Rencontre... (RP inachevé)

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Ombre parmis les ombres de la forêt, elle passa silencieusement entre les arbres. Enfin...il plutôt. Le loup qui vavait en Easlya avait reprit le dessus sur le côté humai qui résidait dans le corps dédoublé de la jeune fille. Le loup, silencieux sur le lit de feuilles, immobile dans les brumes matinales, humait la rosée qui tombait sporadiquement de la faîte des feuillus. Tout était encore endormi; seul l'animal, aux aguets, veillait. Quelques rondes indifférentes l'amenèrent à un terrier de renard: vide. Ce ne fut pas une mince affaire que de retrouver les valeurs olfactives des animaux de feu; lesquels étaient partis depuis peu, dommage. Avaient-ils fui cette odeur rance qui émanait de cette humanité alavirienne, ou bien sentaient-ils dans la terre aviliée quelque relens chaotiques qui menaçait leur habitat? Le loup, lui, avait des mots sur ce qu'il se tramait, quelques kilomètres en contre-bas, entre les murs; et ailleurs. Mais pour l'heure, le matin était plus important: il s'agissait d'humer les mille parfums de la forêt, écraser joyeusement les branchages morts...bref, être loup hyalin dans le climat réchauffé
Etrangement de loup il n'y eut plus; quelques bruissements d'étoffe-a peine-, puis plus rien. Easlya regarda alentour, le souffle alourdi ~~et le cros encore saillants~~. C'était inhabituel, cette aisance dans ses métamorphoses; mais après tout n'avait-elle pas passé l'hiver et une partie du printemps recluse, partant souvent la nuit et absente en cours? Les raisons officielles, bien sûr, étaient cette haine qu'elle éprouvait toujours vis-à-vis de sa soeur, cette amertume qu'elle cachait, qu'elle amplifiait silencieusement et à l'abri du regard des autres; la raison officieuse était cette métamorphose écarrie, à peine maîtrisée...
Maintenant, cependant, cela n'était plus un problème. Elle était plus puissante, plus sûre d'elle...maîtresse du côté fourré de son esprit. Ses pensées s'orientèrent vers l'Académie et ce qu'elle y avait vécu, ce qui l'entraina irrémediablement sur une pente glissante: Sareyn. Elle sentit son sang bouillonner dans ses veines à la simple pensée de sa soeur et la rage monta en elle. Mais pourquoi diable avait-elle rejoint ces fichus mercenaires? Alors qu'ils étaient les pires ennemis de l'Empire? Après ce qu'ils leur avaient fait subir? Elle devait être masochiste, sans aucun doute. Il faudrait tout de même qu'elle lui pose la question si elle la revoyait un jour...à condition qu'aucune d'elle n'essaye de tuer l'autre avant...
La colère, teintée de rage et d'amerume, laissa un goût métallique dans la bouche de lotra et elle sentit des soubrsauts agiter son ventre. Non! Non, il fallait qu'ele se contrôle plus que ça, si elle ne voulait pas se transformer et risquer de blesser quelqu'un au moindre accès de colère. Ses yeux se voilèrent un instant, et sa vision fut plus acérée. Son ouïe s'affina après un court moment de surdité.
*Raaah! Et puis zut!*
La tranformation fut presque instantanée, accompagnée des habituels picotements dans les mains et les pieds.
Un seconde se tenait debout une colérique jeune fille bouillonante de rage, celle d'après un loup avait pris sa place, près à bondir. Heureusement, l'animal se maîtrisait mieux que l'humaine...mais il était également plus dangereux. Le côté lupin de la jeune alavirienne, cependant, avait grand mal à se retenir. C'en était fini de la douce joie matinale, de la promenade insouciante. Maintenant, c'était uniquement le loup qui dirigeait, même si, à travers ses yeux, la jeune fille voyait le monde autour d'elle. Elle le voyait...rouge. Couleur étrange pour la vision d'un loup, alors qu'il avait été habitué à voir gris, ou noir.
Comme tout loup en colère, il avait envie de sang, de tuer. Il commença à courir à travers la plaine, se précipitant sur la moindre chose étrange, le moindre mouvement suspect, son odorat de loup le guidant vers une proie. La première qu'il trouverait lui suffirai bien. Enfin, l'odeur busquée d'un volatile se rapprocha, et avec elle une lisière d'arbres. Le loup continua d'avancer, s'enfonçant profondément dans les bois, pour arriver à une clairière. A pas de...loup, l'animal s'approcha d'un siffleur sauvage. Ca ne devrait pas être trop dur à tuer un siffleur, non? Pourtant, le volatile leva subitement la tête et s'enfuis à toutes pattes. Le vent avait tourné, portant l'odeur étrange, mi-lupine mi-alavirienne, du loup vers sa proie.
Stupide animal!
De colère, le loup, avisant un arbrisseau, commença à la déchiqueter. ~~(Pauvre n'arbrisseau!!)~~ Bien proprement, le déchiquetage, en envoyant plein de morceaux d'écorce alentours. Le massacre était...grandiose, cros et griffes arrachants, grondements sourds et étouffés. Certes, quiconque serait passé par là aurait pû croire que le loup était devenu totalement fou, mais ça lui faisait tellement de bien! Réduire ce fichu arbre en charpie. C'était jouissif. Mieux même. Ca lui permettait d'évacuer toute cette haine grandissante, et la rage d'être resté enfermé de si nombreuses années dans le corps d'humain, dirigé par les pensées alaviriennes.
Ayant finit de réduire l'arbrissau en une sorte d'amas de feuolles, de braches et d'écorce, l'animal se planta en plein milieu de la clairière, assis. Et il hurla. Même si ce n'était pas la nuit, si la lune était absente, il hura. Fort et majestueux, le loup chantait sa solitue, son absence de meute et son emprisonnement dans le corps de cette fichue alavirienne qui trouvait toujours le moyen de se mettre dans le pétrin.
Soudainement, il se tut. A pas feutrés, sans bruits aucun, il fit demi-tour. S'applatissant au sol, aussi silencieux qu'un souffle de vent, on aurait put le croire serein à nouveau. Grosse erreur. Il commença à traquer cette alléchante odeur venue lui chatouiller la truffe. Une odeur d'humain. Un mâle. Jeune.
En général, ce n'était pas dans ses habitude d'attaquer les alaviriens-ils le laissaient tranquille, il les laissait tranquilles-, mais sa soif de sang et de tuerie ne s'était pas tout à fait appaisée et le fumet si spécial de ce garon était trop attirant.
Arrivé tout proche, il sauta devant ce qu'il lui sembla être un académicien, comme son humaine. Tous cros dehors, grondant, il planta son regard noir dans celui du jeune homme. Le message était clair:"Ne cherche pas à m'échapper, je suis le plus fort et tu le sais, en plus je n'aurais aucun mal à te rattrapper."
C'est à ce moment là qu'Easlya repris le dessus sur l'animal et qu'elle la vit. La lueur dans le regard du garçon. Cette petite flamme de vie intense si particulière. Comme...comme si une deuxième personne vivait en lui, brûlant d'un désir de liberté. Elle huma les effluves émanants de l'alavirien, et sa respiration fut stoppée nette. Un mélange d'humain et de...corbeau?! C'était donc ça qui rendait l'odeur si étrange!
Une pensée s'insinua dans l'esprit humain qui dominait ce corps de loup, et le choc fut d'une intensité fulgurante.
Un milième de seconde plus tard, une jeune fille aux cheveux d'ébènes se tenait devant le jeune homme, choqué. La scène n'avait duré qu'une seconde et Easlya, tout aussi étonné, le fixait comme on fixerait un alien, la bouche ouverte et les yeux écarquillés de stupeur.
Un Métamorphe!!

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Rurïl marchait, au pied des Montagnes.
En faite, il faisait de la reconnaissance de terrain car il prévoyait de partir en pays Raïs, et, même s'il n'était pas la peine d'explorer les lieux, cela lui faisait du bien de sortir un peu de l'Académie.
Aujourd'hui avait été le bon jour. Le cours d'équitation étant reporté, il en avait profité pour prendre l'air. Le Fauconnier était monté jusqu'à la Volière, et, comme il aimait tellement le faire depuis l'épisode des Raïs, s'était jeté du haut de la muraille et était tombé sur une longue distance, le corps droit et les bras écartés, avant de se transformer en Corbeau au dernier moment pour finalement reprendre de l'altitude. Il avait ainsi volé sur une longue distance, dépassant Al-Poll,profitant du moindre courant d'air chaud; et il était arrivé devant les montagnes. Il connaisait bien ces hauts-monts, car son village en était situé assez près; néanmoins, il ne s'y été jamais aventuré.
Ce qu'il décida de faire aujourd'hui.
Le ciel était claire et bleu -c'était en effet une belle journée de printemps- et la forêt qui se trouvait devant lui juste assez claire semé pour garder une pénombre régulière. Rurïl s'y engagea, le regard vif et l'âme curieuse.
Il marcha d'abord, mais au fur à mesure qu'il progressait, se pas se faisaient plus saccadaient, sont dos se courbait de plus en plus, et il sentait au fur et à mesure cette chaleur bestiale monter en lui.
Au coeur de cette Forêt, il était lui, il était vrai.
Trouvant une petite clairière entourée d'arbres et de buissons, il s'assit en tailleur et commença à apprendre, comme il se plaisait à le faire depuis de longues années. Même si ce genre de séances étaient rares, chacunes d'elles le faisait progresser, grandir en Vie et en Animal.
Tout d'abord, il eûmat l'air, en essayant de percer chaque mouvement dans les buissons. Puis il se coucha sur le sol pour mieux entendre respirer la terre.
C'est bon, il savait. Il avait longtemps essayé de découvrir de nouvelles choses; il allait maintenant affiner ses connaissances, en dévellopant les petites transformations. Il se concentra sur son bras comme il l'avait fait à l'Académie lors de la bataille, pour finalement le revoir se métamorphoser en patte d'Ours.
Bien. Cela n'était finalement pas sorcier, mais il avait quand même besoin d'une certaine concentration et il continua à s'entrainer, longtemps.
Alors que la fatigue pointée, il décida de faire travailler des oreganes plus complexes, comme les yeux, les dents, ou bien encore le nez.
Et il eut la grosse surprise de se retrouver face à un mur.
Il pensait bien que cela serait sûrement plus dur que le bras ou les poils, mais de là à ce qu'il n'y arrive tout bonnement pas, il y avait quand même de la marge! Il continua d'essayer un temps, pour finalement tirer la conclusion qu'il s'éssoufler pour rien.
Et il aimait ceci. Il avait enfin un vrai défi, qui allait l'occuper pendant un temps.
Ah, qu'est-ce que progresser était passionnant!
Rurïl se releva donc, et continua sa ballade à travers la forêt, jusqu'à repérer une odeur familière: celle du fauve. Oui, il sentait une odeur de loup qui était récente. Ce devait être un loup affamé, car ce n'était pas dans leurs habitudes d'approcher les hommes; mais cela n'inquita que peut le Fauconnier. Il continua à avance pour rencontrer un arbre complètement déchiqueté. Par prudence, il préféra s'éloigner, et se retournant, il tomba nez à nez avec un loup, plutôt grand, les dents à découvert. Rurïl lui lança un regard amical et inoffensif, presque hypnotisant, se préparant tout de même a se transformer si besoin.
Mais, étrangement, le Loup se calma, et, en un fraction de seconde, se transforma en une jeune-fille qui lui semblait familière!
Ca alors! C'était bien la dernière chose à laquelle il aurait pensé!
La demoiselle avait l'air plutôt génée, et lui était pour le coup carrément étonné...!

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Easlya fut incapable de prononcer le moindre mot pendant quelques minutes, tout comme le garçon qui se trouvait face à elle, bien plus étonné qu'elle n'était gênée. La Lotre dû s'assoir pour ne pas tomber tant ses jambes tremblaient. Voilà qu'elle avait du coton à la place de muscles maintenant! Une seconde elle était prête à le dévorer, et celle d'après manquait s'écrouler sous le choc!
Elle mis une partie du temps qu'il lui fallut pour retrouver la parole à profit. Easlya détailla le...(elle n'arrivait pas à penser ce mot sans avoir l'impression de devenir folle) Métamorphe qui se tenait toujours, les bras ballants, debout devant elle. A ce qu'elle pouvait en juger, il était plutôt grand. Il semblait également musclé, mais pas trop, ce qui n'était pas étonnant s'il était capable de se transformer. Elle avait appris que, pour maîtriser l'animal et SE maîtriser il fallait non seulement un antraînement spirituel -ce qui était tout de même plus simple pour communiquer- mais également un entraînement physique. Ce dernier était utile pour contrôler les transfromations et ne pas être remplacé par un animal sans arrêt. Et puis, aussi pour resister à ces transformations, qui, mine de rien, pouvaient s'avérer épuisante sur le plan corporel. Or, un Métamorphe non entraîné se serait transformé quand elle avait surgit -elle le savait, elle l'avait fait.
Le jeune homme avait des cheveux plus ébènes que bruns et ses yeux d'un vert moucheté de marron étaient aussi aiguisés que le regard d'un corbeau. Ils fixaient d'ailleur toujours la jeune fill-loup avec le même air d'hébétitude.
Sa description terminée, cherchant désespérement quelque chose à dire, elle attrappa une brindille et entrepris de la briser en de tous petits, de minuscules morceaux
Crac!
Elle fronça les sourcils.
Crac, crac, crac!
Levant la tête, elle fit signe au jeune homme de prendre place à ses côtés, puis se reconcentra sur son bout de bois, ne faisant pas attention à si, oui ou non, il s'assayait.
Crac, crac, crac!
Et pourquoi ne parlait-il pas, lui?
Crac!
Un coup d'oeil lui donna la réponse. Il était toujours sous le choc d'avoir vu le Loup menaçant devenir jeune fille.
Crac, crac!
Pourtant, s'il était un "Méta", cela n'aurait pas dû l'étonner outre mesure. Un doute s'insinua dans l'esprit de Sayuri: et s'il n'en était pas?
Non. Elle le regarda droit dans les yeux. Non, elle voyait bien cette flamèche qui trahissait cette autre âme rageant d'être enfermée dans ce corps d'homme. Et puis elle l'avait sentit. Il sentait comme elle, si elle pouvait voir les choses comme ça, si ce n'est que l'odeur de Loup de la jeune fille était chez le garçon celle d'un Corbeau. Non, elle ne s'était ps trompée, elle ne pouvait ps s'étre trompée. Un flair de Loup ne mentait jamais... C'était bien un Métamorphe. Mince alors! Elle qui avait toujours pensé être la dernière représentente de la Guilde! C'était d'ailleurs en partie pour ça que les Mercenaires du Chaos en avaient eu après elle, non? Et puis, deux Métamorphes dans la même ville, dans l'Académie de Merwyn!
Un dernier "crac!" sonore retentit. Easlya inspira profondement et se mis beien face au jeune homme.

"-Tu es un Métamorphe, hein? Non, ne me réponds pas, ça ne sert à reien, tu sais que j'ai raison. Un Corbeau même, il me semble. C'est ça? Comment t'es-tu retrouvé ici? Les Mercenaires du Chaos ont-ils eut vent de ton existence? en tant que Méta je veux dire"

Sa dernière question pouvait paraître étrange, d'autant plus qu'elle avait parlé d'un ton totalement monocorde, mais elle devait savoir. Avait-il été capturé lui aussi? Avait-il subit les même tortures? Y avait-il une chance que les Mercenaires ignorent qu'il ne restait non pas un mais au moins deux Métamorphe? Après tout, si lui était en vie, il était possible qu'il y en ai d'autres comme ça!
Puis, se rendant compte qu'elle manquait à toutes les politesses, elle rougit et baissa la tête

"-Excuse moi, je manque à toutes le politesses. C'est juste que je ne pensais pas qu'il y ai d'autres représentants de la Guilde...
Enfin! Je m'appelle Easlya Cil' Vilian, mais mon véritable prénom est Sayuri. Je fait partie de la maison de Lotra. Et toi? Qui es-tu? Tu es nouveau? J ne t'ai jamais vu dans les couloirs...je m'en serait sûrement rappelé pourtant..."

Elle se dit à elle même que ce n'était pas étonnant, compte tenu qu'elle vivait recluse depuis plusieurs mois et n'était consciente de l'arrivée de nouveaux élèves que parce qu'il y avait à présent beaucop plus de fille dans le dortoir des Lotra. Et elle n'aurait été capable de citer aucun nom. En même temps, elle avait même loupé l'attaque Raïs, Loup trop occupé à ses vagabondages nocturnes pour se rendre compte qu'il se passait quelque chose de problèmatique.
Puis, elle se dit qu'elle avait dit beaucoup de choses à cet inconnu. Et la pensée lui viont que, comme c'était, comme elle, un Métamorphe, une quelconque anomalie dans le système génétique, elle avait confiance.

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"-Tu es un Métamorphe, hein? Non, ne me réponds pas, ça ne sert à rien, tu sais que j'ai raison. Un Corbeau même, il me semble. C'est ça? Comment t'es-tu retrouvé ici? Les Mercenaires du Chaos ont-ils eut vent de ton existence? en tant que Méta je veux dire"

Rurïl, après avoir observé debout cette fille plutôt étrange, qui se défoulait sur de pauvres branches, s'était assis, puis la demoiselle avait commencé à parler. Elle lui avait confirmé ce qu'il pensait lui aussi: tout deux étaient Hommanimaux. Zut, alors, il n'aurait pas cru en rencontrer à l'Académie! Et pourtant, le hasard faisait bien les choses...
Elle avait ensuite enchainé avec une série de questions plus ou moins compréhensibles, qu'il ne compris qu'à moitié. En tout cas, il discerna que c'était un sujet plutôt sensible.
Il allait lui demander de répeter audiblement, et avec quelques explications, quand elle poursuivit.

"-Excuse moi, je manque à toutes le politesses. C'est juste que je ne pensais pas qu'il y ai d'autres représentants de la Guilde...
Enfin! Je m'appelle Easlya Cil' Vilian, mais mon véritable prénom est Sayuri. Je fait partie de la maison de Lotra. Et toi? Qui es-tu? Tu es nouveau? J ne t'ai jamais vu dans les couloirs...je m'en serait sûrement rappelé pourtant..."

Et hop-là! Elle avait encore déballé ses phrases à la vitesse du son,mais cette fois le Fauconnier était prévenue et il put à peu près déchiffrer le tout. Elle s'appelait donc Sayuri. Pourquoi se trouver un faux nom, alors?
Au moins, il connaissait une chose sur elle.
Le première.
La deuxième était qu'elle était extrêmement sur ses gardes, et qu'elle devait sûrement faire partit de ces gens quise disent "rebelles" et limites "anarchiste", mais qui en réalité avait un terrible manque de confiance en eux, qu'ils essayaient d'ailleurs d'enterrer avec toutes leurs belles paroles. Mais Rurïl ne connaissait pas la vie de la demoiselle, ses étapes et ses choix; aussi choisit-il de ne pas faire de jugement trop précosse.
A lui d'ouvrir la bouche.
Il essaya de se montrer rassurant.

"_Je m'appelle Rurïl, Rurïl `Léôl'Êm, mais dans mon village ceux qui me connaissait bien m'appelaient Corbeau -il fit un clin d'oeil à Sayuri. Je suis, en effet, un "Métamorphe", comme tu les appelent, je viens d'un petit village perdu, loin d'ici, je me suis établit à l'Académie un un peu avant le dernier bal des Quatres Maisons, et si tu ne m'a jamais vu c'est sûrement à causes de mes longues ballades en forêt, comme celle-i, ou bien parce que je suis souvent cloitré à la Volière; En faite c'est mon job: depuis que le dernier Maître Fauconnier est partit, il fallait quelqu'un qui sache s'occuper des piafs pour la remplacer, et comme je me sentais bien tout en haut de cette tour (quoi de plus normal pour un homme-oiseaux?), j'ai fais ma demande pour prendre le relais, et je l'ai obtenu. Voilou voilou, je crois avaoir fait le tour.
A moi de poser les questions:
Puis-je en savoir un peu plus sur toi, anonyme Sayuri?
Qui sont ces mercenaires du Gatô, euh non... du Cha-os, c'est ça?
Que viennent-il faire avec les Méta?
Si tu es une hommanimale, pourquoi je ne t'ai pas vu à lors du rassemblement des villages?
Pour finir, pourquoi est-tu si crispé? Tu sait, tu n'es pas obligée, hein!"

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"-Je m'appelle Rurïl, Rurïl `Léôl'Êm, mais dans mon village ceux qui me connaissait bien m'appelaient Corbeau . Je suis, en effet, un "Métamorphe", comme tu les appelent, je viens d'un petit village perdu, loin d'ici, je me suis établit à l'Académie un un peu avant le dernier bal des Quatres Maisons, et si tu ne m'a jamais vu c'est sûrement à cause de mes longues balades en forêt, comme celle-ci, ou bien parce que je suis souvent cloitré à la Volière; En fait c'est mon job: depuis que le dernier Maître Fauconnier est partit, il fallait quelqu'un qui sache s'occuper des piafs pour la remplacer, et comme je me sentais bien tout en haut de cette tour (quoi de plus normal pour un homme-oiseaux?), j'ai fais ma demande pour prendre le relais, et je l'ai obtenu. Voilou voilou, je crois avoir fait le tour.
A moi de poser les questions:
Puis-je en savoir un peu plus sur toi, anonyme Sayuri?
Qui sont ces mercenaires du Gatô, euh non... du Cha-os, c'est ça?
Que viennent-ils faire avec les Métas?
Si tu es une hommanimale, pourquoi je ne t'ai pas vue lors du rassemblement des villages?
Pour finir, pourquoi es-tu si crispée? Tu sais, tu n'es pas obligée, hein!"

Bien, elle connaissait son nom, il avait confirmé être un Métamorphe, était le fauconnier de l'Académie et ne savait pas qui étaient les Mercenaires du Chaos. C'était bien ça? Elle ne s'était pas trompée et avait bien tout compris? Mais d'où venait-il donc pour ne même pas connaître ces hommes malfaisants porteurs de misère et de mort?
Elle se concentra sur ses questions, essayant d'abord d'y répondre pour elle même.
En savoir un peu plus sur elle... Que pouvait-elle bien lui dire? Que sa soeur avait tenté de la tuer? Qu'elle avait été élevée par quelques uns des plus grands ennemis de l'Empire? Que les Mercenaires l'avaient enlevée car elle faisait partie des Métamorphe?
Et ces Mercenaires, qui étaient-ils? Pouvait-elle lui dire que sa soeur en faisait partie? Lui dire qu'ils en avaient après les hommanimaux? Qu'ils étaient porteurs du mal? Qu'ils pensaient purger le monde de tous ses problèmes en éliminant tous ceux qui s'opposeraient à eux?
Voici qu'elle pouvait répondre à deux questions en même temps.
Il avait également parlé d'un rassemblement des villages. De quels villages s'agissait-il? Quel était le rapport avec les Métas?
Et il la trouvait crispée! Et puis quoi encore? Elle n'était pas crispée! Elle était juste...méfiante...
Bon, place aux réponses. Elle ne savait pas trop comment présenter les choses, hésitait sur les mots à employer, les tournures de phrases...
Alors, elle inspira un bon coup, essayant de se rappeler de la façon dont ses parents Alines lui avaient un jour appris à s'exprimer face à un inconnu.

"-Et bien, Rurïl, je vais commencer pas répondre à tes questions les plus évidentes."

Easlya fit une courte pause. Il lui fallait toutes ses facultées de concentration pour ne pas parler aussi vite qu'à l'habitude, et elle pris soin de bien détacher chaque mot afin que sa tirade soit bien compréhensible.

"-Tout d'abord, tu m'as demandé qui sont ces Mercenaires du Chaos. Je m'étonne que tu ne les connaisses pas, alors qu'ils sont l'un des pires ennemis de l'Empire. Voila ta première réponse. Ce sont des hommes qui, démunis de tous scrupules, prônent le Chaos comme seule issue pour les alaviriens. Ils sont persuader de purifier le monde en éliminant toute personne se trouvant sur leur passage. Ce qu'ils ont à voir avec les Métas, c'est purement et simplement qu'ils veulent les éliminer, mais ne me demande pas pourquoi. J'étais d'ailleurs jusqu'à aujourd'hui persuadée qu'ils avaient réussit.
Si je suis, non pas crispée mais plutôt sur mes gardes, c'est à cause d'une longue histoire. Maintenant, comme tu me l'as si gentiment demandé, je vais t'en dire un peu plus sur moi, mais ne t'attends pas à ce que je te raconte les moindres détails de ma vie.
J'ai, lorsque j'était petite, été adoptée par des pirates Alines du nom de Cheltia et Essaniel Cil' Vilian. C'est d'eux que me vient le prénom d'Easlya. Un jour, j'ai entendu le conseil dire qu'ils voulaient me torturer. Mon père s'est opposé. Ils l'ont tué. Alors, je me suis enfuie et je suis partie à la recherche de mes véritables parents, dont je ne me souvenais rien. Un jour, des Mercenaires m'ont capturée et retenue captive pendant des mois. Tu ne peux pas te figurer de ce que c'était, se faire torturer chaque jour, de toutes les façons possibles et imaginables, et même avec des façons que tu n'imaginerais pas. Par chance, l'un d'entre eux à dépassé les bornes et à déclancher ma transformation. C'est de cette manière que je leur ai échappé. Je me suis éveillée sans la moindre idée de ce qui s'était passé ni d'où je me trouvait. Par un chanceux hasard, je suis arrivée à l'Académie. J'y ai rencontré ma soeur, dont tu as sans doute entendu parler. Elle s'appelle Marlyn Til'Asnil, Sareyn de son véritable prénom. Le jour où ma mésaventure avec les Mercenaires m'est revenue, j'ai appris qu'elle sétait alliée avec eux, et elle a tenté de me tuer. Heureusement, deux personnes sont arrivées au derniermoment. Voila mon histoire. Satisfais?
Par contre, j'aurais à mon tour d'autres questions à te poser:
Tu m'as parlé d'un rassemblement des villages. De quoi s'agit-il?
Quel est le rapport avec les hommanimaux, comme tu les appelles?
Et d'où viens-tu? Tu n'as pas pu arriver ici par hasard.
Qu'est-ce qui t'a fait quitter ton village? Si j'ai bien interprêté ce que tu m'as dis, ils n'étaient pas choqués par ton statut et tes transformations, alors pourquoi être partit?
Si ca ne te gênes pas de répondre à mes questions..."

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"_Les mercenaires du Chaos..., oui, maintenant ça me reviens, je crois en avoir déjà entendu parler. Et Marlyn fait partie d'eux!? Marlyn..., lachâ Rurïl avec dégoût.
Coment cela se fait donc qu'elle soit à l'Académie? Elle aurait dû être chassé, non? Enfin, passons...
Quand j'ai parlé de rassemblement des villages, le terme était un peu gros. Cela s'est fait quand j'étais encore jeune, mais d'après ce que je me souviens, c'était pour d'une soudaine chute de population, sûrement dû à cause des Mercenaires, maintenant que je le sais...
Le message se transmettais de bouche à oreille, et d'après ce que j'ai compris, comme tout le monde se connaissait dans la "Confrérie", cela avait facilité la tâche.
Bref, au moment venu, tous les Métamorphes s'étaient rassemblés pour parler, se rescencer, passer un temps fraternel, etc.
Voiloù-voiloù."

Le Fauconnier prit le temps de remettre ses idées en place avant de reprendre, sur le ton monocorde du vécu:

"Je viens de mon village, original non?
En faite, suite à une guerrilla organisée par les Raïs, mon trou perdu a été entièrement décimé. Je suis le seul survivant.
Après avoir fait les noces funèbres de tous les habitants, je suis venu ici, car mon Maître, l' Ancien comme j'aimais l'appeller, m'en avait parlé avant de perdre la vie, car nous étions plus que deux survivant, et il voyait bien qu'il ne restait plus beaucoup d'espoir. C'était une sorte d'ultime conseil.
Je lui en suis êxtremement reconnaissant.
Et comme tu l'as dit, les gens n'était pas vraiment choqués. Du moins ceux qui me connaissaient autrement qu'en simple adolescent. Car nous sommes dans mon village une toute petite moitié d'Hommanimaux. Mon maître était un Méta. C'est lui qui m'a tout expliqué, tout appris. Je soupçonne un de mes parents au minimum d'être un Méta, car je ne peut pas être Méta comme ça, mais ils ne m'en ont jamais parlé et ont toujours étaient assez énigmatique. Les autres habitants ne se sont jamais doutés de rien.
J'espère que mes réponses te conviennent."

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"-Oui, tes réponses me vont très bien."

Les mots du jeune homme tournoyaient dans l'esprit d'Easlya. *Une toute petite moitié d'Hommanimaux.* Une toute petite moitié, certes, mais une moitié quand même. Et c'était toujours mieux que rien. Quoi que, s'ils étaient tous morts, ce n'était désormais plus rien du tout.
Mais une des phrases de Rurïl attirait sans cesse ses pensées. Des mots qui dressaient les poils d'Easlya sur ses bras. Une phrase qui concernait sa soeur. Marlyn. Marlyn, Marlyn, Marlyn...Encore elle! Il fallait absolument qu'elle explique la situation.

"-Ecoute, Rurïl, à propos de Ma...de Marlyn"

Des pulsions commencèrent à courir dans les veines de la fille-loup à la simple évocation de celle qui partageait son lien de sororité. Si elle s'était écoutée de nouveau, le loup aurait rapidement pris se place. Mais elle ne devait pas. Elle ne pouvait pas perdre la face de cette manière.
Au pris d'un grand effort de volonté, elle inspira un grand coup afin de garder son calme.

"-A propos d'elle, je voudrais te dire quelque chose. Avant tout, saches que je ne tiens pas à la défendre ou même à lui trouver des excuses pour ce qu'elle à fait, mais je voudrais tout de même t'expliquer ce qui l'a ammenée à cette voie.
Ma soeur n'avait pas au départ ce fond chaotique qui l'a rendue comme ça. Ce qui à tout déclenché est son séjour forcé chez les Mercenaires du Chaos. Je ne sais pas ce qu'ils lui ont fait subir, mais de ce qu'elle m'a dit elle a énormement souffert. Elle a porté ce fardeau et toute cette douleur pendant longtemps. Lorsqu'elle est arrivée à l'Académie, elle éprouvait une haine incomensurable contre les Mercenaires. C'est cette haine qui l'a faite plonger du "côté obscur~~de la force~~."( What a Face

) De plus, elle a encore subit d'autres choses douloureuses ici. Voila ce qui l'a faite telle qu'elle est devenue. "

Sayuri fit une courte pause. Parler autant de sa soeur était d'autant plus difficile qu'elle ne parlait plus à personne depuis plusieurs mois. Et qu'elle n'en avait jamais parler à personne.
Mais il lui restait une dernière chose à dire.

"-Et concernant ce que tu as dis, une petite précision. Elle n'a pas été chassée car il est très rare d'attraper un Mercenaire. Comme c'est désormais de notoriété publique dans l'Académie je peux te le dire: ils l'ont gardée pour la torturer afin d'obtenir des informations. Malheureusement, Ivan Derkan la aidée à s'échapper. DEpuis ce jour, elle reste introuvable. Peut-être est-elle morte, vu qu'elle était apparement très mal en point. Personne ne sait. Voila. Maintenant, tu en sais un peu plus sur elle, et tu comprends peut-être mieux pourquoi tout le monde la hait tant. "

La jeune fille se tut. Elle s'était en partie étonnée elle-même. A parler de cette manière de sa soeur, une idée en était venue à germer dans son esprit. Toute cette histoire de félonie et de haine la travaillait, non, la hantait, depuis trop longtemps. Il était temps qu'elle passe à autre chose. Elle s'était réfugiée dans son statut de Métamorphe afinde cultiver la haine comme d'autre élevaient des siffleurs. Elle avait besoin de cette haine. C'était devenu sa raison de vivre: se venger de sa soeur. Mais maintenant, il était tant, sinon de pardonner et d'oublier tout à fait, de se concentrer sur autre chose, de recommencer ses études.

"-Merci, Rurïl, merci. Tu n'as pas idée de ce que tu viens de me faire réaliser, mais merci. "

Voila, c'était fait. Elle avait "oublié", ou tout du moins commencé à oublier.
Easlya fronça soudainement les sourcils. Quelque chose clochait mais elle ne savait pas quoi. Zut alors! Mais qu'est-ce que cela pouvait bien être? A force de se triturer les méninges, une question lui vint. Ce n'est pas parce qu'elle allait reprendre sérieusement ses étude qu'elle allait totalement abandonner son don. Or, elle avait en face d'elle un jeune homme doté de la même étrangeté . Elle n'allait tout de même pas laisser passer sa chance.

"-Euh...en fait, tu n'avait probablement pas grand chose à faire de mes explications. Tant pis. Par contre, tu m'as dis avoir eut un maître qui t'a appris à utiliser ton Don, ou appelles ça comme tu veux. Je ne veux pas t'embêter mais...est-ce qu'il y aurait des choses que tu pourrais m'apprendre? A part comment se transformer, bien sûr. Et me parler, si tu la connais, de l'histoire de la guilde? J'ai eut beau chercher, je n'ai trouver aucun document parlant de telles facultés et, pourtant, cela serait bien utile..."

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Rurïl buvait les paroles de Sayuri, si l'on puis dire ainsi. Il était scotché à ses lèvres, et il n'en revenait toujours pas. Lui qui croyait être devenu un habitué de l'Academie, voilà qu'il venait d'en apprendre bien plus sur les "modes de vie" ici que ces derniers mois passés dans l'etablissement. Toutes ces choses, dont il n'avait pas soupçonné jusqu'à l'existence, venaient de lui claquer au visage. Le jeune homme resta coît, perdu dans ses pensées, jusqu'à ce qu'Easlya finisse de parler.

"-Merci, Rurïl, merci. Tu n'as pas idée de ce que tu viens de me faire réaliser, mais merci. "

Sur le coup, Le fauconnier ne comprit pas du tout pourquoi la jeune-femme le remerciait, mais aux traits de son visage qui se détendaient à vue d'oeil, Rurïl vit que discuter avec lui l'avait délivré d'un poid à porter. la chose qu'il ne pu lâcher fut un sourire, car ilne savait pas quoi dire. ~~Comme il commençait à voir la tristesse pointer, il sortit un ficello de sa poche et commença à le manger, parce que Ficello, "c'est le fromage trop rigolo ".~~

"-Euh...en fait, tu n'avait probablement pas grand chose à faire de mes explications. Tant pis. Par contre, tu m'as dis avoir eut un maître qui t'a appris à utiliser ton Don, ou appelles ça comme tu veux. Je ne veux pas t'embêter mais...est-ce qu'il y aurait des choses que tu pourrais m'apprendre? A part comment se transformer, bien sûr. Et me parler, si tu la connais, de l'histoire de la guilde? J'ai eut beau chercher, je n'ai trouver aucun document parlant de telles facultés et, pourtant, cela serait bien utile...
_Ne dis pas cela, car tes explications m'ont au contraire beaucoup appris. Je te remercie infiniement de m'avoir partagé cela. Mais arrêtons un peu les remerciements, car sinon nous ne sommes pas prêts d'avoir fini!
En effet, j'ai eu une sorte de "maître", car c'était la personne la plus ancienne et la plus respectée de mon village, c'était un Animorphe, et il a décidé de me prendre sous son aile. C'est mlui qui m'a aidé à me perfectionner, a rendre plus préçis mes transformation, plus harmonieuses. Et ce n'est pas que tu m'embête en me demandant de te donner mon savoir, mais je pense que nous sommes à pied égal. Je te propose que nous passions plus de temps ensemble dans la forêt, pour que je vois les domaines où je peux te donner 2-3 conseils.
Sinon, désolé de te décevoir, mais je ne connais pas vraiment l'histoire de la "guilde". Je ne sait pas si nous sommes un peuple venu d'un autre continent, ou si nous sommes juste des personnes qui ont subi une mutation, ou l'effet d'une quelconque chose sortie de l'Immagination. Tout ce que je sait, c'est que nous avons toujours été plus ou moins craint et que je n'échangerai pour rien au monde ma place. Nous sommes tous une grandre fratrie; il serait idiot de le nier. Toutes les épreuves qu' à enduré notre "race" n'a fait que nous rendre plus solidaires. Certians disent que nous avons un Don, offert par Dame-Nature. D'autres, que Merwyn aurait fait une experience sur un ou plusieurs de nos ancêtres.
Peut-être que oui.
Peut-être que non.
Mon maître m'a dit qu'il fut un temps où nous aurions vraiment put parler de "guilde". Nous avions des sortes de "chefs", nous possédions un certain ordre social, des Lois. Mais quelques uns d'entre nous n'étaient pas vraiment saints d'esprit. Plusieurs Hommanimaux étaient un tantinet bestial, comme si l'instinct de leur animal Totem jouait sur leur mental. Ils ont commencé à tuer des personnes; au début, quelques-unes seulement, puis au fur et à mesure, de plus en plus de gens -c'est d'ailleurs pour cela qu'ils nous craignent maintenant. Il s'arreta pour remettre ses idées en place, et il vit que Sayuri était suspendu à ses lèvres, ce qui le fit sourire, meme si l'Histore ne s'y prêtait pas. Il y avait surtout des Loups, des Chiens, et quelques Félins. Quand la "guilde" s'en ai rendu compte, elle à essayé de les éliminer, car ils ne voulaient pas changer leur comportement -ils étaient trop accros au sang. Elle en a tué la plupart, mais quelques-uns des "rebelles", qui avaient le don du Dessin, ont fait un Pas sur le Côté, et se sont réfugié sur Terre -pratiquement que des Loups, et quelques Chiens. Perpétuant leurs traditions, ils se sont forgés une réputation. Certains hommes les ont appelés "Loups-Garous", et d'autres "Lycans". A ce jour, nous n'avons plus vraiment de nouvelles d'eux. Après ce drame, la Guilde s'est divisé, si l'on puis dire, et nous en sommes ici."

Rurïl garda le silence, laissant le temps à la jeune fille dee tout assimiler. Lui meme ne s'était plus rappelé de cette histoire et il s'étonna de sa mémoire.

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Easlya écoutait attentivement ce que le jeune homme avait à lui dire, buvant ses paroles de la même façon que lui avait but les siennes. Ce qu'il lui apprenait était...au dessus de toutes ses espérances. Jamais elle n'aurait crut en apprendre autant en si peu de temps sur les Métamorphes. Suspendue à ses lèvres, elle s'était accroupie, penchée en avant comme si cela lui permettais de mieux ingérer tous ces renseignements.

"-Il y avait surtout des Loups, des Chiens, et quelques Félins."

Des Loups...comme elle. Peut-être ces trois races étaient-elles des animaux plus durs à contrôler. Elle même venait d'en faire l'expérience, n'ayant réussit à juguler sa transformation alors qu'elle était en colère.
Se sentant s'en aller, elle se reconcentra sur les paroles de Rurïl. Elle penserait à tout ça plus tard. Mais il ne restait plus grand chose à entendre, le Corbac ayant finit de raconter l'Histoire dont il se rappelait.
Assimiler tout ce qu'il venait de dire fut ardu pour Sayuri. Elle ne savait trop quoi penser de tout ça, de ces hommes qui s'étaient laissés gourverner par les animaux qui vivaient en eux et par leur exil sur Terre. Une fois que ce fut fait en revanche, toutes ces informations commencèrent à tourner dans sa tête en une ronde infernale. Toutes les phrases lui revenaient en même temps, se mélangeaient, formaient ainsi un amalgame incompréhensible de mots. Elle dut fermer les yeux et se concentrer profondement sur autre chose afin de faire reculer le mal de tête qui pointait déjà le bout de son nez.
Alors, elle se leva et marcha lentement jusqu'à un arbre pour remettre ses idées au clair. Puis, elle revint vers le jeune homme et, sans s'assoir, pris la parole.

"-Ouah...Je n'aurais pas crus en apprendre autant d'un coup. Et toi qui dis ne pas connaître l'histoire de la "guilde", même si elle n'en est plus une, tu m'épates. En réalité, tu sais beaucoup de choses. Tu sais, pour ces "rebelles". Tu m'as bien parlé de Loups, Chiens et Félins? Oui, c'est bien ça. Et bien...je pense que s'ils sont devenus comme ça, c'est simplement parce qu'ils n'arrivaient pas à contrôler leur animal, en plus qu'ils jouaient sur leur mental. Contrôler un Loup, par exemple, est loin d'être aisé, car c'est un animal impulsif. Je suppose qu'il en est de même pour les Chiens et les Félins."

Cette fois encore, la jeune fille avait parlé à une vitesse...presque inhumaine. Quand elle vit Rurïl froncer les sourcils, elle ne put s'empêcher de se mordre la lèvre inférieure. Peut-être avait-elle dis une bétise? Ou alors il était faché contre ses conjectures idiotes? Parlant encore plus vite, elle essaya de se rattraper.

"-Je...je ne voulais pas...faire des conjectures idiotes. J'ai juste cru que...enfin...je pensais que c'était une possibilité, mais si j'ai dis quelque chose qu'il ne fallait pas je..je m'excuse. Et puis, je m'excuse encore, je raconte n'importe quoi? Désoléééée..."

Elle était devenue pivoine et avait baissé la tête, gênée. Mais elle repris rapidement contenance, en même temps que la parole.

"-Par contre, je serais ravie qu'on passe plus de temps ensemble afin que tu me donnes quelques conseil. Et puis, peut-être pourra-t-on plus ou moins s'entraider, je ne pense pas qu'aucun de nous sache tout ce qu'il y a à savoir sur notre statut et sur tout ce qu'il nous est possible de faire. Sans vouloir manquer de respect à ton maître ni à ce qu'il t'as appris. Si tu veux, on peut même commencer tout de suite. Comme tu l'as dis, ça peut durer longtemps si on se perd en bavardages pour dire la même chose de façons différentes. Sauf si tu veux dire quelque chose. Ou si tu préfère continuer à parler. "

Easlya mit fin à son logorrhée final, enfin. Toujours debout, elle tournait désormais en ronds réguliers autour de Rurïl. Elle pliait et dépliait de façon récurrente les doigts et les bras, afin de sentir ses muscles en action, même minime. Elle était prête à partir de nouveau en balade sous son apparence de loup, ou pas, tout comme à s'assoir de nouveau sur le sol dur et réchauffé par les rayons du soleil.

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"-Je...je ne voulais pas...faire des conjectures idiotes. J'ai juste cru que...enfin...je pensais que c'était une possibilité, mais si j'ai dis quelque chose qu'il ne fallait pas je..je m'excuse. Et puis, je m'excuse encore, je raconte n'importe quoi? Désoléééée..."

Rurïl mordit sa lèvre inférieure pour ne pas rire, tant l'envie la démengeait. Voir Sayuri qui s'escrimer comme trente-six pour lacher trois bribes de phrases plus ou moins crompéhensibles relevait réellement de l'humoristique. Reprenant son sérieux, il laissa quand même la demoiselle finir sa prestation.

"-Par contre, je serais ravie qu'on passe plus de temps ensemble afin que tu me donnes quelques conseil. Et puis, peut-être pourra-t-on plus ou moins s'entraider, je ne pense pas qu'aucun de nous sache tout ce qu'il y a à savoir sur notre statut et sur tout ce qu'il nous est possible de faire. Sans vouloir manquer de respect à ton maître ni à ce qu'il t'as appris. Si tu veux, on peut même commencer tout de suite. Comme tu l'as dis, ça peut durer longtemps si on se perd en bavardages pour dire la même chose de façons différentes. Sauf si tu veux dire quelque chose. Ou si tu préfère continuer à parler. "

Le fauconnier acquiça lentement de la tête, de le vide car, finalement, on ne savait toujours pas s'il voulait parler ou agir. Se rendant compte de son idiotie, il se reprit assez vite, et, s'ébrouant, chercha une quelconque activité u'il pouvait pratiquer avec Easlya.

"_Je suis d'accord pour que nous passions à l'action, mais par contre, quelle action?, je ne sait pas, dit le jeune homme en réfléchissant. A tu une petite idée de se que tu aurais envie de faire avec moi, que je ne connaisse pas. Tiens, je sait! Puisqu'à priori je t'ai partagé, et quelque part transmis mon "immense savoir:D " sur la Guilde, à ton tour de me dévoiler quelque chose sur nous que je ne connait pas encore! Comme ça, moi j'ai bon dos, et en plus je m'amuserai par une activité nouvelle! Ca te va? Parce que moi sa me va très bien! Boàn, eh bien que me proposes-tu? Quand tu auras trouvé, dis-le moi!"

Et Rurïl s'assit sue la souche qui se trouvait à côté, le sourire aux lèvres, sous le regard à moitié étonné de Sayuri. Qu'allait-elle bien lui trouver à faire? Il s'en impatientait déjà.

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Sayuri fixait Rurïl avec des yeux comme des œufs de siffleur. Lui apprendre quelque chose sur les Métamorphes ?! Mais elle ne savait rien, absolument rien. Elle avait beau se creuser la tête…une activité de métamorphe, un renseignement, rien ne lui venait à l'esprit.

"-Excuses moi Rurïl mais je n'ai strictement aucune idée de ce qu'on pourrait faire. Je n'ai absolument rien à t'apprendre sur la communauté des Métas, et c'est ce pourquoi je t'ai immédiatement poser des questions. Quant aux Hommanimaux en eux même, étant donné que tu as eu un "maître", je ne pense pas avoir beaucoup de choses à t'apprendre non plus. Il a dû t'enseigner presque tout ce qu'il y a à savoir, ou du moins tout ce qu'il savait, puisqu'on doit toujours continuer a apprendre. "

Easlya fit la moue, faisant tourner ses méninges à mille à l'heure. Peut-être, si elle avait été plus à l'aise face à cette idée, aurait-elle proposé une partie de chasse. Mais la pensée de manger un quelconque animal…vivant…et cru ! Non, impossible. D'autant qu'elle n'avait pas faim et ne voyait pas l'intérêt de tuer une pauvre bête juste pour le plaisir…même si le Loup n'aurait probablement pas été contre l'idée d'un petit repas imprévu.
La Lotra commença à tourner en rond. Il fallait qu'elle trouve une idée. Mais quoi ? La chasse était totalement hors de question, elle n'avait rien à apprendre à Rurïl, alors que pouvaient-ils bien faire tous les deux ? Tel un animal en cage, elle s'échauffait et avait du mal à tenir en place. D'autant que le Loup avait saisit sa pensée de chasse et essayait par moments de prendre le dessus sur l'humaine afin de partir en vadrouille. Et elle avait du mal à résister. Cette sensation de liberté que lui procuraient ses longues ballades et les pensées animales mêlées aux siennes était tellement habituelle désormais que résister à l'appel de la nature et du Loup se révélait un exercice bien plus dur qu'elle ne l'aurait cru. Comme quoi, si s'entraîner à ces transformations était une bonne chose, cela pouvait aussi se révéler un handicap. Elle n'était plus capable de penser à autre chose et en avait presque oublié la présence du Métamorphe qui se tenait assis par terre et dont elle faisait le tour.
Se concentrer. Se concentrer. Se concentrer.
Une idée. Elle devait se concentrer sur une idée.
Sans s'en rendre compte, elle laissa le Loup se manifester. Se yeux s'étirèrent, devinrent d'un or chaud et soyeux. Sa vision s'affûta et tout devint plus net. Elle leva les yeux au ciel et vit un aigle qui volait, plein de tranquillité, dans les hauteurs de la montagne. Elle fixa les brins d'herbe à ses pieds. Elle pouvait presque voir les rainures d'un vert plus sombre qui s'étendaient sur les brins effilés d'un vert pâle. Cette vision d'animale, comparée à la sienne, lui semblait si irréaliste, d'autant qu'elle était toujours maître de son corps.
Elle tourna vers Rurïl un regard animal et plein d'une envie de…jouer.

Bon sang ! Quel crétin ce Loup! S'il pouvait me laisser reprendre le contrôle de mes yeux ce serait pas plus mal. Et il a envie de jouer en plus…

Pleine de détermination, Easlya essaya d'entrer en contact avec le Loup pour lui dire d'arrêter. Enfin, pour peu qu'il comprenne ce qu'elle lui dirait. Elle plongea au fond d'elle-même, comme la première fois qu'elle l'avait fait, en présence d'Alunia, quelques mois plus tôt. Il lui sembla atteindre plus facilement cette semi conscience dans laquelle se réfugiait le Loup quand il ne prenait pas le dessus. Cette fois, il ne montra pas de peur. Il avait bien dû comprendre qu'elle ne lui voulait, et ne lui voudrait jamais, aucun mal. Elle s'approcha doucement, tout de même, de peur de l'effrayer. Elle posa sa main sur l'échine de l'animal et approcha son visage de sa truffe. Le Loup lui lécha le front et posa sa truffe sur son épaule. La jeune fille lui chuchota à l'oreille, passa ses bras autour du cou puissant de la bête et enfoui son visage dans sa fourrure. Cette odeur animale lui faisait du bien, la rassurait de toute la angoisses, même inconscientes, qu'elle ressentait. Elle se sentait rassurée, en sécurité, comme dans un lieu qui aurait bercé son enfance. A regret, elle se releva et s'éloigna du Loup. Elle laissa le flot de sensations qu'elle avait abandonnées l'envahir et ouvrit les yeux.
Sayuri fut rassurée en voyant que peu de temps s'était écoulé. Elle avait visiblement été plus rapide que la première fois qu'elle avait tenté une incursion de cette sorte auprès du Loup. Et son regard était redevenu d'un noir d'encre.
Du même coup, une idée lui était venue. Elle focalisa son attention sur sa main droite, laissa toutes les idées lupines en prendre possession. Elle vit d'un air satisfait son avant bras se transformer en une patte aux griffes noires et aiguisées et sa pilosité croire.

" -Excuse moi d'avoir été un peu…absente, j'ai eu un léger problème avec mon Fétiche. Je crois avoir une idée de ce que nous pouvons faire, si tu vois une utilité à cet exercice. Sais-tu transformer une seule partie de ton corps ? Comme je viens de le faire avec mon bras, ou comme le Loup me l'a fait faire précédemment avec mes yeux ? C'est un exercice difficile et je propose, même si tu sais le faire que nous nous entraînions. Et, peut-être avec l'entraînement, arriverons nous à le faire plus rapidement et plus naturellement, comme les transformations totales. Qu'en dis-tu ? "

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Ruril vit la jeune femme prendre petit a petit un visage canin, plus ou moins contre son grès à son expression. Puis, fermant les yeux, elle se concentra, sûrement pour essayer de reprendre le dessus sur une situation qui lui avait échappée. Le Fauconnier rit silencieusement car la pauvre avait vraiment un air constipé sous cette pose, mais il se reprit de suite, se demandant même comment il pouvait être infantile dans un moment pareil!
Enfin Sayuri refit surface,tout en transformant son bras seulement.
Elle avait donc eu la meme pensée que lui.

" -Excuse moi d'avoir été un peu…absente, j'ai eu un léger problème avec mon Fétiche. Je crois avoir une idée de ce que nous pouvons faire, si tu vois une utilité à cet exercice. Sais-tu transformer une seule partie de ton corps ? Comme je viens de le faire avec mon bras, ou comme le Loup me l'a fait faire précédemment avec mes yeux ? C'est un exercice difficile et je propose, même si tu sais le faire que nous nous entraînions. Et, peut-être avec l'entraînement, arriverons nous à le faire plus rapidement et plus naturellement, comme les transformations totales. Qu'en dis-tu ?

_En effet, je sais le faire, mais je serait ravit de m'entraîner avec toi, pour que nous puissions confronter nos techniques! Il y a deux-trois extras que j'ai appris avec cette technique, qui sont intéressant a voir, et si tu ne les connais pas encore je serait ravi de te les montrer!"

Et, joignant le geste a la parole, Rurïl activa ses transformations. Premièrement, il prit l'apparence de son Fétiche, mais seulement l'apparence, en effet, malgré qu'il ait des yeux de Corbeau, il voyait comme un homme, il se tenait d'ailleurs comme un homme (les oiseaux se tiennent aussi sur deux pattes, mais le jeune-homme avait aussi le dos droit et les ailes/bras tenues à la manière d'une personne normale, plumes/doigts sur les hanches.
Malgré tout cela, le plus choquant était surtout la taille, qu'il conservait humaine. Sayuri ne cacha pas sa surprise en le voyant!

"Alors, ça te plait? Ca, c'est une technique propre à mon prof, même s'il se peut que d'autres personne l'aie trouvée... Il l'a baptisé "Animagus". C'est une technique qui consiste à prendre l'apparence de la bête, sans pour autant en prendre les caractéristiques! Un corbeau qui se respecte n'arriverai par exemple pas à tordre son bec et sa langue pour parler comme je le fait avec toi! En faite, pour le faire, il faut surtout se concentrer sur le faite "Comment PERCOIT-ON le fétiche?" et non pas sur sur le coté magique et irrationnel qui nous permet de nous métamorphoser. Il faut quand même utiliser cette parti, mais avec un dosage moindre. Vas-y, essaye! Tu n'y arriveras peut-être pas tout de suite -bien que tu en sois capable- mais réessaye, tu verras que finalement ce n'est pas très complexe. Focalise toi sur tes 5 sens, surtout celui qui ai le plus fort chez toi, par rapport a ton fétiche. Moi par exemple, c'est la vue, mais si une odeur ou un toucher peut te faire visualiser ton Totem, alors n'hésite pas!"

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[Désolée pour le temps que j'ai mis à te répondre depuis Mars, mais avec le lycée je n'ai vraiment pas eu le temps de faire quoi que ce soit sur l'Académie =s]

C'est avec étonnement qu'Easlya vit Rurïl se transformer en un aigle de taille immense pour un tel animal et se tenir droit comme un i. Un oiseau aussi grand, c'était tout sauf banal. D'autant plus qu'il se tenait comme...un humain. Oui, c'était ça, un humain dans une enveloppe d'oiseau.
il était impossible que ce soit autre chose. Ne serait-ce que naturellement parlant, un oiseau n'était pas capable de tenir ses ailes comme un homme tiendrait ses bras, avec sa fine colonne vertébrale, il ne pouvait se tenir dans une posture aussi parfaite. La jeune fille ne cacha pas son étonnement, ce qui, il semblait, aurait fait sourire Rurïl s'il ne s'était pas trouvé sous cette forme animale qui empêchait son bec de s'étirer.

"Alors, ça te plait? Ca, c'est une technique propre à mon prof, même s'il se peut que d'autres personne l'aie trouvée... Il l'a baptisé "Animagus". C'est une technique qui consiste à prendre l'apparence de la bête, sans pour autant en prendre les caractéristiques! Un corbeau qui se respecte n'arriverai par exemple pas à tordre son bec et sa langue pour parler comme je le fait avec toi! En fait, pour le faire, il faut surtout se concentrer sur le fait "Comment PERCOIT-ON le fétiche?" et non pas sur sur le coté magique et irrationnel qui nous permet de nous métamorphoser. Il faut quand même utiliser cette partie, mais avec un dosage moindre. Vas-y, essaye! Tu n'y arriveras peut-être pas tout de suite -bien que tu en sois capable- mais réessaye, tu verras que finalement ce n'est pas très complexe. Focalise toi sur tes 5 sens, surtout celui qui est le plus fort chez toi, par rapport à ton fétiche. Moi par exemple, c'est la vue, mais si une odeur ou un toucher peut te faire visualiser ton Totem, alors n'hésite pas!"

Bien, bien, bien... Il fallait donc non pas se concentrer sur la façon dont les transformation étaient possible, mais sur celle dont on percevait le Fétiche. Mais, comment percevait-elle le Loup, au juste? Elle l'avait d'abord pris pour un intrus, pour quelque chose qui l'envahissait lentement, comme le N'Ralaï s'empare de la vitalité de son hôte. Oui, elle l'avait d'abord perçut comme une gêne, quelque chose de mal et de mauvais. Mais sa "relation" avec le Loup avait évolué. Elle le considérait différemment désormais. Il n'était plus un intrus mais une part entière d'elle. Ce n'était plus une gêne mais un atout, qui lui permettait de mieux se contrôler. C'était comme UNE PERSONNE qui, en même temps qu'elle les ressentait, absorbait ses douleurs. Elle ne pouvait pas parler avec lui au sens propre du terme, mais lui faire passer de sensations et des sentiments était possible.
Alors, comment le percevait-elle?

"-Cette technique me plait bien . Je ne sais comment ton maître en a eu l'idée, mais c'était une idée de génie. Je veux bien essayer, mais je ne garanti rien."

Trêve de bavardage. Elle se concentra sur que le jeune homme avait dis. Se concentrer sur la façon dont elle percevait le Loup, et sur ses 5 sens, surtout celui qui était le plus fort chez son Fétiche: l'odorat, donc.
Elle se concentra alors sur toutes ces choses à la fois. Ou du moins essaya. Au bout de quelques secondes, une odeur lui revint en mémoire de façon très claire. L'odeur musquée du loup mélangée à celle de la forêt. Elle focalisa toute son attention dessus.
Après une minute de concentration, elle se transforma. Elle crut tout d'abord que rien n'avait fonctionné, qu'elle était comme à chaque fois qu'elle effectuait cette opération, puisque le Loup était bien présent, lui laissant toutefois une marge pour penser. Et elle voyait comme Loup Et parler lui était impossible. Mais elle ne tarda pas à remarquer que le sol était bien plus éloigné de son visage que d'habitude. Et que les épaules de Rurïl était à la même hauteur que sa truffe. Il y avait donc forcement un problème. Le tout était de trouver quoi. Sayuri, à moins que ce ne soit le Loup, finit par comprendre que le problème était la taille. Elle s'était bien transformée en Loup, comme d'habitude, à l'exception près qu'elle faisait, en mesurant à la tête, la même taille que lorsqu'elle était humaine!
Atteint de panique, le Loup pris complètement le dessus sur Sayuri. Il se jetta au sol, se frotta la tête dans les herbes, se redressa et commença à courir en de larges cercles. A croire qu'il était devenu complètement fou. Ce qui n'était pas forcemment faux.
Au bout d'un moment, le jeune fille finit par reprendre le dessus sur l'animal. Le front perlé de sueur tant elle avait eut de difficultées à revenir, elle redevint humaine.

"-Désolée, mais je crois que je n'y arriverait pas. Enfin,je veux dire...ne serait-ce que ce qui vient de se passer a totalement paniqué mon totem alors, si en plus je me tient debout alors que je suis dans sa peau, il va me rendre complètement folle.
Bon, d'accod, je vais réessayer. Mais, peux-tu m'éxpliquer ce que tu entends axactement par "Comment perçoit-on son Fétiche" ? JE crois que je ne saisit pas bien ce que tu entends par là. "

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[Tu vas voir, j'adore faire des p'tits tableaux explicatifs! =) et pi t'inquiète pas pour le temps, je compre,ds tout a fait!]

"-Désolée, mais je crois que je n'y arriverait pas. Enfin,je veux dire...ne serait-ce que ce qui vient de se passer a totalement paniqué mon totem alors, si en plus je me tient debout alors que je suis dans sa peau, il va me rendre complètement folle.
Bon, d'accod, je vais réessayer. Mais, peux-tu m'éxpliquer ce que tu entends axactement par "Comment perçoit-on son Fétiche" ? JE crois que je ne saisit pas bien ce que tu entends par là. "

Heuresement, Sayuri avait réussi à reprendre le dessus. Car il aurait dû la prévenir sur les points concernant la relation établie entre elle et son familier! Lui n'avait pas eu se genre de problème, étant donné que son familier n'était pas sanguin, mais son professeur possédait aussi un avatar de Loup, et il avait expliqué à Rurïl les différences entre les Totems. Il les avait classé en trois grands groupes, identifiables au mode d'attaque:

Les défensifs, ou passifs; catégorie dans laquelle se trouvait les bêtes passives, se défendant plutôt qu'attaquant (excluant donc les prédateurs). Celles qui psycologiquement et physiquement faisait ressortir l'auto-défense. (off:0 / déf:10)
Les polyvalents, ou ceux dits "rusés"; Bêtes qui psycologiquement ou physiquement restent, comme leur nom l'indique, polyvalentes, et qui parfois, au-delà de l'instinct, arrive a développer une certaine intelligence animale. (off:5 / déf:5)
Les offensifs, ou sanguins; Animaux qui psycologiquement ou physiquement se base sur l'attaque. Ils sont le plus souvent sprinter et non endurant, à l'inverse des dits "défensifs". (off:10 / déf:0)

Ainsi, son professeur,qui possédait un fétiche de type sanguin, lui avait expliqué la difficulté de "coopérer" avec sa bête, afin de progresser sur la voie.
Rurîl se dépêcha donc de rappeler à la jeune-fille les règles que lui avait donné son mentor à se sujet. Après lui avoir énuméré les 3 "classes" animalières, il lui expliqua:

"_J'espère que tu me comprendras, car je n'ai jamais eu c type de problème avec mon Totem, mais on me l'a expliquer, En clair, si tu n'es pas en règles avec ton fétiche, tu n'arriveras à rien. Il faut absolument que vous soyez en symbiose parfaite, en harmonie tous les deux. Voilà voilà! Une fois se problème résolu, pour revenir à ta question, essaye de focaliser ton attention sur l'apparence externe de ton animal, et seulement sur celle-là, ne laisse pas entrer son esprit en toi. regarde le de loin et copie le, mais à ton image (pas clair je sais!), comme une personne immiterais les mimiques d'une autre. Ok? Vas-y, essaye cette fois!"

Messages : 288 Inscription le : 01/06/2007

[Merci de ta compréhension;) Par contre, si tu pouvais m'expliquer plus clairement ce que tu entends par ces points de défense et d'attaque, ce serait pas mal s'il te plait, parce que je ne saisit vraiment pas Very Happy

]

"-J'espère que tu me comprendras, car je n'ai jamais eu ce type de problème avec mon Totem, mais on me l'a expliqué, En clair, si tu n'es pas en règles avec ton fétiche, tu n'arriveras à rien. Il faut absolument que vous soyez en symbiose parfaite, en harmonie tous les deux. Voilà voilà! Une fois ce problème résolu, pour revenir à ta question, essaye de focaliser ton attention sur l'apparence externe de ton animal, et seulement sur celle-là, ne laisse pas entrer son esprit en toi. Regarde le de loin et copie le, mais à ton image (pas clair je sais!), comme une personne immiterais les mimiques d'une autre. Ok? Vas-y, essaye cette fois!"

Easlya hocha la tête aux explications de Rurïl. Elle saisissait à peu près le principe; le tout étant maintenant de l'appliquer. Pleine de bonne volonté, la fille-loup tenta d'bord la manoeuvre en se concentrant sur la symbiose entre elle et le Loup. Malheureusement, elle dû s'interrompre car elle sentait qu'elle allait se transformer "normalement" et elle préférait éviter. Trop de transformations en une journée la laissaient éreintée et courbaturée, surtout quand elle ne battait pas la montagne.
Ayant échoué sur ce point, Sayuri essaya de s'inspirer uniquement de l'apparence du Loup, sans entrer en contact avec son esprit. C'est alors qu'elle se rendit compte que cela lui était impossible. Quoi qu'elle fasse, son inconscient était toujours relié à celui de l'animal, même si le lien était parfois imperceptible. La Lotra ne pouvait pas se séparer de l'esprit du Loup.
Non, elle ne devait pas penser ça. Elle en était capable. C'était juste un problème de volonté et de concentration. TOUT n'était qu'un problème de concentration.
A force de se focaliser sur tout ce qu'avait dit l'homme-corbeau, à force d'essayer, elle finit par réussir. Son esprit se déconnecta de celui du Loup et elle devint mi-humaine, mi-animale, comme Rurïl.
Mais cela ne dura que quelques secondes. Sayuri redevint vite humaine à part entière. Elle dû lutter contre l'irrépréssible envie de se rouler en boule à même le sol, et retenir les larmes qui lui venaient aux yeux. S'être séparée de l'esprit animal, même un si court instant, l'avait chamboulée. Elle était tellement habituée, depuis des semaines, des mois, à vivre toujours reliée au Loup, que cela laissait un vide en elle tel que la force et la volonté lui manquaient. Pendant un instant, elle avait sentit comme un trou d'une profondeur abyssale au fond de son être. Le sentiment d'être seule, à la mercie du monde, si vulnérable et fragile, l'avait envahit. Sentiment insupportable et ravageur. Elle n'avait pû résister à l'impulsion qui lui avait dicté de redevenir humaine pour sentir de nouveau cette présence si rassurante du Loup auprès d'elle.
Le souvenir de cette sensation désagréable si proche lui tordit l'estomac et éveilla un goût âcre dans sa bouche, l'obligeant à s'éloigner du fauconnier et à faire quelques pas dans la forêt, avant de s'accroupir, une main crispée sur son ventre révulsé.
Après quelques instants qu'elle mit à profit poiur se remettre de ses émotions, elle revint, pâle et gênée, tremblante; bafouillante.

"-Je suis vraiment désolée. Séparer mon esprit de celui de mon Fétiche est...c'est tellement... Est-ce aussi douloureux pour toi? Tu ne le montres pas si c'est le cas. Comment ce fait-ce? Comment fais-tu?"

Elle se tut un instant puis, avant que le jeune homme n'ai eu le temps d'ouvrir la bouche, elle reprit, désignant un lieu un peu en arrière, à la gauche du Métamrphe.

"-Pourrait-on aller par là, s'il te plait? Il me semble qu'il s'y trouve un court d'eau non loin de l'orée des bois. Ce ne serait pas de trop."

Messages : 112 Inscription le : 01/05/2008

[OK lol! t'inquiète, c'est pas très important, c'est juste pour mettre mes idées en place...^^ En faite, pour reprendre les petites paranthèses que j'ai fait "(.../...)", "off" signifie l'offensivité (attaque) et (déf), bah la défense. Ainsi, sur une échelle de 1 à 10 non cumulable (c'est a dire que si on met 7 en attaque, il reste que 3 pour la def), j'ai estimé les capacité d'un sanguin tel que attaque:10 et defense:0, solit le contraire d'un passif, etc...
C'est bon cette fois? maintenant je retourne au Rp...^^]

"-Je suis vraiment désolée. Séparer mon esprit de celui de mon Fétiche est...c'est tellement... Est-ce aussi douloureux pour toi? Tu ne le montres pas si c'est le cas. Comment ce fait-ce? Comment fais-tu?
Pourrait-on aller par là, s'il te plait? Il me semble qu'il s'y trouve un court d'eau non loin de l'orée des bois. Ce ne serait pas de trop."

Rurïl acquieça, et tout deux se dirigèrent vers le cours d'eau.
Le jeune-homme commençait à comprendre. Comprendre que le lien qui unissait Sayuri et son Totem était bien différent de ce qu'il avait vu jusque là. D'après ce qu'il avait compris, la jeune-fille et son fétiche était comme séparés, mais dans le même corps. Comme deux esprits piégés dans un même corps qui se repoussent et s'attirent.
En effet, son cas était tout sauf semblable au sien.

"_Sil te plait, fit-il en s'asseyant et en lui faisant signe de le rejoindre sur le sol, pourrait tu me décrire avec le plus de précision possible ta situation avec ton familier? Ta relatyion avec lui? Comment vous evoluez ensemble? D'après ce que je semble comprendre, ta relation avec ton Totem est à la fois bien plus forte et bien plus fragile que celles que j'ai vu jusqu'à présent. Hypothétiquement, je pourrai te dire que ce peut être une force, meme si à l'état actuel, cela représente polutôt une faiblesse. Mais comme je ne sais pas grand chose pour l'instant, je préfère te laisser la parole."

Messages : 288 Inscription le : 01/06/2007

[Merci, je comprends un peu mieux. Mais, ça veut dire que les sanguins ne se défendent pas, ou du moins utilisent l'attaque comme défense, et vice-versa pour les passifs?]

"-S'il te plait, fit-il en s'asseyant et en lui faisant signe de le rejoindre sur le sol, pourrais tu me décrire avec le plus de précision possible ta situation avec ton familier? Ta relation avec lui? Comment vous évoluez ensemble? D'après ce que je semble comprendre, ta relation avec ton Totem est à la fois bien plus forte et bien plus fragile que celles que j'ai vu jusqu'à présent. Hypothétiquement, je pourrais te dire que ce peut être une force, même si à l'état actuel, cela représente polutôt une faiblesse. Mais comme je ne sais pas grand chose pour l'instant, je préfère te laisser la parole."

Avant de répondre, ou même d'envisager une réponse, Sayuri s'agenouilla au bord de l'eau. Elle s'aspergea le visage de liquide glacé pour chasser son malaise et éliminer le surplu de chaleur qui s'était insidieusement infiltré en elle, puis elle se désaltéra dans l'onde agitée. Ayant repris ses esprits et sa concentration, elle chercha des explications, une réponse. Sa situation avec le Loup? Leur relation? C'était plutôt étrange. Elle même ne réussissait à les qualifier. C'était trop complexe. Elle n'avait aucune idée de la façon dont elle pouvait définir sa relation avec son Totem. Et pourtant, il lui fallait trouver une façon pour l'expliquer, faire comprendre ce lien si étrange, même si ce n'était pas clair voire incompréhensible.

"-Merci d'essayer de comprendre. Le lien qui m'unit à mon Totem est...étrange. Je ne sais pas trop comment te le décrire, aussi, si tu n'y vois pas d'inconvénient, je vais juste te parler de de notre situation. De ce qu'elle était, de ce qu'elle est devenue."Elle reprit après que Rurïl ai acquiescé.Au tout début, j'ai considéré mon Totem comme une gêne, comme un parasite qui me rongeait de l'intérieur. J'ai eu peur de lui. Peur qu'à tout moment il ne prenne le contrôle et détruise tout. Peur qu'il m'enlève tout ce que j'étais et tout ce que j'avais. Je l'empêchais d'approcher, empêchais tout contact...si bien qu'il se méfiait également de moi. Et un jour, il a été le seul échappatoire que j'ai eu. Après cela, si je ne le laissais toujours pas approcher, j'avais moins peur de lui.
Quelques temps plus tard, une amie m'a demandé si je pouvais entrer en contact avec lui. Espérant que cela allait me permettre de mieux le comprendre, j'ai assayé, et me suis rendue compte que c'était possible. Depuis ce jour, je passe mon temps dehors, alternant entre nos deux formes. Nos esprits sont toujours en contyact désormais, même minime. Cet animal qui vit en moi...avec moi, n'est plus une gêne. C'est une part de moi. Nous sommes comme deux esprit en un même corps, mais deux esprits toujours liés qui ne forment plus qu'un. Je ne sais pas si tu saisit ce que je veux dire. Pour faire simple, notre relation a énormement progréssé et chacun voût une confiance, si elle n'est pas sans limite, tout de même très grande, à l'autre. Je considère mon Totem plus comme un esprit enfermé que comme mon Totem. Mais malgré cette séparation nous ne sommes qu'un. La méfiance que nous avions l'un envers l'autre a disparue et nous faisons chacun partie de l'autre.
Je ne suis pas sûre que ce soit ce que tu attendais, mais c'est tout ce que je suis en mesure de te donner.

Le mine grave, assise à côté du fauconnier, le fille-loup fixait l'eau et ses remous incessants. Elle avait des difficultés à accepter ce qu'elle venaiy de dire. Tout d'abord, elle avait été injuste avec le Loup et comprenait maintenant qu'elle n'avais pas été la seule à en pâtir. Ensuite, elle réalisait seulement maintenant ce qu'il représentait. Son Don de Métamorphe était tout ce qu'il lui restait de sa famille, et l'animal représentait sa famille. Sans lui, il lui manquait une part d'elle même.
De nouveau, elle dû réprimer les petites perles de tristesse qui innondaient ses yeux. L'une d'elle s'échappa, malgré ses efforts pour l'emprisonner,roula, langoureuse, sur sa joue et alla se poser sur un brin d'herbe. Sayuri avait tourné la tête pour cacher ce spectacle et protéger sa dignité. Si le Loup s'était trouvé en face d'elle et non dans son esprit, à cet instant précis, elle aurait passé ses bras autour du cou de l'animal et enfoui son visage dans sa fourure pour y noyer son chagrin.
Se reprenant, elle inspira puis se retourna vars l'homme-corbeau.

"-Alors, qu'est-ce que ça t'inspire?"

Messages : 112 Inscription le : 01/05/2008

[Bah c'est plus ou moins ça, mais pas si exagéré. tu sais, j'invente rien. Sur Terre yh'a les herbivores, les carnivores et les homnivores! et bah je reprends le même schéma! =)]

"-Alors, qu'est-ce que ça t'inspire?

_Oh, répondit Rurîl, la même chose qu'a toi je pense. mettons cela au clair. Il faut que tu te rendes compte maintenant si ça ne s'est pas déjà produit que la relation que tu a eue avec ton Totem jusqu'à présent n'est pas saine. Tu es sensée ne faire qu'un avec ton fétiche, et non l'identifié comme "autre". A trop vouloir le rejeter, tu as fini par y arriver, plus ou moins en tout cas. C'est comme si, parce que tu n'aimais pas ton bras guauche, tu te le serais amputé! Il faut dorénavent que tu passe le plus clair de ton temps avec ton Animorphe, que tu lui montre que tu l'accepte, que tu l'apprivoises. Ainsi, il reviendra pleinement à toi et vous ne penserez plus que comme une personne, et ainsi, a chaque fois que tu essayera quelques chose comme aujourd'hui, il analysera tout et comprendra tout en même temps que toi! C'est sur que sa évitera les accès d'angoisse et de colère créé à l'improviste!
Enfin voilà mon point de vue. Je ne voulais pas t'offenser, se reprit-il soudain en voyant les yeux de Sayuri rougis par les larmes. Excuse ma maladresse, le tact est quelque chose qui fait parfois défaut chez moi...

Messages : 288 Inscription le : 01/06/2007

[Ok, la, c'est vraiment clair et net^^ ]

-Oh, répondit Rurîl, la même chose qu'a toi je pense. Mettons cela au clair. Il faut que tu te rendes compte maintenant, si ça ne s'est pas déjà produit, que la relation que tu a eue avec ton Totem jusqu'à présent n'est pas saine. Tu es sensée ne faire qu'un avec ton fétiche, et non l'identifier comme "autre". A trop vouloir le rejeter, tu as fini par y arriver, plus ou moins en tout cas. C'est comme si, parce que tu n'aimais pas ton bras gauche, tu te l'étais amputé! Il faut dorénavant que tu passe le plus clair de ton temps avec ton Animorphe, que tu lui montre que tu l'accepte, que tu l'apprivoises. Ainsi, il reviendra pleinement à toi et vous ne penserez plus que comme une personne, et ainsi, a chaque fois que tu essayera quelques chose comme aujourd'hui, il analysera tout et comprendra tout en même temps que toi! C'est sur que sa évitera les accès d'angoisse et de colère créé à l'improviste!
Enfin voilà mon point de vue. Je ne voulais pas t'offenser, se reprit-il soudain en voyant les yeux de Sayuri rougis par les larmes. Excuse ma maladresse, le tact est quelque chose qui fait parfois défaut chez moi...

-Oh, tu ne m'a pas offensée, ne t'inquiète pas pour ça. C'est juste que, quand je t'ai expliqué notre relation, j'ai en même temps compris ce que tu viens de m'expliquer. Et je me suis rendue compte de l'injustice dont j'avais fait preuve envers mon Totem. Et que tu me le redise après m'a encore plus ouvert les yeux.
Mais, tu me dis que je dois passer le plus clair de mon temps avec mon Annimorphe dorénavant, or, c'est déjà ce que je fait depuis plusieurs mois. comment se fait-ce qu'aucune progression de ce type ne soit visible? Si tu as une idée, sinon, ça ne sert à rien de te creuser la tête.

Elle inspira pour chasser toute envie de pleurer qui aurait put s'infiltrer de nouveau en elle. Elle s'en voulait pour ce court instant de faiblesse. Jamais, en faisant preuve de ce genre de comportement, elle ne pourrait se venger des Mercenaires et de ce qu'ils lui avaient fait.

-Oh ! Je suis vraiment désolée, s'excusa-t-elle alors eu l'idée lui venait à l'esprit.Je te fais perdre ton temps, avec mes histoire. tu as probablement mieux à faire. Si tu veux, on peux essayer de trouver une occupation qui nous sera bénéfique à tous les deux, ou si tu préfères, on peut aller chacun de notre côté. Mais je ne veux pas t'embêter avec mes histoires.

Messages : 112 Inscription le : 01/05/2008

-Oh, tu ne m'a pas offensée, ne t'inquiète pas pour ça. C'est juste que, quand je t'ai expliqué notre relation, j'ai en même temps compris ce que tu viens de m'expliquer. Et je me suis rendue compte de l'injustice dont j'avais fait preuve envers mon Totem. Et que tu me le redise après m'a encore plus ouvert les yeux.
Mais, tu me dis que je dois passer le plus clair de mon temps avec mon Annimorphe dorénavant, or, c'est déjà ce que je fait depuis plusieurs mois. comment se fait-ce qu'aucune progression de ce type ne soit visible? Si tu as une idée, sinon, ça ne sert à rien de te creuser la tête.

Rurïl fut heureux d'apprendre que Sayuri avait elle-même compris la cause du mal-être qui se dévelloppait entre elle et son Totem. Malgré cela, la question que lui posa ensuite la demoiselle ~~le laissa sur le cul~~ l'interpella. Ainsi cela faisait plusieurs jours qu'lle essayait de rétablir une relation stable dans son corps, sans pour autant y arriver, selon ses dire. En tout cas, elle était sur la bonne voie!
Rurïl allais émettre une hypothèse quand elle reprit:

-Oh ! Je suis vraiment désolée, s'excusa-t-elle.Je te fais perdre ton temps, avec mes histoires. tu as probablement mieux à faire. Si tu veux, on peux essayer de trouver une occupation qui nous sera bénéfique à tous les deux, ou si tu préfères, on peut aller chacun de
notre côté. Mais je ne veux pas t'embêter avec mes histoires.

_Ne t'inquiète pas, tu ne me dérange pas du tout et cela me tient à coeur de t'aider. Et cela tombe bien car ta première proposition va de paire avec un bon rétablissement, d'après moi. Tu dis que tu ne voit aucun progrès en toi, mais je pense que c'est parce que tu tentes des "remèdes" plus pour en apréhender le résultat ensuite plutot que d'en profiter le moment où cela se passe. Comment te dire.... Tu possède encore une double personnalité, ~~docteur Jeckyll et Mister Hyde!!! Niark niark~~ d'où le problème. Tu es encore au satde où tu "discute" avec ton Totem, alors que ce n'est ni pluis ni moins qu'une partie de ton esprit que tu as cloisonnée. Pour ma part, je n'ai pas eu ce problème et la question ne se pose donc pas; tout ce que je fais, je le fais d'un seul bloc, c'est MOI qui le veut et ce moi comporte ma partie humaine et animale. Je te dirait donc de te mettre a penser en une fois, plutot que de proposer des chose avec ta partie humaine et d'attendre une appréciation de ta partie animale. D'après ce que j'ai compris, tu peut "visualiser" ton Fétiche. Pour moi, je me visualise moi, quand je pense a mon Totem. Je ne visualise pas mon Totem comme tu le fais mais moi sous la forme de mon Totem. Cerla reste toujours moi. Tu comprends l'état d'esprit?"

Le jeune Fauconnier fit une pause, afin de laisser a Sayuri le temps d'assimiler. Peut-être n'avait-il pas était très clair...
Il reprit finalement:

_Pour revenir à ce que tu as proposé tout à l'heure, pourquoi ne pas essayer une activité Animorphe qui te permettrais de mettre en pratique en tout ça?

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