Désagréable rencontre (RP terminé)

Aridna marchait, sans se soucier de ce qui l'entourait. Elle savait que son travail demandait qu'elle ne reste pas bien loin, mais depuis l'arriver de l'autre rêveuse, elle prennait plus de temps pour elle. Le matin même, elle avait décider d'aller faire une petite promenade dans le parc. L'air était frais et agréable à respirer, les rayons du soleil s'infiltraient entre les branches, tout était parfait. La rêveuse se souvenait des balades en compagnie de son mari, alors qu'elle ne le connaissait à peine.

*Aller Aridna, tu ne vas pas encore penser à ça.*

Tout en continuant d'avancer dans la foret, elle ne remarqua pas que quelqu'un d'autre était là. Soudain, un homme ce planta devant elle.

-Qui êtes vous?

Aridna remarqua les vêtements noirs de l'homme, les armes qu'il avait, mais surtout ces yeux, des yeux remplis de douleur et de souffrance.

*Un mercenaire du Chaos!*

On lui en avait déjà entendu parler d'eux dans l'auberge de son père. Celui là avait un sourire horrible qui lui fendait le visage.

-Qu'est-ce qu'une femme comme vous fait ici, toute seule?

La rêveuse le vit sortir une dague, sans attendre, elle couru. Elle savait qu'elle avait peu de chance de s'en sortir, mais elle n'allait pas se laisser faire. Tout en courant, elle cria.

-AIDER MOI!

Le mercenaire la rattrapa bien vite, la plaquant sur le sol.

*J'espère que quelqu'un m'a entendu.*

Darek profitait du calme qui régnait dans le parc. Enfin, il avait quitté les couloirs bruyants de l'Académie, il était seul...
Soudain, un hurlement retentit :

- AIDEZ-MOI !

C'était une voix de femme, et le cri provenait de plus loin vers la gauche. Sans même réfléchir, le colosse saisit sa hache dans son dos et courut à toute vitesse dans cette direction.
Il vit alors une belle femme aux cheveux bleus plaquée au sol par un individu vêtu de noir. L'homme tenait une dague dans sa main et, maîtrisant la femme, s'apprêtait à la lui enfoncer dans la gorge...

- DEGAGE, VERMINE !

Darek avait hurlé ces mots et se ruait maintenant sur l'agresseur qui avait bondit sur ses pieds, lâchant sa victime. Le contraste était saisissant : un géant aux muscles titanesques, armé d'une gigantesque hache, était en train de charger un homme qui devait faire trente bons centimètres de moins que lui et qui tenait un simple poignard en guise d'arme.

Darek fit décrire un mouvement circulaire à sa hache ; son adversaire esquiva une bonne partie de l'attaque mais ne put éviter complètement la lame, qui entailla son flanc droit. Le colosse enchaîna avec un meurtrier demi-cercle d'argent qui ouvrit une profonde plaie dans la cuisse gauche de l'homme, au lieu de l'éventrer proprement comme Darek l'aurait voulu. L'individu en noir tituba.

Les deux combattants se faisaient face désormais, et le géant put voir son visage. Stupéfait, il lut dans les yeux de l'homme une souffrance et une haine qu'il n'avait jamais vue : il comprit que c'était un Mercenaire du Chaos.

- Va-t-en, déclara Darek de sa voix grave. Ou je vais te tuer.






[Ce post sera peut-être édité]

*Qu'est-ce que...*

Quelques instant plus tard, Aridna était couché sur le sol, le poignard du mercenaire sous la gorge. Maintenant, elle était libre de ses mouvement et le mercenaire faisait face à un homme avec une musculature impressionnante.

*Qui est-ce?*

Elle ne l'avait jamais vu avant, mais pour le moment, elle était ravie de sa présence. La rêveuse vit alors le combat entre les deux hommes reprendre.

- Va-t-en. Ou je vais te tuer.

Le Mercenaire du Chaos regarda Darek, un rictus de douleur et de colère sur le visage. Il était blessé en deux endroits et ne faisait pas le poids face au géant.
Finalement, il recula en boitant et s'enfonça parmi les arbres, disaparaissant complètement.


Aussitôt, le colosse accourut vers la femme toujours allongée.

- Vous n'avez rien ? demanda-t-il.
- Je crois que non...

Il l'aida à se relever, doucement, et lui dit :

- Nous ne devons pas rester ! Il va en ramener d'autres et nous ne tarderons pas à nous retrouver face à plusieurs Mercenaires ! Suivez-moi !

Il la prit par la main et courut pour sortir du parc. Mais la femme avait du mal à suivre son rythme, et sa robe ne devait pas l'y aider beaucoup...
Darek s'arrêta et lui dit :

- Ils seront bientôt là, nous devons courir plus vite ! Je vais devoir vous porter, alors si vous tenez à rester en vie... dans mes bras, vite !

Le géant ouvrit ses bras à la femme.

Aridna n'arrivait pas à courrir bien vite à comparer de l'homme.

- Ils seront bientôt là, nous devons courir plus vite ! Je vais devoir vous porter, alors si vous tenez à rester en vie... dans mes bras, vite !

La femme hésita un moment.

*C'est ça ou la mort.*

Sans plus attendre elle se jeta dans les bras de l'homme, qui immédiatement se mit à courrir. Quelques minutes plus tard, ils étaient déjà loin. Il s'arrêta enfin et la déposa sur le sol.

-Merci beaucoup de votre aide. Je n'ai même pas eu le temps de vous demandez votre nom.

Darek la déposa délicatement sur le sol, sentant au passage son doux parfum énivrant...

- Ce n'était pas si terrible, fit-il.

Désormais, il étaient parvenus dans un endroit un peu plus fréquenté. Ca m'étonnerait que des Mercenaires du Chaos débarquent ici, pensa-t-il.

- Merci beaucoup de votre aide, fit la femme. Je n'ai même pas eu le temps de vous demandez votre nom.

Darek lui sourit.

- Je me nomme Darek Renhyl et je suis un élève libre de la maison Cornac. Je suis arrivé très récemment dans cette académie et j'avoue que je n'ai pas encore très bien trouvé mes repères... il y a tellement de lieux différents ici...
Et vous, comment vous appelez-vous ?

- Comme vous l'avez vu, ce maudit Mercenaire ne m'a même pas effleuré, je n'ai donc pas... mais, qu'est-ce que vous avez là ?

Darek venait de remarquer une petite coupure sur le bras de la femme.

- Vous êtes blessée ! Est-ce qu'une rêveuse peut se soigner elle-même ?

Il y avait de l'inquiétude dans le regard du colosse...

Aridna venait de refermer sa plaie comme si de rien n'était. Darek fut soulagé. Aussitôt, elle lui sourit si tendrement qu'il en fut tout troublé.

- Je ne sais pas pour vous, fit-elle, mais j'aimerais bien m'éloigné un peu.

Le géant rougit.

- Oui, bien sûr, vous avez raison... On peut aller dans un endroit où nous serons seuls si vous voulez ? Je peux vous offrir un verre ? Ou bien préférez-vous rester quelque part dehors ?

Darek avait la gorge serrée, il ne savait plus trop quoi dire...

- Je préfèrerais rester à l'extérieur, disons qu'être enfermée entre quatre murs n'est pas ce que je préfère.

Tant mieux, c'était ce qu'il préférait lui aussi. Aridna alla s'assoir au pied d'un arbre. Aussitôt, Darek la rejoignit et s'assit juste à côté d'elle. Il laissa passer un petit moment puis déclara :

- Si vous le voulez bien, nous pourrions nous tutoyer maintenant ?

Le colosse observait le visage d'Aridna. Elle était vraiment très belle, avec ces yeux bleus si profonds, son teint rosé si doux, ses lèvres finement dessinées...

Un lourd silence avait plané quand Darek était venu la rejoindre. L'homme avait alors prit la parole.

- Si vous le voulez bien, nous pourrions nous tutoyer maintenant ?
-Oui bien sur, de toute facon, je n'aime pas vraiment vouvoyer.

Le silence retomba. Aridna ferma les yeux et laissa le vent caresser son visage.

*Quelle journée, une attaque et une rencontre.*

Elle se sentait bien, en sécurité près de Darek. Elle sentait bien qu'il l'observait, que ces yeux la srcutaient, mais elle ne fit rien.

-Au fait, qu'est-ce qui t'amène à l'académie?

- Au fait, qu'est-ce qui t'amène à l'académie ?

Darek s'attendait à cette question. Il répondit simplement :

- Tu sais, mon village et ma famille ont disparu de ma vie il y a deux ans. Les habitants du village ont tous été massacrés, enfin, les jeunes femmes enlevées. J'étais dans la forêt en train de couper du bois pendant quand ça s'est passé. Je ne me doutais de rien...
Je n'ai ni famille, ni amis, ni habitat. Je me... promène un peu partout dans Gwendalavir, et j'affronte souvent pas mal de dangers dans l'Empire. C'est pour ça que je suis venu dans cette Académie : je veux surtout perfectionner ma technique de combat.

Il laissa passer un moment de silence pour demanda :

- Et toi, pourquoi es-tu arrrivée dans cette Académie ?

- Et toi, pourquoi es-tu arrrivée dans cette Académie ?

*La question qui tue.*

Aridna hésita un moment avant de dire quoi que ce soit.

-Disons que rester enfermer avec d'autres rêveurs à Fériane n'était pas l'idéal pour moi. J'aime la liberté, la nature. Quand j'ai su que l'on avait besoin d'un rêveur ici, je me suis immédiatement jeter sur l'offre. Merwyn à bien gentillement accepter mon entrée, et voilà c'est à peu près ça.

La femme avait cru bon de ne pas parler de sa vie avant son arriver à Fériane. C'étaient de lours souvenirs qu'elle n'aimaient pas divulgé à n'importe qui.

Le visage de Darek devint étrange. Ses mâchoires se crispèrent, ses
yeux étaient perdus dans le vide. Une voix rauque sortit de sa bouche :

- Suis-je donc n'importe qui ?
- Que dis-tu ? répondit Aridna.

Le colosse sembla sortir de sa transe. Il cligna des yeux en regardant la femme.

- Comment ? Mais je n'ai rien dit.

Le silence régna pendant un instant. Puis, sentant que la température baissait et que les brises qui soufflaient était plus fraîches, il s'enquit :

- Tu as froid ?

Darek vit que qu'Aridna grelottait.

- Viens contre moi, fit-il. Je n'ai pas froid pas.

Aussitôt, il se rapprocha encore plus de la femme et entoura ses épaules de son bras musclé, la serrant contre elle pour qu'elle n'aie plus froid. Il espéra qu'elle n'allait pas se dégager, car lui appréciait cette proximité des corps, cette tendre étreinte...

Aridna ne c'était pas éloigné quand Darek c'était approcher. Maintenant que l'homme était près d'elle, elle se sentait mieux. Ils restèrent là pendant plusieur minutes, sans bouger ou parler. Un souvenir remonta alors à sa mémoire. Elle était avec son mari, regardant les étoiles. Ils étaient enlacés sous le ciel.

*Mais qu'est-ce que je fais?*

Brusquement, Aridna s'éloigna de Darek en pleures.

-Je trahis mon mari avec un homme que je connait à peine.

Darek ne comprenait pas. Ils étaient restés plusieurs minutes enlacés, Aridna avait l'air bien, elle avait rendu son étreinte au colosse et tous deux étaient restés silencieux durant ce tendre enlacement...

... et voilà que, d'un seul coup, la rêveuse s'était dégagée et s'éloignait du géant, éclatant en sanglots.

Darek se leva à son tour. Il s'approcha de la femme qui pleurait et, la prenant délicatement par les épaules, se planta face à elle, cherchant son regard. Quand celui-ci fut trouvé, il riva ses yeux dans les siens et déclara d'une voix douce :

- Tu as un mari ? Je ne savais pas... Raconte-moi donc... Que s'est-il passé Aridna ? J'ai peur de ne plus comprendre... Asseyons-nous et explique-moi tout.

Darek espéra qu'elle allait se sentir mieux et lui parler un peu plus de son histoire et de ce "mari" qu'elle était en train de trahir...

Aridna était en pleure. Elle avait tout de même vu Darek s'approcher.

- Tu as un mari ? Je ne savais pas... Raconte-moi donc... Que s'est-il passé Aridna ? J'ai peur de ne plus comprendre... Asseyons-nous et explique-moi tout.

La rêveuse n'avait pas vraiment le coeur à parler, mais l'homme semblait se sentir mal.

-Mon mari est mort depuis bien de années. Avec lui j'ai eu une fille. Un jour comme les autres je rentrais et j'ai retrouvé mon mari mort et ma fille avait disparue. Je sais que je devrais l'oublier, tourner la pages, mais je n'y arrive pas.

Aridna était désolé.

*Les choses avaient si bien commencer.*

Aridna sembla hésiter puis déclara finalement :

- Mon mari est mort depuis bien de années. Avec lui j'ai eu une fille. Un jour comme les autres je rentrais et j'ai retrouvé mon mari mort et ma fille avait disparue. Je sais que je devrais l'oublier, tourner la pages, mais je n'y arrive pas.

Darek compatit. Alors, d'une voix très, très douce, il répondit :

- Aridna, je comprends ce que tu ressens : je sais ce que cela fait de perdre des proches. Mais tu sais, quand un homme aime une femme, il ne souhaite que son bonheur. Et ton mari, qui a dû partir pour une durée plus longue que d'habitude, voudrait que tu sois heureuse. Il n'aimerait pas te voir si malheureuse, en pleurs, peut-être même qu'il te regarde en ce moment. Il voudrait que tu retrouves le bonheur, Aridna. Il voudrait que tu retrouves l'amour, que tu rencontres un autre homme et que tu vives de bons moments avec lui. J'en suis sûr.

Darek laissa passer un instant de silence. Puis il ajouta :

- Tu sais, tu n'es pas obligée de l'oublier, mais tu peux toujours penser à lui comme de vieux souvenirs heureux et te consacrer au présent, à l'avenir avec un autre homme.

Darek avait la gorge sèche. Il pensait chacun des mots qu'il venait de dire, et il avait du mal à s'avouer le sentiment qu'il éprouvait envers la jeune femme. Il la connaissait à peine pourtant mais...
Il attendit la réponse d'Aridna, le coeur serré.

- Darek, je peux te demander quelque chose?
- Oui, ce que tu veux.
- Prends moi dans tes bras.

Le géant ne réfléchit même pas. Aussitôt il se rapprocha d'elle et la serra dans ses bras, lui caressant parfois délicatement le dos. Il appréciait cette étreinte et se sentait bien avec elle. Mais son estomac était noué : il avait envie de lui dévoiler ses sentiments mais ne savait pas comment elle réagirait. Après tout, ils ne se connaissaient pas depuis bien longtemps...