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 Quand les coups pleuvent, c'est le sang qui coule.

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Cérys
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Bois
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MessageSujet: Quand les coups pleuvent, c'est le sang qui coule.   Quand les coups pleuvent, c'est le sang qui coule. Icon_minitimeJeu 4 Sep 2014 - 16:30

Il manquait une conception à Cérys. Le regret.
Jamais au grand jamais elle ne regrettait quelque chose. Assumer toujours, ne pas penser au passé, toujours foncer vers l'avenir. Aucun remords, elle ne les tolérait pas. Parce que c'était lâche et qu'elle était certaine de ses choix, ses décisions.

Cela faisait une semaine qu'elle errait, non parce qu'elle avait été renvoyée de l'académie, mais parce qu'elle en était partie. De son libre arbitre. Devançant les évidences.
D'abord, elle avait commencé par chercher une chambre à un moindre coût, coût qu'elle avait négocié avec un poing sur la table. Puis elle avait mangé ce qu'elle chapardait à l'étalage sur les marchés d'Al-Poll. En réalité, elle n'était pas trop mal installée et même fière de sa situation, puisqu'elle l'avait choisie. Mais ce qui la dérangeait le plus était d'avoir une situation stable, un confort. Ce qui l'enivrait, mieux qu'un verre d'alcool fort (auquel elle touchait soit dit en passant très peu par volonté de conservation de son self-control), c'était l'action. Le risque. Le danger. L'interdit. La violence.

Elle enfonça ses mains dans ses poches et redressa les épaules.
Non, elle ne regrettait pas sérieusement son départ, disons qu'elle se donnait seulement le temps d'agir. Elle accéléra le pas, allongeant sa foulée. Mais de toutes manières, les choses allaient bouger. Elle s'en faisait la promesse. Et tout d'abord, pour ça, se trouver une arme digne de ce nom.
Elle prit à droite au bout de la ruelle sombre qu'elle traversait et se trouva dans la parallèle de la rue marchande principale. Ici, les échoppes étaient ternes, obscures. La plupart pratiquaient le marché noir, c'était là qu'on trouvait au bonheur, des poisons, des filtres, des potions et des ingrédients douteux.
Dans un renfoncement discret on distinguait une boutique de vente d'armes. C'était là son but.

Elle observa bien les environs avant de passer la porte. Depuis qu'elle était partie, elle avait cette curieuse impression d'être sans cesse épiée. À vrai dire, elle tournait un peu paranoïaque.
Au comptoir, une jeune femme lustrait un poignard avec un chiffon gras. Elle releva à peine les yeux en voyant Cérys passer le pas de la porte.


Je veux une lame.

La fille gloussa et leva les yeux au ciel et puis elle retourna à son travail.

Eh ! Je vous ai parlé.

Elle posa un regard excédé sur Cérys et sa lame sur le plan de travail.

Fous le camp, gamine, t'as pas l'âge pour ça.

Cérys serra les dents et les poings et elle s'approcha avec un air mauvais.

Je veux parler au patron. Immédiatement.

Il est pas là et même si c'était le cas, y' voudrait pas te voir.

L'autre se leva et la regarda de haut. Dieu qu'elle pouvait avoir l'air d'une godiche avec ses grands yeux ! Cérys inspira profondément et envisagea de lui coller son poing dans le nez. Mais elle ne le fit pas. Car elle avait appris à retenir ses coups et à ne pas frapper de sang froid. Surtout une fille. Surtout une godiche. Et pourtant, dieu sait si elle avait envie de cogner sur celle là.
Et puis, à  vrai dire, c'était assez peu judicieux de se battre dans une boutique d'arme. Surtout qu'elle voulait quand même revenir, une fois que la blonde serait partie.
Elle soupira, fit volte face et sortit, sur les nerfs. Rageuse, elle claqua la porte. Puis toute à sa colère, elle rentra dans un type qui voulait entrer.


'Tin, mais regarde où tu vas, pauv'type.

Et elle foudroya Elio du regard.
Non, Cérys ne regrettait jamais rien. Et pourtant, parfois, ça aurait été une bonne chose.


Elio Tharön
Elio Tharön

Mercenaire du Chaos et Maître de la boutique du Talion
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Inscription le : 06/02/2009

MessageSujet: Re: Quand les coups pleuvent, c'est le sang qui coule.   Quand les coups pleuvent, c'est le sang qui coule. Icon_minitimeMer 1 Oct 2014 - 18:31


La chope de bière résonna sur le bois de la table. Quelques éclats de mousse giclèrent en dehors du récipient, mais nul n'en fut offusqué. Une boisson d'homme se sert avec la délicatesse d'un homme.

-Merci Varek. Félicite ta femme pour le petit-déjeuner, c'est excellent.

Le tavernier répondit dans un grognement joyeux et les laissa en paix. Règle n°1 : le client lui-seul décide s'il veut converser avec le serveur. S'il n'en montre pas le désir évident, on libère la place.
Finnegan vut une grande gorgée, puis sourit, reprenant le cours de la conversation.


-Et donc ce p'tit fils à maman a cru pouvoir s'donner le droit de n'pas payer ?

Elio rit, morceau de pain en main.

-Il y a cru, oui. L'espace de...quelques minutes. Sa très chère maman a réalisé son rêve : il n'aura jamais quitté le foyer.

Les compères se moquent allègrement de ce client trop sûr de lui.

-J'ai bien cru que tu lui laisserai la vie sauve quand tu m'as demandé de te laisser l'affaire. Genre parc'que c'est un gosse et on a dit ni femme ni enfant...

Le mercenaire blond croque sa viande fumée et la déguste avant de s'expliquer.

-C'est un gosse uniquement dans sa tête. A dix-huit piges, t'as beau habiter chez tes dardons, t'es responsable de ta gueule. Surtout si tu t'amuses à défier plus fort que toi. La réputation du Talion n'est plus à faire, il savait très bien ce qu'il risquait.

Le dealer haussa des épaules.

-Savait, yep. Mais il ne devait pas les croire suffisamment, sinon il aurait payé. 'Pis...ahem, Elio, j'vais être franc, tu m'connais. Mais tu te ramollis, mec !

Elio se redressa, sourcils froncés.

-J'me ramollis ? T'es sérieux, là ? Encore ce matin tu m'as ramené cinq demandes. Cinq ! Le Talion est de plus en plus appelé et on renforce la sécurité chaque fois qu'on le peut.

-Pas sur ce point, gamin ! Là pour sûr t'es le roi de la vengeance. Entre ma drogue et ça, on roule sur l'or. J'parlais plutôt d'toi. Genre ta vie...intime. Charlize, tout ça. J'ai l'impression que tu d'viens plus sentimental. C'pas un reproche, hein ! C'est ton petit coeur d'or qui m'a fait sortir de prison et sauver la gamine ! Faut en avoir du coeur dans la vie. Mais fais juste gaffe à c'que pas trop d'monde le voit. Ne mélange pas ta couverture et ton vrai toi. Sinon le jour où ton nom apparaitra sur un papier, celui qui l'aura en main saura comment t'atteindre.

Le silence s'abattit sur la tablée. Le jeune homme réfléchissait, menton dans la main. Son ami n'avait pas tort. Il devait se montrer plus prudent sur lui-même. Car Finn visait juste. Ce n'était pas "si", mais "le jour où" son nom sortirait sur une demande. Il imaginait une organisation rivale ou des meurtriers volontaires cherchant un Talion. Mais il ne faudrait pas qu'ils cherchent un Elio. Plus le Talion prospérait, plus il allongeait la liste de ses ennemis.

-Bah, de toutes façons je n'ai jamais pensé vivre bien longtemps. Il n'y a bien qu'à toi que les rides vont. Mais promis, je ferais attention.

Le quadragénaire aux pupilles dilatées acquiesça dans un demi-sourire, se concentrant sur l'humour de son patron et ami, occultant par là volontairement la question sur la mort. Non qu'il ait peur de cette dernière. Il l'avait côtoyé de trop près pour cela. Mais imaginer perdre un garçon si attachant dans sa connerie et à qui il devait la vie le peinait. Pour autant il le savait dans le vrai. Trop de gens à dos pour vivre. Il espérait juste qu'il survivrait encore un bon bout de temps.
Ils finirent leurs repas et le Talion chargea son acolyte de trois missions sur les cinq, qu'il pouvait déléguer à son tour s'il le souhaitait. Il garda les deux autres pour lui-même, détestant rester inactif. Ils se quittèrent d'une grande tape dans le dos en guide de "câlin" et le demi-faël prit le chemin du retour à la boutique.


Arrivé chez lui, il perçut vite que problème il y avait lorsqu'il découvrit une gamine qui claquait rageusement la porte. Ouh, Charlize ne devait pas être très contente, elle qui détestait par dessus tout l'impolitesse. Il se demanda surtout ce qui avait bien pu se passer pour mettre une cliente sur les nerfs alors que sa vendeuse était la patience, la gentillesse et la douceur incarnée ! La furie ne le vit même pas et le cogna de plein fouet. Non contente de cela, elle l'insulta. Un bref, très très bref sourire s'esquissa sur le visage d'Elio : il avait fait exactement de même avec Kylian lors de leur rencontre. A l'époque il n'avait pas encore tué son père et était jeune. Jeune et con.
De la paume de sa main il plaqua le front de la fille et la stoppa dans son élan.


-Le pauvre type il va t'apprendre son nom vite fait bien fait.

Il lui empoigna le bras et la traina jusqu'à l'intérieur de la boutique. A la tête que fit Charlize en les découvrant, il grogna. Qu'avait donc fait ce microbe pour mettre sa suivante dans une telle humeur ? Faut pas, après elle rate ses bons petits plats ! Evil or Very Mad

-Continue de gigoter et je te coupe bras et jambes. J'ai tout ce qu'il faut ici pour ça. Regarde-moi. J'ai dis regarde-moi !

La petite se décida enfin à se calmer pour lui renvoyer un regard noir. Elle devait avoir douze ans, pas plus, jugea-t-il. Une enfant. Une enfant avec le visage d'une teigneuse. Merde, on a dit ni femme, ni enfant. Ouais, 'fin là ce n'est pas une enfant, c'est un monstre. Ça ne compte pas.

-Bon, maintenant vous m'expliquez ce qui se passe. Et gare à ton langage, la mioche. Ta langue aussi je peux la couper !


Cérys
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MessageSujet: Re: Quand les coups pleuvent, c'est le sang qui coule.   Quand les coups pleuvent, c'est le sang qui coule. Icon_minitimeDim 23 Nov 2014 - 17:56

Si il y avait bien une chose qui mettait Cérys de mauvaise humeur (ou du moins d'encore plus désastreuse), c'était l'impolitesse.
Chose certes étrange, il lui semblait que si elle ne devait rien à personne, tout le monde lui devait la politesse. Ou au moins, tout le monde devait le savoir. Mais le mec qu'elle avait percuté n'en avait apparemment absolument aucune idée et il se permettait de la toiser d'un regard froid, presque méchant.
Il posa sa main sur son front. Ce contact direct fit se recroqueviller Cérys en elle même. À vrai dire, c'était plus qu'elle n'était capable de supporter. Il cracha une poignée de mots et, second contact avec sa peau, la traîna dans la boutique.

Dans l'échoppe, la femme de quelques minutes plus tôt se rongeait les ongles anxieusement, ce qui paraissait embêter le blond. Enfin, à ce stade là, c'était plus du blond, plutôt du délavé.
Elle tira sur son bras pour se défaire de son emprise et il lui ordonna de cesser. Comme si quiconque pouvait décider de ce qu'elle faisait. Mais il avait les moyens avec lui. Toutes ces lames dont elle ne pouvait que rêver, elles étaient en sa possession. Peut être qu'elle pourrait en tirer un peu plus de lui que de sa cloche de vendeuse, alors autant ne pas le mettre hors de lui tout de suite.

Elle lui lança le coup d’œil qu'il implorait en y mettant toute la noirceur dont elle était capable. Il lui sembla même qu'il se tendait un peu dans un très léger mouvement de recul. Mais cet homme là était habitué à de pareilles situations, c'était écrit dans les plis de son visages et dans les muscles de son corps.
La mort, c'était sa vie. Elle ne doutait pas qu'il la tuerait sans hésiter une seule seconde.

Il lui demanda des explications et elle se tint immobile, quelques instants, le temps de peser ses mots. Il était hors de question de se priver de son arme la plus acérée actuellement, ses mots.


Ta vendeuse a refusé de me vendre ce que j'étais venue honnêtement – elle eut quelques difficultés à articuler – acheter. Elle ne m'a même pas répondu.

Il leva les yeux vers la blonde et le secoua frénétiquement la tête dans tous les sens, en même temps oui et en même temps non. Probablement peur des conséquences.

C'est bon, maintenant, lâche moi. À moins que t'aies peur ?

Il grogna et ouvrit les doigts avec désinvolture. Automatiquement, elle jeta ses épaules vers l'arrière, tant par fierté que par peur qu'il ne la retouche. Elle haïssait tellement les contacts physiques.

Maintenant, soyons sérieux, je veux une lame.

Et elle l'était, ses iris s'étaient assombris et ce n'était pas loin de deux billes noires qui fixaient l'homme farouchement. C'était ridicule, de lui refuser, d'arguer de son jeune âge. À vrai dire, les années passées n'avaient pas plus de réelle application qu'une volonté de faire profondément chier le monde.
Elle en connaissait bien d'autres, plus âgés, qui n'auraient pas su ne serait ce que couper leur steak de siffleur avec une lame alors qu'elle en maîtrisait la pratique. Elle savait tirer tout ce dont elle avait besoin de ce morceau de ferraille, peut être pas dans les règles de l'art, peut être que le chant du métal sonnait plus que faux à des oreilles exercées, mais pour elle ne comptait que l'efficacité. Toucher sa cible. Toucher juste.

En face, il semblait hésiter, sa posture était relâchée, tout le poids de son corps déversé sur sa jambe gauche, attitude de réflexion, sa main posée sur sa tempe.
Dans son dos, la godiche du guichet se rongeait les sangs, tenaillée par une culpabilité qui n'avait pas lieu d'être : Cérys n'était pas de ceux qui la balanceraient pour délivrance d'arme à un mineur.


Tu crois vraiment que j'ai jamais coupé un steak ?

Le voile d'absence se leva sur les yeux du blond et il se redressa de toute sa silhouette au dessus d'elle. Puis un sourire goguenard naquit au coin de sa bouche et il disparut dans l'arrière boutique.


Elio Tharön
Elio Tharön

Mercenaire du Chaos et Maître de la boutique du Talion
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MessageSujet: Re: Quand les coups pleuvent, c'est le sang qui coule.   Quand les coups pleuvent, c'est le sang qui coule. Icon_minitimeJeu 8 Jan 2015 - 11:40



Sourcils levés d'incompréhension, d'impatience et d'exaspération, il écouta la plainte de la gamine. Puis tourna son regard vers Charlize qui émit plusieurs signes de têtes contradictoires et finit par désigner la cliente de sa main avec l'expression de « non mais, tu as vu son âge ?! ». Il soupira, mais finit par lâcher l'insolente dans un grognement désapprobateur. Pouvoir juste une fois rentré tranquillement chez soi et se poser à la boutique avec sa suivante, était-ce trop demandé ?

« Soyons sérieux » fut l'unique chose qui l'empêcha de prendre un grand fou rire à la demande de cette peste, et encore il dut se retenir avec difficulté. Puis l'oeillade insistante et mauvaise lui fit reprendre ses traits habituels. Main sur la tempe, il réfléchissait.
De base, la réponse était catégorique, quelque soit le caprice de la petite : non. Sa boutique était sa couverture, et au moindre faux pas, une enquête pouvait le mener à bien plus loin qu'une simple vente d'arme au mineur si l'on dénichait une trace du Talion. Et rien que son attitude de teigneuse lui donnait des envies de paire de claques pour lui apprendre la vie.
L'autre petite voix dans sa tête, celle presque inexistante qui ne faisait surface que de temps à autre, lui renvoyait sa propre image, de lui gamin, avec ce tempérament insolent et cette détermination. Il avait vécu avec un père armurier et l'interdiction de toucher les pièces vendues ou fabriquées. Interdiction qu'il n'avait pas respecté une seule fois, quitte à se blesser ou à blesser ses camarades de jeu de l'époque. S'il avait eut un peu plus de liberté comme elle semblait le posséder, peut-être aurait-il éviter des tonnes de catastrophes. Il la comprenait, un peu. Il s'identifiait, un peu. Mais lui avait grandi. N'était-ce pas à ce moment là qu'il devait se conduire de la manière dont s'était conduit son propre père à l'époque ?


Tu crois vraiment que j'ai jamais coupé un steak ?

Il se mordit l'intérieur de ses lèvres pour retenir son sourire. Elle l'énervait autant qu'elle l'amusait. Sans un mot il disparut dans l'arrière boutique. Il fut très vite rejoint par Charlize, qui se garda bien de rester près de la porte afin de vérifier qu'elle ne chaparde rien.

-Elio, rassure-moi, tu ne vas pas donner à cette...ahem. Tu ne vas pas, n'est-ce pas ?

Il lui décerna un clin d'oeil pour toute réponse et s'enfonça dans leur petite demeure qui jouxtait l'arrière boutique. Cette fois-ci la jolie blonde ne bougea pas, mais il devinait aisément qu'elle trépignait d'inquiétude, sans cesse surveillant leur « cliente ». Il revint, cachant sa trouvaille dans une de ses poches et prit au passage la main de Charlize pour la presser rapidement, avant de la lâcher pour revenir vers la petite intrépide. Anxieuse de ce que pouvait bien réserver Elio, la vendeuse resta dans l’entrebâillement de l'arrière boutique, de manière à tout suivre sans être réellement présente.

Le guerrier plongea son poing dans sa poche et plaqua avec force un couteau suisse sur le comptoir.  Il plongea ses iris bleus dans le regard arrogant de la teylus.

-Ça, ça coupe un steak. Et je t'en fais le prix de cinquante pièces d'or.

Il perçut de suite le mécontentement d'en face. Elle n'appréciait sûrement pas qu'il se foute royalement de sa gueule, mais lui, au contraire, ça l'enchantait. Tout sourire, il désigna une magnifique dague de véritable bois d'ombreuse et d'argent en exposition sur un des murs.

-Ça, ça coupe les emmerdeuses. Et ça vaut cinq mille pièces d'or.

Il croisa les bras, satisfait. A son âge, de surcroit pensionnaire d'une académie comme celle de Merwyn, elle ne pourrait jamais s'offrir une véritable lame.

-Alors soit tu dévalises le trésor publique, soit tu coupes des steaks et tu m'fais pas chier.

Il inclina légèrement son crâne sur le côté, ricanant.

-Ah et on a un p'tit credo dans la boutique. Avec s'il te plait, c'est le prix indiqué. Sans, tu rajoutes cinquante pièces d'or. Donc ça te fait le couteau à steak à cent pièces d'or et la dague à cinq mille cinq pièces d'or. Toujours intéressée « mademoiselle je sais couper un steak » ?



[Désoléééééééeeeee pour le retard :/]

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MessageSujet: Re: Quand les coups pleuvent, c'est le sang qui coule.   Quand les coups pleuvent, c'est le sang qui coule. Icon_minitime



 
Quand les coups pleuvent, c'est le sang qui coule.
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