Les derniers jours... (RP inachevé)

Messages : 449 Inscription le : 14/02/2008 Age IRL : 33

Julia courait à en perdre haleine, les dents toute dehors en un sourire comme elle n’en faisait habituellement jamais ! Elle sentait tout son corps dans l’effort, respirait avec régularité, sentait son être entier vibrer sous la joie que lui proférait la course. Lupus courait juste derrière elle, Blanche était devant à gauche.
Elle s’était levée très tôt ce matin là, en admettant bien sûr que ce qu’elle avait eu comme sommeil pouvait bien s’apparenter au verbe « dormir ». Le Maître Til’Lleldoryn s’était absenté quelques jours, elle s’était donc entraînée seule comme bien d’autres, mais à l’abri de la forêt, jusqu’à ce que le soleil soit bien haut dans le ciel. Il faisait une chaleur presque insoutenable, mais elle s’était acharnée jusqu’à épuisement en se laissant tomber sur le sol de la petite clairière où elle s’exerçait. Elle s’y reposa ainsi, sans bouger, sans même se redresser, les yeux tout à fais fermés, l’esprit ouvert et tout son être se calquant sur le rythme de la forêt… patiemment elle laissa son corps se reprendre lentement. Ses muscles lui pesaient énormément mais elle savait que cela aurait été pire si elle avait eu le cours traditionnel dispensé par le primat des Lupus. Alors elle ne se plaignit pas, heureuse même d’avoir put autant travaillée seule finalement, et quelque part assez fier aussi… après ce repos bien agréable passée à écouter la forêt, Lupus l’a rejoignait et elle s’était mis à la course, une course qui la revigora presque !
Elle avait encore du boulot en ce qui concernait les exercices, c’était pas vraiment ça… le prochain cours, à savoir celui du lendemain serait surement donné par la dame Til’Lleldoryn ou un suppléant ou suppléante, elle devrait continuer à s’entraîner dans l’après midi avant d’enchaîner sur le tir à l’arc.

Julia rit discrètement soudain. Lupus venait littéralement de couper sa trajectoire. Par réflexe elle s’était propulsée dans les airs et durant un moment elle eut cru voler, même si ce lapse de temps ne dépassa pas un dixième de seconde. Il lui semblait qu’elle courait déjà avant même d’avoir toucher le sol. C’était sa dernière semaine avant le grand départ, et même si la mort continuait à lui tourner autour pour lui rappeler l’échéance de sa vie, Julia se sentait heureuse.
Blanche se ramena à sa hauteur et Lupus, lui, prit de la vitesse, Julia en fit autant pour ne pas privée son amie d’une course à haute vitesse, même si elle n’arriverait jamais à atteindre la leur. Le point d’arriver était la cascade, pas d’arrêt, pas d’hésitations, le lieu dit se rapprochait à une vitesse folle ! Julia lança son sac à dos le plus loin possible vers l’avant, hotta ça tunique sans perdre de vitesse, ne laissant que le tissu léger qu’elle enfilait toujours avant quoique ce soit d’autre. Elle dû cependant ralentir avant d’abandonner ses bottes, repris de la vitesse et sur un court hurlement de Blanche qui s’arrêta soudain juste à la limite annonçant le vide, Julia sauta corps et âmes, le sourire aux lèvres, le cœur palpitant, l’âme en paix, un soupir de joie emplissant soudain ses lèvres et le vide se ferma soudain sur elle. Une expérience unique par la durée extrêmement limité de la chose, un bonheur sans nom pour l’être humain qui rêve de voler… Julia s’enroula pour tourner sur elle-même, avant de se détendre tout à fait pour enfin plonger les bras tendu devant elle. Son corps tout entier fendit la surface de l’eau, un autre univers…
Elle ne cessa pas de sourire et remonta calmement à la surface.
Ça avait été un saut merveilleux ! Tout en haut Lupus jappa et Blanche disparut pour réapparaitre sur la gauche, plus bas. Lentement Julia nagea jusqu’à un rocher tout proche et entrepris de rejoindre tout à fait, la cascade située à quelque mètres seulement.

Sautant de roche en roche, la jeune fille s’assit enfin sur un rocher, que la nature avait placé juste dessous une petite chute adjacente par rapport au grand débit principal. Le vacarme était énorme mais l’endroit plaisant. S’installant sous la « petite chute » plutôt que sous la plus grande pour ne pas être écrasée par la pression de l’eau, Julia ferma les yeux et laissa l’eau couler sur elle et la recouvrir totalement. Son corps se détendit et ramenant ses jambes contre son buste, elle offrit son dos à la chute qui se chargea d’en détendre les derniers muscles contractés.
En haut Lupus s’était couché sur le sol, tête sur les pattes avant, Blanche elle devait fureter dans les parages…
Julia ramena ses bras sur ses genoux et y posa son menton. Son corps était tout las et depuis quelque jour les nausées lui revenaient par intermittence. Le front de la jeune fille fronça de contrariété… ce n’était pas si mal que ça tante l’ai envoyée ici, au moins elle pouvait se consacrer toute entière à d’autre activité qu’à celui exclusive de son corps qui dépérissait. Ses yeux s’humidifièrent alors, et ce n’était pas seulement la faute de l’eau… elle espérait seulement que ça tante l’écrirait au moins une dernière foi avant qu’elle… avant qu’elle ne s’en aille pour de bon. Une boule d’angoisse se coinça dans sa gorge et la jeune fille en fut surprise. De quoi avait-elle peur au juste ? De sa vielle amie la mort ? Naan… impossible. Ce qui lui faisait mal c’était la perspective d’aller dans un lieu où ni Blanche, ni Lupus ou ni même sa tante ne pourrait l’accompagner. Ce qui lui faisait du mal c’était le regret, et la perspective qu’elle ne pourrait peut-être plus jamais les voir… qui sait ce qu’il y avait après ?

Julia rouvrit les yeux et chassa tout à fait cette pensée pour la mort. Elle avait des réflexions bien sombres et morbides ces derniers temps… ce n’était pas très bon pour le moral ça. Ce n’est qu’à cet instant qu’elle se rendit compte que l’eau claire de la cascade l’avait refroidi tout à fait. Elle sortit de sous la chute et nagea vers la rive avant d’aller récupérer ses affaires où elle les avaient laissé bien plus haut, pour enfin se poster sur le rocher où Blanche s’était trouvée peu après leur arrivé, un lieu idéal où on aurait du mal à la voir et où elle accédait du regard, à tout le panorama que lui offrait les chutes.
Pieds nu, encore toute trempée, Julia s’installa confortablement contre un rocher avant de se rappeler qu’elle n’avait pas mangé à midi. Elle fouilla dans son sac et en sorti une pomme qu’elle entreprit de dévorer en sortant sa couverture au cas où elle lui servirait.
La forêt était calme, le soleil bien présent, et elle aussi, enfin pour l’instant…

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Kirfdéin avait décidé de passer l'après-midi en compagnie des oiseaux. Il avait mangé en compagnie de deux élèves qu'il avait appris à connaître pendant le déjeuner. Ensuite, il avait revêtit son manteau rouge et il était partit en direction du parc. Il avait vagabondé dans le parc à la recherche d'un arbre assez grand pour pouvoir observer les oiseaux. Il avait grimpé ensuite et il s'était installé confortablement sur une énorme branche. Il remarqua qu'il y avait des rapaces qui planait haut dans le ciel. Il avaut appris à siffler pour imiter certains cris d'aigles mais pour cela, il fallait qu'il reconnaisse la race de celui-ci mais là, il était trop éloigné. De plus, le soleil l'éblouissait énormément. Soudain, un rapace vint se poser sur l'arbre qui se trouvait non loin de Kirfdéin. Le marchombre faillit en tomber de surprise. Il avait devant lui un aigle ibérique. Cette race était tellement rare que Kirfdéin l'avait vu seulement en dessin. En tout cas, son père avait bien raison. L'aigle ibérique ressemblait vraiment à l'aigle impérial. Il aurait aimé le toucher mais il avait peur que le rapace l'attaque. Après tout, le marchombre était un intrus pour l'aigle. Il resta alors là à observer l'aigle sans bouger. L'aigle ibérique s'envola alors qu'une boule de furie traversa la forêt en courant poursuit par des loups. Non pas poursuit, elle courait AVEC les loups. Kirfdéin avait cru reconnaître Julia mais il n'était sûr de rien. Si c'était la Lupus, il commençait vraiment à croire qu'elle était bien singulière comme fille. Enfin bon, il s'en moquait un peu. Il resta assis sur sa branche à regarder les oiseaux qui volaient autour de lui. Quelques temps plus tard, il remarqua la présence que Julia sur un rocher non loin de son arbre. Elle était entourée de loups. C'était donc bien elle que Kirfdéin avait vu courir peu de temps avant. Il descendit tranquillement de son arbre et il se dirigea vers la Lupus. Il avança doucement, il avait un peu peur des loups. Il toussa doucement pour que Julia soit au courant de sa présence.

- Salut à toi Julia. Alors comme-ça, tu es ami avec des loups. Je commence à croire qu'ils étaient à nos côtés quand on s'est rencontré au lac et c'est pour ça que tu étais si étrange, je me trompe?

Il s'approcha encore un peu.

- En tout cas, une chose est sûre. Ils sont magnifiques, tes loups.

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Althéa était retournée dans la forêt, près de la cascade. Aucune raison particulière, jusque le fait qu’elle s’était rendue compte qu’elle aimait beaucoup cet endroit...il faudrait qu’elle pense à y venir avec Dan une fois, s’il ne l’avait jamais vue...La Félixia ne s’était pas installée près de l’eau, mais était montée dans un arbre, à l’abri des regards, pour profiter tranquillement de son après-midi. Elle s’était installée sur une branche assez large, offrant un confort relativement acceptable. Fermant les yeux, elle laissa les gazouillements des oiseaux et les divers bruits de la forêt l’envahir. Une part d’elle regrettait sa forêt natale. Mais l’autre part était très contente d’être ici, à l’Académie. Elle y avait trouvé un équilibre, et y était heureuse. Elle apprenait à devenir ce qu’elle voulait, et était accompagnée par Dan, dont elle était tombée follement amoureuse. Que demander de plus ? Le soleil brillait, et Althéa à l’ombre des arbres somnolait quelque peu.

Soudain, des jappements la sortirent de son endormissement. Des loups ? se demanda-t-elle. La jeune fille se pencha et aperçut deux loups courant et jappant, avec un air joyeux, pour autant qu’on puisse juger de la tête qu’un loup faisait. Elle fut surprise de cette apparition, il y avait des loups dans l’Académie ? Mais le plus surprenant arriva seulement à ce moment là. Une fille courait avec les loups. Elle n’était pas poursuivie non non, elle courait avec eux. Althéa émit un hoquet de surprise. C’était nouveau ça. La Félixia ne connaissait pas cette jeune fille, était-elle une élève ? Elle plongea dans la cascade alors que ‘ses’ loups s’arrêtaient à la limite de l’eau, puis se mit à nager, pour finir sous le jet de la cascade. Elle y resta longtemps, pendant que les loups continuaient à japper et à se chamailler. Puis la jeune fille s’installa sur un rocher et se mit à manger une pomme. Althéa était toujours perchée sur son arbre, n’étant pas sure de la position à adopter. Les loups n’avaient pas l’air agressifs, mais qu’en serait-il si elle descendait et se montrait ?

A ce moment, un homme entra dans son champ de vision. Un homme ou un jeune homme ? Il avait l’air âgé, mais pas assez pour que ses cheveux soient blancs. Pourtant, ils l’étaient. Etrange...

Elle n’entendit pas ce qu’ils se disaient, le bruit de la cascade étouffant leurs mots. Mais ils avaient l’air de se connaître.

Puis elle vit un des loups humer l’air. Mince, se dit-elle, il m’a surement sentie...En effet, le loup se mit à japper plus fort et se dirigea vers son arbre. Il se posta juste en dessous et resta là à aboyer. Althéa n’avait plus qu’une solution, descendre. D’ailleurs, les deux autres l’avaient vue maintenant, et ils s’approchèrent. Althéa vit la fille dire quelque chose à son loup, et elle put descendre sans se faire griffer ou mordre ou...quoi que ce soit. Elle ignorait ce que le loup aurait fait d’elle si sa maîtresse n’avait pas été là.

Elle avait déjà remarqué leurs bagues, la fille venait de Lupus. Quant à l’homme, il était de Lotra.

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(euuh Althéa, les loups ça n’aboient pas ^^’’’’’’’ ce ne sont pas des chiens, mais c’était drôle quand même xxD )

Le cœur de Julia s’était glacé d’effrois ! Elle s’était ruée sur son poignard certes assez rapidement, mais c’était déjà trop tard, l’individu avait déjà surpris son secret. A côté d’elle Lupus retroussa ses babines et se mit à gronder l’air menaçant, la posture ramassé comme pour bondir, Blanche n’était pas dans son champs de vision et devait être absente, mais de toute évidence l’individu était déjà au courant de son existence.
C’était le nouveau à Lotra. La jeune fille jura : on ne pouvait plus être tranquille dans ces bois, par la dame ! Elle devrait être sur ses gardes même en forêt maintenant ! Encore sous l’effet de surprise Julia ficha d’un seul coup son poignard dans une toute petite parcelle de terre qu’offraient les différentes aspérités de la roche sur sa droite. Elle passa furtivement devant Lupus, le regard méfiant planté dans ceux du nouveau :

_Qu’est-ce que tu fais ici ?

Sans quitter le nouveau venu des yeux, Julia dû poser fermement sa main sur le museau de Lupus qui s’agitait. L’animal se calma, mais seulement en apparence ; son cœur ne s’était pas calmé, il geint un peu plus fort, abaissant son museau au sol, pour se libérer de l’étreinte. Il ne bougea plus, le cœur de Julia se pinça de douleur, elle détestait le faire taire, surtout qu’il était en droit de protester. Mais elle fut étonnée comme à chaque foi de son obéissance. Elle aurait eu plus de mal avec Blanche…
Une observation rapide de la situation s’imposait. Du coin de l’œil elle avisa son pantalon de cuir qu’elle avait finalement retiré pour être plus à son aise et pour un séchage plus rapide, son sac juste à côté la pomme qu’elle avait laissé tomber au sol, sa couverture, le vide à gauche… elle n’avait que le poignard qu’elle avait dégainée…
Mais son attention fut attiré par immédiatement par autre chose. Quelque chose avait bougé plus loin, en hauteur, et à peine avait-elle réalisée ce nouveau fait, Blanche surgis, une personne descendis de l’arbre… déjà la lame de son poignard était planté dans le tronc, juste à quelque centimètre de la gorge de la jeune femme… puisque s’en était une. Le réflexe était allé tout seul, sur le coup elle avait pensé que c’était quelqu’un qui sen prenait à son amie ! Jurant de tous les mots qu’elle connaissait elle alla rageusement récupérer son arme profondément planté dans l’arbre derrière la fille qui ne bougeait toujours pas, complètement stoïque face à ce qui venait de se produire.
Quand la mort vous effleurez, ça donnait toujours le même tableau.
Du regard Julia regarda Blanche qui déjà s’en était allé… c’était une très bonne chose.

Julia revint sur ses pas, ne lui accordant pas attention, pas plus qu’elle n’en accorda au nouveau. Une part d’elle était en colère à en mourir et si elle avait eu droit à prendre part à ses actions, ces deux là seraient mort avant même de pouvoir comprendre et elle-même n’aurais sût leur identité qu’après coup.
Le cœur serré, le poids au ventre, elle ne savait absolument pas quoi faire… s’en était fini du temps où la présence de ses amis étaient inconnue dans ces bois, fini leur dissimulation et avec leur sécurité.
Le dépit l’empêcha de dire quoi que ce soit, ses yeux s’étaient seulement mis à briller légèrement, seul témoignage d’un effondrement intérieur… son cœur se serra encore.

_Recule ! dit-elle pourtant avec aucune hésitation dans la voix, ni défaillance aucune à l’adresse du jeune homme.

Heureusement il obtempéra, de suite Lupus se leva, Julia posa de nouveau sa main sur le museau de l’animal mais plus délicatement cette foi, lui intimant le calme… ses doigts glissèrent sur la cicatrice qui barrait le museau de l’animal et remontèrent à son oreille mutilé… trace parfaite d’une lame aiguisée… une légère nausée lui remonta à la gorge, un poids énorme tomba dans son estomac…
Elle quitta seulement alors, l’individu des yeux et s’accroupi auprès de l’animal pour lui murmurer quelque mots apaisants… des mots pour elle, seulement des sons pour lui, mais des sons qui le calmaient toujours. Elle posa doucement sa main sur le dos de l’animal et le caressa lentement avant de le pousser doucement vers un endroit où il pouvait évacuer. Lupus résista comme elle s’y attendait, son regard de prédateur ne lâchait pas une seule seconde le dénommé Kirfdéin, mais à la troisième revendication murmurée de Julia, l’animal s’en fut. Il ne serait pas loin certes, mais il était partie…

Julia resta immobile durant un moment, fixant l’endroit par lequel son ami s’était retiré… il faudrait bientôt qu’elle s’en aille avec eux de toute façon, les bois commençaient à être fréquentés à outrance, malgré les temps sombres…
Elle se leva et enfila son bas de cuir avant de s’arrêter tout à fait et d’observer les deux individus :

_Tu as une excellente étoile –fit-elle à l’adresse de la félixia- Je ratte rarement mes tirs…

Julia n’aurait su réellement décrire ce qu’elle ressentait. Du dégoût peut-être… elle, ne serait jamais resté en sachant que d’autres étaient présents, par manque d’envie c’est vrai, mais surtout pour leur confort à eux… ce qui venait de se produire lui restait indéniablement en travers de la gorge.

_Et que ce que vous venez de voir s’ébruite… et je ne suis pas certaine de vous rater alors. –regard entendu-

Elle n’aurait pas voulu en arriver aux menaces, mais tout devait être clair. Elle changea donc de conversation pour dissiper le malaise :

_Alors –fit-elle au jeune homme- elle te plait l’académie ? Tu t’y sens bien ? –elle ramassa rapidement ces quelques affaires et s’adressa à la fille qui restait toujours en retrait- Je ne voulais pas te faire peur hein ! Ne prend pas la chose de façon personnel, mais je préfère t’avoir attaqué, d’abord par prudence et ensuite plutôt que ça soit quelqu’un d’autre qui le fasse –fit-elle en faisant allusion à Blanche qui était apparu avant de disparaître- Se faire mordre n’est pas très agréable. Je ne sais pas si je dois m’excuser d’avoir raté mon coup ou de t’avoir prise pour un danger potentiel… nan c’est pas vrai, c’est une blague ! –fit-elle un sourire amer aux lèvres. Elle s’adressa alors au Kirfdéin- Dit-moi les filles te collent au train ma parole, c’est la deuxième foi que je te vois et la deuxième fille que je rencontre, fait gaffe à pas trop avoir de succès quand même, au bout d’un moment elles deviennent envahissantes.

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Kirfdéin n'osait pas faire de grand geste. Le loup l'avait fixé pendant un long moment. Le marchombre était assez paniqué mais il tentait de ne pas le montrer. Heureusement, Julia se faisait très bien obéir et le loup s'écarta. Il put s'approcher et il salua la nouvelle venue aux oreilles pointues, sûrement une élève d'origine faëlle. Il en connaissait certains du fait de son enfance non loin de la forêt de Barail.

- Bonjour, je m'appelle Kirfdéin. Eleve à Lotra.

Il se tourna vers Julia.

- Je me plait à l'académie. D'ailleurs, je me demande bien s'il est possible de ne pas se plaire ici. Et saches que je ne cherche pas à m'attirer les faveurs des filles de cette académie. De toute façon, j'ai pas l'impression que notre charmante Felixia soit venue pour moi.

Avec un sourire aux lèvres, il se tourna vers l'endroit où le loup était partit.

- Pour tes loups, je ne dirais rien, c'est promis. De plus, je ne vois pas pourquoi je parlerais. Par contre, s'ils pouvaient éviter de me mordre, ça m'arrangerais bien. J'ai fréquenté beaucoup d'animaux avec mon père mais j'avoue que je connais très moyennement les loups. J'ai seulement appris à les éviter.

Il marqua une pause.

- Et vu que j'ai pas grand chose à faire cet après-midi, puis-je le passer en ta compagnie. Au moins j'apprendrais à te connaître et peut être que la prochaine fois que je verais tes loups, ils ne me sauteront pas à la gorge.

Il avait plaisanté et il espérait que Julia avait compris.

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Alors qu’Althéa descendait de l’arbre tranquillement et sans faire de gestes brusques pour ne pas affoler le loup qui se trouvait à son pied, un poignard se planta à une vitesse affolante dans le tronc juste à côté de sa tête. Elle réprima un cri et fit volte-face, se demandant laquelle des deux autres personnes présentes venait de le lancer. Elle découvrit qu’il s’agissait de la jeune fille, qui accourait déjà vers elle. Si Althéa crut tout d’abord qu’elle faisait cela pour s’excuser, il n’en était rien. Elle récupéra son arme rageusement et ne lui adressa même pas la parole. Un peu choquée, Althéa ne réagit pas immédiatement, restant sur place et se demandant ce qui avait bien pu pousser la fille à vouloir la tuer. *Si c’est à cause de son loup, elle est idiote, il m’aurait tué bien avant que je n’ai pu lui faire le moindre mal*, pensa-t-elle.

La fille revint sur ses pas sans paraître se soucier de ses deux interlocuteurs. Cela énerva profondément Althéa, qui n’avait que d’une seule chose, c’était de remettre cette fille à sa place, et qu’elle s’excuse d’avoir failli la blesser voire même la tuer. Elle la suivit, et entendit qu’elle criait au jeune homme de se reculer. Althéa ne l’avait jamais vu, sinon elle s’en serait souvenue, des cheveux d’un tel blanc ne s’oublient pas, ce n’est pas comme si on pouvait en croiser tous les jours. La demi-faëlle détailla un peu l’inconnu qui n’avait pas encore ouvert la bouche. Mais elle fut distraite par la Lupus qui se mit à chuchoter des sons à son loup. Intriguée, elle se demandait ce que signifiaient tous ces sont qu’elle n’était pas à même de comprendre. Puis brusquement, le loup décampa à toute vitesse, disparaissant parmi les fourrés.

Finalement, la jeune fille daigna s’adresser à elle, mais ce n’était pas pour ce qu’Althéa pensait. Elle haussa les épaules aux dires de la fille. Une excellente étoile, et puis quoi encore ? Elle avait raté son tir, un point c’est tout. Bien sur, cela arrangeait fortement Althéa, car dans le cas contraire, elle n’aurait pas été dans un très bon état pour suivre la suite des évènements. Elle se retint de répliquer une remarque cinglante à la fille. Mais les mots lui restèrent en travers de la gorge.

Comme si elle ne l’avait pas assez exprimé par son comportement, la fille leur fit un regard entendu pour leur signifier que la présence des loups devait rester entre eux. Althéa n’avait de toute façon pas l’intention de dévoiler quoi que ce soit, mais l’attitude de la fille lui déplaisait. Elle se comportait comme si elle savait pertinemment qu’elle était supérieure à eux deux, et qu’elle avait donc le droit de les menacer. Au lieu d’être intimidée, Althéa était irritée par ce comportement.

Mais immédiatement, la fille changea de ton et de conversation. Cependant, personne n’était dupe, tout cela n’était destiné qu’à dissiper les tensions. Lorsqu’elle s’adressa à Althéa, celle-ci tâcha de rester calme. Elle détestait se montrer violente et en colère, mais il ne fallait pas la pousser à bout sinon elle ne répondait plus de rien.

- Ta ‘prudence’ était mal placée, je n’aurais fait aucun mal à ton loup, dit-elle un peu plus durement qu’elle ne l’aurait voulu. Tu devrais te montrer moins impulsive, ou tu finiras par avoir des morts innocentes sur le dos.

Le jeune homme se présenta, mais Althéa était ailleurs, et c’est tout juste si elle saisit son nom au vol. Puis il se rassura la fille sur le secret qu’il garderait, et termina en lui demandant de passer l’après-midi avec elle. Althéa se tut un moment puis reprit la parole.

- Tu vas avoir de quoi alimenter les commérages Kirfdéin, je vais vous laisser à deux, – regard vers la fille – amusez-vous bien, et si tu ne veux pas qu’on voit tes loups, fais plus attention la prochaine fois, conclut-elle en s’adressant à la fille.

Son ton était dur mais la Lupus lui avait déplu, et elle n’aimait pas se laisser faire. Elle se détourna d’eux et reprit son chemin vers l’Académie, essayant de penser à autre chose que ce qui venait de se passer. Non, elle ne dévoilerait à personne la présence des loups, mais cette fille qui ne s’était même pas présentée ne méritait pas vraiment sa sympathie. Du moins, pour le moment.

[Je préfère m’en aller de ce Rp, je m’arrange pour clôturer les anciens et commencer des nouveaux. Je vous laisse à deux ^^]

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Julia sourit faiblement quand la fille préféra s'enfuir. Du caractère... elle lui cria cependant alors qu'elle s'en allait déjà...

_Sauf que quand tu l'as vu cette louve, tu ne savais pas qu'elle était avec moi...

Julia savait que ça changeait beaucoup de choses, généralement ça apaisais les esprits de savoir qu'un animal sauvage avait un semblant domestique.. mais quand la fille l'avait vu au pied de l'arbre rien ne disais que Blanche était tolérante envers l'homme, et encore moins qu'elle, Julia, avait un lien avec cet animal, c'était totalement absurde.

Quand on se sent en danger savoir ou non, importe peu et sa propre vie prime sur absolument tout. Que cette fille lui dise ce qu'elle venait de lâcher, révélait qu'elle la prenait vraiment pour une idiote. Mais cette Félixia avait du caractère comme elle l'avait constaté et ça, ça faisait vraiment du bien d'en voir du caractère! Julia sourit un peu plus le regard suivant la trajectoire de la jeune fille...
Elle n'espérait pas la revoir, non pas jusque là quand même, mais même si cette fille avait emprunté le ton fâcheux de ceux qui se sentent en colère, -le ton que prenaient la majorité des gens en s'adressant à elle, un ton qui frôlait même le mépris pour certain- elle ne pouvait s'empêcher de se dire, que au moins celle là, elle n'était pas perdu! Ça changeait d'Eli ça c'était sûr!

_Super comme fille hein? -fit-elle à l'adresse du grand Blanc- Des comme elle y en a pas trente cinq! Par contre, puisqu'elle n'a pas l'air de beaucoup m'aimer, et c'est compréhensible, ça m'étonnerais qu'elle tiennent sa langue dans mon intérêt. Mais elle a de l'humour c'est déjà ça... faire attention aux faits et gestes de ces deux là! Ça c'est la première foi qu'on me l'a fait celle là! C'est presque du n'importe quoi, mais ça peux pas empêcher de me faire rire. C'est comme si qu'elle me demandait d'étouffer un orage ou simplement de retenir le vent quelque temps, pour qu'elle ne soit pas incommodé durant ses balades... non mais tu me vois les suivre tout le temps? Et d'ailleurs ça vas totalement à l'encontre de leur liberté, surtout qu'ils ne m'appartiennent pas, d'ailleurs qui sommes-nous pour dire qu'un être vivant nous appartient? Je veille seulement qu'ils ne leur arrive rien de mal et si ils restent ce n'est pas parce qu'ils sont obligé, mais parce qu'ils le veulent bien...

Julia s'arrêta de parler. La main sur le front, le regard dans le vague, elle s'était mis à parler sans vraiment que ça ai de sens au fond, comme à chaque fois qu'elle était contrarié. Y avais des gens franchement, ils pensaient que tous leur désir pouvaient se faire comme ça, en claquant des doigts, comme si que tout était facile et que le monde tournait que par rapport à eux... il ne manquait plus que ça, qu'elle doivent interdire la forêt à des loups... n'importe quoi. Aucune notion de liberté ou même si ils en avaient ces gens quel importance quand ça n'allait pas dans leurs intérêt à eux?
Elle revint subitement à elle, remarquant qu'elle s'était évadé un instant et laissé son corps immobile, et surtout que le Blanc la regardait bizarrement.
Elle n'avait été que ça dans son existence et l'était toujours, une bizarrerie... car orpheline, car solitaire, car directe, car différente sur trop de choses...

_Pour te répondre, les filles c'était une blague, et les loups mordent seulement si tu les cherche, je ne suis pas toujours avec eux et par conséquent ne les contrôle pas. Je peux les influencer, mais ils sont seul à décider. -Elle lui sourit faiblement et saisit ses quelques affaires- ça ne me dérange pas que tu restes, du moment que tu restes courtois, je pense que mes amis et moi, en avons eu assez pour aujourd'hui. Moi je ne reste pas là plus longtemps, le risque de faire de l'ombre à d'autres explorateur qui m'accuserait de prendre trop de place dans le bois, est trop grand. L'Académie se fait de plus en plus immense, on va bientôt se marcher sur les pieds pour avoir un endroit près d'un arbre. Je vais avais allé un peu plus loin. Mais réfléchis bien avant de me suivre, demande-toi bien si c'est vraiment ce que tu veux. -elle se tourna vers lui- Parce que si c'est pour me critiquer ou me demander de changer certain trucs chez moi, pour que ça aille mieux, tu peux toujours courir, mais dans la direction opposée à la mienne.

Elle essaya d'avoir un air sympathique, espérant ne pas avoir été trop catégorique. Mais quel importance, les gens ne remarquaient jamais ses efforts à être plus sociable, alors...

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[Désolé pour mon retard de post......]

Kirfdéin regarda la Felixia s'éloignée. Alimenter les commérages? Lui? C'était pas vraiment son genre. Il détourna son regard. Il s'en moquait après tout de ce que le jeune femme pouvait penser. Il ne se connaissait pas mais la Felixia lui était antipathique. La lupus lui parla longuement. Kirfdéin écouta sans la regarder. Il avait les yeux fixés sur les deux loups. Il connaissait la réputation des loups mais en présence de Julia, ils ressemblaient tellement à des chiens qu'on avait envie de les caresser. Kirfdéin réfreinait son envie de tendre la main. Malgré ce que la Lupus disait, il conservait une certaine peur de ces bêtes-là.

- C'est surprenant comment les loups se comportent avec toi. J'aimerais savoir comment tu as fait pour qu'ils te fassent tant confiance.

La jeune élève n'avait pas l'air de vouloir beaucoup parler. Elle s'éloigna un peu mais le marchombre la rattrapa. Il n'était pas là depuis bien longtemps et il connaissait peu de personne dans l'académie. C'était peu être un bon moyen d'avoir une amie dans ces murs.

- Pourquoi souhaites-tu quitter cet endroit? Il est fort joli et il n'y a personne alors je doute que quelqu'un y trouvera à redire si tu restes içi. Je suis arrivé il y a peu à l'académie et j'aimerais faire plus amples connaissance avec toi. La dernière fois qu'on s'est croisé, c'était trop court pour qu'on devienne ami.

Un sourire se dessina sur son visage et il attendit une réponse de la part de Julia. Comme elle ne vint pas, il reprit la parole.

- Alors qu'en penses-tu? On restes et on discute ou tu t'éloignes et je reste seul dans ce havre de paix?

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_Il y a un endroit calme un peu plus loin -répondit Julia en ajustant son sac- et pour ce qui est de on discute ou non, j'ai déjà répondu à cette question -sourire moqueur- Et si personne trouve quelque chose à redire à ma présence, ce n'est pas mon cas envers eux... les gens ne sont pas tous éperdu de bonnes intentions ou même seulement gentil d'ailleurs... et puis ce n'est pas toujours agréable de les encourager à parler de vous... ils déforment tellement ce que vous êtes, que même la personne qui serait concerné ne se reconnaîtrait pas au bout.

Elle grimpa sur un rocher qui cachait une parti des alentours et regarda un moment. Lupus et Blanche avaient disparut et ce n'était pas plus mal. L'endroit semblait intéressant. Elle sourit et se laissa glisser... Elle entendit le Blanc en faire autant.

_Et puis -fit-elle en baissant la voix- c'est ce que tous le monde dit, qu'il n'y a personne... -elle se souvint des deux brèches qu'elle avait remarqué à la limite du parc- La forêt est un refuge idéal... -puis sur un notre ton plus rassurant- Tout le monde veut voir la forêt, la découvrir, s'y perdre! Surtout les amoureux d'ailleurs -elle sourit un peu plus, totalement amusé de la quantité qui aimait s'y promener- Tu serais surpris de leur nombre tant ils sont nombreux... enfin je veux dire en prenant compte le fait qu'une forêt normalement n'accueille généralement pas autant de personnes. Encore heureux qu'ils ne restent jamais longtemps et préfèrent ne pas trop avancer à l'intérieur. Mais si ce n'est pas amoureux, alors c'est des marchombres. Ils aiment bien donner quelques un de leur courts dans ce bois et les élèves adorent s'y entraîner. Oh bien sûr je ne les voix jamais, mais si on sait écouter, on peut reconnaître les déplacements des débutants, même si ça ne dure jamais plus de quelques secondes, rarement une minute. -elle sourit de nouveau- c'est assez amusant en fait.

Elle posa son sac non loin et en sorti quelque fruits, qu'elle entreprit de grignoter.

_Tien! -elle lança au garçon un petit paquet emmailloté- c'est un bout de pain de ce matin. Le cuisinier est fabuleux certes et même que je n'ai jamais mangé quelque chose de mauvais avec lui, mais ce bon petit pain, je n'ai pas sut le terminer. Si tu n'en veut pas, tu n'as cas le poser sur un rocher par là, je rangerais plus tard.

Elle sourit de nouveau faiblement, doucement elle retrouvait sa bonne humeur...

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