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 |  Sujet: Re: Petite balade dans les arbres (RP terminé)  Dim 24 Aoû 2008 - 16:12 | | |
Tout ce spectacle n’était pas pour déplaire à Shaïlan. Arro jouait avec les mots aussi bien qu’avec son corps ou sa dague, et l’ultime Raï s’effondra à leur plus grande déception. Mais tout avait une fin, n’est-ce pas ? C’était une vérité fondamentale à laquelle personne –pas même des raïs puants !- n’échappait. Sautant de la branche où il s’était pourtant confortablement installé, le voleur rejoignit le marchombre sur le lieu de carnage, là où plusieurs corps trempaient dans leur propre sang – résultat de leur petit défi amical. Oh, fallait-il vraiment s’en préoccuper ? En quoi cela inquiéterait-il le personnel de l’Académie de retrouver une demi-douzaine de corps de guerriers cochons gisant sous leurs multiples blessures.
- Tout à fait, le défi est relevé, camarade !
Se rapprochant encore du jeune homme, le kleptomane sourit intérieurement ; il avait appris bien plus sur le potentiel de l’Académie en combattant avec Arro qu’en lui posant des questions au risque de se faire griller. Après tout, quoi de mieux qu’évaluer le niveau d’un de leurs plus anciens étudiants ? Il y avait tout de même à l’Académie quelques redoutables combattants.. Si les Mercenaires ou toute autre guilde obscure voulait son annihilation, il faudrait employer leurs meilleurs éléments, et tout miser sur le dessin pour parvenir à tous les abattre.. Ca ferait un beau feu d’artifice, assurément ! Shaïlan serait bien sur à côté pour y assister, suffisamment loin pour ne pas y participer.
Evidemment qu’il n’y participerait pas. Lui vendait les informations, mais ne combattait que pour son propre but. Et la disparition de l’Académie n’était pas profitable pour ses affaires.
Bref. Les loisirs avaient pris bien assez de temps, il lui faudrait quitter cet endroit rapidement avant d’être repéré par les gardes ou les Sentinelles en place. Et puis Arro ne parlerait pas de lui, n’est-ce pas ?
- Sur ces bons gestes envers la communauté Raï, mon cher Arro, j’ai le regret de devoir me retirer d’ici. Après tout, on n’aime pas trop les étrangers entre ces murs, n’est-ce pas ?
Après une bourrade amicale et une courbette ironique, le jeune homme se retourna et prit un chemin entre les fourrés, qui le mènera en dehors des murailles de l’Académie.
Il avait à faire, avec tout ce qu’il avait appris en ce jour..
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