Nuit glaciale (RP terminé)

Un traître avait été découvert parmis les sbires de son maître. Kusanagi s'était donc introduite dans la demeure de l'homme. Il faisait nuit et elle allait accomplir une éxecution. Le temps était encore frais et retombant sans bruit dans les jardins, elle observa la Lune avec un petit sourire. La capuche toujours abbatue sur son visage, la jeune fille attendit dans l'ombre que sa cible fasse sa petite promenade nocturne.
Kusanagi s'était souvent vu confier des tâches de ce genre et ne comptait plus vraiment le nombre de vie qu'on lui avait fait prendre en deux ans. Elle était assassin et espion au seins des Mercenaires. On l'avait formée depuis son plus jeune age et c'était bien la seule chose dont elle pouvait être reconnaissante envers son père.
Alors qu'elle réfléchissait, la porte de la cour intérieur s'ouvrit laissant un homme passé et s'avancé dans la cour. La jeune fille passa dans son dos tout en repenssant à la commande de son maître.

- Fait le mourrir lentement et ne fait pas du grand art cette fois ci, il n'en vaut pas la peine.

Elle obéit donc. Se glissant dans les pas du traître elle leva les mains silencieusemment et lui infligea un coup qui le fit tombé à genoux en même temps qu'il lui coupa le soufle. Rapidement, elle se saisit de son poignard et sectionna les artères des poignets, lui immobilisa la mâchoir et l'emputa de sa langue.
Il la regarda, perdu et ne tarda pas à perdre concience. L'homme s'effondra et Kusanagi s'éloigna, encore un meurtre bien éxécuté. Mais elle grimaça ce qu'on lui avait demandé gâchait ses talents de bourreau. Elle savait exécuté sans même utilisé ses armes grâces aux art martiaux des Mercenaires. La jeune fille était frustrée et pris le temps de le regadé l'homme se vidé de son sang. Après un petit quart d'heure, elle vérifia qu'il était bien mort et allait repartir vers son maître qu'elle n'aimait pas plus qu'elle aimait la cible qu'elle venait d'abbatre, mais elle entendit un bruissement légé et se dissimula de nouveau dans l'ombre. Mais la femme qui apparut savait qu'elle était là. S'armant de ses dagues, la jeune fille se laissa apparaitre à demi au clair de Lune.

- Bonsoir gente dame. Que puis je pour vous ?

La jeune fille fit semblant de baissé sa garde et sourit à la femme aux cheveux de neige. Ses talents de commédienne était à l'oeuvre la Mercenaire n'aimait pas ce tutoiment qu'avait employé la femme il sonnait faux et elle trouvait la chose des plus inconvenante. Après tout Kusanagi était une noble, de la haute noblesse. Elle savait qu'on ne commettait pas l'erreure d'envoyer deux assassins pour une même personne, d'ailleurs toutes personnes appartenant à la guilde du Chaos le savait. Apperremment elle non. Sans même s'en rendre compte la femme lui avait donné son statut.

- Je ne cherche pas leur estime.

Kusanagi jetta un coup d'oeil vers la maison qui semblait s'agité un peu. Elle fit disparaitre une mèche de sa chevelure blanche qui s'était échapée avant de reprendre la parole.

- Je vous propose de nous éloigné de cet endroit. Ils ne vont plus tardé maintenant. Je ne tien pas particulièrement à être sur les lieux.

Sans attendre de réponse elle agripa une petite prise dans le mur d'enceinte, marcha sur quelques toitures, sauta et atteri aussi silencieusement qu'un félin dans la rue pavée. Ses armes étaient désormais rengainées. Elle savait que "l'autre" allait la suivre et ne pressa pourtant pas le pas.

Maya plissa les yeux. Si la jeune fille n’avait pas l’ambition de grimper dans la hiérarchie du Chaos… C’était à la fois effrayant et rassurant. Rassurant, car la jeune fille n’avait pas choisi le mensonge facile. Son approche de la Mercenaire au caractère effacé marchait au moins partiellement. Effrayant, car elle ne pourrait pas l’acheter par la soif de pouvoir, par l’argent ou quelques informations utiles. Non, c’était sur le plan émotionnel qu’elle devrait l’aborder… Trouver ce qui accaparait son attention, trouver ce qui lui tenait à cœur, trouver son point faible. Mais si elle était jeune, extrêmement jeune, l’adolescente était une professionnelle… Elle le prouva immédiatement en grimpant sur le mur d’enceinte comme si elle avait fait ca toute sa vie. La fille lui rappelait beaucoup elle-même au même âge… Prête à prouver sa valeur après avoir trouver son maître, ou avoir été trouvée par son maître, qui sait… La fille aussi devait avoir des motifs cachés pour avoir accepté ; tout comme Maya voulait remettre le pouvoir à portée de main de sa famille par un moyen… détourné, l’autre devait avoir ses objectifs secrets.

Plus qu’à les découvrir, et son manque d’informations sur la demoiselle ne lui facilitait pas la tâche, lui volant le contrôle qu’elle avait habituellement lors d’une première rencontre. Elle devait en savoir plus. Et pour ca, il fallait la suivre. Maya la rejoignit dans la rue, puis entra à moitié dans les Spires pour découvrir que son interlocutrice avait elle aussi le Don. Dommage. Ses dagues disparurent dans ses manches de soie noire en voyant que l’autre avait caché ses armes, elle aussi. Restons donc polies…

- Tant mieux pour toi… Mais si tu ne cherches pas leur estime, cela voudrait-il dire que tu utilises ta position pour des moyens personnels ? Si tel est le cas, ils ne seraient pas heureux de l’apprendre… Mais bien sûr, ils n’ont aucun moyen de le découvrir.

Voyons voir comment elle répondrait à cette accusation et à son offre de ne rien dire si elle avait deviné juste… Voyons voir si elle répondait de la même manière qu’à ses premiers mots, ou si Myra avait dépassé les limites…

Kusanagi éclatat d'un rire discret mais clair. La femme cherchait une faille dans laquelle s'enfoncé, et elle n'était pas dupe. Ce n'était pas comme si c'était la première fois qu'on essayait de l'acheter.

- Ils ne s'inquièterons pas de moi, très chère. Je ne suis pas assé bête pour me confier à eux.

Elle essayait de lui arraché ses secrets, et bien peut être bien qu'elle allait lui donné quelques informations. Cependant rien qui ne permettrait aux Mercenaire d'envoyé un assassin a ses trousses. Mais d'une manière ou d'une autre son maître la couvrirait. IL avait trop besoins d'elle et de sa futur influence au seins de la guilde pour la laisser se faire "sortir" de la guilde. Elle avait eu juste la chance d'avoir un maître influent. Mais si elle gagnait trop en influence elle deviendrait sa cible numéro un. En attendant Kusanagi profitait de ses talents de Dessinateur pour progressé. Bientôt elle maîtriserait le pas sur le côté. Mais elle devrait encore resté sous ses ordres quelques années.

- Même s'ils viennent à découvrir mes raisons, je ne risque rien.

La jeune fille qu'on aurait pu croire un fantôme plus qu'une ombre sans sa cape de voyage découvrit ses mains, fines et délicate, et d'un léger mouvement fit tombé quelques petits flocons qu'elle avait récolté sur les toitures.

Kusanagi retira ses mains de la clarté de la Lune et regarda fixement la femme qui se trouvait face a elle. Quatre ou cinq ans de plus qu'elle tout au plus. Un sourire presque malsain étendit les lèvres de la jeune fille qui heureusement étaient cachées dans l'ombre de sa capuche. Plus que sa futur position au sein du Chaos c'était ses ascendances cachées qui faisait que les Mercenaires quoi qu'elle fasse la laisserait en vie et en pseudo liberté. Elle savait qu'elle était un jouet trop intéressant pour être abimé et de son côté joué les idiotes l'arrangeait plus qu'autre chose. La Mercenaire savait aussi que la femme qui la questionnait cherchait quelque chose pour faire d'elle sa chose comme l'avait fait précédemment son père, son maître et tout ces maudits Mantaïs qui ne voulaient pas d'elle comme une égale.

- Vous voulez traitez avec moi ? Voilà une chose bien étrange ... Mais j'aimerais avoir de bonnes raisons de vous croire. Après tout vous pouvez très bien être espionne au service de l'Empire ou autre. Ne m'en voulez pas mais je cherche mon intérêt dans le fait de vous révéler mes intentions .

Fille de l'hiver Kusanagi se plaisait dans le froid de cette soirée. La neige ne la gênait pas. D'ici quelques heures elle aurait fondu et d'une manière ou d'une autre sa longue cape effaçait ses traces ainsi que le vent. Un souffle glacial traversa la rue mais elle ne frissonna pas. La jeune fille porta son regard au ciel qui était maintenant dégagé avant de retourné fixé son interlocutrice.

La jeune fille éclata d'un nouveau rire.

- Qu'il en soit ainsi. Vous voulez savoir, je vais vous le dire. Je fais quelques recherches sur une femme dont je ne connais que le prénom et dont je sais que son Don est puissant. Et les mercenaires eux aussi ont besoins de ses informations donc ils ne me tueront pas avant que je leur dise. Evidemment je risque la torture mais vu ma position je peux toujours cherché la protection d'une quelconque organisation assez puissante. Peut être même celle de l'Empire. Je ne suis pas assez folle pour faire confiance aux mercenaires ... ou autres.

Du coins de l'œil la jeune femme avait aperçut une forme sombre qui les observait depuis un bon moment déjà. Ce qui l'agaça quelques peu. Sans crier gare elle s'élança vers ce qui semblait être un homme et se pique juste en face de lui à bonne distance sur ses gardes, en se préparant à dégainé si il faisait le moindre geste brusque.
Mais il resta calme et adressa un petit signe à la dite Nokomis qui sembla alors le reconnaître.

- Excusez moi, mais je n'aime pas qu'on m'observe à mon insu.

[...ton post a disparu, ca doit etre forumactif, revolution Mais comme j'ai eu le temps de le lire avant qu'il ne fasse son voyage dans le neant, je reponds quand meme ]

Alors comme ca, la Mercenaire avait elle aussi des affaires près d’Al-Poll ? Maya ne pût s’empêcher de faire le lien avec l’Académie. Mais après tout, ce n’était pas étonnant. Beaucoup de Mercenaires semblaient s’intéresser à cet endroit, et pas seulement Elias. Ayame… elle la chercherait. Et elle la trouverait. Elle commencerait surement par chercher parmi les Sentinelles, ou autre poste important dans l'Empire pour les Dessinateurs, puisqu'elle avait un Don puissant. Elle devait etre noble, les roturiers avaient rarement un Don puissant, pour une raison qu'elle ne connaissait pas... Et si les Mercenaires ne savaient pas encore qui elle etait, elle ne devait pas faire parti du monde nocturne. Une protegee de l'Empire, alors.

- Attends.

Mais elle avait besoin d’informations, et elle n’avait aucune raison d’attendre pour les avoir…

- Peux-tu me donner des noms, pour commencer? Qui sont les maîtres qui tirent les ficelles, et quels sont les plans en cours, peut-être ? Ou m’expliquer le système ? Bien sûr, je me doute que tu ne me diras pas tout aujourd’hui, mais j’aimerai être certaine de ne pas perdre mon temps à chercher Ayame…

Moitié prix avant, moitié prix après. C’était logique. Plus qu’à attendre la réponse en espérant que Leila ne partirait pas à nouveau, parce que Maya avait eu un certain mal à la suivre alors qu’elle s’était déjà éloignée. Elle n’avait pas suivi de formation de mercenaire, après tout, et la vitesse avec laquelle la jeune fille avait disparu l’étonnait, même si elle ne le montra pas. Au moins avait-elle réussi à la rejoindre avant qu’elle ne disparaisse entièrement entre les ombres et les flocons…

La jeune fille ne fut pas surprise que son interlocutrice puisse la suivre, sans toute fois vraiment pouvoir la rattrapée et s'arrêta par pure courtoisie.

- Vous savez, mes gestes sont très surveillés ... Et c'est risqué pour moi de vous communiquer ces nom dans ces circonstances ... Mais soit si vous voulez une garantie ...

Kusanagui griffonna quelques mots sur une feuille qu'elle avait tiré d'une de ses poches aussi rapidement que les yeux de son interlocutrice n'avait pas pu suivre son mouvement, et après quelques instants lui lança dans les mains.


- Une fois que vous l'aurez lu, brûlez le papier ... Sur ce, je vous laisse.

Et la jeune fille disparut dans les ombres de la nuit glaciale sans un seul bruissement de ses pas sur la neige encore présente.