... après la pluie le beau temps, disait toujours sa tante... s'appuyant sur un rocher elle demanda faiblement à Maël qui était près d'elle:


_Qu'est-ce que tu aurais fait toi, si tout était autrement?

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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeMar 2 Juin 2009 - 21:25




_Le plus dure est passé... -souffla-t-elle- Mais il aime bien rester quelque jours... le temps de... -elle repris faiblement sa respiration- le temps de bien me faire comprendre qu'il est toujours là... jamais plus de trois...

"Il" ?Mais qui était-t-il ce "il" qui semblait empoisonner l'existance de son amie. Qui était-t-il celui là, à sucer cette énergie vitale dont-t-elle avait tant besoin. Qui Il ? Un parasite? Une bestiole? Un démon? Il avait envie de comprendre. Nulle part il n'avait entendu parler d'un cas semblable…Et son instinct de guérisseur reprenait inéluctablement le dessus. Comprendre. Apprendre. Savoir. c'est ainsi qu'il avait vécut depuis qu'il avait 10 ans et C'est comme cela qu'on l'avait formaté. A se questionner toujours sur tout pour mieux comprendre l'espèce humaine.L'érudit prenait la place de l'ami . Il aurait aimé lui poser des question. Connaître la cause de son mal ,pour entre autre pouvoir la guérir prochainement..

Mais un autre facteur rentrait en compte alors…Le dévouement qu'un rêveur devait avoir pour son patient .Et l'état misérable de Julia le dissuadait complètement de poser n'importe quel questions …Et son regard aussi. Son regard bleu verts vide de sens et encore marqué par la douleur…

Julia se leva et quand il fit un geste pour enlever ses vêtements,il détourna pudiquement le regard.
Flop,les vêtements mouillées et visqueux retombèrent par terre et notre jeune Mael se prit à imaginer un spectacle bien inconvenable pour le rêveur qu'il était. Rougissant à cette idée le fils Lioum attendit un moment avant de rejoindre son amie qui appréciait la caresse du soleil…

_Qu'est-ce que tu aurais fait toi, si tout était autrement?

Une voix faible,éreintée ,pourtant source de renaissance…

Et quelle question! Quelle question…Il n'en comprenait pas véritablement le sens,pas assez ciblé pour lui…Que voulait-t-elle dire vraiment?

Avec des si, Julia,on mettrait Al-Vor dans une fiole fit-t-il doucement Que se serait-t-il passé si ma mère était restée avec nous,chez moi et m'avez élevé. Aurais je grandit dans une famille aimante et unie? Peut-etre pas…Après tout d'autres facteurs auraient pu intervenir pour que mon enfance devienne plus catastrophique que celle que j'ai eue . Et toi que serais tu devenu si mon père …Et moi n'avions pas…fais ce que nous avons fait. Peut-être qu'Elma serait en train de coudre près de la cheminée…peut-etre pas…Il y a beaucoup de prouvabilités…Beaucoup trop pour qu'en j'envisage d'y trouver des solutions…

Il hésita

Mais je voulais te dire aussi…si il y a deux chose que je ne regrette pas .d'abord c'est d'etre devenu rêveur … Meme si ma "vocation" m'a était imposée au début,elle me convient à merveille maintenant…Et la deuxième , C'est que nos deux chemins se soient croisés…Pas lors de notre première rencontre…Mais maintenant , dans cette académie ... Même si les conditions n'ont pas étés les meilleurs,je suis content de t'avoir connu,Julia

Content…Doux euphémisme…Il aimait tout simplement,être là… avec elle. Il ressentait …comment dire. Une sorte de sérénité depuis qu'il l'avait rencontré. Pas au début bien sur…Ou la culpabilité le rongé. Mais il avait réussit à tourner la page,à ouvrir une porte sur l'avenir et même si sa voix tremblait encore un peu quand il prenonçait le nom d'Elma, ce n'était pas cette terreur qui lui serrait le ventre comme il y avait quelques temps…Il était en progrès constant…

Résistant à son instinct scientifique il ne lui posa aucune question sur l'origine mal. Il savait qu'elle le prendrait mal. Elle aurait l'impression d'être étudié sur tout les angles…et cela l'éloignerais de lui…Irrévocablement. Il savais seulement qu'il fallait l'écouter…qu'elle aurait raison à propos d'une maladie qu'elle seule connaissait

-et toi,qu'aurais tu fais?

même si Mael était loin d'etre un spécialiste de la psychologie féminine Il était évident que si elle lui avait posé la question elle avait quelque chose en tête .

Julia
Julia

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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeMer 3 Juin 2009 - 10:58

Un long silence suivit la question de Maël. Elle n'avait pas vraiment envie de répondre, elle n'y avait pas vraiment pensé elle-même et peut-être qu'elle ne savait même pas sa propre réponse... cette question en était une comme toutes les autres qui se baladaient dans sa tête... seulement celle-ci, elle avait réussit à la saisir sur le vif et la formuler... c'était toute l'histoire. Finalement une réponse se profila et elle se dit qu'elle était bien juste, à défaut peut-être, d'être la véritable réponse. Elle souffla donc:

_Je serais morte...

Une larme coula sur sa joue, allant se perdre dans son coup. Dans un sens elle l'était déjà depuis longtemps. Sa vie était un peu comme si que quelque chose l'avait refusé dans l'autre monde, pour une raison qui lui échappait. Ils avaient tous été accepté, sauf elle. Depuis elle était comme condamné à airer entre deux monde... à la foi consciente, mourante et morte. Si seulement ce cavalier n'était pas passé ce soir là... si seulement Maël ne l'avait pas rattée ce soir là... tout serait terminé depuis longtemps...

Elle ferma un instant les yeux. Il ne fallait pas avoir de regret... il ne fallait pas. Ce qu'avait dit Maël était vrai... de toute façon que disait-il de faux, quand il ne faisait pas l'idiot? Et elle, qu'est-ce qu'elle ne regrettait pas? Blanche... Lupus... tante May... trois pilliers fondamentaux dans sa vie... plus que trois puisque oncle Baris était parti...


_Je suis touchée que tu me dises ça... je ne sais pas encore si moi je suis contente de t'avoir rencontré -une autre larme glissa de ses yeux, sur un visage innexprésif- Puisque j'ai toujours voulu te rencontrer, mais pour te tuer... est-ce finalement une bonne chose de s'être revu après tout ça? -silence- Moi aussi j'ai quelque chose à te dire... je t'ai haï comme il n'est pas permis Maël... je... -d'autre larmes, voix llégèrement tremblante- J'ai tué un homme aujourd'hui... -silence pesant- rencontrer un monstre dans sa vie, peut-il vraiment rendre heureux quelqu'un? Je n'ai même pas essayé de retenir mes coups... -silence- alors réfléchi bien à ça Maël avant de dire que tu es heureux de me connaître. Ici on m'apprend à tuer et à détruire... il me semble qu'il n'est jamais agréable de rencontrer un meurtrier et pourtant tu dis être satisfait d'en avoir rencontré une... tu dis ça, toi, une personne neutre, qui tient la violence en horreure. Je suis même étonnée que tu n'ais pas peur de moi...

Court haut-le-coeur, Julia se tourna légèrement dans le sens opposé à Maël et posa une main tremblante, sur son coeur qui s'était affolé d'une si longue tirade. Elle resséra la couverture autour d'elle.

_J'ai une tante Maël... -eut-elle de la peine à murmurer- la femme qui ma recceuillis... elle se fait vieille... et elle est seule... -elle se tourna vers son ami et lui prit la main en lui demandant- si il m'arrive quelque chose... maintenant, demain ou lors de mon voyage... -silence qui lui permis de reprendre sa respiration, regard embué- il ne faut pas qu'elle reste seule... mon oncle... est parti... elle en est malade... elle ne me dit pas, mais je sais... c'est une femme merveilleuse et généreuse... -court moment d'essouflement- elle vit sur un chemin isolé, emprunté par les itinérants... ils la connaissent tous... promet-moi d'y faire envoyé quelqu'un si toi tu ne peux pas y aller... et ne lui dit pas...ne lui dit pas si il m'arrive malheure, elle est fragile... elle ne le supporterait pas. Promet-le...

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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeJeu 18 Juin 2009 - 16:48

Une tante malade…Celle qui l'avait recueilli après…l'accident. Julia portait-t-elle se poids sur le cœur depuis longtemps? Et pourquoi lui demandait-t-elle ça maintenant? Comme si elle avait l'intention ou le pressentiment de …mourir..;Jamais! Jamais! Il ne le permettrait pas! Il ne l'avait pas sauver maintenant pour qu'elle se fasse décapiter par un rais ou tombe sous l'épée d'un mercenaire. Il essaya de deviner sa véritable intention dans ses yeux…Il ne pu rien y déceler…Julia regardait dans le vide,comme quelque un de trop malade ou fatigué pour avoir un regard fixe…Puis elle reporta ses yeux sur lui,dans l'attente d'une promesse.

-Je te le promet souffla-t-il même si j'espère que cela n'arrivera jamais

Mentir a une vieille dame lui coûterait d'autant plus qu'il n'était pas doué pour ça mais il ferait le voyage pour Julia…Si il réussissait à supporter son…décès..

_Je serais morte...

La réponse de Julia résonna dans sa tete et contribua à lui faire peur…Depuis quand parlait-t-elle de mort ainsi?Le soupson qu'il avait eu se confirma doucement dans sa tete…Avait-t-elle l'intention de…se tuer. La vie était-t-elle tellement insuportable pour la jeune fille? Il devait vraiment etre aveugle pour ne pas l'avoir remarquer plus tôt..

Elle lui avait demandé si il était réellement heureux de l'avoir rencontrer. Elle lui avoua avoir tué un homme…Il sourit tristement…doucement

-crois tu que je m'arrête au fait seul que tu soit "une meurtrière" comme tu dit? Je suis un rêveur,certes je hais la violence …Mais je ne suis pas utopiste…La violence existe partout,Julia. A commencer dans l'académie. Pour laquelle pourtant je "travaille". Alors tu vois,même moi j'entretiens la violence puisque je soigne de futurs soldats.

Le ferais-je si il s'agissait d'un mercenaire du chaos qui aurais pour but d'anéantir toutes les personnes que je connais et apprécie…Je ne crois pas…Mon serment m'y obligerais pourtant… mais je ne crois pas avoir ce courage…Je ne suis finalement pas si neutre que ça. Je pense que si tu as tué cette homme, c'était pour une cause que tu croyais juste…Sans avoir la prétention de te connaître et en voyant simplement dans quel état te plonge ton acte il me semble qu'il te serai impossible de tuer froidement ,sans aucune pitié un etre vivant…Le rideau est mince entre le véritable assassin et le soldat…La seule différence est leur humanité…Est tu es une personne très humaine Julia,c'est pour ça que j'apprécie de t'avoir comme amie.

Qui était-t-il pour la juger sur son acte. Lui qui jusqu'à son entrée à Eoliane pouvait etre défini par le terme "assassin". Etait-t-il un monstre pour autant? Jusqu'à maintenant il avait essayé de se convaincre que non…

-Mais raconte moi…que s'est t-il passé?

Il avait prenoncé ces mots doucement pour ne pas brusquer son amie. Il espérait que parler de son acte l'en libère et sa question n'était pas teinté de curiosité malsaine mais d'un réel désire d'aider Julia. Comme il voyait qu'elle ne répondait pas,il n'attendit pas plus longtemps pour terminer sur une note moins lugubre

-Et ce voyage que tu entreprends. Qu'Est-ce donc?


[pour le voyage,il me semble qu'elle ne lui as pas encore dit...Mais je me perd dans la chronologie de nos posts...]

Julia
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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeVen 19 Juin 2009 - 19:19


Le cœur de Julia s'apaisa soudain. Elle sourit faiblement. Il le ferait, elle en était sûr, ça se voyait dans ses yeux. En espérant que sa tante ne tenterait pas de le tuer, quand il devra avouer son identité – car elle le fera avouer! Puisque bien que son cœur soi malade d'avoir perdu celui qu'elle aimait, et que la vieillesse la prenait de jour en jour, elle n'avait rien perdu de ses forces de persuasion- tout irait bien.

Rassurée, la jeune fille soupira et ignora la question de Maël sur ce qui c'était passé. Jamais elle ne trahirait Amarylis là dessus, c'était à elle seule que revenait le choix d'en parler ou non et à ceux qu'elle voulait elle. Elle ne dirait rien à ce sujet, se conclue-t-elle à elle-même.

Julia se rendit alors compte qu'elle avait laissé sa main sur celle du rêveur. Elle décida de rétracter alors son geste, se demandant quand même pourquoi Maël n'en avait rien fait plus tôt, lui qui était si prompt à creuser les distances aussi vite qu'elle ne le faisait elle-même. Et puis elle haussa les épaules, trop fatiguée pour réfléchir, ce n'était pas important en plus.

-Et ce voyage que tu entreprends. Qu'Est-ce donc?

Julia posa sa tête contre le rocher où elle s'appuyait. Son cœur battait faiblement et pourtant...

_C'est un voyage à des fins personnels... -murmura-t-elle en regardant en face d'elle- Je me doit d'y aller pour me sentir mieux... ça fait des mois que ma tante insiste pour que j'y aille et comme je ne veux pas qu'elle y aille à ma place... parce qu'elle le ferait! Tu ne la connais pas -elle sourit tendrement- elle est folle... tellement déterminée, pleine de vie, prête à tout... si souriante, bien que beaucoup moins depuis la disparition de son mari-ses yeux n'embuèrent et son murmure se brisa quand elle ajouta- c'est une femme formidable. -elle se ressaisit- Et j'y suis envoyé du même coup à des fins académiques… c'est mon examen de passage. Deux projets en un seul...

Julia se garda bien de préciser le lieu, car après tout le rêveur ne le lui avait pas demandé. Et puis tant qu'il ne le ferait pas, inutile de susciter la peur ou l'angoisse pour rien du tout. Elle décida donc de parler à nouveau de sa tante. Cela lui faisait du bien, elle avait l'impression que la femme était près d'elle tant elle se souvenait avec force, de tout ce qu'ils avaient vécu ensemble, elles deux et oncle Barris...

_Tu sais...-fit-elle après un long moment- Si je n'avais jamais connu cette femme... ma tante... je n'aurais jamais cru un jour, qu'on puisse souffrir autant par la perte de son mari. Elle l'aimait tellement... ils s'aimaient tellement! Après la nouvelle, j'ai d'abord cru que le plus difficile serait de se faire à l'idée qu'il ne serait plus là... mais quand je suis rentré sur permission... quand j'ai revu tante May toute amaigrie, toute grisonnante, faible et sans couleur... elle qui d'habitude était si enjouée même si la vie ne lui avait pas fait de cadeau...j'ai compris que tout un monde s'était effondré pour elle... que le plus dure ne serait pas forcément pour moi, dans l'absence de mon oncle... mais résiderait en ma capacité à supporter de la voir vivre comme ça, elle. Je sais qu'il ne l'aurait jamais toléré... et il aurait sut quoi faire lui... mais moi... je ne suis pas lui, je ne suis même pas un homme, je ne suis pas rêveuse et d'ailleurs je doute fort que ces deux dernière solutions auraient put remédié à la situation. Je pense même, qu'il n'y a guère de remède pour guérir quelqu'un de ce genre de douleur...

Elle s'arrêta de parler, les joues humides, soulagée d'avoir enfin dit avec des mots ce qui depuis tout ce temps elle ne communiquait qu'à Blanche ou à Lupus par le biais de leurs jeux, regards, et moments passé ensemble.
D'ailleurs c'est ce moment que choisit Blanche pour venir se blottir contre elle. Elle en fut heureuse car depuis un petit moment déjà elle avait besoin d'un câlin. Elle sourit à la louve qui geint faiblement, avant que Julia ne se mette à caresser doucement son pelage en y enfouissant son visage.

Elle avait la tête lourde et fatiguée et cela faisait un moment qu'elle avait ressentit le besoin de la poser contre une épaule amicale. Elle s'était refusé à une telle familiarité avec Maël qui aurait put être choqué ou même outré, et puis d'ailleurs elle était convaincu que cela ne se faisait pas... et voilà que pour son plus grand bonheur Blanche était venu à elle. Son plus grand bonheur... Blanche... cela rimait tellement bien...


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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeMar 23 Juin 2009 - 15:53

Julia lui parla de sa tante malade et il découvrit combien elle était importante pour elle…Decidement il ne connaissait qu'un millionième de la vie de la jeune fille…Tant mieux…ça ferait beaucoup de chose à découvrir pour l'avenir…Julia était ainsi,elle dévoilait bribes par bribes ce qu'elle avait sur le cœur…Comme si elle cherchait à avoir un certain contrôle sur ce qu'elle lui confiait…Comme si elle avait peur,qu'il la trahisse… si il osait faire ça elle lui en voudrait toute une vie…Mael en avait la certitude. Julia était fragile sur se plan là,et elle cachait sa fragilité sous une carapace qui faisait d'elle un etre solitaire…La description de l'amour que portait la tante may à l'oncle boris lui rappella quelque un d'autre…De lointains souvenirs…

-Papa j'ai peu! Ou es Maman?Elle est partie sans me faire de calins…Elle va revenir, dit?
-Elle est sortie fiston…Tu sais ta maman est quelque un d'importants au sein de la guilde des commerçants…C'est elle qui gère touts les échanges pendant que moi je reste à la forge…Mais tu ne comprend pas bien sur…C'est normal…Tu comprendra quand tu seras plus grand…
-Mais je suis grand!
-Je veux dire…Aussi grand que papa…En tout cas sache que ta mère est la plus formidable femme du monde et la meilleure des mères…Elle ne t'abandonnera jamais…Ni toi,ni papa…De toute façon que serait papa sans maman?Pas grand-chose n-est-ce pas?

Et elle était partie quelques jours après…Elle l'avait abandonnée…Elle avait sceller le destin de son père…C'était elle finalement la coupable,c'était elle qui avait abandonnait anao a son sort…C'était elle qui avait fabriqué le monstre qu'il était devenu plus tard…Comme quoi…Finalement Anao était un peu l'équivalant de la tante de Julia par rapport à l'amour qu'il portait à sa femme…Il avait subit une toute autre sorte de blessure…

Julia,je peux te raconter une histoire?

Pas de réponse,sinon un faible hochement de tete…

-Il était une fois un homme…Cet homme était quelque un de bien à l'origine…Il était un peu bourru,un peu grincheux…Mais au fond s'était un grand sentimentale. Et un jour il rencontra une femme…Mais pas n'importe laquelle…Une femme superbe,une de ses femmes de tête qui mettent les hommes à leur pied en un seul sourire,en un seul geste gracieux…De ses femmes que les hommes aiment mais qu'elles…ne daignent pas aimer…donc voilà…Et là cette homme fut transformé…Lui,plutôt renfermé,qui ne parlait pas à grand monde commença à devenir bavard auprès de la belle demoiselle. Il se révéla etre un bon orateur puisque cette fille accepta de se laisser séduire…Ils parvint même à la convaincre de s'attacher à lui par le titre d'épouse…

Le conte pourrait s'arreter là…Mais il y a une deuxième partie un peu plus triste… La femme finit par se lasser de l'homme…Elle avait besoin de changement…Elle en avait marre de cet homme trop colant à son gout et de son fils qui l'obligeait à rester clouer à la maison…Alors…Alors…Elle est partie,elle à abandonner l'homme et l'enfant…Pour aller avec un autre homme et avoir un autre enfant…Puis recommencer…Peut etre…Si elle en avait eut le temps…Parce qu'e l'homme…Le premier…L'aimait à la folie…Il l'adorait comme on adule une déesse,l'aimait vraiment…Vraiment…Et quand il a apprit qu'elle faisait le bonheur d'un autre. Il est devenu fou…De douleur et de chagrin…Et ils les a tués…tout les deux. Il a fait orphelin un autre enfant.Mais cela ne l'a pas soulager…Alors il est devenu un tueur…Il est devenu un monstre…il voulu faire de son fils une machine…LE briser…Mais là c'est une autre histoire…

Mael tourna la tête vers Julia…Elle avait comprit,il en était certain

-Je ne dit pas ça pour excuser l'assassin de tes parents…Peut etre était-ce lui le coupable de son propre malheur finalement…S'il n'avait pas étouffer ce besoin de liberté qu'avait la femme…Je te raconte ça juste pour te confirmer que l'amour est bien une blessure qui ne se referme jamais…

Pourquoi avait-t-il raconter ça en fait? Julia n'en avait peut-etre rien à faire…Il avait l'air d'un de ses gars pathétiques qui racontait sa vie malheureuse à tout son entourage…Enfin bon…La louve était venu se poser entre lui et Julia…Et l'avait forcé à enlever sa main de celle de Julia…Il l'avait lacher …A regret…Il devait le reconnaître…Malgrès lui

Julia
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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeJeu 25 Juin 2009 - 15:53

Julia se sentit outrée au discourt de Mael. Au tout début, elle avait pensé qu'il parlait de lui, mais très vite il lui avait semblé que ça ne collait pas des masses avec ce qu'elle savait déjà... et puis l'évidence s'était frayé un chemin, ralentit par l'engourdissement accru de toute sa boîte crânienne.
Comment pouvait-on abandonner son enfant? Elle ne l'aurait jamais cru... que certaines aient le désir de se séparer pour toujours de leurs mari ça se voyait et se comprenait assez facilement, mais abandonner, laisser son enfant, son sang, ces entrailles, ce petit bout pour qui on a risqué sa vie rien qu'en le mettant au monde, ce prolongement de sa vie propre! Le laisser comme ça seul, à la merci de tout les malheurs, seul dans l'immensité du monde, sans rien dire et ne pas regretter de le faire de surcroit! C'était impossible!
Pourtant dans les rues ils y avaient souvent de nombreux orphelins, mais elle savait que la plupart du temps c'était par manque de choix. Mais laisser son enfant comme ça, parce que l'envie nous en prendrait... elle n'avait jamais entendu ça... quel genre de mère penserait ainsi à ce genre de chose? c'était inadmissible!

Son regard s'était perdu plus loin et elle avait resserré sa couverture autour d'elle, ce fut sa seule réaction visible. Alors pour témoigner de ce qu'elle pensait, elle dit doucement:

_Il y a tellement de gens injustes... mon oncle Baris disait toujours « les gens disent tout le temps que la nature est injuste... et que par extension, les choses et situations aussi. Mais la nature n'était-elle pas là avant nous? Qui sommes-nous pour la juger alors? Et les « situations » c'est bien souvent l'homme qui les déclenches.... à ce moment ce n'est plus la nature, les choses ou les situations qui sont injuste mais bien l'homme lui-même, ne trouves-tu pas? Puisque c'est lui qui influe sur le reste... Réfléchis bien à ça ma petite Julia, plus tard, quand tu parleras et seras grande, tu me diras ce que tu penses être la bonne réponse... » il aimait bien m'appeler « ma petite Julia » -faible sourire nostalgique-même si ça m'énervait parfois.

Elle repris silencieusement sa respiration. Blanche remua pour mieux s'installer près d'elle, et fait étonnant elle s'était appuyé aussi contre Mael. A deux pas, Lupus s'était couché sur le sol et les regardait d'un œil distrait. Il était moins gigoteur qu'à son habitude releva Julia. Il ne restait pas aussi longtemps sur place habituellement.

_Mais quand je disais que ma tante est malade... -ne put elle que murmurer- ce n'est pas d'une blessure que son amour pour mon oncle aurait engendré, seulement... -silence, ses yeux devinrent légèrement humide, elle se trouva un peu ridicule soudainement, elle ne sut pas l'expliquer- seulement... un manque qui s'est creusé en elle quand il a disparut. Ma tante ne parle guère de ce qu'elle ressent pour lui, mais sa douleur est si grande... son visage en est tant marqué... il n'aurait pas aimé la voir comme ça, j'en suis certaine. Il l'aurait reproché de n'être pas aussi joyeuse qu'avant, d'être trop triste alors qu'elle est si belle quand elle sourit- et c'est vrai- ils se seraient même disputé! Bien que toujours ensemble, ils ne s'entendaient pas vraiment sur beaucoup de préoccupation... c'était assez comique à observer... parfois je me disait que mes parents s'aimaient peut-être autant eux aussi... -soupir silencieux- mais maintenant il n'est plus là pour lui dire... pour la rassurer et faire qu'elle ne soit pas seule. Elle était tellement habitué qu'il soit là, tout près d'elle. Il ne faisait pas grande chose, du moins c'est dernières année... -court silence ou elle prit le temps de bien reprendre sa respiration- il ronchonnait d'ailleurs souvent en se plaignant d'être inutile à mesure que les années pesaient sur lui. Mais il était là et voulait se rendre utile! Éplucher les pommes de terres quand elle faisait déjà mijoter la grande soupe qu'ils serviraient aux clients le soir venu... elle veillait à toujours l'avoir non loin de son regard... c'est des choses qu'elle ne me disait pas, mais les mots ne sont pas toujours nécessaire pour comprendre l'autre...

Un long silence s'en suivit et Julia entreprit d'écouter la forêt qui sévissait juste en contre bas, ou encore la haute végétation qui montaient à hauteur de leurs regards. Ils étaient bien caché ici, une nouvelle foi elle se félicita d'avoir trouvé cet endroit avec l'aide de Lupus et Blanche.

_Je lui ai demandé un jour « pourquoi surveilles-tu tout le temps oncle Barris comme un enfant? Il est grands tu sais. » j'étais encore petite... elle m'a regardée et s'est mise à rire en me demandant d'où je tenait ça et à en a rit de plus belle quand je lui expliquait que c'était de lui l'expression « comme un enfant », puis elle m'a dit « ton oncle se fait vieux tout comme moi, il faut bien qu'on se surveille mutuellement ou sinon se grand bougre serait capable de vouloir accomplir des prouesses qu'il ne parvenait même pas à concrétiser à 20 ans! C'est un casse-cou il peu lui passer n'importe quoi par la tête! Alors je veille à ce qu'il n'ait pas de mauvaises idées » -court silence durant lequel elle prit le temps de respirer à nouveau, le flot de souvenirs glissant sur elle comme une lumière réparatrice- et elle avait raison... c'est lui qui m'a apprit à chasser, à connaître la forêt, -et après Blanche- à la vivre même si ce n'est plus tout à fait de son âge. Tante May en était tout le temps scandalisé. « Notre Julia est bien jeune » qu'il disait alors à ma tante « elle ne peut pas rester ici toute la journée ou bien on va la perdre! Tu ne voudrais pas qu'elle s'en aille oui! Et la chasse c'est la survit! Elle doit savoir ça! »

Et puis, assez soudainement, Julia se tut. Elle n'avait plus vraiment envie de parler... ou peut-être qu'elle en avait trop envie? Elle ne savait plus, elle voulait dormir...

_Et je ne peux plus t'en vouloir Mael... murmura-t-elle au bout d'un très long moment- Si ce n'est pour m'avoir raté le soir où tu as eu l'ordre de me tuer... si tu avais sut le faire, je serais avec ma famille maintenant, je serais partis en même temps qu'eux et jamais elle ne m'aurait manqué. Mais quoi qu'il en sois, ce n'est pas toi qui a tué mes parents...

Elle se laissa glisser sur le côté et se blottit contre Blanche qui ne ronchonna pas le moins du monde, glissa ses doigts dans sa fourrure et écouta attentivement le cœur de la louve qui pulsait calmement.
Outre cela, elle espérait que Mael continuerais à lui parler un peu... ça l'apaisait à défaut qu'elle puisse poser sa tête sur son épaule. Mais elle, elle ne dirait peut-être plus rien, à moins que...

_C'est gentil ce que tu m'as dit pour me contredire au sujet des meurtriers... bien peu de personnes me considère avec autant d'indulgence... ou de compréhension va savoir... -elle ferma les yeux- Tu es quelqu'un de bien Mael, ne l'oubli pas.

Mael Lioum
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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeLun 29 Juin 2009 - 17:28

Encore une bribe de sa vie…Encore un brin de confiance que lui offrait Julia…Doucement,lentement sans que rien ne presse…La méfiance s'effritait, la carapace se disloquait pour enfin faire apparaître son vrai visage…elle lui parla de l'injustice des hommes…Cruels en effet,bien cruels…Meme lui il avait mit du temps pour pardonner…Oh dès qu'il était arrivé à Ondiane,il s'était vite fait une place, il avait comprit rapidement que là était sa chance de se reconstruire une vie. Il s'était construit ce personnage,son personnage…Celui qu'il pouvait enfin accepter d'etre…Mais au fond de lui…Tout au fond de lui…Ce que ne pouvait faire apparaître Mael ,le rêveur sympathique,offrant toujours un sourire autour de lui,il y avait eu cette rancœur contre ses géniteurs …Mais qui n'en aurait pas eut? Mael était un rêveur..Pas un ange…

Seulement le pouvoir des rêveur "la force" qu'ils devaient acquirent pour mériter leur nomination était cette capacité à ne pas condamner l'humanité…a ne pas adopter un point de vue sur l'etre humain…A demeurer neutre…a ne pas juger.Pas condamner… Ce travail était loin d'etre fini.Il avait commencer depuis son entrée à Ondiane…Il avait apprit peu à peu à pardonner,ou du moins à ne pas juger les erreurs,même monstrueuses qu'avaient commis ces parents…Peu à peu,constatant qu'il était heureux de cette voix,il ne leur en avait plus voulu…Plus au moins en paix avec lui-même tant qu'on ne lui ressortait pas des scènes de son enfance. Et Julia était arrivée,avait fait rejaillir de l'ombre cette histoire ancienne,l'accusant de son acte…Il avait été "coincé",acculé contre sa propre culpabilité…Et comme il est toujours difficile de se condamner,la rancœur était revenue…En y pensant bien,rejeter la faute sur ces parents était un procéder bien simple qui le plaçait dans la position de victime…Mais en y réfléchissant,même si le petit Mael de quatre ans étaient un etre extrêmement naïf à l'époque,il n'en restait pas moins qu'il avait accepté la tyrannie paternel…Il n'avait rien fait pour contrer ce manque de liberté qui le poussait à commettre des actes qu'il savaient,malgré son innocence, mauvaise. Il s'était contenté de gémir,de supplier son père,puis de lui obéir…sans poser aucune question…Sans se révolter véritablement…C'était seulement plus tard,bien plus tard,qu'il avait essayé de s'enfuir…1 fois…Comme si cela suffisait…Après il s'était soumis…

"je ne peux plus t'en vouloir…"

Elle ne lui en voulait plus…La remarque le réconforta,lui donna une bouffée d'oxygène,un sourire germa,sourire renforcé par sa dernière phrase

"Tu es quelqu'un de bien Mael, ne l'oublie pas."

Il avait tellement aimé quand elle lui avait prenoncée cette phrase …Il l'entendait encore,cette voix chargée de fatigue répéter incessamment "tu es quelque un de bien"…Beaucoup n'aurait pas été d'accord avec cette idée…C'était bien la première fois qu'on lui faisait un compliment tel que celui-ci. Et le fait que ça soit Julia le remplissait inexplicablement de joie.Le pensait-t-elle vraiment? Doute qui s'estompa vite…Julia était trop franche et assez avare de compliment. Ce qu'elle disait ne pouvait pas etre de l'hypocrisie…


-Mer..Merci

Pourquoi bafouillait-t-il ainsi,dans sa barbe?il n'avait de mieux à faire que de balbutier comme un idiot? Il rougit un peu,heureusement Julia,les yeux fermé,n'était pas en position de remarquer sa gène…Il reprit de l'assurance.

-C'est le rôle d'un rêveur d'être compréhensif,fit-t-il comme pour ce justifier de sa "gentillesse"

Il se tu constatant qu'il n'avait là,pas matière à se justifier et qu'il était en train de s'enfoncer dans des phrases vaseuses et dépourvues d'interet…Mieux valait ce taire,alors…Lupus était à leur pied et les observaient silencieusement…Un regard scrutateur,d'après Mael,qui voulaient surement dire *fait attention petit,ne t'approche pas trop de ma maîtresse*Il plongea à son tour sa main dans la fourrure de blanche,celle-ci ne bougea pas…C'était plutôt bon signe…Quand il frôla celle de Julia le rouge lui monta aux joues…Mais qu'avait-t-il à rougir ainsi! Il l'avait garder un moment dans la sienne! Cette main,et voilà qu'un contact fugitif lui faisait de l'effet… il se dépêcha de changer de conversations pour éviter que la jeune fille se rende compte de son malaise.

-Ils ont étés étonnants,tes loups,c'est eux qui m'ont emmener jusqu'à toi…Vraiment…je ne pourrais plus les considérer comme de simples betes…

Julia
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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeLun 29 Juin 2009 - 19:31

Julia sourit faiblement, et câlina un peu plus Blanche. Des larmes de compassion se noya dans le pelage soyeux de son amie, alors qu'un regard aimant se posait sur Lupus

_Les loups ne sont pas de simple bêtes... -murmura-t-elle- j'en apprend tout les jours avec eux. -court silence- Mais ce ne sont pas les miens. Personne ne peut les avoir comme propriété... ils sont aussi libre que l'air... si ils sont là, près de moi c'est parce que là est leur désire. -elle caressa doucement la fourrure de son amie. Sa voix était légèrement cassée mais ça ne lui faisait pas mal, elle poursuivit lentement- Je n'ai jamais sut comprendre pourquoi Blanche venait à moi... je ne parlais même pas... et mon bras me faisait encore mal et mon cœur aussi... mais je sais qu'elle peut partir à tout moment. Je sais que ce jour arrivera... même si c'est une réalité bien dure... il y a une grande part de moi dans cette belle amie des bois... ce serait comme perdre... un poumon -elle rit doucement, amusé de sa comparaison pour elle ne savait quelle raison, puis plus faiblement- ha ma belle fougueuse... avec qui courrai -je les bois quand tu décideras de fouler d'autres terres? Car Lupus te suivra sois en certaine...

Comme si il avait compris, ce dernier se redressa alors, s'asseyant sur ses pattes arrière de toute sa hauteur et toute sa prestance. Une grande langue humidifia furtivement les contours de ses babines et ses yeux de prédateur se plantèrent dans les yeux de la jeune fille qui le regarda sans sourciller

Après ce long échange il se leva et fit deux tour sur lui-même, se dirigea vers la sorti de labris, se tourna une dernière foi vers eux et s'en fut. Blanche se dégagea bientôt en posant son museau de nombreuse fois sur le front de Julia ou son épaule, comme elle l'avait toujours fait en témoignage de son affection, même quand elle n'était encore qu'une petite fille... la louve disparut elle aussi.
Déjà au loin le hurlement de Lupus retentit bientôt suivit par celui moins fort et plus proche de Blanche.

Dans l'étendu boisé du parc, la chasse était ouverte.

Les yeux toujours fermés, Julia sourit quand le cri de Lupus empli un court instant ses tempes. Il avait un regard extraordinaire cet animal... il n'était pas aussi d'elle que Blanche... et pourtant, elle avait bien vu dans ses yeux que ce ne serait pas demain qu'il partirait.
Une chaleur avait emplis le cœur de la jeune fille. Elle avait encore du temps... du temps pour se bâtir une forteresse rebuste et fiable qui ne s'effondrerait pas au dépard de ses amis.

Elle se recroquevilla en se couvrant un peu mieux et l'habitude fit tout le reste. Elle avait toujours calqué sa respiration par rapport à celle de son amie quand elle pouvait être là. Cette fois ses oreilles persurent celle de Mael et son organisme se calqua alors sur le rythme détecté.

Un rythme légèrement plus rapide que celui d'un être humain paisible, Julia pensa que peut-être les cris de ses amis l'avaient effrayé. Elle déposa une main qu'elle voulu appaisante sur la tunique de son ami qui lui couvrait le bras, puis rétracta son geste pour que sa main retrouve la tiédeur de sa petite couverture.

_Tu peux manger ce que tu veux ici... te servir de ce dont tu as besoin, fait comme chez toi et...

Le reste de sa phrase s'éteignis doucement et ses paupières trop lourdes pour qu'elle puisse encore résister, se fermèrent. Le noir l'envahis en même temps que l'inconscience la prenait de nouveau. Elle était tellement fatiguée, peut-être dormirait-elle bien cette fois?
Un sommeil profond et dense l'envellopa tout à fait.

Mael Lioum
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MessageSujet: Re: Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)   Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé) Icon_minitimeMar 7 Juil 2009 - 11:50

NonNonNon. Cet animal aux croc monstrueux,aux petits yeux plissés,aux griffes menaçantes qui pointaient au bas de ses pattes n'était pas venu dans le but de faire de Julia son prochain casse croûte…Réfléchie un peu Mael il t'a aidé à la sauver…Cela fait des années qu'ils se connaissent,pourquoi Blanche irait-t-elle agresser Julia? Pourtant au moment ou Blanche se dressa sur ses deux pattes arrières et ouvrit sa gueule pour… lécher le visage de Julia, mael ne réussit pas à contenir un mouvement de panique qu'il regretta aussitôt. Il n'avait pas envie de passer pour un peureux aux yeux de Julia et encore moins que les loups détectent sa crainte et d'un grand mouvement de pattes,lui bondissent dessus,pour lui déchirer les chairs,transpercé ses organes,le dépecer…

Beurk…La simple pensée l'aurait fait frissonner si il n'avait pas réussit à contenir sa peur…Puis dans un bruit qui faillit le faire sursauter Lupus disparut dans les branchages…Suivit de Blanche…Tant mieux…Les bêtes avaient beau avoir effectué un travail merveilleux pendant le sauvetage de Julia,elles étaient trop imprévisibles à son goût et malgré toute leur intelligence et les compliments que leur faisait Julia Mael n'arrivait pas à partageait l'enthousiasme de son amie,la peur au ventre à chaque fois que les deux créatures faisait un geste trop brusque ou émettaient un grognement…Surtout Lupus en fait,à chaque fois que Mael croisait le regard de l'animal,il avait l'impression de se sentir juger par le loup et détournait finalement la tete ,mal à l'aise…Mais ce n'était rien à coté de ce que produisit le hurlement du canin chez le fragile petit rêveur…Il sentit son cœur bondir dans sa poitrine aussi fort que l'aurait fait un Kangousland (animal gwandalavirien réputé pour ses sauts gigantesques) et sa respiration s'accéléra…Il était fou se loup…Il aurait pu le mener à une attaque cardiaque nanméo …

Et comble de la honte,son amie avait du sentir sa frayeur car elle lui avait posé une main rassurante sur l'épaule…Il aurait bien aimé qu'elle laisse sa petite main chaude mais elle l'avait enlever précipitamment…


_Tu peux manger ce que tu veux ici... te servir de ce dont tu as besoin, fait comme chez toi et...


Avait-t-elle entendu les grondement de son estomac moribond qui réclamait pitance? C'est qu'il avait faim notre Mael,mais la faiblesse de Julia lui fit oublier cet état…Ouf…Elle s'était rendormie..pas évanouie…Mael hésitait toujours quand à la conduite à tenir…On lui avait répéter milles fois que s'il ne connaissait pas l'origine d'un mal il fallait qu'i s'adresse à ses supérieurs…En même temps,emmener Julia à Eoliane serait prit comme une trahison par la jeune fille et elle ne lui pardonnerait pas de si tôt…En même temps même si elle était relativement faible…Julia était en train de dormir…Et le sommeil n'avait jamais été catégorisée comme un mal…

C'est sur cette pensée que Mael alla ouvrir les tiroirs de Julia pour y trouver de quoi préparer à manger…Il y découvrit des oeufs qui semblait frais et se réjouis de la bonne omelette qu'il pouvait préparer…Il trouva un récipient en,fer,un peu cabossé,certes mais encore utilisable et y battit les trois ouefs qu'il avait trouvé…Il n'était pas mauvais cuisinier…Si Ondiane était assez riche pour disposer de plusieurs cantinier, Les membres de la naissante confrérie d'Eoliane,devait eux meme subvenir à leur besoin même si l'académie leurs fournissaient leurs principals matières premières…

Mael redémarra encore une fois le feu…avec la pluie diluvienne qu'il y avait eu,l'entreprise s'avéra plus difficile qu'il ne l'aurait cru,trouver du bois sec était une véritable épreuve…Mais enfin…Enfin,une flamme dansa dans l'atre et mael put cuire,avec l'aide d'une plaque de fer l'omelette alléxhante qu'il avait préparé…Il fait une rapide toilette de visage,se débarbouilla avec de l'au de pluie tombé dans une cuvette naturelle,creusée dans la roche,puis revint surveiller son repas…
Son regard alla jusqu'à Julia,endormie,d'un sommeil assez paisible pour l'instant,il se demanda s'il devait la faire manger…A moins que l'odeur alléchante de l'omelette la réveille…

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Là-bas où le ciel et la terre ne se rencontrent jamais... (RP terminé)
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