Route (RP terminé)

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(désolée pour le titre j'était pas inspiré là^^)
==> suite à: Départ (aux écuries)

Julia sauta à terre, les jambes tremblantes s’accrochant encore au harnachement d’Iméné, elle s’appuya entièrement sur l’animal serrant les dents de toutes ses forces.

Le voyage s’était pourtant avéré simple, mais ce poids en elle avait commencé à la peser dès la fin du passage de la Plaine de Schaal. Si bien que la douleur avalait son énergie, et bien qu’elle n’ait pas marchée elle était à cet instant quelque peu essoufflée… et inquiète.
Blanche s’approcha d’elle reniflant doucement.

_Ça va ma belle… on va juste faire une pause… comme prévue. D’un geste tremblant elle délassa d’une main, son sac qu’elle avait pu accrocher à la scelle. Il tomba comme une masse au sol.

Julia jura intérieurement.
L’endroit n’était pas idéal, elle devrait compter sur Blanche et Lupus pour cette nuit. Une chose était sûre, il ne valait mieux pas continuer la route dans cet état. Cela lui était trop insupportable.

Doucement elle caressa la jument distraitement en l’attachant au premier arbre venue.

*Voilà bien le moment pour qu’il se réveille l’autre !* ragea-t-elle en regardant inquiète son abdomen.

Lentement elle se laissa glisser au sol avant de défaire lentement la couverture de son sac. Une douleur aigüe lui transperça le crâne alors qu’un flot de sons et d’images floues la submergeaient.
Elle se souvint à peine d’avoir glissé son sac sous sa tête, ses armes près d’elle et de Lupus à côté, le museau posé sur ses pattes avant, elle sombra dans un noir profond, la douleur dans l’âme et le corps.

* * *

Tout tournait autour d’elle, mais elle se sentait mieux. Difficilement et gémissant, Julia se leva d’où elle avait tentée de se reposer. Elle respira profondément en vacillant, avant de se précipiter en trébuchant vers un petit buisson, où elle vomie tout son soûl.

Après plusieurs minutes penchées au dessus des feuilles vertes du petit arbuste, Julia tomba assise contre l’arbre auquel elle s’était appuyée. Elle porta une main tremblante à sa bouche, et y distingua une tâche rougeâtre quand elle la regarda à nouveau.
Blanche se précipita sur elle en gémissant.

_Heey ! Tout va bien, ne t’inquiète pas… ça devais arriver non ? Tu le sais bien… ce n’est qu’une étape.

La jeune fille sourit doucement, caressant lentement le pelage gris de son amie. Ces forces lui revenaient peu à peu. Lupus lui restait assis, tout droit et majestueux à l’écart. Quand elle le regarda, le loup posa le museau sur le sol avant de le lever vers le ciel. Deux fois, très lentement.
Julia sourit.

_Non, je ne suis pas encore morte ! Il fallait juste que je me vide un peu, c’est tout. C’est reparti, je me sens capable de rejoindre tante May d’une seule traite, tellement !

Comme illustrer ce qu’elle disait, Julia poussa doucement Blanche avant de se relever. Un peu tremblante mais elle était de nouveau debout.

C’était le matin. Un matin froid et clair, si bien qu’elle remercia le ciel quand celui-ci consentit à laisser la place au soleil.

Julia s’étira tant qu’elle le pue, c’était la seule chose à faire à la suite d’une de ces crises de douleur. Les premiers gestes furent laborieux et difficiles, mais au fur et à mesure le plaisir qu’elle avait à ces exercices prit le dessus.

Quand elle eu terminé elle se sentait en paix, comme à chaque foi qu’elle entreprenait les gestes que sa tantes lui avait enseigné.

Lupus et Blanche étaient assis sur sa gauche, l’observant avec attention, ne perdant pas une miette de ce qu’elle faisait.

Elle resta ainsi debout, immobile et muette durant quinze bonne minutes, se concentrant entièrement sur sa respiration.

Quand elle rouvrit les yeux se fut en souriant. Blanche s’était rapproché et la regardait avec son habituel regard, et Lupus tournoyait sur lui-même.

Une nouvelle énergie pénétra Julia, toute neuve, comme après chacune de ces crises. Tout irait comme prévue. Elle atteindrait définitivement la rivière Ombre dans la matinée, à un bon rythme, et n’aurait plus qu’à la redescendre pour le reste du voyage. Elle n’aurait pas en cela à traverser de façon directe les Plateaux, ce qui n’était pas du luxe !

Elle prépara le départ de la journée avec bonne humeur, oubliant déjà les cauchemars qui l’avaient hanté toute la nuit.

Nul besoin de se souvenir du mal, quand le bien vous attend au tournant de votre vie.
Elle se sentait heureuse de se voyage, il pouvait enfin reprendre et cette fois pour de bon.

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Cela faisait deux jours que la pluie tombait dru sur les abords de la rivière Ombre et que le temps s’était assombrie. Et bien que résistante, Julia dût bien s’avouer l’inéluctable : elle avait froid. Très froid même, à telle point que sa mâchoire commençait à claquait contre sa volonté.

Sa cape était trempée, et ne l’a protégeait plus ni de la pluie ni du froid mordant, qui s’installait pour la nuit.

Ses vivres aussi avaient prit un coup. Surtout le pain qui n’était pas enveloppé pour la plupart dans la fameuse feuille bicolore.

Il fallait qu’elle se trouve un endroit sec pour se reposer et cuisiner le siffleur, qu’elle avait put attraper plus tôt dans la journée.

Blanche et Lupus avaient froid. Ils effectuaient sans relâche des allés et retours, la langue dehors, ne cessant de frissonner.
La seule qui semblait bien supporter ce temps peu accueillant, même si agréable, était Iméné. Elle ne bronchait pas, et ne se sentait en aucun cas incommodé par le voyage. Elle n’était vraiment pas une préoccupation.

Obliquant vers la droite Julia descendit de sa monture au bout de quelque pas. Faisant passer les brides par-dessus la tête de l’animal, Julia le devança, quittant son trajet initial en quête d’un endroit où s’abriter. Le
terrain descendit en pente comme elle s’y attendait.

Il suffirait qu’elle trouve un endroit qui s’incruste dans la paroi, qui s’élevait au fur et à mesure derrière elle.

Elle glissa plusieurs foi et dû faire mainte manœuvres pour ménager Iméné dans la décente. Elle arriva enfin en bas. Comme elle l’avait espéré il y avait de mini-grottes dans la paroi.

Elle s’installa dans la plus grande, en remerciant mainte fois le ciel de l’avoir fait trouver un tel endroit où elle pourrait enfin s’abriter.

* * * * * voilà la suite... Rolling Eyes

Deux jours s’étaient écoulé et voilà qu’elle se trouvait enfin là, immobile…
Le cœur serré, les larmes aux yeux, Julia était debout devant l’unique arbre qui habillait la colline. Il était entièrement dépourvu de feuilles… si tôt…déjà…
Un vent glacé soufflait doucement, faisant comme vaciller le paysage. Elle était trempée, tout comme ses derniers jours. Un gris intense imprégnait le ciel, et seul la fumée qui s’échappait d’une petite auberge chaleureuse en contre bas, pouvait réchauffer les quelques voyageurs qui osaient encore s’aventurer dehors, par temps de froid.
Elle y était…

Ses yeux revenant sur le petit monticule de terre, orné de fleures flétrie, ses larmes coulèrent plus nombreuses encore. Pour la énième fois elle relue :

Ici s’en est allé
Théodore Barris
Un homme de foi et d’amour

Sa famille saura toujours se souvenir de lui

Julia eu un haut le cœur et déposa aveuglée par ses larmes, l’unique fleur blanche qu’elle détenait, serrée contre elle, sur la sépulture. Les mains tremblantes, elle essuya ses larmes, en s’asseyant doucement près de la tombe, posant son dos contre le tronc imposant de l’arbre nu.

Blanche et Lupus n’étaient pas là… certainement arpentaient-ils les bois environnant… Iméné attendait plus loin, renâclant l’air de temps à autre, Julia se perdit dans ses songes, immobile, la main posée près de la sépulture de son oncle.

_Il n’aurait pas voulut que sa mort te mette dans cet état. Fit une voix grave.

Julia redressa la tête. Un homme de bonne taille se tenait debout à quelque mètre, capuchon rabattu, brides d’une magnifique monture, à la main, il la regardait.

Julia mit un instant à réaliser qui il était, et puis les yeux marron de l’individu eurent raison d’elle ; elle le reconnue.
Sans vraiment comprendre ce qu’elle faisait, Julia se leva et se précipita dans la direction du nouvel arrivant et le serra contre elle. Longtemps. Elle pleura tout son chagrin en intégralité, comme si que de revoir cette personne, lui donnait enfin le droit de tout expulser d’elle.

Après une brève hésitation, des bras s’étaient refermés sur elle et un temps incalculable s’écoula. Puis son ami repris :

_Nous devrions rentrer, maintenant… tu es aussi trempée que La Dame elle-même !

Acquiesçant doucement, Julia suivit son ami en direction de l’auberge, en contre bas.
Elle était comme enveloppée dans un voile de brume.

Tante May les accueillis à bras ouvert quand ils entrèrent, tremblant de pied en cap, dans la petite maisonnette. Elle était tout sourire, et pourtant Julia fut frappée par le changement physique de sa tante.

Elle avait vieillit d’au moins dix ans. Le bras qu’elle avait saisit, en la serrant contre elle, avait perdu cette force éternelle, qu’elle lui avait toujours connue. Sa silhouette était frêle et triste, comme tout le reste de la personne. Des cernes, agressaient son visage habituellement calme et paisible, malgré sa vieillesse. Et ses yeux… ils respiraient tant de tourments intérieurs, que la jeune fille faillit détourner sèchement le regard, tant cette vision de celle qui avait toujours était sa seule mère, était insoutenable. Subsistait fragilement un unique élément familier, pourtant lui aussi beaucoup ravagé et presque vacillant: son sourire.

Julia ne sût dire ce qu’elles échangèrent comme paroles ce soir là, quand sa tante lui offrit à elle et à son ami une soupe bien chaude, tant elle était tout à fait loin d’où elle se trouvait.
La jeune fille était à la fois bouleversée de s’être officiellement rendue sur la tombe de son oncle, et à la fois heureuse de retrouver sa tante.

Et puis enfin, tard dans la nuit, alors qu’elle était enfin bien au chaud, ses esprits lui revinrent tout à fait.
Elle s’était assoupie dans le fauteuil du petit salon, mais la cheminée flambait encore, sa tante était à sa droite, le regard dans les flammes ainsi que son ami assit près des bûches qui devaient alimenter le feu.

Tout était parfaitement silencieux. Un très long moment s’écoula alors que personne ne bougeait ni ne disait quoique ce soit.
Puis, les yeux fatigués sa tante déposa un baiser sur son front, lui prenant l’une de ses mains et la serrant très fort :

_Je suis heureuse que tu sois là ma fille… ne te couche pas trop tard. Puis lui souriant une dernière fois, elle se leva pour se diriger vers la paillasse où elle passait toute ses nuits, depuis déjà 25 ans.

Un autre silence s’en suivit, jusqu’à ce que le jeune homme aux yeux couleurs de terre, ne se lève pour venir s’asseoir près d’elle, en quête d’un bout de couverture. Elle le lui donna et posa sa tête sur son épaule, alors qu’il s’installait encore.

_Que fais-tu ici ? demanda-t-elle doucement.
_En voilà des manières, demoiselle ! rétorqua-t-il, moqueur.
_Arrêtee ! fit-elle agacée, en lui enfonçant un point dans les côtes. En plus tu sais très bien que je n’aime pas quand tu m’appel comme ça ! Tu as déjà
oublié ?
_Hey ! Mais c’est qu’on a pris de la poigne à cette académie !
_Répond, Rodrigue !
_Chuut ! Tu vas réveiller ta tante !

Julia fut obligée de sourire, cette situation, lui rappelant trop de bons souvenirs semblables, près du feu avec son ami.

_Dit-moi vraiment!

Un court silence suivit, où Julia eu le temps de se perdre dans ses réflexions.

_J’avais simplement envie de revenir… répondit son ami au bout d’un moment. Et puis la nouvelle du décès de ton oncle m’est parvenue, et je suis venu. Cela fait maintenant une semaine que je suis ici… ta tante, est très fatiguée, tu sais ?
_Oui…
_Tu m’as manqué Julia…

La jeune fille sourit.

_Que ce jour reste gravé dans les mémoires, mes amis ! fit-elle théâtralement. Que t’ont-ils fait dans cette citadelle, Rodrigue, pour que tu en viennes à dire pareil sottises ?
_Ce ne sont pas des sottises !

La voix s’était faite, douce mais ferme. Ce qui ne lui ressemblait pas... à tel point que Julia décolla sa tête de l’épaule de son ami pour voir l’expression de son visage.

Une initiative qui fit basculer tout le reste, car ce qu’elle lut dans son regard lui fit l’effet d’un coup en pleine poitrine.
En quelque secondes, tout se rompit. Il n’y eu pas besoin de mots, il n’y eu pas besoin de gestes, ni de suite, pour que la jeune fille comprenne.
Tout s’était soudain arrêté, simplement.
Julia sentit son cœur se retourner, et la tristesse s’emparer d’elle.

Quelque chose s’était brisé aussi rapidement que l’on chassait une mauvaise pensée. Elle l’avait perdu.

Il tenta de lui expliquer, de lui dire ce qu’il ressentait, mais elle ne le laissa pas faire et préféra se retirer dans le coin de la pièce, sans ajouter le moindre mot. S’emmaillotant dans une chaude et douillette couverture, Julia se détourna de lui.

Rien ne serait jamais pareil.

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****** ... et encore la suite Route (RP terminé) Icon_rolleyes

, parce que c'était trop long en un seul post >< Désolée de la longeure Rolling Eyes

Le lendemain il décida de s’en aller, mais s’attarda plus que nécessaire devant la porte, repoussant son départ le plus possible, et préparant ses vivres sous le regard embué de Julia et celui attentif de sa tante.

La jeune fille ne savait pas si aider son ami à partir plairait à celui-ci, surtout étant donné les circonstances. Elle ne bougea donc pas, le regardant faire.
Elle ne l’avait jamais vue aussi triste de sa vie. Et elle savait pertinemment les raisons de son départ précipité. Elle se sentit obligée de lui dire, alors qu’il passé près d’elle :

_Une autre vie t’attends Rodrigue… je ne suis pas celle que tu attends. Celle-ci t’attend quelque part, ailleurs, sois-en sûr…

A ça plus grand douleur, le jeune homme ne répondit pas. Elle ferma un instant les yeux, il n’avait pas compris ! Une larme lui échappant des yeux. Il ne comprenait pas ! Elle ne pourrait rien faire pour parer à sa douleur et elle le savait… comment tout ça avait-il bien pu arriver ?

_Je ne suis pas, ce que tu penses que je suis pour toi, tu comprends? !Dit-elle en lui saisissant le bras. Je ne sais pourquoi tu es revenu, Rodrigue… tu sais très bien, ce que je pense à ce sujet… regarde-moi ! Elle pressa un peu plus sa prise sur le bras de son ami. Je ne voulais pas… pourquoi tu… elle ferma les yeux, ne supportant pas de voir les yeux pleins de larme de son ami. Puis les rouvrit, mais garda la tête baissée. Tu n’aurais jamais dût revenir… Maintenant va-t’en .

Ton corps, ton âme et ton esprit au vent,
Léger, prend ton cheval libre et vaillant,
Les idées claires, reprends ta route
Laissant derrière tes moindres doutes…
Que des chemins sûr te sois montré et
Puisse ton cœur toute ses douleurs oublier
Car plus rien ici ne te reste,
Seul ton courage, vivace subsistera
Dans mes souvenirs ou tu demeureras.
Va-t’en, le temps presse.

Julia ferma à nouveau les yeux, et dit d’une voix tremblante, avant de les rouvrir, un peu plus embués encore :

_Ce sont quelque vers, que je viens juste de composer pour toi… comme avant, sur le vif… elle ne pu rien ajouter car Rodrigue lui fit redresser son visage, en posant sa main sur son bras.

Une larme sillonnait le visage du jeune homme, qui la regarda en lui disant
d’une voix légèrement tremblante, presque chuchotant :

_Alors maintenant c’est à mon tour, de tenter de composer sur le vif, car je
ne m’en irais pas sans que tu saches de ma bouche… d’autres larmes s’échappèrent de ses yeux, et Julia voulut tout à coup se sentir à dix mille lieux de là où elle se trouvait. Son ami inspira doucement et commença :

Hélas qu’ai-je fait au ciel
Pour mériter pareil sentence,
En ce jour où mon âme
Et mon cœur éclatent en silence ?
Faut-il que je sois né d’une mauvaise étoile,
Pour me voir être ainsi refusé sans le moindre voile ?

C’est plein de douleurs qu’aujourd’hui
De chez vous je me retire,
Incapable tout entier
De refouler mes soupirs.

Un très court silence s’installa, où le jeune homme la dévisagea.

Pourtant –continua-t-il- je n’ai de cesse de louer le jour où,
Dans ma vie sans valeur je vous ai vu paraître,
Faisant en moi tout le reste disparaître…
Je regrette déjà tant, tous ces gracieux moments,
Où de bon cœur vous m’offririez tous vos instants…

Mais bien que gratifié, ma fois,
De mainte merveilleux et doux souvenirs divers,
Toujours vous êtes restée pour moi
Aussi ferme et froide qu’une pluie d’hiver.

-Silence-

Mais est-il, possible par le ciel, de conserver
Tant de richesses et de beauté
En un seul être, déjà par tant de gens aimé ?

…

Il me faut enfin partir…
Car la honte que mon cœur éprouve
À ne pouvoir un jour vous détenir,
Est à cet instant si grand
Que j’en pourrais périr...

Julia ne dit rien… elle avait mal, c’était tout.
Les larmes du jeune homme coulaient drue sur son visage défait, alors qu’il se détournait enfin, d’elle.
Tout était dit.

Julia veilla son départ jusqu’à ce que son ami ne fût plus visible sur le chemin. Elle tremblait légèrement, elle l’avait perdu… lui aussi…

Sa tante s’avança sur sa droite, regardant dans la même direction qu’elle, et se prenant au jeu, dit avec un pâla sourire :

_ Le temps progresse.
Et bien que maintenant le cavalier s’avance,
Sur la demande de celle qu’il a toujours aimée,
Voilà qu’aux prises de ses propres projets,
La jeune femme doute des convenances.
Le temps progresse…

_Je ne doute de mon choix ma tante, mais des conséquences qu’il aura sur son cœur à lui… personne ne mérite de souffrir, même pas pour ce genre de sentiments, aussi nobles soient-ils… je ne voulais pas son malheur…

_Je sais ma fille… je suis sûr que tu as fais au mieux, il est rare que tu te trompes… mais une fois n’est pas coutume, ne l’oublions pas. Maintenant rentrons, le froid commence à se faire mordant.

Et c’est ce qu’elles firent.

Les jours suivants furent calment et reposant ; l’auberge ne recevait plus aucun client, la route devenu encore plus dangereuse à cause de certain caprices de la nature.

Julia en profita pour cicatriser tout ce qu’elle avait en elle de douloureux. Elle se ferma un peu plus au fond d’elle, jamais plus elle ne ferait connaître ça à quelqu’un… jamais plus elle ne ferait souffrir…

Suite ==> à l'Académie.Le portique Ouest "Un retour un peu mouvementé"

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