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 Biographie : Vie de Arro Skil'Liches

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Arro Skil'Liches
Arro Skil'Liches

Maître Marchombre
...Je crois?
Messages : 1301
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Age IRL : 32


MessageSujet: Biographie : Vie de Arro Skil'Liches   Biographie : Vie de Arro Skil'Liches Icon_minitimeMar 11 Fév 2014 - 19:48


Recette pour un rire ou l'histoire d'Arro Skil'Liches.

Pour faire le rire, il faut d'abord mélanger deux ingrédients...

Une femme sortait furieuse de l'Académie d'Al-Jeit. Un de ses professeurs l'avait encore une fois humiliée parce qu'elle avait raté un Dessin. Tout ça parce qu'elle n'était pas noble. Pourtant, elle était une Dessinatrice hors pair, destiné à servir l'Empire. Mais son rang ne lui avait jamais valu la première place. Pas assez riche... Et son caractère emporté n'arrangeait pas les choses. L'homme s'était retrouvé entourée d'un buisson de rosier aux épines aussi affûtées qu'une lame. Mais le Dessinateur eut la présence d'esprit de se recouvrir d'un champ de force avant de se faire percer la bidoche par des milliers d'aiguilles.

La jeune femme descendait les marches avec rapidité, pestant encore contre cet être abominable, près à déverser sa colère sur le premier être qui passait par là. Et ce fut un jeune homme. Il ne la bouscula pas, mais l'interpella avec cette phrase :


-Mademoiselle, apprenez que tirez une tronche pareille ne vous va pas au teint. Un sourire est tellement plus lumineux, vous devriez essayer. Et.. SBPLOUFONK

Le pauvre homme venait de recevoir un seau d'eau sur la tête. Bien mérité selon la dessinatrice, sauf qu'il tituba et s'étala de son long sur les pavées, aux pieds de la jeune femme. L'action, légèrement comique, lui fit même sortir un joli petit rire. Le seau se souleva et apparurent deux yeux verts foncés.

-Et bien, vous voyez, c'est bien mieux de rire non ?

Se relevant souplement, il enleva le seau de sa tête et le posa sur le sol.

-Moi je m'appelle Pfeil Skil'Liches et toi ?

Le jeune homme qui lui tendait la main, était assez grand, il avait de longs cheveux châtains qui cachaient légèrement ses yeux émeraude sombre. Sa carrure n'était pas imposante, mais sous sa tunique on distinguait des muscles taillés et travaillés. Il avait un charme certainement plus que ravageur. Et il donnait cette impression de confiance en sois... Elle sentit que lui aussi l'observait. Elle se sentit rougir. Elle était plutôt petite, les cheveux bruns foncés et lisse. Ses yeux bleues se baissèrent sur son corps plutôt chétif, sans réel forme.

-Je m'appelle Freccia... Freccia Punli

... Ajoutez-y un peu de sourire et beaucoup d'amour...

Il neigeait sur Al-Chen. Le lac était gelé sur les bords. Assez pour faire un brin de patinoire. Juste à côté se tenait la forêt Ombreuse. Les flocons s'étaient installés sur les branches dénudées par le froid. Non loin de ces deux lieux connus de Gwendalavir se tenait un manoir. Englobé par la nuit, une lueur sortait des fenêtres du premier étage de l'aile gauche. Des ombres affairées tournoyaient autour des lumières.

-...Ssez Madame... Poussez !

Elle le savait ! Allait-on cesser de répéter cette phrase sans arrêt ? Cette sage femme et son crétin de mari était à son chevet, inquiet. C'était toujours compliqué de donner naissance, déjà les neufs mois avant, ses hormones l'avaient transformé en véritable furie. Elle avait mené la vie dure à Pfeil et aujourd'hui, c'était la délivrance.

-...Dame... Poussez !

-Mais putain de merde,hmm... C'est ce que je fais ! Hmmm ! Cela va-t-il bientôt cessé ? Grmph

Son marchombre de mari se taisait, il savait qu'il devait rester sérieux, sinon la dessinatrice était capable de le faire flamber juste par pur plaisir. Pfeil était juste là, tenant la main, le regard plein d'amour et d'espoir.

Plusieurs minutes de travail plus tard, un cri d'enfant retentis. La sage femme se permit d'avouer le sexe du bébé :


-C'est un beau garçon ! Comment allez-vous l'appeler ?

D'un seul croisement de leurs regards, ils dirent d'un commun accord le prénom choisit depuis longtemps :

-Arro.

... Vous aurez ainsi votre base. Maintenant, ajoutez un soupçon d'humour et beaucoup de patience...

En ce beau jour, un jeune homme d'une douzaine d'année avançait furtivement dans les bois, sentant la fraicheur des herbes, écoutant le vent dans les arbres. Au vu de l'arc qu'il tenait dans sa main, il semblait chasser. D'un coup, il s'arrêta, comme si un bruit l'avait alerté. Ses mouvements furent plus rapide que précis et une flèche en bois fusa... Pour rater sa cible. Un rire retentit suivi d'une voix :

-Tu as encore besoin d'entrainement mon petit. Tu m'as raté de quelques mètres.

-C'est toi qui n'joue pas le jeu 'pa. On avait dit pas de marchombrerie.

Le petit Arro était faussement fâché. En fait, il admirait son père pour ce qu'il était. Cela semblait tellement cool d'être un marchombre... Il espérait un jour en devenir un, vu que l'entrainement de sa mère pour le dessin ne donnait aucun résultat. Les Spires lui restaient fermées et autant dire que le garçon ne cherchait pas à les atteindre. Parfois il s'amusait avec Pfeil dans les bois à s'entrainer au combat et à l'arc. Le jeune Skil'Liches adorait ces moments dans la forêt et ce qu'il aimait par-dessus tout, c'était observé les loups qui chassaient. Ces fiers animaux étaient le symbole de sa famille. Pourquoi ? Parce que comme ces Canis Lupus, sa famille était une meute, tous se protégeaient les uns les autres. Heureux de faire partie de la maison Skil'Liches, le garçonnet ajusta son arc et y plaça une nouvelle flèche factice.

-On rejoue ?

Dans un rire éclatant, le père s'envola dans les arbres sous les yeux émerveillé de son fils.

... Plaquez votre pâte contre un peu de piquant et de subtilité puis malaxer pour que votre début de rire s'épanouisse...

-Allez ! Plus vite. Ce bois ne va pas se traverser tout seul !

Cela faisait plusieurs mois que son père lui avait présenté Narko, un « ami de longue date ». Après quelques questions, des petites épreuves, l'homme lui offrit la possibilité de devenir son Apprenti. Et ça, ce n'était pas quelque chose qu'il pouvait refuser. Parce qu'il avait toujours rêvé de devenir comme son père, au grand désespoir de sa mère qui ne comprenait pas pourquoi il n'avait pas de don de Dessinateur.

L'entraînement commença dès qu'Arro accepta. Et ce ne fut pas de tout repos. Le maître n'était pas spécialement dure, mais exigent... Et à chaque fois que le jeune homme se plaignait, faisait sa tête butée, la réprimande était plus que forte. Mais rien dans le physique de Narko n'aurait pu laisser paraître une tel force, un tel caractère.

En effet, l'homme était plutôt chétif, très pâle, il avait des cernes énormes qui lui donnait un air fatigué en permanence. Parfois, quand les deux marchombres faisaient une pause, il semblait porter le poids du monde sur son dos.

Mais tout ça importait peu, son apprenti endurait des tas d'épreuve, de cours et, ce qu'il détestait le plus, de philosophie marchombre. Le garçon était buté, borné, parfois tête brulé et cela exaspérait son maître. Même s'il arrivait à le calmer, à lui faire comprendre les affres de la subtilité qu'offrait toute cette philosophie, ce n'était jamais totalement imprimé. Les mauvaises habitudes ont la vie dure...


... Mélangez à votre rire naissant, une grosse dose de musique, son goût en sera plus savoureux...

C'était un mois de décembre particulièrement froid. Aujourd'hui Narko et Arro n'avait pas cours. Cela arrivait souvent, le maître marchombre toussait beaucoup lors des mois d'hiver, il devenait plus pâle et leurs entraînements se faisaient plus en intérieur. Mais là, le maître allait bien. Il souriait même et cela ne plaisait pas vraiment au disciple. A chaque fois que Narko à un tel rictus, c'était pour faire un de ses entraînements surprise... Et Arro avait encore les marques du dernier. Grattant une croute qu'il avait sur le bras, l'homme chétif lui tapa sur la tête.

-Si tu continues comme ça, tu vas avoir une infection.

Le jeune garçon avait reçu une bonne douzaine de coupure et la plus proche confrérie des rêveurs était trop éloigné pour risquer d'y aller.

-C'est de votre faute en même temps, quelle idée de m'envoyer contre cette... brute !

De nouveau une tape sur la tête qui fit grimacer l'apprenti marchombre

-Au moins, cela t'a montré qu'avec un peu de patience et de réflexion, aucun ennemi n'est impossible à vaincre.

Voulant se plaindre encore, il se retint, le maître n'avait pas tort. Mais Arro ne put s'empêcher longtemps de parler :

-J'aurais préféré une méthode plus douce que... Bon d'accord je n'aurais pas retenu, mais quand même ! Ça fait mal de se faire tabasser...

Un petit sourire s'afficha sur son visage, imiter par celui de son maître. Puis doucement, Narko lui offrit un paquet délicatement emballé.

-J'ai appris que c'était ton anniversaire aujourd'hui alors... Je me suis dit que c'était l'occasion pour ça...

D'un regard étonné, le jeune homme se demandait s'il y avait un quelconque piège derrière cette affection. Doucement, il prit le cadeau et l'ouvrit. C'était une flûte de pan... Belle. Les tubes étaient en rougoyeur, un bois qui donnait une résonance quasiment parfaite, ils étaient attachés par une longue lanière de cuire verte écaille, avec de long trait vert pâle qui dessinaient un souffle de vent stylisée. Admiratif devant cet instrument béni, il n'entendit qu'a moitié les explications de son maître.

-Tu te souviens quand je t'ai emmené dans un magasin de musique ? Le tenancier t'as posé pas mal de questions étrange, hein... Ben voilà le résultat... Disons que c'est une tradition de maître à élève...

Sortant de sa transe, il sauta sur Narko en le remerciant.

-Tu verra, le monde de la musique est juste magique.

... Eprouvez-le, il en sera grandi...

Alors que cela faisait un an et demi qu'ils avaient commencé leurs aventures, ils se retrouvèrent à Al-Jeit et ce n'était pas pour visiter la ville. Narko allait présenter son élève à l'Ahn-Ju et personne n'aurait pu dire qui était le plus stressé. Devant le conseille, Arro n'était plus joyeux, ni drôle... Il tenta de laisser couler ses mots et ce fut compliqué au début... Ubrem, celle qui tenait le conseil, le toisait et la force dans ses yeux auraient fait frémir le Dragon lui-même. Elle semblait tiré de ces légendes sur Ellundril Chariakin, mais ça ne pouvait pas être elle, parce qu'elle ne ressemblait pas aux descriptions.

Mais bref, il fut accepté par le conseil et ce fut les épreuves. Le jeune homme s'en sortit avec difficulté, c'était vraiment complexe d'être marchombre et bien qu'il en avait le physique, il n'en avait pas la total mentalité. Son manque de calme et de réflexion faillit lui coûter la vie plusieurs fois. Mais il s'en sortait plus marchombre à chaque fois.

On lui donna le droit d'aller au Rentaï, ce qu'il fit à la fin de sa deuxième année. La montée ne fut pas simple. Grimper un tel monument était un exploit en lui-même. Mais il entendit une chose qui lui donna de la force. Un rire, un rire cristallin qu'il ne connaissait pas encore, mais qu'il allait connaître et chérir. Un rire de femme qui lui promettait un avenir radieux.

Quand il avança dans cette grotte étrange et que la montagne elle-même lui posa des questions, il ne répondit pas. Non, il sortit un objet, un seul objet, sa flûte. Et il en joua. Semblant s'en contenter, le Rentaï l'accepta en son sein. Une voix résonna en lui « Coeur de loup peur du lit Lala, Oeil de chasseur ». Ses yeux furent en feu, comme si on lui injectait quelque chose dans ses iris.

Et Arro se réveilla, nu comme un vers, au pied du Rentaï, comme si rien n'avait changé.

Un aigle hurla au-dessus de lui. Il tourna la tête, le rapace planait autour de lui. Le marchombre se concentra pour le voir plus net. Un picotement lui parcourut l'iris et soudainement, l'oiseau fut aussi proche que possible. Il hurla et se débattit, comme s'il voulait se débarrasser de ce volatile qui s'était approché à une vitesse hallucinante. Il tomba, un peu effrayé, il comprit un peu plus tard qu'il ne s'était pas rapproché, mais que c'était sa greffe. Il pouvait voir très loin s'il le souhaitait. C'était un magnifique cadeau que lui avait fait le Rentaï.


... S'il le faut, une pincée de tristesse lui donnera de la profondeur...

Il revint à Al-Chen, le lieu de leur rendez-vous. Heureux de sa greffe, impatient de le montrer à son maître, il déchanta un peu quand il entra dans la chambre de Narko. Son père était là et son maître était dans un lit, allongé, encore plus pâle que d'habitude, les joues creusées et une dame qui semblait concentré sur le torse nu du convalescent. Le jeune élève s'approcha plus que soucieux. Il sembla comprendre quelque chose qu'il se voilait. Narko était malade et ce n'était pas un simple rhume. C'était quelque chose de plus grave, qui vous empêche d'accomplir vos rêves. Toussant, le maître lui expliqua.

-Approche mon grand. La dame qui est là c'est Dame Sidose, une rêveuse que ton père a quémandé.

L'apprenti, totalement muet s'approcha.

-Alors mon grand, c'était bien le Rentaï ? Tu as eu ta greffe ?

Refoulant des larmes, il hocha la tête, aucune parole ne s'échappa de sa gorge.

-Bien, bien... Je suis vraiment fier de toi, je t'avais dit que tu y arriverais.

L'homme lui offrit un grand sourire. Arro renifla et lui rendit tant bien que mal.

-Ecoute mon grand, ça va être dure à passer, mais... j'ai un truc dans les poumons qui m'empêchent de plus en plus de respirer et de vivre. Je suis malade depuis longtemps et j'étais malade avant qu'on se rencontre. Donc ce n'est pas ta faute d'accord ?

Le maître toussa, toujours protecteur envers son élève, même aux portes de la mort. L'élève hocha de la tête gravement.

-J'ai combattu ce truc une bonne partie de ma vie. Je pense que l'esprit marchombre m'a bien aidé... Mais là, je suis trop fatigué pour continuer.

De plus en plus de larmes affluaient sur les yeux du garçon troublant sa vision.

-Tu sais, j'étais effrayé d'avoir un apprenti au début... Mais ton père m'a un peu forcé la main. Ne croit pas que je ne te voulais pas. J'ai passé de merveilleuses années avec toi mon grand. Je te souhaite de découvrir le même bonheur.

Un faible sourire sur les lèvres de Narko.

-Maintenant, il va falloir me laisser, ton père à une lettre que j'ai destinée à une de nos consoeurs qui, je pense, pourra t'aider. C'est Ena Nel'Atan, elle travaille à l'Académie de Merwyn. Les marchombres ont passé une sorte de contrat avec cet établissement. Tu dois finir ta dernière année d'apprentissage. Tu peux devenir un incroyable marchombre mon grand, de ceux qui finissent dans le grand livre des Légendes !

L'homme un peu trop enthousiaste dut s'arrêter pour tousser.

-Avant de partir, j'ai un petit souvenir à te donner. Tiens, c'est ma dague.

Arro écarquilla les yeux. C'était LA dague. Celle qui ne ratait jamais sa cible. En tout cas, l'apprenti ne l'avait jamais vu louper. Mais ce ne fut pas ça qu'il retint finalement. C'était surtout le dernier geste qu'eu Narko pour lui, le dernier contact qu'ils eurent. Son maître lui ébouriffa les cheveux en souriant.

-Aller, va, mon grand et quand tu inscriras ton nom dans le grand livre, n'oublie pas de me citer !

Obéissant, le jeune homme sortit de la chambre, son père sur ses talons. Ce fut dans le couloir qu'il craqua. Laissant couler ses larmes, il s'écroula dans les bras de Pfeil. Arro avait des sensations contradictoires, il sentait la colère et la tristesse bouillonner dans son ventre.

... Laissez le reposer deux années pour qu'il reprenne de la couleur...

C'était un véritable problème pour le conseil, le cas d'Arro. Un apprenti sans maître qui n'avait pas fini sa formation. Il n'était donc pas encore considéré comme marchombre, bien qu'il ait réussi l'Ahn-Ju. Le conseil trancha alors, il décida que ses années d'apprentissage étaient en pause jusqu'à ce qu'il retrouve un autre maître. Le jeune homme n'était pas content, il ne voulait pas d'un autre maître.

De retour à Al-Chen, dans le manoir des Skil'Liches, il s'enferma dans sa chambre. Arro y resta quelque jour, cherchant à se changer les idées. Mais finalement, rien n'y changeait, il voyait toujours son maître dans sa tête et n'arrivait pas à passer à autre chose. Il s'enfuit alors. Partant, laissant ses parents derrière lui.

Les premiers mois furent dur. Il n'avait pas emporté grand-chose pour survivre. Le jeune homme appris rapidement à mettre en pratique ce que lui avait appris son père et son maître. La chasse se fit de plus en plus aisé au fur et à mesure des jours qui passaient. Comme l'aurait surement dit Narko « La pratique, il n'y a que ça de vrai ».

Quand il arriva dans la ville d'Al-Jeit, il comprit qu'il lui faudrait plus que survivre pour continuer son périple. Il lui fallait de l'argent pour s'entretenir, car après avoir passé quelques mois dans la forêt il n'était pas beau à voir. Rapidement, il trouva une caravane d'Itinérant qui l'accepta à un prix modique. Et ce fut le début de sa réputation. En effet, il était très bon en éclaireur et son premier convoi arriva à bon port. Le remerciant grandement, les Itinérants le conseilla auprès d'autre caravane et il continua ainsi, vadrouillant dans tout Gwendalavir.

Vagabonder ainsi était très enrichissant. Arro rencontrait des tas de gens, intéressant comme inintéressant, il côtoya aussi des évènements spéciaux qui vous en apprennent toujours beaucoup sur la vie : les problèmes. Parfois, certaines personnes dans certaine taverne n'étaient pas forcément charmante et apportaient bon nombre d'ennui.

Cette vie lui aurait suffi amplement s'il n'avait pas rencontré Drienne. C'était une autre marchombre qui surveillait une caravane avec lui. La jeune femme le reconnu rapidement. En effet, elle avait passé son Ahn-Ju en même temps que lui. Elle profita du statut d'apprenti en pause pour le narguer durant toute la durée du voyage, mais il lui rendait bien. Comme s'était son premier convoi, au final, elle était plus novice que lui. Les journées étaient composées de long combat oral pour savoir qui était le meilleur et chacun gagnait tour à tour, quand c'était Arro, sa consoeur partait rager dans son coin et vice versa. Tout deux avait un caractère piquant, ils s'appréciaient, même s'ils ne l'avoueraient jamais.

Cette rencontre fut une des plus importante car elle l'avait titillé, sur le fait qu'il ne serait jamais marchombre. Et cela lui faisait mal, parce que feu son maître avait cru en lui. Il avait bafoué la confiance de Narko, il avait déjà perdu un an et demi à voyager. A la fin du voyage, l'apprenti marchombre remercia Drienne, au grand étonnement de cette dernière. Il s'en fut vers Al-Chen, revoir ses parents, récupéré ses affaires et la missive de Narko. Il allait partir pour l'Académie de Merwyn.


... Trempez-le dans l'eau d'une cascade avec amour, il vous le rendra...

Les années qu'il passa à l'Académie furent magique. Simplement magique. Tout d'abord, il rencontra Ena Nel'Atan. Une marchombre, une pure, une dure. Nouveau maître, nouvelles règles. Il avait beaucoup à rattraper. En plus, il n'était plus le seul. Plein d'autres élèves assistaient aux cours. C'était étrange, pour lui, un maître pour un élève. Mais en même temps, c'était intéressant.

Il lui fallut trois ans d'étude pour finir son apprentissage. Trois ans à porter fièrement le symbole des Lupus. Trois ans de dure labeur, mais durant lequel il rencontra plein de personnes. Tout d'abord, Tifen et Khelia. Deux jeunes demoiselles avec des esprits bien différents. L'une était plutôt discrète, posée et calme, l'autre était extravagante, pipelette. L'une avait un tigre, l'autre un singe. Mais marchombre toute deux. Ensuite, Elera, rousse au caractère enjoué. Et Marlyn, une Dessinatrice au tempérament d'acier... Avec ces nouveaux amis, il fit de sacrés conneries, faillit décimé la population d'Ours Elastiques des environs, survécu à beaucoup d'attaques de Mercennaire et de Raïs.

Mais il y eut une rencontre, bien plus importante qu'aucune autre. C'était une jeune Dessinatrice, Lupus comme lui. Et beaucoup de personnes lui tournait autour. Il faut dire, c'était une belle demoiselle, un visage d'ange, aux yeux magnifiquement noisette, encadré par des cheveux roux tombant en cascade sur des hanches superbe. Un caractère, ma Dame, un caractère qui vous ferait plier n'importe quel homme. C'était un sacré bout de femme cette Kushumaï Sil'Maguumaï. Le genre à vous faire tourner la tête.

N'allez pas croire que notre homme tomba sous son charme comme cela. Oui, certes, il était attiré par elle, mais il ne s'imaginait pas tout ce qui allait lui arriver. Cela commença par un simple cours de natation bénin. Rien de bien extra-ordinaire... Ils étaient deux à encadrer la jeune rousse qui ne savait pas du tout nager. Lui et Galadriel, une Felixia. N'arrivant pas à tenir en surface, la jeune demoiselle coula. Elle devait remonter naturellement, comme tout corps en suspend dans l'eau. Sauf qu'un petit monstre, du genre poulpe, mais avec des petites griffes au bout des tentacules, voulut venir s'amuser un peu. Lui ce qu'il aimait, c'était noyer ses proies dans les profondeurs de son antre. Il attrapa alors cette jeune victime facile.

Voyant cette scène, ni une, ni deux, Arro plongea. Lorsqu'il rattrapa la bête, il tenta de dégager Kushumaï. Peine perdue, l'étrange poulpe s'y accrochait et se défendait. Il griffa le jeune homme à plusieurs reprises. N'écoutant que son courage, l'homme mordit violemment les tentacules du monstre marin, ce qui le fit lâcher prise. Alors que l'apprenti marchombre allait remonter en emportant la belle demoiselle, il sentit qu'une force le tirait vers le bas. La bestiole en rage voulait se venger. Qu'à cela ne tienne, le jeune homme n'allait pas se laisser faire. Il attrapa le bras visqueux qui l'entraînait vers le bas et refit la même opération que précédemment. La bête effrayée par autant de virulence, s'enfuit, retournant dans son trou.

Sortant de l'eau, essoufflé, portant Kushumaï dans ses bras, il allongea la belle qui ne respirait plus. L'homme eut alors le réflexe le plus normal du monde, il fit un bouche-à-bouche à la noyée. Après plusieurs échanges d'air, la demoiselle recracha toute l'eau qui s'était infiltré dans ses poumons. Continuant de tousser, elle demanda ce qu'il s'était passé. L'autre maître nageuse ne put s'empêcher de lui expliquer en riant. Avec un regard noir, il toisa Galadriel qui se moquait d'un des rudiments qu'il avait appris dans son enfance.

La jeune rousse, pas démontée par cet échec, demanda un autre cours en riant. Le marchombre fut stoppé un instant, ce son, cette mélodie cristalline qui venait chatouiller ses oreilles, où l'avait-il déjà entendu. C'était une musique si magnifique, si belle... Il ne s'en souvenait pas, mais voulu absolument l'entendre à vie.

Lorsque l'euphorie du moment passa doucement, la situation les gêna tous les deux, légèrement. Ils s'installèrent côte à côte, pour se réchauffer. L'homme se sentait bien là, juste à côté de cette belle Lupus. Son coeur battait la chamade, il en oubliait tout, même la troisième personne qui était là. Et ce fut le premier baiser. Vous savez, le premier, qui n'est jamais parfait, parce qu'on est maladroit, mais qui vous transporte et vous emmène loin. C'était étrange parfois, les sentiments, ça vous tombe parfois dessus, comme la foudre.

Puis tout se coupa, l'instant magique s'estompa. Galadriel se rappela à leur bon souvenir. Voulant prévenir son amie d'un probable effet « Sauveteur », elle l'entraîna au loin pour discuter. La rousse lui revenue en larme, peut être en proie au doute ou déconcerté par l'attitude de la Felixia. L'homme n'avait pu s'empêcher d'entendre des paroles qui n'étaient pas pour lui. « Je l'aime » avait-elle dit. Aussi rassurant que possible, il enlaça la belle Lupus, d'un ton doux, il lui dit simplement « Moi aussi je t'aime ». Instinctivement, leurs lèvres se trouvèrent, le second baiser, plus magique que le précédent, plus grisant.

Et ce fut le début d'une véritable épopée. Du genre grandiose, lui et sa douce passait de plus en plus de temps ensemble apprenant à se connaître, aussi bien physiquement que mentalement. Ils s'aimèrent, malgré les coups durs, les batailles et un jour, l'homme eut l'audace de la demander en mariage. C'était tôt dans leur relation, mais Arro pensait que c'était le moment, il voulait être lié autrement que part des caresses et des paroles.

Le mariage se fit devant l'Académie. Un jour de fête, quelque chose de bon quand l'atmosphère était plutôt tendu. La liesse envahissait les coeurs et le festin emplissait les estomacs. Le couple était heureux, tout allait bien, filant un doux amour. Ils s'embrassèrent, liant leur destin à jamais, chacun ayant un anneau à l'annulaire.

Ils ne partirent pas en lune de miel. Trop occupé par leurs occupations. L'une avait des cours quand l'autre devenait garde à l'Académie. Et peut-être ne partiront-ils jamais en lune de miel. Mais ils s'aimèrent, fort, comme jamais, si bien qu'un jour, Kushumaï lui annonça qu'il allait être papa.


... Pour qu'il soit homogène, donnez lui un autre rire à façonner...

Un an après la fin de ses études, il se retrouva avec deux apprentis dans les pattes. Ichel Calwin et Lorek Gil'Galesh. Au début, Arro tâtonnait. Cela faisait trop peu de temps qu'il était véritablement marchombre et être un maître lui semblait impossible. Il fit des erreurs, ne trouvait pas forcément les bons cours, les bons mots. Mais rapidement, une complicité s'installa et tout s'améliora. Il comprenait petit à petit pourquoi son ancien maître lui disait qu'il n'y avait rien de plus magnifique que d'enseigner. L'homme inculqua des notions à ses élève qui étaient têtus, fonceurs et insolents. A chaque fois qu'il la voyait, il se rappelait de ses années d'apprentissage. N'était-il pas comme ça avant ? La première année passa rapidement, le maître marchombre se débrouillait en jonglant avec sa vie conjugale, son travail de garde et ses devoirs de maître. C'était épuisant, mais Arro était heureux.

Il transmettait tout ce qu'il connaissait, chaque petites parcelles de savoir qu'on lui avait aussi apprises. La musique, l'écoute du monde, ne pas combattre, mais glisser, un seul geste, un seul mouvement, un seul souffle. Le plus dur peut être était la philosophie marchombre. Au fil de ses années en tant qu'apprenti, le maître avait compris qu'il n'y avait pas une philosophie marchombre, mais autant qu'il y a de chevaucheurs de brume. Il devait expliquer cela, au travers de sa propre idée... Et franchement ce n'était pas facile, surtout quand en face il y avait deux têtes brulées.


... Faites lui passer une autre épreuve, celle du feu...

Mais cela ne dura pas. L'Académie fut attaqué puis infiltré en total discrétion. Le Chaos s'était emparé de l'établissement. S'il avait pu, le marchombre les aurait bouté hors de son école, mais il était pied et poing lié. Les mercenaires la tenait, elle, son amour, sa vie. L'homme ne pouvait plus rien faire, à part regarder. Et quand il vit que les élèves s'organisaient pour mener une rébellion, il savait que les prisonniers allaient en pâtir.

Quand on le convia à voir Kushumaï, il savait que ce n'était pas pour lui faire plaisir. Non, c'était pour le briser, pour le mener par le bout du nez. Et cela marcha. Sa femme, sa perle, était dans un état déplorable, détruite, son esprit était en mille miettes et l'enfant qu'elle portait... N'existait plus. C'était une rage qui bouillonnait dans le ventre profond d'Arro. S'il n'y avait pas eu la vie de sa femme en jeu, il aurait tué toutes personnes qui avaient osé la toucher. Mais refoulant son ire, il obéit à ceux qui tenaient les rênes. Le marchombre devint un espion, il observait la rébellion et rapportait certaines informations au Chaos. C'était une fuite, une minuscule fuite, mais cela brisa le coeur du maître, détruisant ses convictions et ses croyances, réduisant en cendre tout ce qu'il était.

Quelques mois plus tard, ce fut la délivrance, enfin. L'Académie allait être reprise. Lui était missionné pour aller sauver les prisonniers. Il y retrouva tout les marchombres qui habitaient à l'Académie. Les geôliers ne virent rien venir. Le pire pour eux fut la trahison d'un des membres du chaos. Varsgorn, le trésorier avait retourné sa veste. Pendant les combats et les délivrances, Arro disparu, emportant sa femme brisée, évanouie.

Fuyant les batailles, il descendit le chemin qui menait à Éoliane, seul, blessé, les yeux dans le vide, portant un corps qui semblait vide d'esprit. L'année qui suivit le fit souffrir plus que tout ce qu'il avait vécu. Sa femme n'était plus qu'un gouffre de douleur, de noirceur, le chaos s'était méticuleusement emparé d'elle, de son esprit et de son âme. Les rêveurs connaissaient parfaitement le corps, mais l'esprit, c'était autre chose. Pendant la période de soin, l'homme retourna à l'Académie, s'occuper un peu de son apprentie, mais toujours il revenait à la confrérie et parfois il en repartait désespéré. Ce fut une année chaotique, les allées-retours ne lui permettaient pas d'offrir une éducation sérieuse à Ichel, mais ses priorités étaient toutes tournés vers Kushumaï.

Puis, après beaucoup d'acharnement, ils réussirent tout de même à la sauver. Mais à quel prix ? La belle rousse, la jeune Lupus, celle qu'Arro aimait et qui l'aimait, avait totalement disparu. Tous les souvenirs étaient enterrés, loin, pour ne plus la faire souffrir. Mais il lui restait des sensations, des sentiments. Tout n'était pas perdu et le marchombre la ramena à l'Académie pour s'en occuper, la chérir, lui offrir tout ce qu'il n'avait pas pu lui donner, devenir un véritable ami, potentiellement évoluer en proche confident, puis changer avec espoir en amoureux transit, continuer par être un amant charmeur et peut-être, finalement se transformer en mari exemplaire.


... Maintenant, la suite vous appartient.


Arro Skil'Liches
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MessageSujet: Re: Biographie : Vie de Arro Skil'Liches   Biographie : Vie de Arro Skil'Liches Icon_minitimeMar 11 Fév 2014 - 20:35


Légendes et histoires autour de la famille Skil'Liches.

Le premier Liches

L'histoire des Skil'Liches commence dans les temps immémoriaux, ce temps où les noms n'étaient pas encore transmis de père en fils, mais donné par l'apparence, par les fait, quand les enfants s'appelaient "fils ou fille de" . Le premier Liches était en fait le fils d'un certain Slache. Il avait eu ce nom par le bruit que faisait son arme. Un sifflement que tout le monde reconnaissait. Mais avant d'être Slache, il s'appelait Bom. Bom étant le bruit qu'il avait fait en tombant à la naissance. Cette enfant avait un père forgeron nommé Grand Jean, car il était grand et était fils d'un certain Jean, encore inconnu de nos jours.

Il était donc Bom fils de Grand Jean. Le garçon souhaitait devenir combattant, car il aimait particulièrement taper, qu'il avait une carrure assez imposante et cela permettrait de ne pas garder Bom toute sa vie. Il décida donc un jour de tenter l'aventure. Mais avant de partir, son père lui fit forger sa propre lame, celle qui faisait slache. Tout le monde pensait que si elle faisait ce bruit-là, c'était parce qu'il allait vite avec son épée. Mais non, c'était juste un minuscule défaut de conception qui créait une perturbation dans les mouvements d'air quand Bom combattait. Et donc, il fut appelé Slache.

Seulement, avec le temps, le bouche à oreille et les déformations orales, Slache devint Sliche et finit par devenir Liches quand naquit le fils de Slache, enfin Liches du coup... C'était un petit homme qu'on appela Petit Jean, en hommage au père de Liches. Et il était donc, Petit Jean, fils de Liches. Lorsqu'il eut l'âge de partir de la maison, Liches lui fit créer sa propre arme, commençant ainsi une longue tradition de parent à enfant.


Le début de Skil'Liches

Après plusieurs années, quand les noms n'étaient plus "fils ou fille de", naquit un des descendant de Bom ou Slache ou Liches. C'était Lobos, Lobos Liches. Car depuis Petit Jean, les gens en eurent marre de dire « Machin fils de truc » du coup, ils décidèrent d'appeler tout le monde « Machin Truc » et truc restant à jamais le nom de famille.

Et donc, Lobos Liches, suivant la vieille tradition ancestrale s'était créé un arc. Oui ce n'était plus forger, mais créer, car les traditions se perdent un peu au fil du temps. Il devint rapidement connu pour son caractère fier et fidèle, puis comme éclaireur. On l'appela l'éclaireur au loup, car il portait toujours une broche en forme de loup qu'il avait acheté dans une brocante. Se lassant des routes, il s'installa un jour dans un village en tant que Garde Forestier. C'était un petit village non loin d'Al-Chen. Bientôt, il fut convoqué pour faire partie d'une troupe et servir son empire. ll y répondit, naturellement et récupéra ses équipements pour rejoindre son contingent. Durant son service, il rencontra un forgeron nommé Eliam. Ce fut une période plutôt forte en émotion, vu qu'il sauva un jour avec son groupe la vie de l'Empereur. Ils furent tous récompenser pour leurs bravoure, les membres devinrent noble, avec un blason et des terre. Lobos Liches devint Lobos Skil'Liches, il choisit des terres au bord du lac Chen où son manoir fut construit. Son symbole de Loup devint son blason et son caractère devint sa devise : « Fidelis lupis est, lupi superbi sunt, Skil'Liches lupi sunt. »


De nos jours

Arro Skil'Liches n'échappa pas à la tradition des armes. Il se créa un poignard à la lame incurvé. Le manche est en ébène dans lequel il avait taillé une tête de loup taillé mordant la lame, le regard féroce. Il ajouta des lanières de cuire autour du manche pour facilité la prise en main. Le fourreau est composé de cuir noir, il ajouta des petits clous à tête étoilée, formant une constellation, celle du Loup.

La légende du poignard qui atteignait toujours sa cible.

Le/la premier/ére maître marchombre courrait dans la forêt, libre, il/elle voulait tester ses limites, voir s'il/elle pouvait faire plier le monde à sa volonté. Il/elle heurta alors une branche basse d'un arbre et la brisa net. Chagriné d'avoir saccagé un être mille fois plus vieux que lui, le/la maître ramassa le morceau. Alors, pour s'excuser il/elle chanta. Comme le son était magnifique, le bois qu'elle tenait dans ses mains, vibra. Se transformant en fonction de la voix du/de la marchombre. Lorsque les excuses furent présentée, la personne ne tenait plus une simple branche, mais un couteau dans son fourreau. C'était un cadeau, venant de l'arbre qui le/la remerciait d'avoir ainsi chanté pour lui, alors qu'il/elle aurait bien pu continuer son chemin sans se soucier de lui. La nature béni alors ce poignard pour qu'il ne rate jamais sa cible et soit toujours utile pour son propriétaire. Remerciant grandement l'arbre pour ce cadeau magnifique, l'homme/la femme partit dans l'ombre, un chant à la bouche.

Légende de la Guilde Marchombre. Naissance du chant marchombre traduit par Arindril Chelliakun

Note du traducteur

Cette légende fut l'origine d'une création en masse de copie de ce poignard, si bien qu'on ne sait pas où est l'original et si il y a vraiment eu un poignard pareil. Ci-joint une description de l'arme.
De plus, le texte originelle reste floue sur le sexe du premier maître marchombre. C'est pour cela que je l'ai laissé indéterminé.


Description de l'arme

Dans son fourreau, ressemble à une branche d'arbre. Une séparation permet de sortir une lame d'acier. Le couteau semble être conçu pour être lancé, il est équilibré et l'endroit où la lame rentre dans le bois du manche est taillé en une forme aérodynamique, rendant les frottements de l'air lors du jet moins présent.

Note de Pierrot

L'arme que Narko a donné à Arro n'est qu'une des nombreuses répliques de l'arme. Il n'y a pas de magie véritable, il suffit juste d'y croire et d'être un poil talentueux.


 
Biographie : Vie de Arro Skil'Liches
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