- Nom -
'Cil Soavar
- Prénom -
Johan
- Race -
Humain
- Age -
quarante ans
- Classe (primaire) -
Rêveur (don très peu développé)
- Description physique -
Alors qu'il marchait vers l'académie, Johan réajusta machinalement le masque au bec noir qui cachait et protégeait son visage. il ne fallait pas que la chair tuméfiée de ses joues noircies par la maladie apparaisse à son interlocuteur. Lui-même ne supportait plus la vue de cette peau morte, de ce visage détruit et inhumain qui était devenu sien. Des bubons noirs avaient éclos sur son nez et ses paupières, fleurs morbides de la flétrissure du corps. Ses cheveux... Des années qu'ils n'étaient plus. Il cachait sa calvitie sous un couvre-chef noir. Ses yeux fatigués par de longues nuits sans sommeil, rougis par l'éclatement de dizaines de vaisseaux, étaient les seuls organes de son visage qui avait résisté aux ravages du chancre. Son corps, cette machine imparfaite, impuissante, si vulnérable et faible. Il aurait voulu ne plus jamais le voir non plus, cette abomination aux proportions inhumaines. Il aurait voulu que plus personne ne pose les yeux sur ses veines violacées, apparentes, sur ses muscles déformés, sur les plaques de pourriture ocre et noire de son torse et de ses jambes. Johan rajusta sa longue tunique noire, élimée et délavée. Sa protection, son sanctuaire. Derrière elle, il était juste une voix. Une voix rauque, au fond de laquelle perçait la fatigue et la maladie. Mais au moins, derrière l'étoffe neutre et noire, ce corps corrompu et putréfié, n'était plus, cette chaire maudite, n'était plus.
Description du caractère -
Extrait du journal de Johan Cil'Soavar : Automne de la 15ème année de règne du 6ème Empereur Mes recherches sont partiellement concluantes. Les patients survivent plus longtemps, souffrent moins, certains même guérissent du mal qui les étreint. J'ai bon espoir de trouver un jour un remède pour chacune de ces maladies. Le don du rêve m'y aidera, mais l'alchimie sera mon fer de lance : je joue avec le peu de cartes que la Dame a daigné m'offrir.
Extrait du journal de Johan Cil'Soavar : Hiver de la 16ème année de règne du 6ème empereur Je crois que mon esprit s'est habitué à la mort. C'est horrible à écrire pour moi, mais lorsqu'un pauvre homme expire dans son lit, devant moi incapable de le soigner, je ne ressens plus qu'un dégoût passager. Je crois bien que ma tâche ici ne se finira jamais, et je m'y suis résigné.
Extrait du journal de Johan Cil' Soavar : Printemps de la 19ème année de règne du 6ème EmpereurJe commence à percevoir la Voie véritable. La perfection de l'homme, un humain qui renaît des cendres de son horrible condition, puissant, invulnérable. Le don du rêve, que ces scholiastes bornés ont limité à la guérison, peut devenir bien plus. Il peut devenir le prisme de la résistance de l'homme face aux faiblesses de sa nature, un moyen de surmonter enfin les insuffisances de ce corps si fragile. Un jour, je vaincrai la mort à jamais. Si ceux qui me dépassent par leur maîtrise et leur puissance ne veulent pas ouvrir les yeux sur la réalité de leur mission, c'est moi qui l'accomplirai.
Extrait du journal de Johan Cil' Soavar, Été de la 23ème année du règne du 6ème empereur
Je n'ai jamais fait de sentimentalisme, mais aujourd'hui il faut que je remette tout à plat. Pour être en paix avec moi-même une bonne fois pour toutes. je n'ai pas grand monde à qui me confier. Je ne fais pas confiance à beaucoup de vivants, de toute façon. Alors, discuter avec moi même est peut-être la meilleure solution.
Je crois que mes relations sociales se sont détériorées ces dernières années. Les miséreux m'apprécient, ce que je fais pour eux. Mais... Je crois que je les effraie de plus en plus. j'ai eu des réactions étranges récemment, des impulsions agressives. C'est peut-être l'effet des premières modifications de mon corps. C'est imprévu et fâcheux. Il faudra que je trouve un remède à cela. Des calmants suffiront sans doute.
Extrait du journal de Johan Cil' Soavar, Été de la 24ème année du règne du 6ème empereurJe ne sais pas quel poison insidieux a gagné mon esprit. J'ai perdu toute empathie pour les individus, cela m'effraie moi-même. Je serais peut-être un jour capable de sacrifier des hommes pour la réalisation de mes idéaux. Je ne veux pas devenir un monstre, pourtant. J'espère que mes valeurs et ma volonté suffiront à contenir ce cynisme qui m'envahit. J'ai juré de combattre la mort, et le jour où je serai devenu assez abominable pour la causer, il vaudra mieux que j'en soit la première victime.
Mon corps déformé, vicié, me dégoute moi même. J'ose à peine imaginer l'effet qu'il ferait à un autre homme. Ma voix s'est transformée elle aussi, même si elle peut toujours passer pour celle d'un homme gravement malade. Je suis devenu une abomination. Au moins, il me reste mon âme.
Je n'ai qu'un désir : que mes idéaux soient perpétués, après ma mort, qui pourrait être anticipée. Sans mon don et sans mes potions, je pense que j'aurais succombé depuis longtemps, et je ne sais pas combien de temps encore cette machine mal construite et attaquée de toutes parts tiendra. Je veux que ce que j'ai découvert soit transmis, et peut-être que j'écrirai à la fin de ce journal, un testament. Mais je n'ai personne à qui léguer. Plus important que tout, je veux que mon idéal reste vivant. Si il meurt avec moi, j'aurais échoué d'un bout à l'autre. Je suis réaliste sur mon espérance de vie. dix ans, peut-être quinze, si je pousse à bout les limites de mon corps. Mais si d'autres reprennent mon flambeau, ils s'amélioreront.
Je ne suis que le pionnier d'une science du corps, d'une discipline fascinante, contre-nature. D'autres après moi la feront vivre, et eux, auront l'éternité. J'en suis persuadé, même si c'est après mille ans.
En attendant, j'espère que mon cynisme, mon humour déplacé et mon regard noir sur la société présente n'effraiera pas d'éventuels disciples. La finesse n'est pas mon point fort, j'ai tendance à être franc, voire brutale dans mes paroles.
Je me méfie des dessinateurs. Je ne peux pas expliquer leur art, toutes mes tentatives de le comprendre de manière rationnelle ont échoué. Ce sont des illusionnistes dangereux, et souvent des nobles abjects de prétention. La noblesse me paraît de plus en plus méprisable. Aristocrates enfermés dans leur tour d'ivoire, préoccupés par leurs intrigues, ces jeux de miroirs et d'illusions qui se déroulent dans les couloirs feutrés. Superficiels, ils mettent leur intelligence, leur astuce et leur esprit au service de causes dérisoires. Ils me dégoutent.
Je ne sais pas si je pourrai un jour développer de l'affection pour quelqu'un. Peut-être que mon cœur a trop durci pendant ces années passées à combattre la mort, ou peut-être que mon amour tout entier s'est transféré sur le genre humain. De toute façon, je ne crois pas que quelqu'un soit capable d'affection pour moi, donc ce n'est pas un problème. J'espère seulement ne pas être trop intimidant, pour les jeunes que je verrai peut être à l'académie. J'effraie les individus sensibles, mais je ferai de mon mieux.
(= intimidant au premier abord, assez effrayant, cynique voire désillusionné vis à vis de la société présente, mais idéaliste vis à vis des possibilités du genre humain dans le futur. Son amour du genre humain le pousse à soigner et aider les individus dans le besoin, même s'il ne ressent pas spécialement d'empathie. Il considère que c'est "sa mission", sa "raison d'être". Pour reprendre "l'aligmnent chart", je dirais "neutral good". )
Principale(s) qualité(s)
- Capacités musculaires importantes, dues à un dopage de long terme à la testostérone, dont il accélère la production grâce à son don du rêve.
- Maître alchimiste (poudres, explosifs, poisons, remèdes... Il excelle dans les produits dopants, les poisons et les potions guérisseuses, mais a des compétences dans d'autres domaines)
- Scientifique talentueux dans le domaine de l'anatomie.
- a fait quelques recherches sur les différentes maladies, uniquement du point de vue de l'alchimie
- Maître dans l'utilisation des flux hormonaux (son don du rêve s'arrête là, avec éventuellement des capacités guérisseuses très basiques)
Principal(s) défaut(s) -
- Souvent incapable de se servir correctement de son corps transformé.
- Son système nerveux n'a pas suivi les transformations contre-nature de son corps (manque de contrôle sur ses gestes/imprécision/maladresse)
- Son système nerveux est émoussé et usé par l'usage constante drogues diverses (perception affaiblie)
- Le surplus de testostérone dans son corps décuple son agressivité. il est forcé d'utiliser régulièrement des potions calmantes de manière à ne pas se comporter en bête.
- Ses récepteurs hormonaux ont été déréglés par ses expériences : il lui arrive de ressentir des douleurs intenses de manière quasi aléatoire, ainsi que des sensations de plaisir à des moments inappropriés.
- Les effets secondaires de ses potions dopantes sont souvent violents et parfois insolites.
- Incapable de se servir d'une arme
- Apparence repoussante sous son masque et ses vêtements.
- Souvent pris de fortes fièvres, de tremblements, de plaques rouges, d'éclosions de bubons noirs, du fait de ses expériences neurobiologiques et pandémiologiques sur lui même. (il en soigne une partie à l'aide de son don, et de ses propres potions, mais ça ne fonctionne qu'à moitié)
- Particularité(s) -
Masque au long bec empli d'herbes médicinales. Ne l'a pas empêché d'attraper lui même l'une des maladies les plus graves qu'il aie jamais tenté de combattre.
Physique hideux
gants de tissu blanc
- Capacité(s) -
Alchimie ---> moyen-avancé
Don du rêve ---> Basique (sécrétion d'hormones, soins mineurs)
érudition ----> recherches avancées en anatomie générale et en neurobiologie
culture générale en lettres et mathématiques.
Vécu et situation sociale
Issu d'une famille noble, il a coupé les liens avec son père et sa mère. Il a toujours été le mouton noir de sa lignée, et on lui préférait son frère, qui perpétuait dans la famille le don du dessin.
Johan Cil'Soavar, qui préfère qu'on l'appelle Johan Soavar, est aujourd'hui seul, si l'on excepte les quelques relations qu'il entretient avec ses anciens patients.
- Histoire -
Extrait du journal de Johan Cil' Soavar : Printemps de la 5ème année du règne de l'empereur. 21 ans.On a découvert le don du dessin de mon petit frère il y a deux jours. Mon père désespérait d'avoir une descendance dans son art. Je sais qu'il m'en a toujours voulu pour mon inaptitude. Je sais que je déshonore le nom de ma famille. Rêveur... Voilà, il l'a, son dessinateur. Il sera heureux de me voir partir pour un monastère. Moi, la honte de la famille. Au moins, il a trouvé quelque chose à faire de moi...
Extrait du journal de Johan Cil' Soavar : Automne de la 10ème année du règne de l'empereur. 27 ans.Ils m'ont exclu aujourd'hui. Ils étaient calmes. Jamais, en six ans, je ne les avais vus en colère. Presque inhumains dans cette tranquilité vaguement bienveillante. Ils m'ont juste dit que j'avais enfreint leurs lois. Que j'avais voulu aller trop loin. Trop loin? Trop loin pour leurs esprits craintifs, bornés, sans ambition. Le rêve est un don plus puissant que le dessin. J'en suis maintenant convaincu. Ce n'est pas que le don de guérison, c'est le don du corps et de la vie. En manipulant les flux de substances qui viennent du cerveau pour irriguer les membres, on obtient des réactions du corps, qui change, se modifie. S'améliore, si on s'y prend bien. Ils m'ont qualifié d'irresponsable. De jeune idiot trop sûr de moi. Ils m'ont fait comprendre qu'ils ne pouvaient pas enseigner les subtilités du rêve à un être aussi... “instable”. Ils m'ont dit que je deviendrais dangereux, pour moi et pour les autres. Ils m'ont exclu “pour mon bien”.
Je le crois aussi. Ce cadre m'étouffait, m'empêchait de réaliser mon plein potentiel. Leur arriérisme, leur manque d'ouverture aux sciences et au progrès, frustrait l'avancement de toute recherche de pouvoir. De perfection. J'apprendrai mieux à manipuler la vie et les corps auprès des maîtres alchimistes qu'auprès de ces vieillards encroutés dans des traditions dépassées.
Extrait du journal de Johan Cil' Soavar : Automne de la 13ème année du règne de l'empereur. 30 ans.J'ai vu la mort. J'ai vu la mort dans les yeux d'un homme. Mon nouveau maître a voulu me la montrer. J'ai enfin compris. Mon exclusion, les réserves des rêveurs. Quel imbécile, quel sombre idiot j'étais. Arrogant, prétentieux. J'ai vu la faiblesse des hommes, et j'ai ressenti l'humilité, devant la mort. Cette sensation de faiblesse, d'impuissance, devant un cadavre qu'on ne peut ramener à la vie malgré tous les efforts magiques et scientifiques.
Je combattrai la mort. Si je peux. Je ne dois pas oublier que je ne suis qu'un homme. Je dois voir mes limites. Ici, dans les quartiers pauvres d'Al-Jeit, je donnerai à ces oubliés, à ces parias ravagés par les pires maladies, autant d'espoir que possible.
Extrait du journal de Johan Cil' Soavar : Automne de la 18ème année du règne de l'empereur. 35 ans Je sens le mal grandir en moi. Je le connais bien, ce vieux rival. Parfois je l'ai vaincu, comme lorsque j'ai sauvé ce forgeron. Et d'autres fois, il a emporté son du sans que je puisse l'arracher de ses griffes. Cette jeune fille, morte dans son lit, épuisée par la danse macabre que cause cette ignoble maladie du système nerveux. Aujourd'hui, mon corps est l'arène de cette lutte sans fin. Je n'ai pas peur. Je n'ai pas peur de toi, je n'ai pas peur de la mort. Je suis content que nous puissions nous tenir réellement face à face, pour la première fois.
RPG
Extrait de la lettre à Aziel Ril' Krysant Sire Ril' Krysant.
Pardonnez tout d'abord mon manque de politesse et d'étiquette lorsque j'écris cette adresse, car je ne sais quel titre vous donner. Il faut bien dire que tout cela est, pour moi, bien loin.
J'ai eu vent de la vacance du poste de maître alchimiste dans votre très vénérable académie, et je me propose, pour la reprise de ce siège.
J'ai étudié auprès du maître alchimiste d'Al-jeit, qui m'a appris les rudiments de chimie générale, mais m'a surtout formé à la confection d'antidotes et de remèdes. Je ne suis que fort peu connu, misérable médecin des quartiers pauvres de cette ville du sud, mais peut-être, par quelque chance ou détour incongru que parfois le destin nous réserve, avez vous eu vent de mes activités.
Si tel est le cas, vous saurez que je sais guérir, et que si je ne trouve pas d'élèves intéressés, je pourrai au moins dispenser des soins mineurs, si votre confrérie de rêveurs est surchargée.
J'ai voué ma vie au combat contre les plus graves maladies qui infestent nos belles cités, et j'espère que mes recherches pourront progresser plus efficacement dans votre institution. Je crois, qu'à présent, j'ai suffisamment combattu la mort pour remettre ce fardeau à de jeunes esprits plus volontaires que moi.
Johan marchait vers les portes de l'académie. Sa nouvelle maison, peut être. Un chateau fortifié à l'allure dépouillée, bien loin des maisons luxueuses qu'il avait pu voir à Al-Jeit. Un moment, il s'arrêta pour profiter des dernières onces de calme, du calme de ce voyage vers le nord qui l'avait peu à peu libéré de ses anciens démons, des fantômes de ceux qu'il n'avait pas réussi à sauver, des regards et des larmes des maris, des femmes, des fils.
Il n'avait plus qu'une volonté : vaincre enfin la mort. Atteindre la perfection de l'humain, l'éternité. Mettre à terre les pires maladies. Et pour cela, il fallait refaire l'homme. Compenser ses faiblesses, par l'alchimie, par le rêve. Renforcer le corps, le faire répondre, réagir. Le modeler, le reconstruire, l'affecter et le détruire. Le début, la première étape vers la construction d'un homme nouveau, plus fort, plus résistant, plus intelligent, rationnel. Un homme qui pourrait combattre la mort, comme lui l'avait fait. Il n'était que le premier, le pionnier, l'expérience ratée, la prémisse, et il en avait subi les conséquences. Cela n'avait aucune importance. Il y en aurait d'autres après lui, de moins en moins difformes, de mieux en mieux construits, de plus en plus forts. La mort deviendrait une adversaire moins redoutable, le combat laisserait des séquelles moins grossières. Jusqu'à la victoire finale, jusqu'à l'évolution dernière.
La dernière mission de Johan, il la connaissait déjà. Faire avancer ses recherches le plus possible. Offrir aux générations futures les outils, potions, données anatomiques et biologiques, actions et réactions sur le corps humain. Tout le fruit de ses recherches. Et, peut-être, le rêve aussi... Une vulgaire branche. Un moyen comme un autre, rien de sacré dans cette discipline. Il fallait qu'elle se mette, comme l'alchimie, au service de la glorieuse évolution.
Johan reprit ses esprits. Il avait franchi les portes de l'académie. Pour l'intendant, s'il avait lu sa lettre, il n'était qu'un alchimiste altruiste et désireux de transmettre son travail. Il devait s'habituer à relayer son idéal à des réflexions et rêveries solitaires.
Johan traversa rapidement les couloirs austères de pierre grise du bâtiment, éclairés par de rares torches, vers le bureau du maître des lieux. La porte de bois précieux jurait avec la simplicité qui régnait dans cette partie de l'académie. Après quelques secondes d'hésitation, il frappa trois coups et entra. Un homme entre deux ages, à la chevelure grisonnante, se trouvait derrière un petit bureau couvert de manuscrits jaunis.
La sévérité de ses traits, marqués par des rides précoces, intimida Johan un instant.
D'une voix claire, s'efforçant de cacher le mauvais état de sa gorge, il voulut attirer l'attention de l'intendant, qui n'avait pas même pris acte de sa présence.
Enchanté, Sieur Ril' Krysant. Je suis Johan Cil' Soavar – Ou Johan Soavar, si vous préférez. Vous avez... reçu ma lettre ?
Citation:
"Celui qui craint la mort comme un enfant apeuré n'aura jamais la volonté de la combattre"
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[Après de laborieux Edit, je crois que ça va
Pour l'avatar, je pensais à un docteur de la peste à la vénitienne, dites moi si le masque/costume est Hors univers/anachronique ]