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| Sujet: Comme une lame (RP terminé) Mar 18 Mar 2008 - 14:27 | | | Cela faisait plusieurs heures que Julia était en train de lire, quand elle se souvint qu’au matin une lettre lui était arrivée. La jeune fille regarda autour d’elle pour voir si personne ne la voyait et rapidement, posa un pied sur le rebord d’une étagère, poussa doucement sur la pointe de son pied et tendit le bras à son grand maximum, pour pouvoir atteindre l’étagère voulue et y ranger le livre qu’elle avait put se procurer de la même façon.
*Quel idée de faire des étagères aussi haute ! * Elle retrouva souplement le sol et se saisit du parchemin reçut au matin, alors qu’une douleur coutumière s’installait dans son côté gauche. Elle le massa avec indifférence.
Elle s’assit et lue :
Ma chère et tendre enfant… - des traces de larmes brouillait le parchemin, l’écriture était brouillée, mais la lecture encore visible, Julia plissa le front- comment te dire, ce qui se passe ici ? Mon enfant, je… ton oncle est tombé malade ! – Julia se crispa. Malade ? Son oncle ?- Après notre dernière lettre, il a voulut que nous mangions de la viande… comme quand tu étais là, a-t-il dit… -l’écriture tremblait légèrement, Julia sentait l’angoisse la prendre- Il y a eu une averse, rien de méchant mais à son âge ! Il… il a attrapé la fièvre… -le dernier petit point était plus gros, plus visible, ce qui témoignait que sa tante s’y était attardée, plus que nécessaire, la jeune fille sentit son cœur s’accélérer.- Une grosse fièvre, une très grosse fièvre. Julia, je… Disons le comme tu l’aimes. De façon cours, prompte, clair et précis. La nuit dernière, ton oncle est décédé. –le cœur de Julia s’arrêta de battre, alors que ses yeux continua de lire- Ma fille, je… c’est un grand malheur. Il fallait que je te l’écrive. Pourquoi pas plus tôt ? Tu te serais déplacée, il ne le voulait pas. Julia je t’en prie, reste calme et surtout reste où tu es ! Inutile de te dire, l’état de mon cœur, mais je ne veux pas, que tu sorte de cette école ! Est-ce bien claire ? Je… ma chérie… je ne doit pas trop tarder… Orh ciel ! Je t’aime, ma fille ! Je t’aime, ne l’oublie jamais ! Ce vieux croûton aussi t’aime, mon ange ! Il t’aime tu entends ? Ne tente rien, je me débrouillerais, ne t’en fait pas.
Tout à toi, ta tante May.
Julia écrasa lentement le parchemin, son regard plein de larmes, dans le vide. Elle se leva brusquement et courut vers l’extérieure. Elle voulait être loin, son cœur s’était embrasé de douleur dés la seconde où ses yeux s’étaient posés sur La phrase.
Elle se dirigea à grande foulée vers le parc, là où elle se sentirais le mieux.
==> suite, dans le parc: Parce que rien ne dure...
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