Par une journée pluvieuse (RP inachevé)

Lenne était en train de relier un vieux manuscrit qui, franchement, était dans un tel état qu'il lui semblait presque impossible de lui faire retrouver toute sa jeunesse.
Finalement, après trois heures de travail acharné, le vieux manuscrit retrouva une forme acceptable. La jeune femme n'avait même pas remarquer que dehors, il pleuvait.
Soudain, la porte de la bibliothéque s'ouvrit et, regardant du coin de l'oeil, Lenne vit Marlyn entrer.
La jeune femme finit de recoudre les pages à la nouvelle couverture et s'essuyant les mains, elle invita Marlyn à venir près d'elle.
- Quel bon vent t'ammène ici ? demanda Lenne ravie de revoir sa prodigieuse élève.

Marlyn accepta l'invitation de Lenne, et alla s'asseoir près d'elle. Alors que la bibliothécaire la regardait, elle prit la parole:

Je suis venue, pour finir mon apprentissage, MAdame. Mais aussi pour vous demander une faveur.

Elle espérait que Lenne la comprendrait, quand elle demanderait une faveur, qui pourrait sembler incongrue..

( youhou, trois lignes, qui dit mieux...)

Lenne ne put s'empêcher de sourire. Marlyn était une élève sérieuse qui travailler durement pour atteindre ses objectifs. La jeune femme appréciait beaucoup ce type de caractère.
- Bien, quelle est ta faveur ? demanda la bibliothécaire.
Marlyn semblait un peu hésitante et Lenne l'encouragea du regard.

Marlyh détourna les yeux, puis reprit :

Hé bien...Vous m'apprenez à lire... Je vous en remercie...Mais il y a autre chose que je voudrais que vous m'appreniez...
Voila...je.je...je ne sais pas écrire..non plus..

Bien que ses joues restaient blanches, elle avait honte...

( Yalaa je m'améliore, trois lignes et demi...)

- A vrai dire, je me doutais un peu que tu ne saches pas écrire puisque tu ne savais pas lire, et les deux vont généralement ensemble. Tu sais, tu n'a pas de honte à avoir. dit-elle en voyant le regard gêné de Marlyn. Beaucoup de gens n'ont pas cette chance, ça n'a pas l'air comme ça mais la plupart des académiciens sont quand même un peu des privilégiés.
- Donc tu veux que je t'apprennes à écrire. résuma la jeune femme après un petit silence. Pas de problème, si tu veux on commence maintenant.

Marlyn essaya de reprendre consistance, et répondit :

Je préfèrerais finir d'apprendre à lire, d'abord. Cela ne vous dérange pas ??
Je n'ai pas beaucoup de temps devant moi. J'aimerais compléter plutôt la lecture, plutôt que de la laisser en suspens, et de commencer autre chose...

Elle se remit debout, ne supportant pas de rester assise trop longtemps dans une chaise....

- Non pas du tout, je pense même que c'est plus raisonnable d'attendre que tu finisses ton apprentissage de la lecture. Si tu veux, on commence la suite des cours maintenant. dit Lenne, tout en rangeant son matèriel de relieuse de livre.
Les vieux livres abondaient dans diverses pièces cachées de la bibliothéque.

Lenne s'assit sur une des innombrables chaises de la bibliothèque et écouta Marlyn lire. Comme à chaque fois que quelqu'un lisait, la jeune femme ferma les yeux et se concentra sur l'intensité des mots, leur lourdeur et leur légèreté, le sens et les liaisons. Marlyn était devenu une assez bonne lectrice, un léger travail devrait parfaire son entraînement. En tout cas, c'est ce quand déduit la bibliothécaire de son écoute.
Finalement, Marlyn s'arrêta à la fin d'un chapitre assez long et Lenne donna son avis sur le travail de son élève.
- Eh bien, on peut dire que tu as progresser rapidement. Non seulement tu arrives à lire dans ta tête mais tu es une assez bonne conteuse. Avec un peu d'entrainement, tu seras une excellente conteuse. la félicita la jeune relieuse. Veux-tu recommencer un nouveau chapitre ? demanda-t-elle.
C'était à Marlyn de décider car elle seule savait si elle pouvait continuer ou non.
La pluie battait de plus en plus fort sur les carreaux de la fenêtre.

Marlyn finit de lire un chapitre assez long, quand Lenne parla.

Marlyn fut contente, et répondit :

J'aimerais continuer...

Ce qu'elle fit. Les heures s'égrénèrent encore, durant lesquelles Marlyn continua de lire les poèmes, essayant de mettre un peu de ton, de tout comprendre. Ce qui ne se révéla pas simple.
La pluie rythmait sa lecture battant contre les vitres.
Au bout d'uncertain temps, elle referma le livre peu épais, environ 20 pages aussi, et le posa sur une table...