Vieillesse... (RP terminé)

[Je m'inscruste, si sa te dérange, supprime^^]

La porte de bois donnat accès à la tour marchombre se referma doucement. La jeune femme se retrouva dehors et marqua un temps d'arrêt. Elle aspira à grande goulée l'air frais pour qu'il passe dans ses poumons et revigore son corps. Elle sentit la caresse du vent sur sa peau, et ses cehevxu qui voletaient frappait son visage pâle. Elle fit quelques pas, ferma les yeux, courrut.

Trop d'un passé lourd et ardent. Trop de chose écoulée en si peu de temps. Elle attendait encore, elle patientait, inlassable, mais usée. Elle se battait contre sa peur et son axiété, contre son envie et sa haine. Elle sauta, de gauche, de droit, elle enchaine des mouvements, yeux fermés, une danse étrange, mouvents fluides, déliés...Tout de grâce et d'expression. Elle profitait de la liberté de mouvement offerte par l'air et laissiat son corps parler pour elle. Elle stoppa, s'assit au sol, s'alongea et resta là, yeux clos, corps détendus, ses heures durant. Enfin, alors que le soleil avait quitté son beau fixe, elle se releva et se mit à démabuler, enchainant des pas sans buts...

Et chaque foulée, elle sentait un peu de la noirceur qu'elle avait écarté revenir. Chaque pas était un souspon de désespoir faisant retour dans sa tête. Mais elle continua à avancer...Un jour, elle la reverrait...Un jour, elles vivraient heureuses toutes les deux...Elle le savait, le sentait. Elle le voulait aussi...Surtout. Elle marcha encore une vingtaine de minutes, allant ou la guidaient ses pas. Elle ferma les yeux à nouveau. Alors que ses pas l'emmenaient, volant au dessus d'un sol torride, elle entendit se rapporcher le bruit de la cascade, le grondement incessant des eaux se fracassant sur les rochers. Elle parvint alors plus près, quand elle sentit un présence. Elle ouvrit les yeux. Devant elle, tourné vers la cascade, une silhouette longue, aux cheveux longs, blond-blanc retombant sur ses épaules. Ena sentit son coeur louper un battement. Lui? Là? Maintenant? Elle faillit faire demi-tour, puise ravisa. De toute façon, il l'avait sentit, elle en était presque sure...Elle ne bougea pas. Ses cheveux voletaient, noire crinière soyeuse. Elle attendit.

[Comme tu l'auras remarqué, ça se passe avant le retour de Nat]

- Tiens donc, mais qui voilà!

L'exclamation prononcé sur un ton qui se voulait enjoué était plus amère qu'enjouée... mais Valen n'en avait cure. En cette soirée, il se souciait peu de sauver les apparences comme il le faisait autrefois. En cette soirée, il voulait simplement être lui-même... et être seul. Se retournant, il toisa Ena de son regard pénétrant, sans le moindre sourire. Ses yeux ne reflétaient pas la moindre lueur d'ironie ou de malice comme d'habitude, ils étaient telles deux flèches qui transperçaient le corps d'Ena, tant ils étaient perçants.

- Que me vaut l'honneur de cette rencontre?

- Tiens donc, mais qui voilà!

Trop amer. Sans ironie, sans force ni douceur habituelle. Juste acide.
La jeune femme se maudit d'avoir laissé ses pas la guider, et de ne pas s'être assuré l'abscence de quiqonque. Elle fixa le demi-faël, emplie de haine et de rancune. Pourtant, son visage restait calme et ses yeux bien que brillant ne trahissaient pas ses sentiments. Déja elle savait que si elle parlait, elle ne pourrait pas bannir de sa voix toutes sa rancune.

- Que me vaut l'honneur de cette rencontre?

Ha. Honneur...C'était un bien joli mot...Pour un peu, Ena aurait sourit...Les yeux perçant de Valen semblaient presque insoutenable. Mais elle ficha ses yeux dans les siens, duel silencieux, affrontement immobile...

-Quel Honneur? Depuis quand est-ce un honneur de me voir? Ou bien c'est moi qui devrait me trouver Honorée?

Elle avait était restée calme, mais acide. Elle n'accordait plus rien à Valen. Tout le respect qu'elle lui avait voué s'était envolé. Elle s'approcha doucement de la cascade, se concentrant sur Valen, analysant ses moindres gestes. Il paraissait...Fatigué...Las. Elle passa sa main dans l'eau puis se retourna. Le sous-directeur avait toujours les yeux plantés sur elle. Haineux. Elle chercha quelquechose à dire. Ne trouva rien. Se tut. Inconsciement, elle glissa la main dans sa manche. Le contact froid d'Elga , sa petite dague, la rassura, sans qu'elle ne puisse se l'expliquer.

Quand il vit le geste discret d'Ena, le visage jusque-là impassible du demi-Faël prit une expression de franche fureur indignée. Sa main gauche se porta automatiquement pour enserrer le fourreau de son sabre Daelos et sa voix se fit soudain glaciale et contrôlée... comme la mort qui s'abat :

- Depuis quand oses-tu penser, marchombre, que je m'attaquerais à toi sans raisons?!? Que la Dame et son Dragon te maudissent! Non contente de m'avoir blessé aux tréfonds de mon âme, tu souilles mon honneur en osant laisser présager un telle infamie! Que te faudra-t-il encore m'infliger avant de cesser de me tourmenter? Est-ce ce que je devrai endurer pour payer ma dette envers toi? Tu détiens mon âme, te faut-il aussi ma vie pour te payer de la vie que je te dois? Tu aurais mieux fait de me laisser mourir... je valais mieux mort que vivant sans âme.

Plus Valen distillait son discours, plus son visage s'assombrissait et devenait inhumain. Dans sa colère et sa haine, il était froid et calme... telle la mort qui se prépare à désigner une nouvelle victime. Dans un geste lent et majestueux, il dégaina son légendaire sabre, son terrible regard perçant les tréfonds de l'âme d'Ena. Dans un murmure, il ajouta :

- L'honneur l'exige... Arranges-toi pour me tuer, autrement tu mourras ce soir...

C'est alors qu'il fondit sur Ena...

-Ce n'est pas ce que tu est en train de faire?

Sa voix avait claquée, ironique. Et pourtant, les yeux fixés sur Daëlos, elle était loin d'être tranquille...Disons qu'elle venait de signer son arrêt de mort...Avec pour seules armes quelques dagues et ses mains...Elle était, comme on dit, perdue d'avance. Et dans ce cas là, perdue signifiait sans doute très gravement blessée, au mieux...
Les yeux fixés sur la lames affutées, elle guettait le moindre geste de Valen. Elle n'allait pas se rendre sans se battre...Loin de là...

-J'aurais du te laisser mourrir, t'as pas tort...Mais je peux rectifier le tir...

La dague partit. Valen l'évita. Combien elle regrettait de l'avoir initié à l'art marchombre...Combien elle regrettait...La lame s'approcha, elle l'évita. Début de la dance. Elle essayait de le faucher, il l'effleurait, elle le bousculait, mais il était imperturbable. Les gestes accellerrèrent. Plus vite, plus vite. Une danse, une ronde. Et aucun d'eux ne parvenait à toucher l'autre...
Le premier sang à couler fut celui du faël...Trois gouttes, guère plus, qu'une lame avait cueilli sur son bras. A peine une égratinure. Ils continuèrent. L'une cabriolant, évitant, glissant, tapant...L'autre attauqant, tournant, arquant, frappant...Ena évita une une attaque destinée à son torse, tourna et sauta. Elle sentit le fer mordre son flanc, au dessus de sa hanche? Elle laissa échapper un juron. Deux dagues partirent, aucune n'atteignit sa cible. Les mouvements reprirent, sans s'être vraiment arretés. Mais qui pouvait lutter contre un Chantelame et son sabre? Mais qui?
Une dague vint se ficher dans la jambes du demi-faël. Ena évita une attaque, en parra une autre, se prit le sabre dans le bras, au dessus du coude. Ses deux blessures n'étaient pas trop grave, mais celle de Valen l'était encore moins. Alors qu'elle s'appretait à modifier son équilibre pour frapper, Valen attaqua, et elle ne put éviter Dëlos qui vint entailler sa peau, suivant une longue ligne, partant dans l'épaule, sautant sa poitrine et finissant en une large faille sur son ventre. La marchombre recula, enserrant son ventre, le souffle coupé. Toute la rage et la rancune qui s'étaient emparés d'elle avaient transformés ses yeux en deux petites bombes. Chargée d'une fureur inouie qui pourtant ne traversait pas les traits de son visage, elle se jeta en avant, vira sur la sroite, tomba, glissa, se releva. Elle était derrière Valen, il avait fait un quart de tour. Elle sauta en avant, trois lames vinrent percer la peau de sa main droites. Des lames aiguisées...des lames chauffées à blanc. Les trois entrèrent sans mal dans la peau du dos de Valen. S'arquant, il laissa échapper un cri.
Se battre Ena...Bat toi pour lui. Bat toi pour elle. Bat-toi!
Son ventre et son flanc la tiraillait. Elle baissa les yeux vers le sang écarlate qui coulait de la plaie et imbibait ses habits. Touchée à la jambes. Une entaille peu profonde mais assez large. Elle sauta, retomba sur Valen. Elle le fit basculer, Daëlos traça une ligne de feu sur sa joue. La tête du demi-faël heurta le sol. Il sembla étourdit. Ena était positionnée au dessus delui, bloquant un de ses bras. Profiter de l'instant. Ca ne durera pas. La dague d'Olorin se planta dans le ventre du Demi-Faël qui eut un soubressaut. Mais de toutes ses petites attaques, aucune n'équivalait aux trois que Valen lui avait infligée...elle était perdue...

[A toi Nathounet^^]

[ Nathounet ? Oo ]

Nathaël marchait lentement dans les sentiers menant à la cascade. Il chantonnait une rengaine de son adolescence, il réfléchissait, comme toujours. A croire que, jamais, son cerveau ne s'arrêtait ! C'était peut-être le cas, d'ailleurs. Mais ça, il était le seul à pouvoir le dire ou non...
Il continuait d'avancer, ressassant dans son esprit des souvenirs qu'il aurait largement préféré éviter, il détourna alors ses pensées vers autre chose. Tournant son regard, il put apercevoir, à sa droite, un couple de mésanges. Ils étaient comme en entière complicité, se lançant des regards furtifs, partant chacun leur tour chercher des branches pour le nouveau nid, nourrissant les petits ensemble. C'était presque amusant de les voir ainsi, et Nath fut pris d'une soudaine envie d'éclater de rire. Leur couleur bleutée contrastait à merveille avec le paysage encore enneigé de l'extérieur. Une légère couche de givre recouvrait le sol et celui-ci brillait avec les reflets du soleil. Les arbres exposaient encore leurs branches légèrement blanches et semblaient tous tristes de voir la couche cristalline partir en fumée. Nath capta leur tristesse, et, étonné de sentir aussi bien les choses, se dit que l'hiver était vraiment une des plus belles saisons...
Il continuait de marcher, touchant à son but, la cascade. Il voulait se trouver là pour pouvor se ressourcer et il ne s'attendait en rien au spectacle qu'il allait voir une fois là-bas. Heureux, il s'était mis à courir, il fallait bien faire un peu d'exercice et les quelques centaines de mètres qui le séparait de la surface limpide allaient enfin s'avérer utiles. A petites foulées, il rejoint la lisière du bois minuscule qui encerclait le petit point d'eau. Les bruits des remous de l'eau frappant la surface lisse et la transformant en dizaines de vaguelettes se faisaient déjà entendre, malgré la distance.

Nath capta également d'autre son, plus ou moins étranges, mais ne les reconnut pas de suite. Il mit alors toute son ouïe pour essayer de mieux remarquer... Lorsqu'il comprit enfin, son coeur manqua un battement. Il courut à la rescousse... Enfin... Façon de parler, peut-être était-ce là un combat strictement amical, mais à entendre les cris et les bruits des lames découpant la chair, il en doutait fortement. Approché le plus possible du lieu, tout en restant camouflé, il put alors observer la scène, de loin. Il reconnut l'homme qu'il voyait de face, comment oublier cet air désagréable... C'était le Maître d'Armes Valen Til' Lleldoryn. Avec, face à lui, une femme. Il osait se battre contre une femme... ?

Son coeur s'arrêta net et sa respiration se stoppa. Une femme, oui, mais pas n'importe laquelle. Ena... Ecroulée sur le sol, le ventre ouvert... Affolé, il remarque que Valen, bien que dans un état bien moindre, saignait abondemment. Sans réfléchir, il saisit son arc et tira. La flèche atteigit le maître par surprise dans le bras qui, hélas, ne maniait pas Daelos. Alors, il se jeta dans la bataille, dagues au point, la rage au ventre...

Avant que Nathaël ne puisse arriver au contact, le premier réflexe de Valen fut d'arracher la flèche et de la jeter au sol avant de reprendre à nouveau son sabre à deux mains. Il avait de la chance... l'arc de Nathaël n'avait pas la force de pénétration d'un arc de guerre et la pointe de la flèche était ce qu'il y avait de plus banal. En d'autres circonstances, la blessure aurait pu être bien plus grave.

Bien qu'affaiblie, Ena voulut tenter sa chance lorsque le demi-Fäel fut atteint par la flèche. Hélas pour elle, ses forces l'abandonnaient et lorsqu'elle s'élança pour frapper, Valen pivota en saisissant, avec sa main droite, le bras armé de la marchombre et prolongea son élan en effectuant un mouvement circulaire. Alors qu'Ena s'abattait au sol, sa main gauche qui tenait Daelos s'abattit rapidement et le sabre vint frapper le dos de la marchombre... Nathaël ne put que crier d'impuissance alors qu'il se précipitait pour charger Valen.

Se détournant vivement d'Ena, le Chantelame s'élança lui aussi, le sabre pointé en avant telle l'annonce d'un empalement et d'une mort certaine. Nathaël voulut faire une culbute pour éviter le sabre au dernier moment, mais Valen releva subitement sa garde et vint percuter le marchombre de toute sa masse. Alors que Nathaël était violemment bousculé, Valen, en déséquilibre suite au choc virulent, fit une roulade pour absorber l'énergie du choc et pour ainsi pouvoir se relever sans perdre de temps. Le marchombre avait apparemment fait de même et c'est dans un choc d'acier que leurs armes s'entrechoquèrent avec violence. Valen avait armé sa frappe, ses deux mains levant son sabre au-dessus de sa tête, et avait frappé de toute la violence dont il était capable. Pour sauver sa vie, Nathaël avait paré l'attaque en croisant ses dagues, mais une puissante frappe du pied vint le cueillir à l'estomac et il chuta en arrière.

- Comment oses-tu interférer dans un duel à outrance pour une question d'honneur qui ne te concerne pas, marchombre?!?

La voix de Valen était froide et parfaitement maîtrisée, même si le ton était très nettement méprisant... et haineux. Alors que Nathaël se relevait dans un mouvement vif en se fendant, Valen, plus rapide encore, esquiva et lui décocha un coup de pied en pleine figure. Cependant, le marchombre l'avait tout de même blessé au flanc et quand le demi-Faël y passa la main en contemplant son propre sang... il saisit de nouveau son sabre à deux mains et arma son attaque avec une rapidité stupéfiante. Alors qu'il frappait, le Chantelame s'exclama :

- Meurs, marchombre imbécile!

Journée de fin d'hiver chargée au programme, Vivyan s'activait comme une fourmi malgré ce que Slynn lui avait dit, de toute manière elle ne pouvait pas prendre un temps par le temps qui courraient. Encore une fois entre deux salle elle croisa Alatariel.

- Tu n'aurais pas vu Valen ou Ena par hasard?

La jeune femme se retourna rapidement.

- Pardon ?! Euh non rien désolée, je ne les ais pas vue.

La sous directrice la regarda tourner à l'angle du couloir un peut étonnée par sa réaction.
Elle continua ses recherches tout en écrivant des papiers. Mais pourquoi par le sang de ses satanés Ts'Liches n'étaient ils jamais là quand on avait besoins d'eux pour la direction ? Vivyan même si un peut nerveuse gardait asser de calme pour qu'aucun incident arrive. Elle était bien loin de se douter de ce qu'il se passait mais plus pour très longtemps.
Après quelques recherches dans les Spires elle finit par les retrouver sentant une sorte de tension, il y avait trois personnes. Elle décida d'effectuer un pas sur le côté pour aller plus vite...

Elle arriva juste à temps pour stopper la lame de Valen qui allait transpercer Nathaël, un des nouveau professeurs. Elle qui restait d'un calme sans défaut habituellement fit exception à la règle. Elle s'immergea dans les Spires.

*Slynn viens où je suis actuellement dans environ... six minutes pas avant. Amène les rêveuses!*

Aucune réplique ne fut possible c'était un ordre. Son visage exprimait une colère indéfinissable, sa seule chance dans cette histoire c'est qu'ils étaient tous trop blessés pour s'attaquer à elle. Elle envoya Valen rouler plus loin sans le blesser mais l'immobilisa, il n'avait aucune notion de dessin et même la force d'un demi-faël ne pourrait venir à bout des liens qu'avait tissé ses sentiments. Ena quand à elle eut le droit à se retrouver bandées et allongée et Nathaël qui était le moins blessé mais aussi celui qui devait avoir été le dernier à se lancer fut ligoté, aucune délicatesse pour eux, ils étaient bien capable de subir des blessures béante alors ses pauvres dessins ne leur ferait rien. Aucun grâce à la Dame n'était en danger de mort, sauf peut être Ena

- Maintenant ça suffit ! Non mais vous ne vous rendez pas compte ?! Vous êtes totalement inconscients ! ... Nous terminerons cette conversation plus tard...

Slynn venait d'arriver avec une rêveuse et revint bientôt avec l'autre. A vrai dire s elle demandait à Slynn de rester c'était pour savoir résister en cas d'offensive d'un des trois professeur. Elle les surveillez comme elle aurait dut le faire avec des enfant de quatre ans ce qui la rendait encore plus hors d'elle. Elle s'assit au sol essayant de se calmer, elle aurait presque put faire peur. Vivyan regarda l'eau de la cascade pour mieux se concentrer sur les dessins qu'elle devait maintenir, quand elle sentit Slynn s'emparé sans brusquerie d'un des dessin, elle la remercia du regard toujours concentré prête à toute éventualités. Les rêveuses se mirent à l'oeuvre.

(désolée j'ai du bâcler)