Cours de civilisation : leçon n°1 (RP inachevé)

La journée s'annonçait radieuse, à en juger par les rayons de soleil qui filtraient par la fenêtre de la salle des légendes. Duncan, se demandant vaguement pourquoi on avait appelé cette salle de la sorte, finissait ses derniers préparatifs avant que les élèves n'entrent dans la salle. Il allait donner l'un de ses premiers cours et tenait à ce que tout se passe au mieux pour les élèves.. et pour lui également. Les tables étaient soigneusement alignées, et rien ne traînait par terre. Des cartes différentes de Gwendalavir étaient accrochées au mur, ainsi que diverses images de temps anciens, de dessins de l'autre monde, de paysages.. Bref, tout ce qui faisait l'attrait et l'originalité d'une salle de civilisation. Loin d'être monotone, monochrome et mono-ce qu'on voulait, la salle rayonnait, les couleurs chaudes des murs étaien des plus accueillantes. Duncan espérait que les élèves s'y plairaient autant que lui. Ce jour-là, il avait prévu un cours basé sur l'oral, privilégiant les récits de voyage que les élèves pourraient apporter, et sur lesquels ils pourraient rebondir plus facilement.

Quelques minutes plus tard, les premiers élèves arrivèrent. Quand les rangs furent remplis, le jeune professeur prit la parole d'un ton clair, saluant la classe d'un ample mouvement du bras :

-Bonjour à tous ! Je suis Duncan Cil' Eternit, et comme certains le savent, j'enseigne la civilisation et les lettres depuis peu. Avant que nous commencions, une question pous presserait-elle dans le crâne, à tel point que vous ne pourriez faire autrement que me la poser, sous peine de mourir dans d'atroces souffrances ?

Duncan sourit. L'ambiance était décidément agréable dans ces classes..

[P.S : n'oubliez pas de vous inscrire avant de poster dans mon cours ! Les inscriptions sont dans mon bureau.
P.S 2 : J'ai fait comme si vous étiez là, agissez comme bon il vous semble, mais les retardataires seront réprimandés ]

Midona courrait à en rompre les poumons. Elle s'était réveillé tard et avait oublié son premier cours de civilisation. Alors qu'elle était entrain de sautait par dessus une rambarde d'escalier, la jeune fille se souvint du conseil donné par un élève :

- Ne sois en retard à aucun cours ou tu pourrais faire perdre des points à ta Maison.

* Facile à dire le môme. Je suis toujours en retard. *

Sur cette pensé déplaisante, l'adolescente prit une grande inspiration et tourna à l'angle du couloir pour aller à la salle des Légendes. Mais contre toute attente, tous les élèves arrivaient.

* Je ne suis donc pas en retard ?! *

Midona réalisas que la vitesse à la quelle elle avait courut l'avait peut être fait rattrapait son retard.
La Félixa entra en même temps que les autre dans la salle de classe et s'assit au premier rang.
Le professeur lui inspirait confiance.
Il dit sur un ton clair :

-Bonjour à tous ! Je suis Duncan Cil' Eternit, et comme certains le savent, j'enseigne la civilisation et les lettres depuis peu. Avant que nous commencions, une question vous presserait-elle dans le crâne, à tel point que vous ne pourriez faire autrement que me la poser, sous peine de mourir dans d'atroces souffrances ?

La jeune fille fixa les lèvres du professeur avec tant de convoitise. Que lorsqu'il la regarda, elle faillit tomber de sa chaise.

Les élèves ne se manifestaient cependant pas. Soit leur éducation avait été très sérieuse durant leur temps d'apprentissage à l'Académie, soit les élèves qu'il avait eus à Al-Jeit étaient particulièrement turbulents et expansifs. Pour tout dire, Duncan comptait bien dérider un peu toutes ces têtes trop pensives, ou tout du moins leur faire oublier les soucis qu'il apercevait dans les yeux de la plupart, au moins durant le temps de son cours.
Qu'au moins, ils aient plaisir à venir en cours.
Les sourires sur la plupart des visages lui inspiraient confiance, et même si les élèves n'avaient probablement pas de question à lui poser. Il garda sur ses lèvres un léger sourire appréciateur et regagna son bureau, décalé à gauche sur l'estrade. Le cours qu'il comptait faire reposait sur l'interaction entre les élèves, et c'était ça le plus important ces temps-ci. On l'avait très légèrement briefé sur la situation, et loin de se lamenter, il allait ramener la motivation dans son cours, que Diable !

- Que voilà des élèves agréables, même pas besoin de répondre à de sempiternelles questions.. Bien.

Après s'être légèrement éclairci la gorge, l'homme alla décrocher la carte de Gwendalavir haute comme deux fois lui, et l'apporta devant les élèves, en la fixant par un crochet de sorte qu'elle ne bougeât plus. D'une voix claire de sorte que même les petits paresseux du fond l'entendent, il reprit :

- Certains d'entre vous connaîtront déjà cette carte, puisqu'il s'agit de celle de Gwendalavir. L'intérêt sur cette carte repose sur le fait qu'elle est d'actualité, ce qui est plutôt rare pour les carte. Généralement, on en trouve du temps où Merwyn n'avait pas vaincu les Ts'liches. Si je vous présente cette carte, c'est bien évidemment dans un but précis. Comme je m'en doute, la plupart de mes chers élèves ne viennent pas d'Al-Poll et auront certainement vu du paysage. Je demanderai donc à chacun, à tour de rôle, de me raconter le plus précisément possible où il aura été, de sorte que par la suite, nous puissons extrapoler sur les divers intérêts des endroits.

Un ricanement retentit du fond de la salle, et un élève mal dégrossi, qu'il ne connaissait que de vue pour l'avoir aperçu martyriser des petits dans les couloirs, murmura quelque chose à son voisin avant de rire avec peu d'élégance. Peu importuné par cette intervention, Duncan se redressa, et avec un sourire, reprit, d'un ton légèrement moqueur :

- Monseigneur s'enquit-il de la signification du mot " extrapoler " ? Et bien, tes camarades se feront très certainement une joie de te répondre, petit prétentieux. Y aurait-il un volontaire pour secourir la verbe en détresse de notre jeune homme ?

[PS : j'ai supposé que l'p'tit gars en question est un PNJ, mais si un élève garçon veut jouer le cancre, hein... ]

Fourbue. Le cours de combat à mains nues l'avait laissé sur le carreau, littéralement. Piètre combattantes à l'épée, elle s'était crue bien meilleure sans armes, et avait été violement désillusionée par son adversaire, certe plus avancé, mais redoutablement rapide-précis-fort. Elle avançait à pas lent dans les couloirs, les jambes en coton, d'avoir sautillé comme un cabri pour essayer vainement d'éviter les assauts incessants. Elle arriva enfin, au bout d'un temps interminable, devant la salle des légendes. La porte ouverte, elle entra sans même lever les yeux. Juste un coup d'oeil l'informa l'absence de professeur. Elle s'affala à une table, seule. Au bout d'un temps assez minime, semblait-il, il entra. Il avait pour lui l'image du savoir. Il savait, et ça se voyait. Elle hésita un moment à lui indiquer son handicap, puis renonça. Elle ne pourrait probablement pas dire grand chose pendant ce cours. Elle était légèrement affalée, et savait pertinament que c'était une très mauvaise idée. Elle se força à se redresser, sans parvenir à un résultat tout à fait convenable.

Toutefois, quand il commença à expliquer le déroulement du cours, Sÿa se surprit à l'écouter, concentrée. Elle ressentit instantanément une envie féroce de voir une carte récente. L'Attrait du Savoir...Quand elle comprit qu'elle allait être obligée de raconter ce qu'elle savait, son enthousiasme retomba, en chute libre.

Eryn écoutait le professeur attentivement. Faire un récit de son parcours? Eryn se souvenait très bien de son voyage de Al Jeit jusqu'ici. Elle avait parcourue seule les plaines mais n'avait rien vu du paysage, tout simplement parce que plongée dans un état second de dueil elle n'avait pas eut le coeur de voir la beauté du paysage. Sa mère, soucieuse de son état, avait vite décidée de quitter sa demeure pour aller s'installer à Al Poll dans le but de rester pres de sa fille pour l'encourager et l'accompagner de cette présence maternelle dont elle avait tant besoin. Son frère, lui, préférant rester dans sa ville natale ne les avait pas suivies.
Personne ne répondait, Eryn comprit la solitude du professeur à ce moment là. Elle eut alors l'idée folle de se lancer, qu'importe qu'elle n'ait rien vue.

-Je viens d'Al Jeit, ma ville natale. J'ai parcourue le chemin seule, à cheval. Je vais à présent vous raconter mon voyage, mais je voudrais préciser que n'importe quelle personne ayant fait le même chemin que moi n'aura pas vu la même chose. Car selon moi nous ne voyons que ce que la vue extériorise de l'état d'esprit dans lequel nous sommes. Une personne amoureuse verra de belles et grandes fleurs colorés, une personne martyrisée ne verra que ruines et champs désertiques.
Ce que j'ai vue? J'ai vue des plaines noires et boueuses, des forêts à la profondeur terrifiante et inconnue, je n'ai pas admiré le ciel, je n'ais vu que noirceur et nuages de colère et de tristesse. Chaque pierres sur le sol était pour moi une horreur de plus dans ce monde cruel où ne regne que combat et haine. Je n'ai put que contempler de grands oiseaux noirs, messagers de mort. Non je n'ai rien vu, rien de ce que je ne verrais aujourd'hui si à nouveau je parcourais ce chemin. Tout simplement parce que mes yeux ne voulaient pas voir, non ils ne voulaient pas voir que dans ce monde de mortels il existe la beauté et l'armonie à travers la mort et la guerre.


Eryn baissa la tête. Parler de son passé...elle ne l'avait jamais fait en cours. Cela faisait un an qu'elle étudiait à l'Académie et seulement quelques semaines qu'elle voyait à nouveaux.
Malgré tout un léger sourir apparut sur son visage, elle avait eut le courage de se lancer et de prendre la parole devant toute une classe, ce qu'elle n'aurait jamais fait avant.
Elle attendit que quelqu'un d'autre prenne la parole, ou que le professeur fasse une remarque.

Un silence suivit la tirade d'Eryn. Celle-ci vit du coin de l'oeil le regard noir que lançait Julia au professeur. Elle sentit alors le mal être de certain vis à vis d'elle. Elle avait provoqué une attention extreme et chez quelques uns de la compassion. Elle vit alors que le professeur faisait parti de ceux qui avaient été touché par son histoire, il prit pourtant la parole avec le même ton qu'avant, ou peut-être un léger plus sérieux.

Je vous remercie, Mademoiselle Lil' Magian, pour votre récit à la justesse raffinée. Maintenant, écoutez-moi tous attentivement, je vous prie.
- Ce que votre camarade vient de vous partager est une vision -sa vision, du monde en ce moment. Les arbres sont morts pour elle, les oiseaux crient la Mort, tout est désert. Les pierres sont teintées de noir et d'abandon, le monde de poussière. Mais sous cette couche de poussière, de tristesse, se cachent mille trésors accessibles à tous. Un arbre est mort, ses branches desséchées ? Voyez comme ses branches tendent encore vers le ciel, comme sa vieille peau usée luit sous les rayons du soleil. Mademoiselle Lil' Magian...


Eryn était impressionée, sa métaphore sur l'abre venait de la clouée sur place, kamis elle n'avait vue un professeur s'exprimer avec tant de justesse dans ses paroles. Jamais elle n'avait vu cette vision de l'arbre, il venait de lui apporter une nouvelle vue....

Le professeur s'avança alors jusqu'à son bureau et s'accouda à celui-ci. Il fixa la jeune fille et sortit d'une fine bourse une pierre. Il lui offrit à ses yeux en deployat gracieusement sa main et la laissa admirer les reflets sombres qui parsemaient la pierre noire. Eryn fut alors hypnotiser par la beauté et le mystère de celle-ci. Les nuances se mélangeaient avec une grace et une volupté fascinante, émerveillant les yeux sombres d'Eryn.
Elle y vit son reflet, et laissa échaper un léger cri. Il y a quelques jours dans le miroir elle ne voyait qu'une jeune fille sans intéret et en dueil. Dans cette sphère elle y découvrait deux yeux sombres, certes, mais illuminés de couleurs enchanteresses et d'éclat de vie.
Eryn ne sut combien de temps elle resta plongée dans la beauté de la pierre mais lorsqu'elle releva la tête les élèves s'étaient rapprochés autour d'elle et le professeur s'appretait à parler de nouveau.

Il prit, cette fois-ci, une voix d'outre-tombe et chuchota d'un air si mystérieux et profond que la jeune fille frissona lorsque sa voix l'atteignit.


Chers élèves, voulez-vous entendre la légende qui entoure cette pierre, et ses consoeurs encore dissimulées dans ma bourse ?


Eryn fixa le professeur et vit que lui aussi la regardait. Peut-être attendait-il une réaction de sa part. Aucun mot ne sortit de la bouche de la jeune félixia, seulement un sourir reconnaissant et un regard de convoitise sur les secrets des pierres.

Le récit d'Eryn l'avait touché,elle était bien courageuse cette fille pour dévoiler ces souffrance devant des inconnus,lui en aurait été incapable,la réponse du professeur avait été pleine de sagesse,de justesse.
Des professeur il en avait connu,à Ondiane,mais jamais un qui l'avait à ce point captivé,qui savait si bien jongler entre l'ironie et le sérieux pour passionner ces élève.
Duncan n'avait eut qu'a dire une petite phrase:


Chers élèves, voulez-vous entendre la légende qui entoure cette pierre, et ses consoeurs encore dissimulées dans ma bourse ?

pour que tous,ils soient pendus à ces lèvres,attendant l'histoire de la pierre.
Si tout les professeurs étaient comme ça,ces années à l'académie promettait d'ètre bonne...
Une fille placée un peu devant Mael ,attira l'attention du Lupus ,elle s'agitait devant la pierre et semblait mal en point.

-ça va?lui souffla t-il de façon à n'etre entendu que d'elle.

Pas de réponse,non apparament ça n'aller pas
Il posa la main sur l'épaule de la jeune Corbac pour essayer de l'apaiser et sentit combien elle était tendue.

Eryn fixait le professeur des yeux. Elle n'entendait plus rien autour d'elle.
Duncan Cil' Eternit commença son récit.
La jeune fille se figea, gobant ses paroles, chaque mot qui sortait des lèvres de l'homme venait se poser directement sur son coeur.
Des images s'installèrent dans son esprit. Elle y vit un jeune dessinateur, sans visage, empruntant les spires. Elle vit ensuite les pierres jaillissant de l'arc-en-ciel.
Revenant au ours elle découvrit les pierres posées sur sa table.
Le professeur révéla alors une pierre similaire à la noire mais blanche.
L'élève de félixia en fut de suite éblouie.

- A chaque personne correspond une de ces pierres, une de ces couleurs. Elle rélève la nature des gens, ce qu'ils ressentent. Et maintenant.

Eryn releva la tête et fixa le maitre des légendes, buvant ses paroles.

- Chacun d'entre vous. Ecoutez-moi. Regardez attentivement toutes les pierres. Ne pensez plus à rien d'autres qu'elles. Vos yeux s'arrêteront sur la pierre qui vous aura choisie, que vous aurez choisie ; la pierre que vous êtes. Alors les mots vous viendront. Ne cherchez pas à le retenir. Soyez votre pierre quelques secondes.

Peut-être, qui sait, aurez-vous la réponse au secret des deux dernières...


Eryn se concentra sur les pierres, les couleurs lui semblaient atrayantes pourtant c'étaient celles au centre qui la retenait. Mais la noire et la blanche se valait, aucune ne se différenciait plus de l'autre à ses yux.
Plissant les yeux elle vida son esprit, et se laissa entrainer par les couleurs.
Elle vit alors un combat, une ombre noire se battant avec une lumière blanche. L'ombre semblait avoirune forme humaine, une forme qu'Eryn reconnut de suite, Lou. La lumière blanche lui était inconnue et pourtant elle lui semblait familière, comme si elle habitait son corps depuis toujours.
L'Ombre encastra la Lumière, l'envahissant de souvenirs. La Lumière riposta aspirant l'Ombre comme un mauvais cauchemar.
Dans une spirale infinie l'Ombre et la Lumière se mélèrent et se séparèrent, se battant tout en se réunissant.
Tout devint alors noir.....
Et au centre de cette toile noire Eryn vit la pierre blanche, rayonnante. Bientôt la jeune fille ne vit plus le noir et se laissa emporter dans l'histoire de la pierre.
Une voix sortit de ses lèvres sèches, contant la légende de la pierre blanche.

-Lorsque les pierres furent créees elles laissèrent derrière elles une poussière, âmes de leur jadis anciennes vies. En les mettant au monde le dessinateur leur créa une nouvelles vies mais les tua dune certaine façon, leur enlevant leur imortalité légendaire. Les âmes des couleurs se réunirent, formant une poussière à la couleur indéfinie et inconnue: le blanc. Le blanc n'est en fait pas une couleur mais une poussière de magie, dernière trace d'un ancien monde où la magie n'était pas une croyance mais une évidence. Au fil des années la poussière blanches suivie les pierres. Elle aspira de nouvelles âmes au fur et à mesure que les dessins furent créés, à chaque pas dans l'imagination, à chaque objet créée, une âme s'échappait rejoignant la sphère de poussière blanche.
La poussière devint alors solide et forma une pierre semblable aux autres de couleurs.
A présent on peut voir à l'intérieur, en regardant bien, une multitude de fantomes, de spectres errant dans une lumière aveuglante. Et chaque jour de nouvelles âmes rejoignent cette pierre, souvenirs de la magie d'autrefois et de l'éphémère dessin, de l'éphémère vie....

Eryn releva la tête vers le professeur, elle ne svait ce qu'elle avait dit, en fit si elle savait qu'elle venait de raconter la légende de la pierre blanche, mais quels mots étaient sortis de sa bouche, elle demeurait incapable de le dire.
Tout comme elle la pierre blanche était faite de souvenirs, d'âmes perdues cherchant la lumière et la renaissance.
Regardant le maitre des légendes dans les yeux elle lui fit passer une éternelle reconnaissance par le regard et par un sourire pur et simple.
Elle svait que certains n'appréciaient pas le fait qu'elle se mette en avant, pourtat elle n'en avait que faire, cet exercice lui permettait de faire le vide de son passé, de tracer un dernier trait et de comprendre ce qui lui était arrivé. Elle avait à présent la force d'avancer et de poursuivre sa vie et son chemin, laissant sur sn passages âmes perdues et souvenirs....

Comme il le pensait intérieurement, la première à prendre la parole lors de sa nouvelle intervention fut sa jeune élève Eryn Lil' Magian. Comme la plupart des élèves, Duncan prêta une oreille attentive à la jeune fille, sachant que ses mots ne seraient pas inutiles, comme toute intervention de la part de ses disciples. Lorsqu'elle commença à s'exprimer, leur contant la légende de la pierre blanche, sous l'influence de quelque magie qu'il n'aurait pas cherché à arrêter, il ne put que boire ses paroles, en apprenant autant que les élèves sur ce point de vue.

C'était le but de ce cours, apprendre avec les élèves, leur faire découvrir lorsque l'on découvre, leur partager cette soif de connaissances.. Et cette pierre blanche était des plus intéressantes, à en croire les dires de la Félixia.

Le silence s'installa dans la salle, des regards différents se posant sur eux. D'une voix claire, Duncan reprit alors la parole :

- J'espère que chacun d'entre vous se souviendra de cette légende, car je doute que vous l'entendrez de nouveau un jour. Cette pierre blanche.. Retenez, apprenez.

Le silence demeurait, silence que Duncan mit à profit pour changer de position, et se relever un moment pour décramper ses jambes peu habituées à l'effort. Les habituels cancres du fond ne se manifestaient pas, c'était une bonne chose pour ne pas casser l'harmonie qui s'était établie. D'un geste plu ou moins souple, le professeur Cil' Eternit s'accroupit de nouveau à niveau de ses élèves, et leur adressa à tous un sourire réconfortant, lorsque le silence devint légèrement pesant.

- Une pause prosaïque, le temps d'annoncer que la maison Félixia vient de gagner dix points pour cette merveilleuse légende. Mais place à l'imaginaire, maintenant, car peu d'entre vous ont regardé les pierres et choisi leur couleur. Ce n'est plus à moi de faire le cours, mais à vous de le vivre, chers élèves..

[Au postage, bande de fainéants ! ]

La jeune fille failli sursauter quand elle entendit deux mots, prononcés juste à quelques centimètres de son oreille. Elle se retint et sentit son visqge se crisper. La main qu'elle sentit se poser sur son épaule ne lui fit ni chaud ni froid. A l'intérieur, au aguet, Elle attendait. Sÿa respira profondément, et, tournant légèrement la tête, esquissa un mince sourire à l'adresse du jeune homme. Il avait un visage volontaire, était plutôt grand, et ses cheveux retombaient légèrement sur son front. Assez beau, en somme. Elle se détourna et en revint aux pierres, sous la pression incessante d'Elle. L'homme se mit à parler calmement. Alors qu'au début, la crispation de son hotêsse la faisait suffoquer, elle sembla se relâcher doucement, au fil des paroles du professeur. Elle se remit à respirer, plus lentement, et sentit de nouveau la présence de la main sur son épaule. D'abord gênée par le contact, elle se concentra et l'oublia. Aucun rapport entre cette pierre, l'autre pierre et ... Elle. La felixia se mit de nouveau à parler. Elle raconta ce qui semblait être l'histoire de la pierre blanche. Elle écouta, mais semblait dubitative. Hum...Elle ne la croyait pas. Et la pierre noire, juste à coté de la blancheur immaculée de sa consoeur, semblait oubliée de tous, impénétrable. Alors que ses yeux se fixaient de nouveau sur la pierre polie, Elle sembla sourire, satisfaite. Cette pierre n'était pas innocente à son existence. Alors que cette pensée semblait calmer l'esprit, la jeune fille elle, sentit ses épaules se crisper de nouveau. Elera parla, et la voix trop connue de la jeune Lotra la détendirent calmement. Ses yeux ne quittaient pas la pierre, mais la voix d'Elera, dubitative, à l'instar d'Elle, faisait son chemin dans son esprit. Impuissante à détourner ses yeux, elle attendit un réaction.