Quand un demi-Faël fait une entrée remarquée... (RP terminé)

De suite après avoir été congédié par le directeur, Merwyn Ril' Avalon, Valen décidé d'aller faire un tour dans l'environnement qui lui serait le plus familier, la salle d'armes...

Après avoir demandé son chemin à un élève qui passait par là, le demi-Faël arriva à la salle d'armes et, une fois passé la porte, il se retira dans un coin pour observer les quelques élèves qui s'entraînaient. Après quelques minutes d'attente, Valen s'avança avec hauteur et majesté pour se placer au milieu de la salle et dégainer Daelos, son sabre de facture et d'apparence unique, dans un mouvement gracieux et impressionnant avant de le lever et de crier:

- Qui se sent capable d'affronter un demi-Faël?!?

L'instant d'après, un silence troublant se leva: les conversations avaient cessé, les passes d'armes s'étaient interrompues, et tous les yeux se tournèrent vers Valen dont le fier et profond regard balayait la salle en cherchant celui qui s'avancerait pour le défier.
Finalement, des pas se firent entendre et une personne s'avança au milieu de la salle...

Ce n'était pas un homme, c'était une femme. Ou du moins un être d'apparence feminine qui s'avança à la rencontre du jeune homme.
Anaïel se baladait dans les couloirs comme à son habitude aussi silencieuse que possible, et avait suivi le demi-faêl lorsqu'il se dirigeait vers la salle d'arme.
Il l'avait intrigué. S'il était demi-faêl, il devait être redoutable au combat, mais elle n'était pas impressionnée. Elle aussi avat vécu toute sa vie en cotoyant de près ou de loin les faêl et les connaissait sans doute aussi bien qu'eux. Elle pensait donc avoir une chance résonable de le battre, ou du moins de le mettre en difficulté.

Il la regarda s'approcher et elle braqua ses yeux de feu dans les sien.
Un contact eu lieu.Anaïel voyait dans le regard de Valen Til' Lleldoryn les montagnes faêlles, les faêls eux mêmes, petits et fiers, elle voyait aussi qu'il aimait la liberté.
Il devait voir approximativement la même chose dans son regard.

La jeune fille se plaça en garde, les jambes légerement fléchies, un bras remonté à demi tendu devant elle tandis que l'autre sortait de sa garde un magnifique poignard faêl à la lame serpentine éclatante. Sa plus belle pocession.
Elle remonta son autre main à son front et défi un noeud un seul de la lanière sui lui tenait les cheveux. Elle lança de sa voix sifflante et chantante à la fois :
- Tous les coups sont-ils permis ?
Sur ce, elle se propulsa en avant avec une sidérante rapidité. Elle voulait tester le jeune homme mais ne doutait pas de ses capacités. Il para le coup de poignard avec sa lame dans un chuintement, et Anaïel se remit en garde. Les yeux dans les yeux, elle se relança à l'attaque, aussi insaisissable qu'un feu folet. la salle était silencieuse.

C'était la première fois que Valen avait affaire à un combat aussi atypique. Cependant, il avait une qualité précieuse dans ce genre de situation, sa grande faculté d'adaptation. Avec son sabre, il maintenait Anaiël à distance et parait les attaques de sa dague tout en effectuant de rapides rotations ponctuées de coups de pieds fouettés.
Son style était déjà unique: aucun Faël ne se battait au sabre ou à mains nues et aucun Alavirien ne se battait en même temps au sabre et à mains nues...

Très vite, Valen perçut que son adversaire était plus rapide que lui, mais il remarqua également que les attaques de la jeune inconnue étaient moins maîtrisées que les siennes. Fort de cette constatation, il abandonna sa garde défensive et porta une série de coups rapides avec son sabre pour l'acculer.
Anaïel était certes moins expérimentée, mais elle parvenait pourtant à lui résister de belle façon, même pressée par Valen.

Dés lors, Valen relâcha volontairement ses attaques pour donner l'opportunité à son adversaire de contre-attaquer... ce que fit Anaïel. Seulement, le demi-Faël , au lieu de parer l'attaque avec Daelos, fit rapidement passer son sabre dans la main gauche et replia le bras dans le dos pour ne pas risquer de blesser la jeune fille tout en pivotant et en s'emparant de l'avant-bras de celle-ci avec sa main droite pour prolonger son élan et la projeter par dessus son dos...

La manoeuvre était certes fourbe, mais elle avait porté ses fruits. Anaiël ne s'était vraiment pas attendue à cette réaction et fut projetée sur le sol sans avoir pu esquiver l'attaque ou amortir sa chute. Se penchant pour ramasser la dague de la marchombre, Valen l'examina et partu étonné:

- Une longue-dague faëlle... les miens n'en font ordinairement pas don aux humains. Que vous a-t-il valu l'honneur de posséder celle-ci?

Valen s'était exprimé avec respect, ce qui tranchait avec sa présomption coutumière, et s'était avancé pour aider la marchombre à se remetre debout. Après avoir plongé son regard dans celui d'Anaïel, il lui tendit la longue-dague.

Les yeux d'Anaïel brillaient de colère contenue. Elle avait été mise hors de combat si rapidement ! Cepandant, elle voyait bien que ce Valen ne s'était pas attendu à se qu'elle réplique aussi vivement. Elle lui siffla en réponse :
- Je sais bien que les faêls ne font pas cadeau d'armes aux humains. Mais c'est parceque je ne suis pas... parceque...
Une giclée d'adrenaline paralysa la jeune fille. Ses paupières tremblèrent sous l'émotion contenue, et tout aussi vite qu'elle s'était manifestée, la gène disparu du visage de la jeune fille. Seulement du visage.
- Disons... disons que j'ai beaucoup vécu avec eux.

Elle détourna les yeux, se leva sans bruit et se remit en garde prenant grand soin de ne pas faire d'inutils mouvements.
"cette fois tu ne m'auras pas."
Ses brillèrent une seconde fois. Sauvagement.

Anaïel serrait les dents sous les coup sauvages que Valen faisait pleuvoir sur elle. Ses muscles, surtout ceux de ses bras commençaient serieusement à la faire souffir. Un coup particulierement puissant lui fit poser un genoux à terre.
Le jeune homme vit une faille et porta un artémis sauvage visant le poignet qui tennait la dague tandis qu'un autre visait le coup.
Instant de flottement...
L'aprentit marchombre savait qu'elle devait trouver une faille dans la garde du demi faêl si elle voulait lui porter des coup. Tout en pensant à Elhya, son souffle s'apaisa, et ses poings s'ouvrir.
Aucun des deux coups ne porta. Anaïel se retrouvait derrière le jeune homme et posa ses mais sur ses hanches.
Valen aussi surpris fut-il se retourna tel un serpent tout en prenant les mains d'Anaïel dans les siennes auquelles il fi décrir un large sercle pour faire lacher prise à la marchombre.
Celle ci suivit le mouvement, et au moment ou Valen pensait la mettre à terre, elle exécuta une infime rotation des deux poignets simultanément, et le demi- faêl perdit l'équilibre.
Il se rétablit de justesse avant de toucher le sol mais aussitôt les mains de la jeune fille se posèrent sur ses épaules cette fois. Il voulut bouger mais en fut incapable.
- Certains points du corps peuvent faire souffrir... D'autres peuvent immobiliser ou donner la mort...
entendit t'il chuchoter à son oreille dans un souffle.
Pendant deux secondes il ne pu plus bouger. Anaïel enleva ses mains et le fit trébucher en l'entrainant en arrière. Il posa un peid pour nse rétblir qu'Anaîel enleva aussitôt.
Ses épaules touchèrent le sol. Une seconde. Mais c'était suffisant.
Anaïel le regardait un sourir au lèvres.

Valen s'est relevé en un mouvement éclair et s'était aussitôt remis en garde de manière instinctive avant de se reprendre et de faire retentir un rire cristallin d'une pureté que ne laissait pas apparaître sa voix.

En un instant, il s'avança, arma une attaque, et s'arrêta à quelques minimètres du torse de la marchombre, la main disposée d'une étrange façon...

- Si je n'avais pas retenu mon geste, tu serais morte en quelques instants, le coeur éclaté...

A nouveau, son rire cristallin retentit et Valen rengaina sa longue-dague faëlle avant d'exécuter une courbette ironique avec un sourire qui en disait long. A présent, le demi-Faël était assuré de l'efficacité des arts marchombres et il savait quelle voie suivre.

- Valen Til' Lleldoryn, Chantelame et demi-Faël, à ton service!

Anaiël la marchombre lui plaisait...

Anaïel avait amorcé un geste quand elle avait vu approcher la main de Valen, mais celle si s'areta avant de l'avoir touché.
- Si je n'avais pas retenu mon geste, tu serais morte en quelques instants, le coeur éclaté...
La jeune marchombre répondit du tac au tac :
- C'est pour cela qu'on nomme se qu'on vient de faire un entrainement. Tout à l'heure tu était aussi à ma merci.

Le jeune homme éclata à nouveau de rire et Anaîel se rendit compte qu'elle était un peu agacée de la phrase de Valen et que sa réponse était pour tout dire puerile.
Elle sourit au jeune homme lorsqu'il lui fit une courbette ironique et lança :
Je reconnait bien la l'ironie mordante des faêls, tu manie l'ironie aussi bien que ton sabre, finement.
La jeune marchombre commençait à apprecier ce demi-faêl, et aurait aimé en savoir un peu plus sur lui. Mais elle ne demanderais que si elle acquérait une confiance totale en lui. Ce qui ne se ferait pas de sitôt...
Ses yeux brillèrent lorsqu'elle siffla :
- J'arète l'entrainement, j'ai une course pour mon maître et je pars bientôt. Je ne veut pas me fatiguer et je reconnait que tu as du talent.
à bientôt... "j'espère" pensa t-elle.
Sur ce elle tourna les talon en dirrection du lac.

==> lac

- En l'absence de maître d'armes dans cette salle, je pense que je ferais aussi bien de t'accompagner... D'autant que j'ai l'impression que nos spectateurs ne se sentent apparemment pas d'attaque pour oser me défier. Faut dire, la défaite paraît souvent humiliante!

Ironique et présomptueuse, cette phrase démentait et masquait largement les véritables motivations de Valen. Le demi-Faël était encore loin d'avoir fait le tour de cette académie et il n'y connaissait personne, c'était donc l'occasion de tenter de se lier avec une personne à qui il avait apparemment plu... Les demi-Faëls, de même que les Faëls, ont toujours eu une facilité déconcertante pour percer les sentiments des autres.

C'est ainsi que Valen Til' Lleldoryn accompagna Anaiël au lac.

( ==> au lac )