Yo-ho.. Et une bouteille de rhum ! (RP inachevé)

*Hiips*

Ce fut la seule chose que Duncan fut capable de dire au concierge de l'Académie, un bull-dog bipède qui lui lançait un regard entre haineux, démoniaque, perfide, vitreux, hagard, rancunier, patibulaire, geignard, malveillant, agressif, aigre, antipathique, désobligeant, hostile, malintentionné, venimeux, porcin, vipérain. Si Duncan n'avait pas quelques milligrammes d'alcool de seigle dans le sang, il aurait sûrement pris les jambes à son cou et se serait réfugié dans le premier arbre venu. Seulement voilà, il avait quelques milligrammes d'alcool de seigle dans le sang. Oh, rien de bien méchant, mais comme le jeune homme tenait excessivement carrément beaucoup très mal l'alcool, il passait du stade "sobre à "totalement bourré" en oubliant la case "pompette". Dans la situation présence, il était encore conscient, puisqu'il tenait debout. C'était déjà ça. Il aurait juste la gueule de bois dans quelques heures, c'était pas grave.
Nan, ce qui était grave, là, c'était le concierge qui le regardait bizarrement. Il avait une tâche sur le nez, ou était mal coiffé? Pourquoi il le regardait comme ça, l'autre ?

L'esquivant soigneusement, un sourire gêné aux lèvres, Duncan se coula dans le couloir que bloquait la silhouette massive du concierge, et se dirigea vers la salle des professeurs, pompeusement appelée Salle des Maîtres par l'autorité en place. Après quatres loopings, dix zig-zags et deux collisions de murs, le professeur parvint -enfin !- à la porte. Nan. Nan. Il pouvait pas entrer voir ses chers collègues dans cet état-là, c'eut été inconvenant ! Aussi, après avoir retraversé toooooooute l'Académie pour aller plonger sa tête dans la fontaine, et se remettre les idées en place, Duncan avait reparcouru toooooooute l'Académie pour se trouver à nouveau en face de cette porte. Ses cheveux ébouriffés et légèrement humides, pour ne pas dire carrément trempés, se dressaient sur sa nuque, les rebelles. Tant pis. Au moins, il avait pas percuté le mur, cette fois.
Après s'être éclairci la gorge, et réajusté son costume, il entra triomphement dans la salle des Maîtres, en un joyeux :

- Salut les copains ! Bien le bonjour tout le monde.

Duncan alla s'installer sur un des fauteuils disponibles, près de l'âtre. Brr, il faisait froid dehors tout de même ! Avec les cheveux mouillés, il allait devenir un vrai bonhomme de neige s'il ne se réchauffait pas ! Il lança à l'assemblée, le sourire aux lèvres :

- Comment vous allez bien ? Je ne vous connais pas encore tous..

Apparamment, tout l'alcool n'avait pas disparu de son sang...

[Ouvert à tout membre du corps enseignant, et autres gens en violet flashy ]

Vivyan après ses cours et des heures de paperasses adminitrative, avait décidé qu'un peu de compagnie ou de lecture au coin d'un feu qui n'était pas celui de la cheminée de ses appartemments la divertirait. Et c'est ainsi qu'elle se rendit tranquillement à la salle des Maîtres dans sa quête de divertissement. Elle croisat quelques élèves qui la saluèrent quand ils la virent passé et elle leur rendit leurs sourires .
Quand elle arriva enfin à la dite salle de maîtres et qu'elle ouvrit la porte sans frappé, elle fut stupéfaite de la scène qui se déroulait de vant ses yeux.
Enoriel venait de giflé Duncan qui ne semblait pas tout a fait dans son état normal. S'il en avait un... Il ne lui fallut pas longtemps pour se rendre compte qu'il avait encore bu et qu'il était ivre.

- Professeur Cil' Eternit !

La Primat s'approcha de l'homme et lui tendit une serviette, sortie de nulle part pour qu'il s'essuie la tête et qui évite de détrempé les fauteuils de la salle. Elle soupira et s'assit avant de reprendre sur un ton calme, presque détaché.

- Il a eu de la chance de ne pas croisé votre frère, Enoriel ...

Vivyan se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir faire de lui. Elle ne pouvait songé à le renvoyé, mais ne pouvait pas non plus ne pas lui infligé de sanction.

Enoriel salua l'arrivée de Vivyan. Elle vit également le professeur Duncan se lever peiniblement et se dirigea d'un pas peu sûr vers la cheminée.

- Keskila, votre frère ? Pourquoi j'aurais pas dû le rencontrer ? J'ai fait une bêtise ?

-On dit que mon frère est loin d'être aussi tolérant envers les écarts de conduite.

Sa voie était douce et posée. Elle répéta sa phrase dans sa tête:
*on dit que...* Oui, on dit que, mais elle ne le connaissait pas, ou elle les connaissait des on dit. Cette remarque la frappa au coeur. Elle s'approcha du professeur qui était un peu trop près du feu et le tira en arrière. Il tomba sur un fauteuil où Enoriel était un instant auparavant, elle s'adressa à la femme:

-Bonsoir Vivyan, soyez induglent envers ce pauvre être qui ne demande qu'un peu d'entraînement...

Elle lui fit un clin d'oeil complice. Curieusement, elle ne voulait pas que Duncan soit punit publiquement, ou alors renvoyé, elle préférait les manières "douces":
Lui faire comprendre son erreur.
Elle reprit:

-Si vous tenez à le punir, je peut m'en charger personelement...

Elle laissa à Vivyan le choix de choisir. Quand à Duncan, il parraissait qu'il regardait des animaux mystères au plafond. Elle jeta sur lui un regard amusé.

Devant le comportement de l'homme Vivyan soupira mi amusée mi exaspérée. A renfort de respiration elle évita un fou rire nerveux. Il fallait vraiment qu'elle se repose qu'elle change d'air. Allo nous allons bientôt nous craché . Rwaaaaaaaaaaaaaaaooooooow.
La Primat faillit se frappé la tête avec le livre qu'elle venait d'attrapé.

*Zen restons zen.*

Vivyan reposa son livre calmement et sourit à Enoriel.

- Je vous laisse vous en chargé chère consoeur.

La femme regarda Duncan et se mit à rire de son rire claire et cristallin. Il était vraiment ridicule le pauvre homme mais surtout dans un sale état. Une cure sportive ne lui ferait pas de mal.

A trop regarder par la fenêtre, dans l'attente d'un retour impossible, à se poser des questions sur un passé pas si passé, trop proche encore et déja bien loin, elle n'allait réussir qu'à se briser la tête. Elle avait courrut, grimpé, lancé, blessé, cherché, baigné, galopé, sans jamais arriver à un autre point que son point de départ. Elle prit une décision. Elle descendit les escaliers, les admirant à leur juste valeur: Très peu utilisé, même par elle-même, ils étaient vernis et sombres, majestueux, même si un peu poussiérieux. Elle poussa la grande porte de bois, et atterit dans les jardins. Elle les traversa sans les regarder, et entra dans la cour. Elle vira sur la droite pour rejoindre l'aile principale, entra, et gagna le deuxième étage. Elle s'approcha de la salle des Maîtres, quand elle remarqua qu'elle était ouverte. Elle allait entrer quand elle se referma soudainement. Elle recula pour éviter à son nez d'entrer en collision avec la porte de bois, déclanchant un combat dans lequel il n'avait aucune chance.

Elle toisa un moment la porte, puis avança d'un pas décidé, poussant la porte avec force, afin de l'ouvrir à la volée. Le lourd batant était assez lourd, et, s'il s'ouvrit en grand, il le fit avec lenteur et lourdeur, gachant son effet. La marchombre entra, salua Vyvian d'un signe de tête, puis Enoriel d'un sourire. Elle avisa enfin un...homme, adossé au mur, la tête dodelinante, le teint blanc-neige, les yeux un peu hagard. C'était comment, déja, son nom? Duncan? C'était ça? Elle se tourna vers Les deux autres, et demanda, froide:

-Que se passe t-il, ici?

Elle examina ses deux collègues, mais ne surprit aucun signe trahissant un verre de trop. Elle se tourna de nouveau vers l'autre, et attendit.

Enoriel leva des yeux exaspérés vers le plafond scuplté de la salle des Maîtres. Elle s'apprêtait à lui répondre quand elle entendit la porte s'ouvrir et se fermer à nouveau.
Elle se retourna et fut accueilli d'un sourire par Ena Nel'Atan. Elle répondit par un sourire accueillant.

Que se passe t-il, ici?

Mm, bonne question...Elle imaginait bien dans quel état pouvait se trouver Ena qui venait d'entrer dans une pièce où elle voyait Vivyan qui se demandait ce qu'elle pouvait faire de l'ivrogne présent dans la salle qui s'acharnait à ouvrir pour mieux refermer les portes, de peur des courants d'air.
Enoriel en fait était en train de concocter un programme sportif pour remettre d'aplomb le professeur ivre malgrès les bons soins d'Enoriel et de Vivyan.
L'archère prit la peine de répondre:

Disons que...nous nous occupions avec tendresse -raclements de gorge significatifs- de Duncan ici présent.

Un sourire amusée se dessina sur l'ovale de son visage de faël. Elle ne pouvait se permettre d'en dire plus, qui sait qu'elle sera la réaction de la marchombre.
Elle préféra ménager le pauvre Duncan qui avait bien du mal à se faire pardonner pour des courants d'air inexistants.
Elle voyait très rarement des ivrognes, et elle s'étonnait toujours de leur comportement disons...incroyable.
Elle ignorait qu'elle effet cela faisait de boire un verre de trop mais n'avait jamais était tenté de le découvrir par ses propres moyens...

Vivyan restait immobile, et ne ne décidait pas à parler. Enoriel, elle, semblait plutôt amusée, ce qui renfrogna la marchombre encore plus qu'elle ne l'était. Son visage resta de marbre. Elle jeta un coup d'oeil circulaire à la pièce. Rien, en apparence, ne paraissait choquant...Elle se tourna de nouveau vers Enoriel. Puis fixa Duncan. Il paraissait complètement hagard, et sa peau était un peu plus rouge que d'ordinaire. Ses pomettes saillaient, et de fines rides s'étaient tracées sur son front. Il avait les yeux baissés, et ne voulut pas les relever. Sans lâcher le Maître du Savoir des yeux, elle répondit froidement.

- Vous avez l'air d'avoir quelques soucis...Peut-être auriez-vous besoin d'une aide, plus efficace?

Elle se tourna vers Enoriel, qui avait cessé de sourire. Elle n'allait pas y passer des heures...Sans nul doute que la jeune femme n'irait pas rapporter l'incident à son frère, et Ena éviterait volontier toute rencontre, surtout si elle devait se méler de l'Académie dans un autre cadre que le sien. Mais elle se devait au moins de faire mine de remplir ses fonctions de Primat. Elle regarda de nouveau Duncan, dubitative. Il ne tenait pas l'alcool, ce jeune oisillon...Allons donc, Enoriel ferait-elle aussi mine d'exercer son devoir?