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 Parce que rien de bon naît de la colère... [Terminé]

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Edel Hil'Guidjek
Edel Hil'Guidjek

Premier Gardien
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MessageSujet: Parce que rien de bon naît de la colère... [Terminé]   Parce que rien de bon naît de la colère... [Terminé] Icon_minitimeSam 22 Sep 2012 - 14:57

Inspirant profondément, immobile, Edel avisa le couloir désert qui s’élançait devant elle. Serrant le poing elle se maudit par avance de toutes les décisions qu’elle aurait à prendre dans les prochains jours, mois…

Elle s’entendit souffler tout bas « Par Wildrick donnez moi la force… » quand, rompant son immobilité, la jeune femme s’engagea dans le couloir laissant la grande salle encore pleine derrière elle.
Bien sûr le repas n’était pas terminé loin de là, mais incapable d’avaler quoi que ce soit tant une tension constante semblait peser sur son corps, il était préférable de bouger.  
Prétextant être débordée, elle s’était excusée auprès des professeurs les plus proches et s’était éclipsée sans un regard vers Duncan ou autres personnes qu’elle avait l’habitude de côtoyer. Elle ne désirait y lire ni compréhension, ni dégoût ou même des sentiments semblables aux siens ou tout autre chose. Seulement sortir.

Mais en vérité ce n’était pas vers son devoir que la jeune femme marchait. Ce n’était pas vers les piles croulantes de parchemin qu’elle se dirigeait.
Locktar était son objectif, il fallait d’urgence qu’ils discutent.

Toute ça… toute cette situation était absurde pour tout le monde. Mais Locktar… La Première Gardiene défit son menteau avant de le poser négligemment sur son bras. Les appartements n’étaient plus très loin, elle força l’allure.
Il venait de s’engager dans une guerre dont il ignorait tous les codes. Son tempérement combatif… c’était une chose qu’elle aimait profondément chez son mari, c’est ce qui lui avait sauvé la vie plusieurs fois et le réussissait plutôt. Mais le combat qu’il entreprenait aujourd’hui ne se ferait pas uniquement sur un terrain qu’il maîtrisait. Surtout pas au lendemain du traumatisme que l’académie avait subit avec cette histoire terrifiante de mercenaire et de tortures ainsi que de la bataille qui souillait encore les murs de la batisse.

De plus, cet Aziel était visiblement quelqu’un de grande école, de la haute, comme aimait dire Locktar au sujet de ces personnalités. Et le guerrier ignorait à quel point pouvait être cruelle et fourbe cette noblesse de haute instruction. Il ne semblait  pas avoir conscience que d’autres armes plus puissantes que celles dont il enseignait le maniement, et pouvant être infiniment plus destructrice existaient.
Attaquer publiquement et sans préavis, un tel ennemi… même pour un esprit exercé ce jeu se révélait être dangereux.
Edel dévia brusquement ces idées mais sans succé. Une seule opportunité suffirait à ce Aziel pour tout ruiner. Une brèche, une faiblesse, rien n’échappera à son regard exercé.
Elle le savait, on lui avait appris ces mécanismes, certains chez elle excellait même dans cette pratique.  

S’arrêtant brusquement, Edel considéra la porte devant elle, portant un simple écriteau « Hil’Guidjeck », qui serait bientôt remplacé par quelque chose de plus officiel. Du moins était-ce ce qui avait été prévu du temps de Jehan.

Poussant la porte, elle trouva Locktar là comme elle s’y attendait. Toujours dans une grande agitation visible, car il faisait les cents pas. La jeune femme claqua la porte pour signaler sa présence et entreprit de déposerson menteau et ses armes à l’entrée comme il était normalement convenu. Laissant ainsi derrière elle la Première Gardienne qu’elle devait être à l’extérieur.  

Ils se regardèrent un moment, conscient que si ni l’un ni l’autre ne faisait d’effort dans les prochaines minutes, la conversation allait certainement déboucher sur une dispute.
La jeune femme respira de nouveau profondément en posant les mains sur les hanches, les yeux clos, avant de les rouvrir.


_Il existe un nombre infini de moyen pour briser un homme.

Simple, court, une phrase qui menait immédiatement la conversation là où elle voulait en venir. Calme également, sans reproche, presque une remarque. Elle n’aurait de toute façon pas sut déterminer la meilleure façon de démarrer sur le sujet.

_Celui que tu as choisi contre Aziel n’est pas le bon.

La jeune femme ne voulait pas d’une nouvelle dispute. Le but n’était pas qu’il se sente d’avantage agressé, Locktar était comme ça il démarrait au quart de tour et se laissait emporter par ses émotions. Mais vu son rang à l’Académie, il ne pouvait pas se permettre de commettre d’erreur comme celle de la grande salle. Trop de vies dépendaient de lui.  Trop de choses dépendait d’eux deux.
Elle ne serait pas capable d’assurer ses fonctions convenablement en étant distraite en permanence par l’inquiétude d’un très probable acte irréfléchi de la part de Locktar et surtout d’une quelconque réponse d’Aziel.
D’ailleurs si elle était véritablement enceinte comme le rêveur l’en avait informé il y avait peu, l’enfant ne tiendrait pas à une tension pareille. Il avait dit qu’elle devait lever pied et se ménager ou quelque chose comme ça.
Ils marchaient tous sur des œufs mais rétablir le calme autour d’elle était impératif. Elle ne ressentait pas encore la présence en elle, mais elle entendait bien se montrer responsable et faire tout ce qui était en son pouvoir pour ne pas que l’horreur d’une telle perte ne la frappe de plein fouet. Elle avait trop vu sa mère pleurer à en perdre la tête pour se dire un seul instant qu’elle pourrait surmonter ça. Elle ferait donc les choix qui s’imposeraient.

Il n’y aurait pas eu de plus mauvais moment pour que cet enfant arrive. Avait-il conscience de tout cela lui? Le présumé père.
Edel balaya d’un souffle ses réflexions et ajouta sur un ton distrait et le regard presque éteint :


_Réfléchis avant d’agir. Toujours.

Locktar Hil'Guidjek
Locktar Hil'Guidjek

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MessageSujet: Re: Parce que rien de bon naît de la colère... [Terminé]   Parce que rien de bon naît de la colère... [Terminé] Icon_minitimeMar 2 Oct 2012 - 21:42

Un nouvel intendant! Un nouvel intendant à l'académie!

Locktar ne pouvait calmer sa rage. Personne n'avait été prévenu, pas même les Primats. N'était-ce pas une information importante? Apparemment pas.... Et comble de tout ça, l'intendant était un lèche-bottes de l'empereur qui, dès le soir de son arrivée, annonçait haut et fort que le code Merwynien allait refaire son grand retour. Ce code, Locktar y avait eu droit quand il était un élève. Valen en était un fervent défenseur. Mais, à la suite de l'attaque des Mercenaires, ce code avait été mis de côté et c'était une excellente idée de la part de Jehan. Mais cet Aziel arrivait pour tout réformer...

Le maître d'armes cessa de faire les cent pas dans son bureau et il se dirigea vers une armoire. Celle qui contenait des livres laissés par Valen que Locktar avait découvert quand il avait été nommé à son poste actuel. Au milieu des multiples documentations sur la Légion Noire, sur les diverses armes de l'empire et sur l'armée en général, le Primat des Teylus avait découvert un exemplaire du code Merwynien. Au départ, Locktar avait pensé le jeter mais il s'était ravisé. Il l'avait donc finalement conservé et rangé. Il avait bien fait.

Le maître d'armes prit donc le livre et il s'installa à son bureau. Dès les premières lois, Locktar se rendit compte que le code n'était pas autant suivit que ça par Valen. La loi impériale par ci, la loi impériale par là. Ce mot venait et revenait. Ainsi donc, l'empereur ne supportait pas que son emprise sur l'une des meilleures académies, si ce n'est la meilleure, ne soit pas aussi totale qu'il l'aimerait. Voilà qu'il envoyait un subalterne pour remédier à cela.

Ce n'était pas un code pour de simples élèves, c'était un code pour délinquant ce règlement là. Félonie, combat d'honneur, trahison, meurtres, etc... Tout ça n'existait plus à l'académie depuis belle lurette. Qu'est ce qu'il s'imaginait Aziel? Ce n'était pas une prison de redressement pour ancien brigand ici. C'était un lieu d'apprentissage.

Quand Locktar aborda la loi XIV, il la relu plusieurs fois. Un uniforme? Les élèves avaient déjà le leur. En plus de cela, les professeurs devaient en porter un aussi? Oui, c'était confirmé, l'empereur et Aziel prenaient cette académie pour une prison. Les maisons étaient les lieux où les délinquants trouvaient leur cellule. Les gardes et les professeurs étaient les gardiens et l'intendant était le directeur. D'ailleurs, Locktar remarqua qu'étrangement l'intendant n'avait pas droit à son uniforme. Faites ce que je dis, pas ce que je fais.

Le Primat referma le volume. Un code idiot écrit à une autre époque. Une époque de guerre et de soupçons. Il n'y avait plus lieu de suivre un tel règlement. Locktar en tout cas ne le suivrait pas. Pas d'uniforme. Pas de sanction pour ceux qui ne le porteront pas. Son épée ne le quitterait pas. Si Aziel avait quelque chose à lui dire, qu'il vienne en personne lui déloger l'arme, il trouvait à qui causer. Le maître d'armes remit le code à sa place.

Peu de temps après, Edel fit son entrée. Un silence pendant quelques instants. Ce fut la Première Gardienne qui le rompit.

- As-tu lu le code Merwynien?

Certainement. Connaissant Edel, elle n'avait pas pu laisser échapper un volume d'une telle importance.

- Ce sont des règles qui n'ont pas lieu d'être ici. Il prends les élèves pour des brigands qu'il faut redresser à coup de fouet ou je ne sais pas quoi d'autres.

Jamais Locktar n'acceptera cela. Jamais! Si Aziel s'en prenait à ses élèves, le maître d'armes s'interposerait et il verrait ensuite avec l'empereur s'il y avait des soucis. Il n'avait pas de pouvoir comme Edel pouvait l'avoir. Faire changer d'avis l'empereur ne lui sera pas facile. Peut-être qu'il n'avait pas lu le code Merwynien? Peut-être que c'était uniquement Aziel qui lui avait demandé de remettre en place ce code pour "le bien de l'académie".

- Le briser? Ce n'est pas mon but, je veux juste le faire décamper. Par contre, lui, il cherche à briser l'académie, c'est une évidence.

Intendant de l'académie d'Al-Jeit. Il n'avait pas supporté que "son" académie soit surpassée par celle de Merwyn. Du coup, il se vengeait.


[Edition à volonté.]

Ps: on considère qu'edel a déjà annoncé la nouvelle de la naissance à venir Wink


Edel Hil'Guidjek
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MessageSujet: Re: Parce que rien de bon naît de la colère... [Terminé]   Parce que rien de bon naît de la colère... [Terminé] Icon_minitimeJeu 4 Oct 2012 - 18:43

_Locktar bon sang, c’était un sous-entendu ! Il existe un nombre infini de moyen pour briser un homme et Aziel est sûrement de ceux qui les connaissent tous ces moyens ! Si je puis bien sûr exagérer mes suppositions! L’homme à briser c’est celui qui se dressera sur sa route ! hésitation d’abord, et puis sous l’impulsion trop forte de ses émotions - C’est toi ! regard cherchant à observer si cette foi elle avait fait mouche. Elle poursuivit en désignant symboliquement la porte d’un geste rapide mais ferme de la main Et si toi en retour… tu te mets à faire les mauvais choix contre quelqu’un d’aussi bien « documenter » sur le sujet… que crois-tu donc qu’il se passera Locktar ?

Edel soupira en ramenant ses mains sur ses hanches et puis finalement après réflexion, elle se les passa sur le visage. Les sourcils froncés, elle été agitée.
Se disputer ainsi avec Locktar, ce n’était pas courant, mais quand même ils avaient l’habitude depuis, avec leurs deux caractères...
Pourtant cette foi c’était différent…
Elle était même totalement mal !
Pourquoi c’était à elle de faire « l’avocat du diable » ? Pourquoi c’était à elle de tempérer les humeurs de l’autre, alors qu’elle-même était au moins à moitié plus en colère que Locktar ? Se rendait-il compte au moins de tout ça ? Que ce rôle ne lui plasait pas ? Qu’elle ait à lui intimer la prudence, à lui, un adulte responsable ! Pourquoi c’était elle qui avait été commis d’office comme étant « l’élément calme » de leur couple ? Elle n’était PAS calme !
Locktar pourrait jouer les rebels à jamais, pendant qu’elle serait contrainte de prendre sans cesse la voix de la morale ? Elle n’était PASla voix morale !

Elle aussi elle voulait hurler à tout bout de champs contre les injustices ! N’en faire qu’à sa tête en se persuadant naïvement qu’elle n’avait rien à perdre, que si il y avait un soucis tout ne retomberait QUE sur elle et elle seule !
Naïf ! Voilà ce que Locktar était ! Un grand naïf !

Une tuile, énorme tuile soit, leur tombait dessus et il fallait démarrer au quart de tour ! Enflammer les foules, détérer la hache de guerre et foncer tête baisser sur un cas dont PERSONNE n’avait la moindre connaissance !!


_Tu… tu n’as pas la moindre idée de ce que quelqu’un comme lui serait capable de faire, et cela si bien sûr nos inquiétudes sont fondées ! Car elles ne le sont PAS encore je dois le rappeler ! Il n’est pas dit, en tout cas je l’espère de tout cœur, que la situation soit aussi désastreuse qu’elle nous semble au premier abord. As-tu envisagé cette possibilité avant de devenir aussi insolent devant un représentant de l’Empereur ? Un représentant de l’Empereur Locktar ! excédée Edel préféra se mordre la jointure d’un doigt en pivotant vers la commode la plus proche, plutôt que de poursuivre immédiatement. Elle ferma brièvement les yeux et inspira pour reprendre son calme, avant de se tourner à nouveau vers son mari silencieux, dont la colère ne se calmerait pas de si tôt elle le savait. Tu ne t’appelles plus simplement Guidjek, Locktar ! Je… - elle chercha ses mots, mais aucune des formules qu’elle se présentait ne semblait satisfaire à ce qu’elle allait devoir dire. Ses yeux s’humidifièrent, elle inspira calmement. Mon père… a cédé à notre mariage et t’a offert en plus en cadeau un titre prestigieux, à savoir la particule noble de notre famille. elle plongea son regard dans ceux sombre de son époux Tu fais parti de la famille. Et faire parti de la famille signifi savoir agir dans son intérêt et certainement pas le contraire. Apprend à voir plus loin que juste toi je t’en supplis…

Comment lui expliquer ? Il semblait tellement loin de tout ça… elle lui avait pourtant tellement parlé… ils s’étaient pourtant tellement parlé ! Mais il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas dans quelle situation étaient les siens depuis qu’elle avait quitté la Maison mère ou alors pire… ça lui était égale !

L’Empeureur était l’une des rares personnes dans tout l’Empire à être tenu dans le secret de leur existance. Il faisait parti du Pacte, et il savait sûrement déjà depuis longtemps qu’un membre de cette famille cachée était à la tête de l’une des plus grandes intistutions de l’Empire. Aziel avait été envoyé par l’homme politique ici, auprès d’une Première Gardienne dont il connaissait les principes, l’origine, la famille, les secrets… L’Empeureur devait certainement la voir comme une alliée indéfectible sur laquelle Aziel pourrait s’appuyer sans inquiétude si jamais il décidait de s’entourer dans sa tâche. Tenue par un serment familial d’un certain âge déjà, c’était bien son cas en quelque sorte.

Elle était la Première Gardienne de la prestigieuse Académie de Merwyn, un ami estimé de longue date. Mais elle était surtout et avant tout le reste, une descendante de Wildrick Hil’Meredrine.
Un affront à l’Empeureur, serait bafouer un pacte sans âge, une entente prospère : allégence contre le secret, dévouement contre la sécurité.
Et rien, absolument rien n’était plus important à ses yeux que la protection de ses frères. Elle pensait seulement… que Locktar avait compris cela. Mais visiblement il n’avait pas saisit tous les rouages de son engagement avec elle.

Ils s’étaient peut-être trompés tous les deux… leurs mondes n’étaient peut-être pas fait pour se côtoyer… elle aurait sûrement dû rester de marbre à son poste ici le temps que la situation pour la Famille ne se calme. Sans faire de sentiments… ou bien il aurait été préférable qu’il la laisse mourir dans cette petite ruelle sombre glacée…
Son regard qui détaillait le vide jusque là, s’anima dans un calme renouvelé et elle s’appuya contre la commode à présent dans son dos. D’une voix maîtrisée elle poursuivit en fixant le guerrier pour être certaine de bien capter toute son attention.


_Je vais… t’expliquer. Edel soupira en amenant furtivement un doigt méditatif entre ses deux yeux qu’elle ferma momentanément avant de poursuivre - Si tu t’opposes ouvertement à Aziel, tu t’insurges contre l’Empeureur. Par cela et jusqu’à nouvelles communications de sa part au sujet de cet individu, tu engages ma famille à qui tu es lié par mon intermédiaire… dans une situation délicate d’opposition contre un des hommes qui garantie ce qui reste de notre sécurité… - elle souffla en croisant les bras Alors voilà ce qui va se passer si tu fais les mauvais choix face à cet Aziel si c’est vraiment le grand méchant de l’histoire. Je vais te le dire moi. Tu continus à ignorer tes meilleurs alliés, à savoir le Temps et l’Observation. Montre toi brutal plutôt que réfléchi pour te défaire de lui… et Aziel gagnera à coup sûr à ce petit jeu. L’information remontera jusqu’à l’Empereur qui contactera immédiatement la Famille, à la simple prononciation de ton nom… Pourquoi ? Parce que nous lui devons respect, allégence et obéissance tant que cela garantie notre protection. Du moins en est-il ainsi dans les grandes formes. C’est… c’est un pacte presque aussi vieux que ma famille. Famille dont tu fais parti je le répète, depuis que tu portes cet anneau à ton doigt. Depuis que tu portes le nom qu’elle t’a offert. elle marqua une pause, les yeux humides- Tu seras… nous serons jugé toi et moi, par les miens lors d’un grand conseil.Tu seras certainement condamné pour trahison à notre nom, dans l’espoir que l’ensemble des miens ne soit pas accusé de félonie à l’Empeureur. Je serais bannie d’office pour ne pas avoir sut protéger les miens d’une telle honte et surtout d’un danger aussi... concidérable, que celui de la rupture du Pacte. Surtout en cette période de trouble… - soupire en tentant de dissimuler ses mains tremblantes, elle murmura presque Je pensais… que tu avais compris que personne chez moi ne plaisantait avec la sécurité… moi y compris, je ferais ce qu’il faut tu le sais très bien.silenceC’est tout ça qu’il aurait fallu que tu vois, avant de lever tes fesses de ton siège à cette foutue table de réception ! Et pas seulement ta colère aveugle et sourde qui t’a fait même ignorer la mise en garde de Duncan lui-même. Presque totalement ignorant de ce dont je viens de te parler, il a pourtant été capable de se montrer plus clairvoyant !

Edel releva la tête pour observer Locktar en face d’elle, à l’autre bout de la pièce. Sa voix était monté d’un ton et tremblait sous l’intensité de ses émotions contradictoires. Peut-être camperait-il également sur ses positions, mais elle ne flanchirait pas.



mp si un quelconque soucis, sinon post à volonté Smile

Locktar Hil'Guidjek
Locktar Hil'Guidjek

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MessageSujet: Re: Parce que rien de bon naît de la colère... [Terminé]   Parce que rien de bon naît de la colère... [Terminé] Icon_minitimeLun 15 Oct 2012 - 7:25

Sa particule, il l'aurait bien laissée tomber si ça signifiait qu'Aziel aille se faire voir chez les Raïs. Mais voilà, sans sa particule, le mariage était annulé et Locktar ne voulait surtout pas perdre Edel. Non surtout pas. Supporté la présence d'Aziel était peut-être envisageable dans ce cas-là. Peut-être.

Car oui, Locktar n'avait pas envisagé l'affaire sous cet angle. Oui, bien sûr, il avait bien remarqué que le nouvel intendant était un envoyé de l'empereur et que s'attaquer à Aziel, c'était s'attaquer à l'empereur lui-même. Mais même les grands du monde faisaient des erreurs et sur le coup de la colère, le maître d'armes s'était dit qu'il suffirait de le faire remarquer à l'empereur pour que ça change, enfin que ça revienne à la normale quoi avec Jehan comme intendant. Mais maintenant, il se rendait compte que c'était idiot et qu'un empereur, ça se remettait pas si facilement en question. Surtout quand c'était un simple maître d'armes d'une académie supposée en déclin qui se rebellait.

Et du coup, il fallait qu'il en assume les conséquences s'il continuait sur sa lancée. Et les conséquences énoncées par Edel ne lui plaisait pas du tout.

Il n'était pas encore totalement habitué aux coutumes de la famille Hil'Meredrine. Il n'était pas un noble de naissance et anoblit depuis si peu de temps qu'il en avait encore son esprit de roturier. Et puis, même s'il avait un esprit noble, il serait sûrement décontenancé par les habitudes de la famille d'Edel. Une vieille famille avec des antiques traditions.

Payer pour ses erreurs et pour ses pensées, Locktar y était prêt sans souci. Faire payer les autres, il le refusait. Si l'Empereur s'insurgeait envers la famille Hil'Meredrine et que du coup, la sécurité de l'ensemble de la famille soit mise en danger par sa faute, ça, il ne pourrait le supporter. Et si en plus, Edel était bannie de cette même famille, il ne pourrait plus se regarder dans une glace sans l'exploser de rage. Locktar était un homme dont l'honneur était une chose des plus importantes. Avec un tel Conseil et une telle sanction, son honneur serait salit, en même temps que celui de sa femme alors qu'elle n'avait rien fait.

Sa colère l'avait emportée sur tout. Comme avant. Comme quand il était jeune. Avant, il s'emportait facilement. Foncer sans réfléchir. Donnait les coups et posait les questions après. Pourtant, il avait vieillit, murit. Il avait espéré n'être plus comme ça mais voilà qu'il régressait. Qu'il redevenait cet enfant rebelle. Il fallait qu'il change cela.

Il leva la tête vers Edel.

- Je suis désolé, dit-il, je n'avais pas vu cela sous cet angle.

Oui, il devait changer de comportement mais il ne pouvait se résoudre à se plier aux règles que le code merwynien imposait. Non, il ne s'opposerait plus aussi ouvertement avec Aziel mais il ne suivrait pas aveuglément les règles. L'uniforme? Il n'en voulait pas. Rassemblement général le matin? Seulement s'il serait réveillé et qu'il n'aurait pas prévu de cours à cette même heure. Pas d'armes en dehors des cours? Son épée resterait fixée dans son dos si Aziel voulait la confisquer, qu'il vienne en personne.

- Je n'avais pas vu cela sous cet angle et je te promets que je ne m'opposerais plus aussi ouvertement en public à Aziel, mais....

Il marqua une hésitation, conscient qu'il devrait surement supporter la fureur de sa femme après la suite de sa phrase.

- Mais je ne suivrais pas les règles qu'il impose. Un uniforme pour les professeurs, c'est une idiotie. Tout comme celle de ne pas porter d'armes en dehors des cours. L'académie a été attaquée plusieurs fois et les forces ennemies étaient trop nombreuses pour que les gardes les contiennent toutes. Il s'imagine quoi le nouvel intendant? Que l'ennemi laissera les élèves aller tranquillement prendre leurs épées pour un duel honorable? Une épée, c'est la sécurité. Les élèves ne sont pas des sauvages, ils ne vont pas s'entretuer.

Et son épée, Locktar se sentait nu. Et son épée avait été forgée par son frère. La laisser, ça serait comme abandonner son frère une seconde fois. La première étant le jour où il la laissé combattre et où il a perdu la vie.


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Edel Hil'Guidjek
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MessageSujet: Re: Parce que rien de bon naît de la colère... [Terminé]   Parce que rien de bon naît de la colère... [Terminé] Icon_minitimeMer 17 Oct 2012 - 21:05

_La sécurité ? Voudrais-tu préciser ta pensé sur mes compétences?

Edel avait crié cette foi. Son corps tremblait tout entier et sa respiration ne parvenait plus à trouver de stabilité. Ses yeux humides débordaient à présent et quelques larmes allèrent humidifier son chemisier. Elle se sentait comme… poignardée. En plein cœur.
La tourmente la prit soudain et elle tourna le dos à Locktar pour tenter de reprendre ses esprits mais en vain. Ce Aziel était… décidément fort et ce déjà malgré lui, dès son premier discourt. Il scindait la communauté en deux, alors que c’est ensemble qu’ils auraient été les plus forts contre lui.
Ils les montaient les uns contre les autres, alors qu’ils servaient tous la même cause.
Edel regarda de nouveau Locktar qui semblait être obligé de prendre ces dispositions. Ils se séparaient… un Aziel débarquaient et en deux ou trois phrases, il les séparait en semant le trouble dans ce en quoi ils croyaient. Déjà une manche de gagné…


_Maintanant je suis sûr que tu te moques de moi.ajouta-telle simplement, d’une voix plus modéré Qu’est-ce que des vêtements changeraient à ce que tu es, à ce que vous êtes tous ? Nous portons tous l’uniforme chez moi, le sais-tu seulement ? Cela fait-il de moi un être abjecte ? silenceREPOND ! L’interdiction de porter une arme en dehors des cours est justifiée ! Ces élèves ne sont pas des sauvages ? elle ne se souvenait pas d’avoir été un jour autant remontée. Avoir cette conversation lui semblait même totalement improbable, une pure fictionCombien de foi ai-je dû en séparer dans les couloirs alors que cela n’est ni dans MON rôle ni dans celui de mes hommes ? Je suis POUR cette nouvelle mesure, j’ai déjà bien assez à faire sur les agressions extérieures pour me soucier de forcenés excités des lames aiguisés comme ça. Ils ne savent même pas en faire l’usage pour la plupart ! Ce sont… des enfants ! Les provocations sont monnaie courante et beaucoup d’entre eux se prennent pour des Dieux au maniement des armes alros que hier encore on se penchait sur leur berceau ! elle fit un instant les cent pas excédée - Ces… élèves n’ont aucune, AUCUNE notion de ce que peut être le respect ! Ils sont indiscipliné, insolent, arrogant et ne savent pas le prix et la chance que représente leur éducation ici ! Un uniforme ? Pas d’objet personnel ? Pas d’arme pour eux en dehors des cours ? Wouah, que c’est offusquant j’en tremble dans tout mon corps ! Quel insulte… quelle punition ! elle agita les mains pour en rajouter à son ton ironiquec’est la fin du monde ! Que tu t’inquiète pour ton arme est une chose, mes ses gosses… ne les encourage pas ! J’ai connu l’uniforme et j’ai survécu ! J’ai connu la privation et j’ai survécu ! Mais ce que j’ai surtout appris c’est le respect de mes aînés et je m’attriste de constater qu’aucun de vous ici, êtes capable d’apprécier la clémence des méthodes d’enseignement préconisé dans cet établissement ! Tant d’ingratitude me donne envie de vomir ! Sais-tu comment on nous enseigne chez moi ? Sème le trouble dans les couloirs ou dans un cour et tu es attaché en petite tenue au poteau de la cour principale, durant toute une après-midi aux yeux de tous ! Manque de respect à l’un de tes enseignants et ce n’est pas simplement du cours que tu es dispensé, mais le fouet qui t’attends pour insubordination ! Ne baisse pas les yeux devant des réprimande d’un supérieur comme je l’ai vu tant de foi se faire ici parce qu’il n’y a aucun esprit d’équipe, tu es privé toi et tes camarades de ration et pas d’exercices pour autant ! Edel fixa Locktar - Vous êtes dorlotés et personne ne semble en avoir conscience ! Vous ne savez pas ce que c’est une éducation à la dur, vous ne savez pas…

Edel se tut subitement. Tout ça ne servait à rien. Soudain il lui semblait qu’ils étaient tous des êtres pourris gâtés qui ignoraient tout de la valeur de ce qu’on leur offrait.

_En ce qui concerne la sécurité, cela relève de mon excercice. elle baissa les yeux, la poitrine trop douloureuseet j’admet… tu n'auras donc pas à le faire pour moi; ne pas avoir été à la hauteur… pour cette académie et ses élèves. Si je faisais mieux mon travail, ils n’auraient pas besoin d’en porter des armes sur eux, et Aziel m’en fera certainement la remarque ! Tu mets le doigt pile sur un grand problème ! J'ai dû essuyer une prise des lieux dirigé entre autre par mon propre mari, c'est une honte que bien peu ont l'occasion de connaître et de porter durant une carrière. Je ne suis visiblement pas... faite pour ce poste. Mais je vais te dire ce qu’il s’imagine ce nouvel intendant : que l’Académie soit pourvue d’une ou d’un premier gardien qui sera à la hauteur de la sécurité de cet énorme merdié ! J’en suis totalement consciente, ne remue donc pas le couteau dans la plaie avec toute cette histoire. Tien toi à ta place comme je tente tant bien que mal de tenir la mienne! C'est trop demandé?

Et sans préavis aucun, Edel s’effondra en larme. Sa tête lui faisait mal et un léger tourni l’assaillait avec régularité. Tout lui échappait et Locktar n’avait pas intérêt à l’approcher dans toute cette affaire. Il insultait un mode d’éducation qui l’imprégnait elle, entièrement et qui l’a constituait toute entière alors qu’elle n’avait jamais osé exprimer son étonnement quand aux méthodes de l’Académie et de ses clémences auprès de ses élèves odieux.
Le dégout la prit à la gorge et le jugement implacable de son mari sur ce qu’était une partie de son être emplifia son vertige. Il la verrait elle et les siens ainsi ainsi maintenant ? Comme des gens dont les méthodes incivilisés devaient disparraître ? Il lui faisait honte, elle n’avait pas honte de se le dire…tellement honte…
Tout ça c’était bien trop pour elle. Trop différent, trop énorme, trop n’importe quoi…
Elle épongea ses larmes tant bien que mal et ajouta :


_Je ne peux plus supporter tout ça. Tu ne veux pas entendre raison et visiblement nous ne serons jamais d’accord à ce sujet. Et maintenant... Je... Je me sens mal et… - elle s’appuya sur la commode près d’elle - si tu as encore ne serais-ce qu’un peu d’égard pour moi et pour le malheureux que je porte… - elle avala difficilement sa salive avant d’ajouter froidement.disparaît.

Elle avait parlé d’une voix égale, mais l’émotion en elle était à son comble. Elle aurait voulu mourir. Et quand elle referma la porte de leurs appartements derrière elle, ce fut la première foi qu’elle pria de tout son cœur qu’il ne la suive pas. Sa vision même l’écorchait. Le regard trouble et pleurant sans pouvoir même bouger elle resta un moment là, debout.
Elle posa une main inquiéte sur son ventre, une nouvelle angoisse la saisissant soudain. Tout cela l’affectait avec tant d’intensité partout en elle… si cela agissait également sur lui ? Mais que faire ? Tout lui était incontrôlable… rien ne pourrait la faire cesser de pleurer, de ressentir cette douleur tellement cuisante… la déception, le désespoir et bien d’autres de ses amis…

Edel se laissa tomber au sol contre le fauteuil le plus proche, secouée d’un sanglot incrontrôlable. Elle aurait voulu que tout disparaisse, la distance qu’avait creuser cette conversation entre elle et Locktar était physiquement véritablement douloureux. Comment pouvait-il lui infligeait ça dans un moment pareille alors même que son propre corps était en plein boulversement et que tous les signaux de grossesses amplifiaient ses ressentits ? Aimait-il la voir souffrir ? Aimait-il la voir se débattre ainsi comme une perdue ?
Comment allait-elle pouvoir surmonter tout cela maintenant qu’elle était seule ? Il ne lui était même pas envisageable de le voir à nouveau l’approcher. Une violente répulsion dans tous son corps et son âme lutterait jusqu’à épuisement contre le nouvel ennemi… encore une foi il n’était pas de son côté en temps de crise.

Il ne serait jamais de son côté…
Elle voulait disparaître, arrêter d’exister, tout simplement.


« on y va tous les deux quoi qu'il arrive »
"quoi qu'il arrive"
Ces mots semblaient déjà bien loin.



Locktar Hil'Guidjek
Locktar Hil'Guidjek

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MessageSujet: Re: Parce que rien de bon naît de la colère... [Terminé]   Parce que rien de bon naît de la colère... [Terminé] Icon_minitimeMer 31 Oct 2012 - 0:42

Ses compétences? Mais non, elle ne comprenait pas. Il ne remettait pas en cause les compétences de sa femme, en aucun cas. C'était même plutôt le contraire. Quand Locktar avait parlé d'attaque, il avait fait référence à celle des Raïs. Edel n'était pas encore à l'académie à cette époque. Les gardes avaient été submergés par les assaillants. Si les élèves n'avaient pas eu d'armes à leur disposition à l'époque, l'académie n'aurait été aujourd'hui qu'un champ de ruines. A moins bien sûr que le plan des mercenaires du Chaos n'avait été de faire que de faire croire que l'attaque était réelle, étant donné que malgré la victoire sur les Raïs, l'académie avait été longtemps sous le joug du Chaos sans que personne ne s'en rende compte. Mais cela, personne ne pouvait le savoir. A moins d'interroger les mercenaires eux-mêmes, mais ils étaient soit morts soit en fuite, donc l'option n'était pas envisageable.

Evidemment, depuis l'arrivée d'Edel, le nombre de gardes avait été augmenté et leur entraînement avait été amélioré. Mais que se passerait-il si une nouvelle attaque de ce genre se produisait? La garde serait-elle assez nombreuse pour résister? Pourquoi retirer les armes des élèves? C'était une défense de plus. Ils apprenaient à se défendre. C'était un atout de plus pour la défense de l'académie. Bien sûr, il leur arrivait de se battre dans les couloirs mais ils ne s'étaient pas encore entretués. De simples blessures que les rêveurs n'avaient aucun mal à soigner. Il ne comprenait pas cette envie de débarrasser les élèves de leur arme. Lui, il continuerait à porter son épée. C'était ainsi. Il voulait pouvoir se défendre. Sans armes, c'était plus compliqué et plus dangereux.

Quand Edel évoqua de nouveau l'attaque de reprise de l'académie, le maître d'armes su qu'il avait fauté. Edel remettait en question son travail, son poste de Première Gardienne. Et pourtant, elle était parfaite dans son rôle. Parfaite. L'académie n'avait jamais connu un tel niveau de protection et tout cela, c'était grâce à elle. C'est sûr qu'on pouvait se reposer sur les gardes, qu'on pouvait lâcher ses armes et les laisser gérer mais Locktar n'était pas prêt. La sécurité était un sujet sensible. Il avait tellement eu de personnes de son entourage qui étaient mortes à cause d'un léger souci de sécurité. Il ne voulait pas que ça recommence. On était jamais assez prudent. Retirer les armes aux élèves, c'était diminuer la sécurité et ça, Locktar ne le voulait pas.

Edel relançait ce débat sur le fait qu'il avait mené la révolte contre l'académie sans la prévenir. C'est sûr qu'il n'avait pas été fier de lui ce jour-là. C'était un peu une trahison. Pas une trahison envers l'académie mais une trahison envers Edel. L'académie, la vraie, c'était celle qu'il avait fait rentré qui était la vraie académie. Par contre, il avait vraiment trahit Edel. Elle était en charge de la protection de l'académie, le bâtiment. Il avait fait rentré une bataille dans ses murs. Il n'avait pas eu le choix. Il avait promis de ne rien dire à personne. Il s'était excusé auprès d'Edel, lui avait expliqué la situation. Il avait cru qu'elle lui avait pardonné mais visiblement, ce n'était pas le cas. Elle avait apparemment gardé une rancoeur de ce geste.

Il voulu s'expliquer sur ses paroles mais Edel ne lui en laissa pas le temps. Elle lui demanda de disparaitre, de la laisser tranquille.

Au départ, Locktar avait esquisser un geste pour la prendre dans ses bras. Mais, devait-il le faire? S'il s'approchait, n'allait-il pas la faire fondre en larmes et se faire repousser? Ne ferait-il pas mieux de faire ce qu'elle demandait et de revenir le lendemain quand leurs esprits se seront calmés et reposés?

Oui, c'était ce qu'il avait de mieux à faire. Il avait de l'égard pour elle et pour le "malheureux" qui grandissait en elle. Il allait faire comme elle avait dit.

- Je t'aime, dit-il. Je t'aime et je m'excuse.

Il tourna les talons.


[Je te laisse la possibilité de continuer ou de poster une conclusion. Si jamais tu penses qu'edel l’arrêterais. A toi de voir.]


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Parce que rien de bon naît de la colère... [Terminé]
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