Par une belle nuit étoilée... un carnage sanglant (Suite) (RP inachevé)

- C'est le concierge qui va être content! Enfin, s'il est toujours en vie...

Valen n'arrêta sa course que pour entrer dans ses appartements et s'emparer de son arc faël, de son carquois, et d'un coffre contenant des fioles remplie de la potion dont il avait besoin pour vivre. Entendant le bruit de la charge des Raïs qui arrivaient à grand train, Valen et Tifen se précipitèrent dans la salle d'armes et bloquèrent la porte.

A son grand soulagement, tous les élèves qui étaient avec lui étaient présents et dans le même état que tout à l'heure. Cependant, la première chose qu'il fit, ce fut prendre un flacon de son coffret et d'en boire le contenu.

- Bien, nous serons relativement en sécurité ici. Avant de tenter quoi que ce soit, renouvellez tous votre équipement. Munissez-vous d'un arc et de flèches, d'au moins une dague, et d'une autre arme de corps à corps que vous savez manier.

Ensuite, il prit un long coffret rectangulaire qu'il avait ramené de ses appartements. Pendant que les autres élèves s'équipaient à l'armurerie, Valen garda Tifen auprès de lui et ouvrit le coffret. A l'intérieur, dans un fourreau finement décoré d'entrelacs ciselés se trouvait un sabre. Le demi-Faël le dégaina et le présenta à la jeune marchombre : le sabre ressemblait beaucoup à Daelos et un observateur avisé pouvait remarqué une filiation entre l'arme de Valen et celle destinée à Tifen. Le sabre était long, effilé, gracieusement courbé, et doté d'une poignée incurvée sans garde. C'était une arme magnifique et fonctionelle.

- Chantelame Tifen, voici ton sabre. Fais-en bon usage et entretiens-le avec soin.

Valen avait parlé sur un ton solennel, mais un sourire éblouissait son visage.

Tifen avait suivi Valen dans sa course folle. Une fois arrivés à la salle d'armes, la jeune fille avait retrouvé avec joie tous les autres.

*En même temps, ça veut dire que je suis la seule folle à avoir désobei à Valen*

Cependant, le maître d'armes ne fit aucune remaque et Tifen s'en réjouit. Puis elle regarda d'un oeil surpris la boîte qu'il avait ramené de ses appartements. Que pouvait-elle bien contenir? La jeune fille eu la réponse à sa question quelques secondes plus tard. Tandis que les autres allaient se réapprovisioner en flèches et en armes diverses et variées, Valen lui demanda de rester et ouvrit le fameux coffret. Tifen en eu le souffle coupé. Il y avait là un sabre magnifique, plus beau que tous les autres sabres que Tifen avait vu excepté celui de Valen. D'ailleurs, quand Valen dégaina le sabre, Tifen n'eu pas de mal à reconnaitre quelques points communs entre les deux sabres. La poignée et la forme en général du sabre le rendait proche de celui de Valen. Puis le maître prononça d'une voix solenelle que le sabre était pour elle. Quand elle l'avait vu, l'idée avait traversé l'esprit de Tifen mais elle avait disparu aussi vite qu'elle était apparue. Pourtant, Valen la confirmait. Tifen regarda le visage souriant du maître d'armes. Elle ne savit pas quoi répondre. Finalement, elle murmura d'une voix où l'on percevait son émotion

-Merci

Dès le début de la bataille Alatariel défendit l'Académie, malheureusement elle n'avait pas son sabre et du utiliser son don de dessin pour se dessiner un autre sabre adapté au mieux pour son style de combat: le Jar'kaï. Elle décima une bonne vingtaine de guerrier cochon mais rencontra à sa grande déconvenue quatre mercenaire du Chaos... Alatariel arriva devant la salle d'arme deux seconde après que la porte fut verrouillée. Elle jura puis fis un pas sur le côté pour entrer. Quasiment tout les élève qu'elle avait vu en cour étaient là.

_Pfiou désolée du retard j’étais retenue par quarte mercenaire à l'étage.

Elle se rapprocha de Valen.

_Pourriez vous me rendre mon sabre j'en aurais grand besoins ce soir après je vous donne ma parole de vous le rendre.

- Je crains que ce ne soit impossible... Qui sait ce qu'est devenu votre sabre. Je l'avais amené à la forge pour avoir l'avis du forgeron, mais comme vous avez pu le remarquer tous les bâtiments de la cour sont en train de se consummer dans les flammes et qui peut savoir ce qu'est devenu le forgeron.

La réponse de Valen avait été ferme, aucune ironie. Cependant, il ramassa le double-lame du mercenaire qu'il avait tué et le tendit à la jeune dessinatrice.

- Si vous savez le manier, il est à vous pour cette bataille. Sinon, vous devrez vous contenter d'un sabre usuel.

Ensuite, il tourna de nouveau son attention vers son apprentie, Tifen, qui admirait son nouveau sabre sous tous les angles.

- Quoi qu'il advienne, reste à mes côtés. Tu me seras certainement plus utile que tu ne pourrais le soupçonner, ma jeune apprentie.

Aux bruits sourds qui résonnaient subitement, Valen sourit :

- Cette porte-là, ils mettront beaucoup de temps à la défoncer... sauf si on leur ouvre gentiment pour les accueillir chaleureusement.

Aussitôt, il aligna tous ses élèves en quinconce au fond de la salle. Un élève sur deux était d'un arc à flèches et l'autre d'un arme de corps à corps pour protéger les archers des Raïs lorsqu'ils viendraient au contact. Lui-même se plaça au milieu de la salle, son arc faël à la main et demanda à Mewenne et à Tifen d'ouvrir la porte et de la refermer à son signal.

Tifen sourit devant les tentatives de Mewenne pour la détendre. Elle avait donc tant l'air inquiète? Puis sous les ordres de Valen, les deux jeunes filles ouvrirent la lourde porte. Ouverture qui fut facilité par les Raïs qui voulaient entrer.

*On risque d'avoir du mal à la fermer mais bon.*

Tandis que les Raïs entraient difficilement, Tifen les accueillait comme il ce doit, le sabre toujours en action. Beaucoup d'autres tombaient sous les flèches. Les Raïs étaient gênés par la porte, et ils n'avaient pas le temps de réagir. Surveillant Valen du regard, Tifen attendait le moment où il faudrait refermer la porte. Elle sourit à Mewenne. Il faudrait qu'elles soient rapides et efficaces. Pendant ce temps, les archers tiraient toujours avec précision.

*Je me demande si il y a encore beaucoup de Raïs à venir*

Valen faisait des ravages dans les rangs des Raïs avec ses tirs meurtriers. Cependant, il remarqua que Liraï s'était faufilé de l'autre côté des Raïs alors qu'il entendait des pas retentir sur le dallage. Sans aucun doute, c'étaient des mercenaires du Chaos qui venaient achever leur travail...

Le demi-Faël dégaina son sabre et, le pointant vers le plafond, il chargea en lançant le cri de guerre faël. Bousculant ses propres élèves, il chargea de front les Raïs et s'enfonça dans leurs en se taillant un chemin à travers l'énorme brèche qu'il avait créée. Son sabre Daelos dans la main droite, sa longue-dague faëlle dans l'autre, Valen fauchait tous les Raïs qui étaient à sa portée et semblait virtuellement invicible dans sa rage. D'abord un Raï, ensuite deux, et enfin une dizaine battirent en retraite face au demi-Faël qui se battait comme un démon.

Ayant dégagé la voie, le Maître d'armes empoigna Liraï et le poussa vers la porte tandis que les mercenaires du Chaos arrivaient au contact. Un premier mercenaire fut prestement expédié dans l'au-delà tandis qu'il intimait à Liraï de se replier à l'intérieur, mais la situation devint rapidement difficile pour le Maître d'armes qui tentait mille acrobaties pour éviter d'être blessé et tenter de se débarrasser de ses adversaires.
Finalement, il décida de faire appel à ses élèves :

- Archers, tirez!

La moindre flèche mal ajustée pouvait être fatale à Valen, mais il savait qu'aucun de ses élèves n'était de taille à affronter les mercenaires du Chaos dans un combat au corps-à-corps.

Khelia en entrant dans la salle ou elle avait 'emprunter' l'arc qu'elle tenait à la main, s'approcha d'une vitrine ou reposait toutes sortes de flèche, et en pris plusieurs. Quand Valen arriva, elle se mit retourna précipitamment en fixant la porte.

*Ouf, aucun raïs en vue, il a réussi à les retarder. Ils vont être pas content du tout. *

Quand elle vit que le maître d'arme donna à Tifen un sabre tout neuf, elle félicita intérieurement le forgeron qui l'avait fait. Quand les raïs arriva, elle se mit sur la première ligne. La porte s'ouvrit laissant voir les raïs, elle vit plusieurs élèves passer la porte pour les tuer plus efficacement dont un quel se rappela avoir vu en cours Marchombre.

*Bon, je parie qu’il reste une ou deux hordes. *

Alatariel regarde le double lames un instant.

*Pas fait pour moi ça.*

Quand elle entendit les Mercenaires di Chaos arriver sa haine devin plus présente mais elle gardait contrôle d'elle même. Elle se décida, elle dessina Calaelen avec une telle volonté d'avoir l'originale entre ces mains qu'il apparut dans son fourreaux dans ses mains. Elle se rendit compte qu'elle avait l'original dans ses mains à la chaleur qu'il dégageait.
Passé cette étonnement elle rattacha le fourreau à sa ceinture dégaina et chargeait les Mercenaires.

*Je vais leur faire goûter leur sang en échange de celui qu'ils m'on fait versée toutes ces années*

Le nombre de guerriers cochons diminuait visiblement. Elle fonça dans le tas utilisant avec plaisir son sabre retrouvé. Elle dessina une volé de flèches qui abattirent deux mercenaires sur tout le nombre.

*Mais combien sont-ils ? Où est donc passé Merwyn?*

Elle se retrouva face à un des mercenaires qui remarqua la marque sur Calaelen. Il eu un sourire carnassier car cette "homme" qui se tenait face à elle n'était autre que le responsable de sa longue captivité.

_Tien mais qui voilà donc? C'est notre cher Alatariel!

_TOI! Ta présence offense ce lieu plus que la présence d'aucun autre Mercenaire! Je ne me laisserais pas prendre tout autant que cette Académie et toutes les personnes vivant en son sein!

_Tu est devenue prétentieuse, ne voit tu donc pas la position dans la quel vous êtes toi et tes amis ?

_NOUS ne sommes pas des lâches!

Suite à ces mot elle entra dans son état de concentration habituelle lors d'un combat. Elle devait déstabiliser son adversaire la lutte serais acharnée mais personne pas même un mercenaire n'osa se joindre a leur duel.
Les coups se suivait à grande vitesse et elle combina sa technique au sabre à son don de dessin car elle le savait c'était une des seules chance pour elle de ressortir vivante de ce combat...

Alasa choisit dans la salle d'armes 3 autres poignards . Elle ne savait se servir de rien d'autre, et ce n'était pas le moment de faire des essais .
Elle resta en arrière quand les élèves ouvrirent la porte pour massacrer les raïs . Trop nombreux . Elle ne savait que survivre, pas se battre .

**Mais pourquoi ? Qui a envoyé ces...choses ? Dans quel but ? Ce n'est pas juste par haine de Merwyn, les mercenaires du chaos sont trop intelligents pour s'allier avec ces gros cochons...**

Elle n'eut pas le temps de réfléchir davantage . Un des gros cochons en question avait échappé aux élèves enragés et se dirigeait vers elle . Il avait sans doute vu dans ses gestes et son attitude qu'elle n'était pas entraînée au combat . Et donc une proie facile ...

La jeune fille jura et s'éloigna, trop fière pour demander de l'aide . Mais le raï la suivait toujours . Il lui lança soudain quelque chose, qu'importe ce que c'était : coupant, métallique, rapide . Alasa se laissa tomber et l'arme l'effleura . Le guerrier cochon n'attendait que ça pour se jeter sur elle avec une vélocité qu'elle n'avait pas prévue .
Il abattit son épée . Dans un réflexe de survie, la jeune fille se plaqua contre le gros ventre rebondi et enfonça furieusement le poignard à l'intérieur . La créature lâcha son arme pour se débarrasser de la chose qui le tailladait . Alasa tint bon, déchiquetant avec férocité la chair, les muscles, les organes.....elle ne s'arrêta qu'après que le raï ne fut plus qu'un amas de chair sanguinolent .

Elle se releva, couverte de sang de cochon qui empestait . Cracha avec mépris sur le corps de son adversaire . Vacilla soudain, une douleur intense lui vrillant les tympans .

**Qu'est-ce qui se passe ? J'ai la tête qui tourne...**

Elle y porta la main . Un sang chaud s'en écoulait . Et cette fois, c'était le sien .

**Il m'a frappée ?! Je n'ai rien senti...**

Bon . Elle était vivante, c'était déjà ça . Elle verrait le reste plus tard...

-Archers, tirez !

C'était Valen qui venait de s'exprimer . Alasa se retourna . Et ce qu'elle vit n'avait rien d'encourageant .

**Oh non...manquait plus que ça...des mercenaires du chaos...**

Tifen avait vu le combat se dérouler sous ses yeux mais elle n'était pas vraiment concentrée dessus. Elle essayait encore de contacter Merwyn

*Bon sang mais qu'est-ce qu'il fabrique? Je lui ai pourtant dit que c'était juste un peu urgent*

Puis Valen hurla aux archers de tirer. Tifen songea un instant qu'elle ne voyait pas de flèches. Puis un Raï remarqua enfin la jeune fille dans un coin et s'avança sur elle. Tifen l'avait senti arriver et esquiva son attaque avec fluidité. Puis elle frappa avec son sabre. Un coup. La vile créature s'effondra. Après cette manoeuvre, Tifen se rendit compte que Valen était en très mauvaise posture. Tifen ramassa un arc, qui trainait à terre et tira. Ses gestes étaient sûrs et elle ne craignait pas de toucher Valen. Ses premiers traits touchèrent les cibles. Puis la jeune fille se rendit compte que d'autres flèches arrivaient sur les mercenaires de manière différente. Pourtant, personne ne tirait. Mais elle ne se démonta pas et continua ses tirs.

_Valen !!!!!!!!! Le maître d'arme la croyant acculée par ce mercenaire avait lancé son sabre à travers la cohut et avait tuer le Mentaï, cette manoeuvre l'avait déconcentré et il se trouvait à la merci des mercenaires qui ne manquerais aucune occasion de s'en débarrasser. Elle lui en voulut d'avoir fait ça elle ne voulait pas qu'on la sauve mais elle savait que ce n'était pas le moment elle se transporta face au Mentaï qui s'apprêtait à donner le coup de grâce au maître d'arme et le transperça en plein coeur. La jeune femme tendis Daelos à son propriétaire.

_Je te rend ton service, maintenant il faut continuer...

Elle ne nota pas le tutoiement elle avait autre chose à penser, elle s'éloignât et repartis dans le massacre de guerriers cochons tout en dessinant des flèches afin qu'elles atteignent leur but: Les Mercenaires.

Cependant, blessé comme il l'était, Valen n'était plus en état de se battre. Son bras gauche le faisait souffrit à chaque mouvement et son flanc droit n'était guère mieux. Rengainant sa longue-dague et s'appuyant sur Daelos pour se relever, il fut sauvé par Tifen qui para in extremis un coup de hache d'un Raï qui devait l'achever et lui-même parvint tout juste à se fendre pour tuer un mercenaire du Chaos trop menaçant. Tifen et Alatariel se débrouillaient certes bien, mais elles n'étaient pas de taille à résister bien longtemps face à des mercenaires surentraînés et de féroces Raïs qui étaient capable de les trancher en deux au moindre coup.

- Tifen! Alatariel! On bat en retraite! Repliez-vous dans la salle d'armes!

Bousculé par un Raï, Valen s'écroula une nouvelle fois sur le sol, mais dans un geste désespéré, il trancha le mollet de son adversaire avant de l'achever à même le sol. Il se releva ensuite, aidé par Liraï pendant que Tifen et Alatariel couvraient leur repli.

La jeune femme arrête de moissonner chez les Raïs et sous l'ordre de Valen couvrit les arrières de ceux qui se repliaient. Valen passa à quelque mètre d'elle, c'est alors qu'elle se rendit compte qu'il n'était plus en état de combattre. Quand le champ devant elle fut libre de tout alliés elle déclencha un orage qui foudroya au moins cinq mercenaires et ne bonne partie des guerriers cochons ce qui enraya rapidement la progression des attaquants, donnant le temps à tout le monde d'entrer dans la salle d'arme et que la porte soit refermée.
Elle était fatiguée la dépense d'énergie considérable qu'elle avait du dépenser au cour de cette bataille la laissait ankylosée.
Cependant elle avait l'esprit claire et surmonta sa fatigue pour vois si il y avait des blessés. Pour la plupart c'était de petites blessures sans gravité qui ne le gênerait plus d'ici peu quand elle s'approcha d'Alasa elle se rendit compte que son oreille interne était blessé mais cela aussi se passerait il suffirait qu'elle la mène voir des rêveurs, du moins si ils était encore en vie après ça.
Tifen était aussi très fatiguée, pas vraiment étonnant vu ce qu'elle avait accomplit, la jeune femme ne l'interpella pas et préférait la laisser récupérer.
Elle s'approcha de Valen sui n'allait vraiment pas bien son côté droit et un de ses bras était mal en point.

*Malheur pourquoi cette académie ne forme pas les rêveurs ! Comment fait-on maintenant?*

** Merwyn dépêchez vous on à besoins d'aide! **

Elle se décida à agir...

_Qui sont ceux d'entre vous qui savent dessiner et qui peuvent encore le faire sans avoir à risquer vos vies ?

Tout blessé qu'il était, Valen foudroya la jeune dessinatrice :

- On ne tente rien dans l'immédiat! Il y a encore des mercenaires dans les parages... des Mentaïs qui plus est! Soignez les blessés, vérifiez votre équipement, et faites l'inventaire de ce que nous pouvons utiliser!

Sa voix ne tolérait aucune réplique et, bien que cela ne se voyait pas, il était en colère contre lui-même. Il s'était fait blessé dans une situation où ses talents étaient d'une nécessité critique et, il avait beau avoir déjà fait beaucoup, c'était à lui qu'il revenait de mener et de protéger les élèves.

Se levant ensuite avec peine, il se dirigea vers une petite table située à côté d'un coffre dans le fond de la salle d'armes et, s'asseyant sur la table, le demi-Faël défit sa ceinture et enleva sa tunique ensanglantée. Son torse était muslé et imberbe et on distinguait sans peine ses deux blessures. Celle du bras gauche n'avait pas l'air trop sérieuse, mais la blessure au flanc droit était en revanche plutôt grave. Descendant de la table, il ouvrit le coffre et en sortit des bandages et des onguents.

- Pour les blessés, c'est le moment ou jamais!

Sans faire de manière, Valen entreprit de soigner son bras, ce qu'il fit avec compétence. Par contre, lorsqu'il eut nettoyé l'autre blessure, il tira une grimace. La plaie était profonde et, si aucun organe vital n'avait été touché comme il avait pu le déduire d'après la couleur du sang, il fallait absolument refermer la blessure s'il voulait espérer combattre.
Sans donner d'explications sur ce qu'il allait faire, il dégaina sa longue-faëlle et l'essuya avant de faire signe à Alatariel, Ambre, et Tifen pour qu'elles s'approchent de lui.

- L'une d'entre vous se sent-elle suffisamment en condition pour chauffer cette longue-dague à blanc? Si c'est le cas, faites-le et appuyez-la contre ma blessure au flanc pour la cautériser. Ce ne sera pas du grand art, mais cela me permettra de me tenir debout et de me battre suffisamment longtemps.

A ces mots, il sortit de son petit coffret une autre de ses fioles et la but d'un trait. Quelques minutes après, ses gestes semblèrent plus assurés et s'assit en position méditative sur le sol.

- Je vais avoir recours à une transe faëlle pour limiter la douleur au maximum car elle pourrait m'être fatale. Procédez à la cautérisation dés que mon chant s'arrêtera.

La jeune femme ne contesta aucun des ordres, de toute façon elle n'avait pas de qualification pour mener une bataille.
Le maître d'arme avait était blessé gravement au flan et soigner cette blessure lui tira un grimace de douleur. Valen demanda à Ambre, Tifen et elle de s'approcher et si une d'entre elle pouvait chauffer à blanc sa longue dague.
Tifen tenta de le faire mais n'y parvint pas et s'adressa à Alatariel.

-Tu pourrais continuer ou pas? Je ne pensais pas que se serait aussi long de chauffer la lame à blanc

Heureusement une bonne dizaine de minutes étaient passé entre temps et elle avait eu le temps de récupérer ce qui lui fallait de force pour accomplir cette tache.

_Je vais le faire.

La dessinatrice s'immergea dans l'Imagination, aucune flammes ne parut mais la lame pris une couleur indiquant qu'elle était chauffée à blanc. Alatariel avait choisi d'agir directement sur la dague pour gagner du temps.

_Voilà, c'est fait.

Elle appuya la lame contre le flan blessé du demi-Faël...

Chose étrange, le demi-Faël sembla accuser la douleur, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Quelques minutes plus tard, il ouvrit de nouveau les yeux et se releva pour inspecter sa blessure.

L'opération avait réussi, la blessure avait été refermée. Cependant, elle n'était pas encore guérie et elle serait une gêne pour le Maître d'armes, mais au moins, il pourrait se battre. De nouveau, il sortit une fiole et en but une gorgée avant de vider le reste du contenu dans une flasque.
Une fois cela fait, il remit sa tunique et ceignit son ceinturon et sa ceinture d'épée.

- Bien... quelqu'un a une proposition géniale à faire?

Alatariel senti que le maître d'arme avait légèrement bouger lorsqu'il fut en contacte avec la dague chauffée à blanc.
Il était de nouveau en état de combattre cependant cela aurait était beaucoup mieux si tout les blessé pouvait se voir soigner par un rêveur. Elle n'était pas utopiste et savait que cela se trouvait actuellement impossible il n'y avait que peu de personne pouvant accomplir un pas sur le côté mais tous était fatigué.

*Que faire?*

_On pourrait s'organiser un peu mieux dans notre défense et préparer un plan en cas d'attaques ennemies. Ce n'est pas vraiment une idée géniale je le conçoit mais je nous voi mal les attaquer dans la situation actuel.