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| Sujet: Conseil de la Maison Corbac : Assemblée I (RP inachevé) Mer 13 Aoû 2008 - 21:20 | | | La jeune marchombre commençait à s'impatienter, quand elle jugea que tous les professeurs devaient être présents. Elle lorgna Jehan, prêt à noter les mots prononcés par chaque Maître. Elle prit la parole d'une voix dégagée, refoulant son impatience.
-Bien, je vous remercie de participer à ce nouveau conseil de la Maison Corbac. Je demanderai comme toujours à chacun de vous, non de juger vos élèves, mais de les décrire au mieux dans quelques mots, mettant en relief qualités et défauts, sans aucune différence. Je compte sur votre objectivité, votre impartialité, et votre justesse dans les dessins que vous ferez de chacun des élèves de cette maison.
Elle attendit un instant. Peu de professeurs aimaient outre-mesure ce genre de conseil. Ils étaient sans doute utiles, pour les combattants et les Dessinateurs...Mais pas pour ces disciples...Elle reprit.
-Je vous laisse maintenant la parole. Jehan, je vous laisse être les doigts du conseil...
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Maître des légendes et d'animisme et primat d'Aequor Messages : 250 Inscription le : 13/07/2008 Age IRL : 31
| Sujet: Re: Conseil de la Maison Corbac : Assemblée I (RP inachevé) Sam 16 Aoû 2008 - 4:30 | | | Encore un Conseil ?! Si tôt ?! Tiré du lit pourtant douillet de ses appartements par le concierge qui venait le chercher, fulminant, pour le tirer en Salle de Conseil, Duncan n'eut que le temps d'enfiler ses vêtements, délaissant rapidement sa sempiternelle coiffure qui tenait à présent des plus dignes pics des Dentelles Vives. Pourvu que personne ne voit qu'il était encore chaussé de confortables pantoufles en peau de Siffleur rembourrée, sinon c'était la honte totale. Encore dans les bras de Morphée, ou de son équivalent alavirien, peu importe, le sieur Cil' Eternit prit tranquillement le temps de se réveiller tandis que le concierge, qui tenait à présent du Raï enragé, le traînait par le bras en salle de Conseil, qui allait commencer d'une minute à l'autre. A son grand déshonneur, lorsqu'il entra -ou fut entré, c'était du pareil au même- dans la Salle fastueuse, tous les professeurs étaient assis sur les bancs, attendant que l'Assemblée commence. Le plus discret possible quant à son éventuel retard -la mine explosive du concierge n'était qu'une simple illusion, voyons- le professeur de lettres alla s'asseoir sur un rang reculé, pour éviter d'avoir à subir l'épopée de traverser le couloir étroit entre les rangs afin de se rapprocher davantage de l'estrade. Lorsque tout commença et que le jeune homme émergeait peu à peu d'un sommeil lymphatico-comateux, Duncan apprit pour la première fois -fallait le faire- qu'on allait traiter des Corbac. C'était lesquels ceux-là déjà.. Fouillant dans sa mémoire, l'héritier des Cil' Eternit entrevit rapidement un blason noir sur un uniforme, dans son esprit. C'était donc ça (), on allait traiter des élèves avec les blasons noirs..
Il en avait eu, au moins... ? Ah, si ! Une ! Gloria Maria, il allait aller loin avec une élève sur laquelle palabrer.. Se jettant dans la gueule du Loup -non, du corbeau pardon.- Duncan se leva pour prendre la parole, s'éclaircit la gorge et commença :
- N'étant, comme vous le savez, ici que depuis peu de temps, il ne m'a été donné d'apprécier que la compagnie d'une seule des disciples de la Maison Corbac, en la personne de Sÿa. C'est une jeune fille qui est assez réservée, et cela se comprend du fait de son mutisme ; malgré cela, elle n'a aucune volonté de nuir au cours, et je n'ai eu à déplorer d'elle que quelques tâches d'encre sur le parquet! A part cela, sa présence est agréable, et si j'avais quelque chose à dire pour qu'elle progresse, je dirais qu'il faudrait qu'elle parvienne à s'ouvrir au monde, et qu'elle soit plus extravertie -dans la mesure où cela lui est possible, ou moins timide. Mon avis est donné. Un peu troublé d'être observé, Duncan se rassit, songeant à la bienheureuse présence de ces petites tablettes de bois en face de chaque place de banc. Car son problème majeur, qui n'était pas le fait qu'il n'avait eu que très peu à dire résidait dans le fait suivant ; Personne ne devait voir qu'il était en pantoufles ! () |
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