Rencontre (RP inachevé)

L'homme s'était assis sur le tas de feuilles, en face d'Elewyn. Il avait donc décidé de croiser la vie d'Elewyn, ce qui lui vaudrait sûrement beaucoup d'embrouilles, enfin si il décidait de le suivre dans son voyage intégrale.
L'homme semblait s'être déjà attirés des ennuis, car son bras gauche était un peu défaillant. Elewyn décida de s'intéresser à ça un autre moment.
L'homme ne paraissait pas gêné par la cape que portait le Sylvariens, et celui-ci décida de l'hôter.
L'emploi du mot camarade lorsqu'il avait parlé à Elewyn l'avait un peu surpris, mais ne s'arrêta pas à ce détaille.

-Je n'ai encore rien dit "camarade", dit-il en avec un sourire de moquerie sur le bout des lèvres. Pour ton information je ne viens rien chercher à Ombreuse, je cherche juste à traverser le pays. Sinnon dans mon pays, on commence toujours par demander le nom ces personnes à qui l'on parle si on ne les connait pas. je te le dit donc je m'apelle Elewyn. Et toi comment te nommes tu ? Et que viens-tu recherché dans cette forêt peu accueillante pour un humain ce me semble ? J'ai l'impression que d'où tu viens, des personnes te veulent du mal... dit-il en regardant le bras de l'homme.

Elewyn qui commencait à avoir l'arrière train mouiller car le tas de feuilles était plutôt humide se releva. Il crocheta la branche de l'arbre le plus près, et monta a 5 ou 6 mètres de hauteur. Il attendit là la reponse de son interlocuteur, qui n'était pas très banale par rapport à tous les humains qu'il avait vu depuis le début de son voyage sur ce continent. La pluspart avaient peur de cette forêt, lui ne ressentait aucune peur à ce qu'il semblait à Elewyn.

Elewyn rigola d'un rire fort. Il était sûr que cette question allait tombée. Il avait fait exprès biensûr de mentioné "dans son pays", car il voulait que les gens connaissent leurs existence. Même si cet homme n'était sûrement pas la personne qui allait fair courrir les rumeurs (justes ou fausses) dans les villes. Son coté mystérieux plaisait à Elewyn. Il savait que cet homme était différent des autres humains qu'il avait aperçu auparavant. Il était comme qui pourrait appeler une sorte d'élite, bien que ses intentions soient bonnes ou mauvaises.
Il avait parlé d'invisibilité. Cela avait marqué Elewyn car cela lui rappelait une certaine guilde de sa contrée, encore plus secrète que la sienne. C'est la guilde des Ombres Miroir, leurs butent ne sont ni mauvais...ni bons. Il ne veulent ni la guerre ni la paix, ils veulent juste la liberté. La pluspart vivent comme Elewyn, au jour le jour en "empruntant" ce qu'il leur faut pour vivre au commerçants. Ils n'en prennent jamais trop, toujours juste ce qu'il faut. Ils ont de nombreuse capacitées, comme escalader des façades nues de prises, a la limite d'être lisse complétement. Ils peuvent aussi devenir invisible, mais jamais plus d'un quart d'heure. Leur discretion est leur atouts principale, les plus doués sont même capables de vous prendre une objet que vous avez dans la mains sans que vous ne le remarquiez, en tout cas avant qu'ils n'aient disparus.
Après avoir réfléchi pendant cinq bonne minutes, Elewyn répondit à son interlocuteur, qui ne paraissait pas gêné par "l'abscence" du Sylvarien.

- Mon histoire n'est pas communne. Je viens d'un pays qui se trouve bien au Sud de ta contrée, au Sud des Archipels Allines. Ce pays est la contrée Sylvar. Ses habitants son les Sylvariens. Comme tu l'aura compris je suis un de ses habitants. Mais je ne suis pas ordinaire. Je fais partie de la guilde des Marcheurs d'Ombre. C'est une guilde très refermée, et très discrète. Seul les plus puissantes personne de la contrées peuvent y entrer. L'entrée se fait sur un test... mais celà me rappel trop de mauvais souvenirs, je préfère donc en rester là sur ce test. Notre but est d'éviter toutes guerres dans notre contrée, et aussi d'explorer les pays environnants. Je suis ici pour savoir si les habitants de cette contrée sont potentiellement dangereux pour nous. Je pense que cela est une réponse partielle à ta question.

Elewyn se mit à son aise, avant de commencer à chanter pour l'arbre comme il le fesait il y a si longtemps. Quelques seconde plus tard, une pettie branche commença à pousser sur l'endroit qu'il fixait. Le chant était en Sylvar, une langue douce et mélodique. Au bout de cinq minutes, il y avait une branche qui ne ressemblait pas du tout aux autres qui avait poussée. Elle était tout en largeur et ressemblait plus à une couchette qu'à un lit. Elewyn s'y installa confortablement en attendant que Shaïlan continue le dialogue.

Après un court silence caractéristique de ces grands rêveurs que le jeune homme aimait à voler, Elewyn reprit enfin, racontant son histoire comme s'il brûlait de la faire connaître. Un sourire narquois étira la commissure des lèvres du kleptomane. Il aimait apprendre de nouvelles contrées qu'il pourrait détrousser, ou sur lesquelles il pourrait imposer sa réputation ténébreuse.
Surtout depuis que le petit monde de Gwendalavir devenait hostile à son génie... Pfeuh. Ces incapables.. ils ne paieraient rien pour attendre quand il les asservirait. Après un mois tout au plus dans cette forêt, à pouvoir améliorer toutes ses capacités secrètes et peu souvent exploitées, à développer des techniques noires et interdites.. Ils souffriraient.
Gwendalavir connaîtrait son nom plus encore qu'avant, car celui-ci serait sur toutes les lèvres, dans tous les esprits. Répandre la peur et voler les bourses.. Un programme intéressant.
Et ce "sylvarien" qui lui apprenait l'existence d'une bourse géante à voler.. C'était on ne peut plus génial ! Mais il faudrait d'abord en apprendre un peu plus sur les habitants.. Leur vivacité.
Et sur cette guilde des marcheurs d'Ombre.. Une phrase revint dans l'esprit du jeune homme "C'est une guilde très refermée et très discrète..". Un bref rire s'échappa des lèvres de Shaïlan, tandis qu'il regardait l'autre utiliser un pouvoir inconnu pour faire pousser les branches..
Cela lui rappelait des souvenirs. Des journées passées à tirer les bourses aux étals dans sa jeunesse...

**Un marchand qu'il venait de détrousser criait au voleur. Lui le gamin des rues, lui qui avait déjà 20 ans courait, souriait, bondissait au travers de la foule, quelques bijoux clinquants en main. Il venait de trouver de quoi se payer son casse-croûte de la journée. Sa vue entraînée attira cependant son attention sur un détail curieux. Un marchand pas comme les autres. Le jeune à-peine-homme s'arrêta net, en oublia toute la foule pour rêver seulement de ces branches qui croissaient lentement sous l'effet de la voix de son propriétaire.. Il tendait la main, petit kleptomane, vers cette plante. Un regard l'arrêta net. Il n'avait pas été discret.
Le soir, quand il rôda dans les rues à la recherche de passants à détrousser, il pensait encore à cet arbre..
Le lendemain, il l'avait oublié.**

Ce souvenir fulgurant le fit reculer un peu, manquant de tomber des branches dans lesquelles le voleur s'était calé. Comment pouvait-il contrôler la nature comme les sculpteurs de branches... Il serait intéressant de s'en faire un allié. Qui sait quels autres pouvoirs cet homme à cape noire possédait ?

-Oui, tu as tès bien répondu à ma question, Elewyn, mais j'en ai beaucoup d'autres. Seulement, les nobles sont discrets et je n'en poserai qu'une seule. Pourquoi dis-tu que ta guilde cherche à se faire discrète alors que tu en cris l'existence sous tous les toits ?

Un sourire carnassier étira ses lèvres, car il venait de troubler un instant l'attention de son interlocuteur. Ses dents d'une blancheur éclatantes étaient dénudées tel un fauve, et un rire sournois s'échappa de sa gorge. Il aimait à se moquer du monde, c'était sa vie !
Ce rire détournait encore plus l'attention de l'homme en face de lui, qui ne remarqua pas que quelque chose se faisait léger à sa ceinture..
Il fallait voir les quelques réflexes que possédait les sylvariens, tout de même...
En tout cas, Elewyn ne remarqua pas que sa gourde manquait avant que Shaïlan ne la brandisse sous son nez, amusément narquois.

-Aurais-tu laissé tomber quelque chose... ?

Les yeux littéralement aveuglés par le fantôme de cette lumière vive, Shaïlan se massa le crâne lentement. Ce qui venait de se passer l'avait violemment projeté au sol, et son bras le faisait trop souffrir pour que tout soit encore indemne. Quelque chose avait dû se recasser et le faisait grîmacer de douleur.
Mais il fallait reprendre ses esprit rapidemement, car la situation était dangereuse. D'un mouvement souple, le voleur se redressa, tandis que sa vue revenait petit à petit. Lui permettant de voir le visage goguenard de son interlocuteur adossé à un arbre non loin, fier de son petit tour de dessin.
Sans plus s'en occuper, le kleptomane fit un pas en arrière, s'assit sur la souche tourmenté de ce qui restait de l'arbre et observa son membre. Il n'y avait aucune blessure extèrieure et le blanc de sa peau restait inchangé ; pas d"hémmoragie interne donc. C'était déjà ça. Mais quelque chose avait cédé. L'os devait s'être redéplacé, car ça le lançait atrocement chaque seconde bien que son visage n'en laissât rien paraître. Il devrait le réparer au plus vite pour éviter tout handicap futur ; et pas plus tard que maintenant. L'homme pourrait bien attendre quelques minutes puisqu'il avait indirectement provoqué cette rupture osseuse. Sortant rapidement d'une des poches de son manteau de cuir un baume, Shaïlan l'étala au niveau du coude, l'endroit de la cassure. Le froid de la pommade apaisa la souffrance et il put bouger son avant-bra sans trop de problèmes.
Puis d'une main experte, il enroula une bande propre sur l'articulation pour l'empêcher de trop bouger, bien que lui permettant des mouvements de base.
Quand tout ceci fut fait, le voleur repassa sa tunique, qu'il avait auparavant ôtée pour les soins. Puis il adressa un regard noir à Elewyn avant de poser son attention sur la gourde qu'il tenait toujours en main. La violence du choc ne l'avait pas percée, ce qui était étonnant ; sans plus attendre, Shaïlan avala une goulée d'eau fraîche, avant de relancer la gourde d'un geste habile à son propriétaire :

-Et après c'est moi qui étales mon pouvoir.. le mien n'est pas aussi destructeur.. ou tout du moins beaucoup moins voyant, ne penses-tu pas ?

Il fit une légère pause le temps de se relever et de ramasser une branche brisée qu'il fit gaiement tourner entre ses doigts. Ce " sylvarien " , s'il était représentatif de son peuple, était une menace assez conséquente pour Gwendalavir.
Mais justement.. La corruption était une arme de choix quand le pouvoir était en jeu. Monter les deux puissances l'une contre l'autre.. les regarder se détruire à l'abri, puis ramasser les morceaux et construire son Empire dessus.. Shaïlan en avait les yeux brillants de convoitise.

-Fais attention, Sylvarien.. un peuple comme Gwendalavir ne tolère pas que tant de dêgats soient commis en son sein. Tu devras répondre de tes actes s'ils se reproduisaient en ville.. Met une laisse à ton dessin, je te le conseille ! Les clebs, ici, on les égorge...

Avec un sourire carnassier à nouveau, il plongea son regard noir dans celui -gris- de l'homme. Si peu de maîtrise de son don était dangereux.. mais tellement amusant à déclencher. Une nouvelle colère non-maîtrisée d'Elewyn ne ferait qu'augmenter l'amusement cynique qu'éprouvait Shaïlan à ce moment-là.

Elewyn se mit à rire car il commençait à comprendre que l'homme qui lui fesait face essayait de le monter contre le peuple habitant ce continent plus qu'autre chose.
Il se rendit aussi compte qu'il avait peut être un peu abusé de ses pouvoirs pour effrayer l'homme, mais aussi face à sa colère.
Il le dévisagea longtemps. Il avait blessé l'homme, mais pas trop gravement. Il lança a Shaïlan d'une voix haute et claire :

- Je crois aussi que ton peuple n'aime pas vraiment les gens.. de ton genre ? Je ne me trompe? Vu que tu est ici pour te "cacher", et la douleur que tu as au bras en est les conséquence, comme tu me l'as dit! je pense donc que si je reproduit cet incident en ville, mais qu'à la place l'arbre, il y a ton corps, les gens ne m'en voudront peut être pas tellement... voir me remercieront!

Il avait prononcé ces mots d'un rire moqueur, comme pour annoncer que la balle était dans son camp.

Elewyn écouta tout le récit de Shaïlan sans en laisser tomber une miette. Il se dit intérieurement : *Cet homme est très intelligent, et même si je ne sais pas quelle place il a dans cet empire, il doit pouvoir s'en construire une grande. Son talent pour "tromper" les gens est très puissant.* Elewyn le regardait, avec une pointe d'amitié pour cet homme. Son côté "menteur/rebelle" plaisait au Sylvarien. Même si cet homme allait peut être le fourrer dans de sales draps, il était pret à le suivre. Lorsqu'il entendit Shaïlan parler de le "dénoncer" à l'empereur, Elewyn se mit à rire d'un rire puissant et grave, toutes dents dehors. Il lui lança amicalement comme pour se moquer:

-Si tu veux je peux t'accompagner pour aller voir l'empereur! J'avais pour intention de rendre visite à tous les grands hommes de ce pays. Et puis, même si tu allais tout dire à l'Empereur sans moi et en l'arrangent à ta "sauce" comme tu dit si bien, pourquoi te donnerait-il une récompense, et à quoi cela lui servirait-il de savoir cela? Aucun Homme n'a jamais mis le pied sur notre contrée à part les pirates des Allines. Je pense d'ailleur que si vous n'arrivez pas à venir chez nous c'est d'ailleur de leur fautes... non?

Glendrys Grandfrêne faisait route à travers la Forêt Ombreuse Voilà quelques jours qu'il avait quitté la forêt de Baraïl avec une troupe de Faëls. Si ces compagnons de route comptaient se rendre aux Dentelles Vives pour s'entraîner à l'escalade comme ils aimaient à le faire de temps à autre, lui, il se rendait à Al-Poll pour saluer Merwyn Ril' Avalon, cet humain étrange avec qui il s'était lié d'amitié. Le prince faël n'avait certes pas pris le chemin le plus direct, mais traverser les plateaux d'Astariul revenait à se lancer dans un périple fort dangereux et il ressentait un besoin de paix après des années passées à avoir combattu les Raïs. Comme tous ses frères faëls sans doute...

Alors qu'ils entonnaient tous un ancien chant de leur peuple, Glendrys laissait son esprit errer parmi les arbres et tirait une pleine harmonie de leur force. Subitement, l'harmonie se transformait en horreur innommable et en douleur atroce. S'écroulant sur à genoux sur le sol, il fut aussitôt entouré par ses compagnons qui avaient tiré leur arc et dont les traits s'étaient durcis. Les Faëls avait seulement senti de manière diffuse quelque chose d'anormal, lui, il percevait le deuil et la colère des arbres. Ils venaient de perdre des frères...

Laissant une froideur inhumaine l'envahir pour se protéger de la douleur des arbres, ils se releva, saisit son arc, et encocha une flèche avant de pousser le cri de guerre ancestral des Faëls. Sans hésiter, les Faëls suivirent leur prince lorsqu'il se mit à courir silencieusement et légèrement à travers la forêt. A présent, ils sentaient la souillure... Grâce à leurs sens exceptionnellement développés, ils entendirent les voix des deux humains. Ralentissant le pas, ils s'avancèrent silencieusement dans la direction désignée par Glendrys en se déployèrent en demi-cercle. Une vingtaine de Faëls portés par la colère de la forêt...

Le prince faël les voyait distinctement à présent. Il reconnaissait les voix des deux hommes, il savait lequel des deux avait poussé ce hurlement immonde, il savait lequel des deux avait blessé la forêt. Il décocha sa flèche qui passa à une pouce du visage du Sylvarien pour aller se planter dans le sol. De son regard haineux et froid comme la mort, il foudroya l'homme :

- Etre maudit, quitte la forêt! Tu n'es plus le bienvenu en ces lieux!

Glendrys s'était révélé seul, mais une vingtaine de Faëls déployés et prêts à tirer étaient apparus après lui...

Elewyn avait a peine finit de parler a Shaïlan qu'il entendit une flèche siflée. Il n'eut pas le temps de se retourner, et vit la flèche passer à quelque centimètres de son visage. Un être le regardait d'un regard empreint de haine et lui lança méchemment :

- Etre maudit, quitte la forêt! Tu n'es plus le bienvenu en ces lieux!

Se voyant en danger, il fit un pas sur le coté en haut d'un arbre sur lequel il était perché quelques heures plus tôt. Il reprit son calme, et regarda la scène. En dessous de lui, il y avait toujours Shaïlan, qui n'avait pas l'air plus appeuré qe cela, mais il y avait aussi des êtres à la peau basanée, qui avaient l'air vraiment frustré, des arcs à la mains visant l'endroit où le Sylvariens était quelques secondes plus tôt.
Il y avait un personnage qui se demarquait des autres par son aura qui dégageait de la puissance. Il apparut tout de suite a Elewyn que cet personne devait être le chef du groupe qui l'avait menacé. Il réfléchit un instant a la raison que cet homme avait de le mépriser comme ça alors qu'il ne l'avait jamais vu, et n'avait jamais vu non plus une personne de sa race qui semblait ne pas être un humain. Elewyn le toisa un moment, haut perché sur son arbre et lui lança de sa voix forte et claire :

-Je ne comprend point la raison de ta colère, je te prie donc de me l'expliquer avant de me menacer comme cela!

Tout à coup Elewyn comprit. Il regarda l'arbre qu'il avait malencontreusement, et malgré lui carbonisé il y a quelque minutes de cela. Il comprit aussi que ses êtres devaient avoir un lien très fort qui les unissaient avec la forêt.
Cela lui rapella la guilde des Fortevie, une guilde plutôt méconnue des Sylvariens. Ils avaient un pouvoir, mais il était tout autre que le pouvoir du dessin et ne se passait pas dans les spires. Ils pouvaient communiquer aux arbres, aux animaux et à tout autres personnes non Sylvar. Ils pouvaient d'ailleur chanter pour les arbres, mais leur chants étaient bien plus développés que celui d'Elewyn qui le tirait justement de l'enseignement qu'il avait un jour reçu d'un Fortevie.
Celon une légende, leur guilde avait, un jour, unies tous leurs efforts, et avaient chantés pendant toute une semaine. A la fin de la semaine, là où il n'y avait rien quelque jours plutôt, était apparue la fôret de Hengarda.
Elewyn sentit que soit il devait disparaitre à jamais, soit il devait faire quelque chose de taille pour se pardonner a ce chef d'un peuple qu'il ne connaissait pas. Il lui dit donc.

-Excuse ma colère qui à causée tant de dégats, et qui a fait soufrir la forêt. Si tu veux, pour me pardonner je peux redonner vie à l'arbre qui jadis était où maintenant trône cet souche carbonisée. Peut-être l'esprit de la forêt me pardonnera-t-il...

Glendrys regarda l'homme, non sans hauteur et dégoût. On ne change pas ce qui est fait. Sans conteste, cet homme s'exprimait en parfait ignorant, il en était sans doute capable, mais le mal était fait et il ne pouvait être pardonné. Peut-on tuer un être avec la plus totale insouciance et ensuite lui rendre la vie pour être pardonné, pour chercher la rédemption? La réponse était clairement non, tout Faël le sait. L'inconnu avait autant de sagesse qu'un enfant...
Avec sa voix teintée d'un accent faël, Glendrys reprit la parole dans la langue alavirienne :

- Tu veux chercher la rédemption alors que tu as tué avec la plus grande insouciance un être plus vieux et plus sage que toi?!? Crois-tu que tu effaceras le mal que tu as fait à cet arbre et à la Forêt Ombreuse en lui rendant une vie prise inconsciemment? Pour toi, il n'y a pas de rédemption possible pour cette faute. Quitte la forêt à présent, avant que sa colère ne te détruise!

Un enfant avec un pouvoir destructeur, la pire des choses! Comment le souverain de Gwendalavir pouvait laisser faire de telles choses, lui qui semblait pourtant un homme sage. La réponse fusa aussitôt àa la vitesse d'un regard : si cet homme avait un pouvoir semblable à celui des dessinateurs alaviriens, il n'était pas alavirien. Sa façon de s'exprimer, ses vêtements... aucun alavirien n'aurait risqué de défier la volonté d'un Faël en colère.

Elewyn se sentait coupable d'un crime de la même taille que s'il avait tué un humain, depuis que l'être qui l'avait attaqué lui avait rapelé son fait qu'il avait oublié, submergé par la colère. Il avait tué un arbre, lui qui avait pourtant apris il y a longtemps qu'un arbre et comme un Sylvariens, qu'il à des sentiments, des gouts et des envies, mais qu'à nos yeux, il est figé et est plutôt considéré comme un être non vivant que comme un être vivant comme l'homme le Sylvariens ou le Khords... Il avait apris à vivre en harmonie avec les arbres et la nature, à les traiter comme des êtres semblables à lui même. Aujourd'hui, sous l'effet de la colère il avait oublié tout cela, et du fait s'en veut plus que s'il avait assassiné Shaïlan lui même. L'être qui lui avait parlé fesait preuve d'une immense sagesse, presque aussi grande que son maître, et ses mots avaient blessés le jeune Sylvariens. Il sauta de son perchoir pour atterir dans un tas de feuilles dix mètres plus bas, regarda l'être en face de lui, et lui dit d'une voix empreinte de la plus grande désolation :

-Même si mes paroles ne te feront rien je voulait les dire. J'ai été emporté par la colère et j'ai tué cet arbre. Je sais que la vie d'un arbre représente même plus que la vie d'un homme ou d'un Sylvariens, et je tenais à te le dire. J'ai appris à vivre en harmonie avec la nature et la vie pendant des années, et aujourd'hui sous l'effet de la colère, j'ai brisé toute cette harmonie. Je comprend que tu m'en veuille, et je comprend encore plus que la forêt m'en veuille aussi.
Les arbres de cette forêts sont des millier, mais à la fois il en font qu'un. Si j'ai tué cet arbre, j'ai blessé toute la forêt, et je comprend que rien ne puisse me pardonner. Je vais donc redonner vie à un arbre sur la tombe de celui qui n'est plus, et comme cela dans un siècle, la forêt se rappellera encore de moi et de l'ennorme faute que j'ai commise. Et je m'en rappellerais encore plus.

Sur ce, il se dirigea vers la souche calcinée qui fumait encore, il se baissa et fixa un endroit à côté de la souche. Il commença à chanter, du mieux qu'il pouvait, même si cela représentait un chant médiocre pour un Fortevie, il suffisait pour donner la vie à un être qui au fil des années deviendrait un des plus costaud et des plus grand arbres. Au bout de quelque minutes commencèrent à apparaître des germes, puis un très mince tronc commença à se former. Lorsqu'il eut atteint 30 centimètres de hauteur, Elewyn s'arrêta de chanter. Il le regarda d'un regard empreint de bonté et de vitalité, avant de déposer sur lui une sorte de poudre presque invisible. Il dit quelques mots en Sylvariens, et se retourna vers Shaïlan qui avait regardé la scène depuis le début sans parler. Il le fixa longtemps dans lex yeux avant de remettre son capuchon et lui déclara.

-Si tu souhaite me suivre fais le, je m'en vais. Si tu veux continuer ta route seul et aller déclaré à l'empereur ce que tu veux à la sauce que tu veux, fait le. Si tu veux rester la et tenir compagnie à ces personnes qui n'ont plus vraiment d'estime de moi, fait le. Moi je pense que je vais aller à Al-Poll à l'Académie. Les gens de la ville nomé Al-Vor m'ont dit qu'il s'y trouvait les plus pusisants personnages de cet empire. Si je ne trouve pas satisfaction là-bas, j'irai voire l'empereur. Ensuite je ferait un détour par la cité des Raïs pour m'entretenir avec leurs chef. Alors que décides-tu de faire?

Glendrys ne prit même pas la peine de répondre. Il savait que le voleur ne cherchait qu'une occasion pour le tourner en dérision et il ne chercherait même pas à retourner le piège contre l'humain. Ce qu'il avait vécu aujourd'hui, sentir l'arbre mourir, l'avait totalement désemparé et ce n'était pas le désir qui lui manquait de tuer les deux hommes. Mais le prince faël était un sage et il avait compris que le Sylvarien ne recommencerait pas l'erreur qu'il avait commise dans son insouciance. Ignorant totalement le voleur, il s'adressa à nouveau au Sylvarien :

- N'oublie jamais ce que tu as fait aujourd'hui, Sylvarien, où les flèches faëlles t'empêcheront de recommencer une deuxième fois. Tu cherches la rédemption? Dans ce cas, cesse de la chercher et trouve-la! Le jour où tu l'auras retrouvée, les Faëls te pardonneront pour ce que tu as fait en ce jour.

D'une injonction lancée en Faël, Glendrys rassembla ses compagnons autour de lui avant de repartir dans les profondeurs de la forêt où ils disparurent, en apparence tout au moins. Tous, Glendrys y compris, venaient de grimper dans les arbres et observaient, sans être vus, les deux humains. S'ils s'avisaient de demeurer dans la forêt, les Faëls les tueraient...

Elewyn qui écoutait les menaces du Faëls avec peu de sérieux, eut une question qui commença à monter dans son esprit, jusqu'au moment où cette question prennait trop de place, et dut sortir. Il se retourna et regarda l'endroit où étaité monté la personne qui l'avait "agressée" quelques minutes auparavant, et qui maintenant lui obligeait de déguerpir de cette forêt. Après un moment d'hésitation pour savoir comment il formulerait sa question, il se lança.

- Dit moi Faël, j'ai deux questions à te poser.

Il regarda l'arbre, puis après un court moment de silence, il se dit qu'il pouvait continuer.

- Je vais être logique, je commencerait donc par la première. Je voulais savoir de quoi est fait ton arc ? La seconde question est un peu plus... disons phylosophique. Qu'est-ce que cela apporterait-il si tu me tuait. Est-ce que l'esprit de l'arbre renaitrait ? Repousserait-il comme jadis ?
Voilà j'ai demandé ce que je voulais savoir. Après avoir eu tes réponses, je m'en irait, et nous ne nous reveront surement jamais.

Elewyn s'assit et regarda paisiblement les quelques nuages que l'on pouvait difficilement observer à cause de la cime des arbres. Il ne savait pas si le Faël prendrait bien ses questions où si il se mettrait en colère et dans ce dernier cas, Elewyn devrait faire un pas sur le côté dans le dernière endroit qu'il avait visité et faire un détour, car il n'avait nulement l'envie de se frotter physiquement à ces êtres dont il ne connaissait ni la puissance magique ni la puissance physique.

Elewyn était toujours assis sur son tas de feuille qu'il trouvait bien à son goût de par le moelleux et la fraicheur de la chose. Il attendait la réponse du Faël patiemment, car il n'avait pas vraiment de choses à faire précipitément et il avait tout son temps pour aller voir l'empereur ou une autre personne ayant de l'importance dans ce pays.
Il regarda la cime des arbres paisiblement, détailla tous les nuages percevables, et entreprit de chercher le Faël des yeux.
Il cercha un bon moment avant de se rendre conte qu'il ne le trouverait pas avec sa vue. Mais il savait qu'il était là. Il était là mais il ne répondait pas à ses questions.
Le Sylvarien lança d'une voie haute et claire.

- Faël... as-tu entendu mes questions ou alors ne veux-tu pas y répondre ? Je sais que tu es toujours là et que tu attends que je parte d'ici. Comme je te l'ais dit plus tôt, je m'en irai une fois que tu auras répondu à mes questions.