Description générale
- Nom : Il change sans arrêt...
- Prénom : Derlya
- Race : Humaine
- Age : 16 ans
- Alignement : Esprit Libre
- Classe (ou orientation souhaitée) : (à compléter après avoir passé les Trois Défis)
Description physique et mentale
- Description physique :
Prenez un chat. Maintenant, allongez son corps, dressez-le sur deux pattes, enlevez la fourrure, déplacez les oreilles, formez une poitrine et des reliefs propres aux humains, ajoutez une masse de cheveux roux et changez les traits du visage. Voilà. Vous obtenez à peu de choses près le physique de Derlya, que ce soit de par son visage triangulaire, ses grands yeux perçants d’une couleur noire, sa façon gracieuse et fluide de se mouvoir, ou sa chevelure qui s’écroule sur ses épaules pointues aussi soyeuse que le pelage roux foncé d’un chat… Tout est sec, anguleux, fin, chez Derlya. Elle n’est pas laide, loin de là. Mais elle n’est pas belle non plus. Elle a sur son visage, dans son corps, ce petit quelque chose qui rend une personne banale, avec aux yeux de la foule anonyme les pommettes trop saillantes, la bouche trop fine, le nez trop comme ceci, les yeux un chouia comme cela, les pieds trop ci, les mains pas assez ça…Pas le genre de visage, de corps, dont on se souvient des années plus tard, comparé à ces beautés au teint de lait et aux cheveux d’or ou d’ébène, au corps parfait et athlétique, à la poitrine arrogante et à la taille de guêpe…Elle, sa peau, elle la trouve couleur normale. Un peu trop pâle par endroits, un joli grain fin et assez bronzé vers le cou, la nuque, et les épaules, trop sèche au niveau des bras et des jambes…Sa chevelure, bien qu’opulente et joliment souple, est couleur roux, roux normal. Ses yeux, noirs normaux. Sa taille, frêle normale.
Description du caractère : Presque tout du caractère du chat. Presque. Indépendante, pas fidèle pour deux sous, elle peut se servir de vous pour avoir accès aux coussins et aux croquettes pour vous laisser tomber comme une vulgaire chaussette quelque minutes plus tard. Manipulatrice, arrogante. Son sourire sonne faux, car, les rares fois où l'on peut voir sa bouche se tendre au rire, ce sera sans doute pour vous amadouer, se moquer de vous, ou bien pour vous mettre dans ses petits papiers. D'un naturel envieux, possesseur, elle défendra son bien avec archarnement, tel un chat refusant de partager son coussin. Elle est toutefois fine et rusée, et courageuse. Lorsqu'elle entreprend une tâche, elle fait tout son possible pour la mener à bien, peut importe les méthodes utilisées.
- Principale(s) qualité(s) :
Intelligente, calculatrice, perfectionniste.
- Principal(s) défaut(s) :
Peste, manipulatrice, jalouse, trop possessive, agressive, la liste est longue...
- Particularité(s) :
Derlya a développé un certain goût de kleptomanie. Elle aime voler tout ce qui lui passe à portée de main...
Vécu et histoire sociale
- Situation familiale :Alors là...C'est le mystère, le néant, le trou noir. - Situation sociale : Plutôt solitaire, elle ne fréquente pas beaucoup les gens. Donc exempt de toutes relations. Filles des rues.
- Histoire :
Derlya est une de ces personnes que l'on qualifie de " sans-histoire", "sans-passé"...Ce qui veut dire qu'elle n'a jamais eu de miraculeuse révélation au cours de sa vie, lui intimant de partir pour une noble quête, ce qui veut dire qu'elle n'a jamais séduit l'empereur de Gwendalavir, ce qui veut dire qu'elle n'est jamais tombée amoureuse d'un pauvre paysan-soldat qui partit en guerre pour y mourir, ce qui veut aussi dire que jamais elle n'eut à tuer en désespoir de cause un homme pour ensuite regretter ce meurtre toute sa vie durant... Non, Derlya n'a pas de passé à proprement parlé. Et pourtant, dieu sait si elle est longue, sa vie, derrière elle. Seize années à patauger dans les caniveaux, à se faire peloter par des vieux riches aussi gras qu'un fond de poële, à faire les trottoirs pour pouvoir dormir avec un toit au-dessus de la tête... Tout ça n'aurait jamais été si ses parents avaient encore été là. Mais ils furent trop bêtes, trop innoncents et doux-rêveurs pour croire pouvoir trouver le bonheur, pour croire qu'il suffisait de se proclamer comme guerriers de l'empire pour le devenir réellement...Ils partirent au front contre les Raïs, seul moyen de gagner un peu d'argent. Et ils furent tués. Le seul évènement marquant dans la vie de Derlya. Mais celui qui a influencé toute son existence. Elle avait trois ans et demi, environ, quand survint cette perte. Elle ne pleura pas, Derlya, lorsqu'on lui annonça la nouvelle. Elle fut recueillie par la femme du tenancier d'une auberge, qui avait toujours voulu avoir des enfants, mais qui ne pouvait pas, car elle ne pouvait pas sortir du marché pendant les mois où sa grossesse aurait été la plus difficile. Elle éleva donc assez rudement Derlya, sans véritable amour, peut-être un peu d'affection. Elle avait pourtant tenté de l'aimer comme sa véritable fille, mais le caractère épouvantable de l'enfant l'en empêchait. Derlya conservait trop le souvenir de la vie plutôt joyeuse qu'elle avait eu avec son père et sa mère. Elle ne considéra aps du tout les aubergistes come ses parents ni même ses tuteurs, simplement ses hôtes. Et un jour, elle les quitta, refusant de rentrer chez eux. Elle avait sept ans. Elle passa donc "d'hôte en hôte ", chez des personnes qui voulaient bien la loger contre de menus services.
Mais bientôt, elle en eut assez de dépendre d'adultes qu'elle ne choisissait qu'en fonction de la grosseur du portefeuille, et, quand elle fut assez grande pour pouvoir gagner sa croûte toute seule, ( façon de parler, la plus part du temps, elle volait du coureur sur les marchés ) elle n'habita plus jamais chez des hôtes qui se qualifiaient de parents adoptifs. Elle développa une grande dextérité à force de voler tout ce qui parssait à portée de main, sa solitude l'endurcit de fait.
Sa vie se résuma donc à rapines et larcins, tapin, mais le moins possible, puis, essais de partir à l'aventure, comme elle le disait si bien, mais toujours pour revenir à son village perdu la queue entre les jambes...Et chaque fois qu'on lui demande son nom de famille, elle invente, improvise, mais ne dis jamais le véritable. Peut-être même l'a-t-elle oublié...
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