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| Sujet: Ganabiön d'Illuminée Mer 9 Jan 2013 - 15:26 | | | [Description générale] - Nom -D'illuminée - Prénom -Ganabiön- Race -Humaine- Age -23 ans-- Classe (primaire) --Filles des rues au 1005 métiers. Sinon, du genre à taper et à courir Enfant du futur gamin des rues [Description physique et mentale] - Description physique "Les enfants sauvages Ont des yeux innocents Où la main des marchands Lance du mauvais sable"
Ganabiön n'est pas ronde, mais à une carrure plutôt imposante, athlétique, robuste, assurée pour une fille de son âge, sa silhouette lui donne une ascendance naturelle sur la plupart de de ses congénères aux stature potelés de bambin. Un corps un peu grand, qui donne une impression d'être légèrement incontrôlable. Elle n'a pas encore beaucoup de formes et peu de hanches, porte les cheveux courts quand elle pense à les couper, possédés en quantité suffisante pour être ébouriffés.
Il serait difficile de la prendre pour un garçon pourtant, elle a un visage aux rondeurs déjà trop purement fémines, ovalisé par un menton délicat. Les lèvres sont charnues, la peau est brunie mais le regard est singulièrement bleu et de longs cils bruns l'intensifie,donnant à l'ensemble un coté charmeur.
Son corps parle pour elle plus que ses yeux peut être, ses pieds virvoltent, sa main droite aussi ,preste compensela faiblesse de la gauche. Ce chaos de membre produit une impression de brouillonne énergie qu'elle canalise mal. Pourtant ses gestes restent assez précis, et si sa main prends quelque fois des détours étrange pour rattraper un objet, sa rapidité compense ses écarts. D'apparence relativement négligée lorsqu’on lui laisse le choix de sa tenue, elle se soucie pourtant de quelques détails vestimentaire comme de toujours lasser correctement ses grosses bottines de cuir noir, pour mieux avancer, et de lier ses longs cheveux, voire de les couper , pour laisser parler ses yeux . Ses tuniques sont en loques et ses bas de guenilles, ses jupes usés trop courtes explosent sous son corps . Mais qu'importe, elle n'en à que faire – quel véritable enfant s'en soucierait ? Tant que son corps bouge et qu'il va de l'avant. L'adulte change un peu. Le corps s'est transformé. Elle ressemble toujours a un garçon manqué. Elle a une poitrine plutôt inexistante. Une face plutôt marqué, des yeux toujours expressif et une peau métissée. des cheveux plutôt courts et chatains Le corps est tonique, plutot raide . la symphonie des plutot -Description mentale- "Toute la vie est dans l'essor -(ages)" Ganabiön est complètement irréfléchie, très instinctive, elle fonce tête baissé vers un objectif sans jamais prendre le temps d'analyser une situation. Cela elle se l'interdit, car à trop réfléchir,on fléchit. Et de toute façon elle ne sait guère rester concentrée, quoiqu’a(guerrie) par d longues années d'études-choeurique-. Impatiente, tumultueuse , elle essaie, teste, se trompe, tombe, se relève, instinctivement, sans methode , moqueuse lorsqu'on lui soumet un exemple, éminemment personnelle dans l'action, tâtonnante et brouillonne , mais toujours ingénument bouillonnante et qu'importe le but. Dans un monde crasse d'immobilité, on se doit d'être insaisissable.
Elle a un caractère relativement fonceur et intuitif, rarement calculateur ou mélancolique, elle poursuit pas de but concret mais cède à ses envies du moment. Elle analyse peu, mais s'accorde quelques secondes de rêve entre deux enjambées. Elle est pourtant sensible à son entourage, elle sait qu'ils sont là, vaguement défini dans sa tête, paysage étrange que ces individus embrumés entre ses sensations rigides, peu nuancé, toujours extrèmes , elle sent qu'elle peut foutre quelques coups de godillots à l'un d'eux qu'elle se sacrifierai pour un autre, autre qu'elle n'identifie presque pas. Elle a des coups de foudre réguliers et peut avoir une estime très forte d'une personne sans qu'il y est d'autre raison qu'une vague intuition, elle ne se fie, qu'à ça l'intuition, qu'elle soit bonne ou mauvaise, l'estime peut d'ailleurs se retirer aussi sec. Extrêmement sensible, elle se vexe aussi facilement qu'elle peut se sentir heureuse ou manifester sa colère et sa déception . Assez expansive et communicative dans ses gestes et attitudes, elle a toute fois un vocabulaire trop limité pour être une grande oratrice ,son langage est personnel et intuitif, plus de geste que de mots, finalement. - Principale(s) qualité(s) -Active, créative, intuitive, vive (les ives)- Principal(s) défaut(s) - Inconsciente, butée, irascible- Particularité(s) -Elle a un poignet gauche un peu fragile depuis la fois ou il s'est cassé, un peu lent, mais efficace pour stocker les cailloux- Capacité(s) -Elle manie la fronde, très habilement, manque un peu de précision, mais est d'une rapidité assez étonnante, de même pour tout ce qui tourne autour du domaine de la caillasserie, n'a pas peur du contact physique mais n'a absolument aucune technique, court relativement vite pour un petit être de son âge, discipline dans laquelle elle excelle . Sait signer, approximativement, à vrai dire, mais a su très bien se faire comprendre à l'époque ou elle était dans le Choeur, elle inventait même des signes qui passaient très bien, mine de rien. Sait déchiffrer, très peu écrire, faire chauffer un met basique -genre une boite de lentille-.[Vécu et situation sociale] - Situation familiale -Elle n'a jamais connu son père, sa mère est restée à Al-Poll, elle n'a plus de nouvelles . La narratrice peut vous assurez qu'ils se portent bien, tous deux. -où comment faire un orphelin avec de vivants géniteurs- - Situation sociale -Des plus modestes, mais citadine, au moins. - Histoire -
I. Genèse "Il existe deux races d'écrivains de scribouilleurs , la première [...] idolâtre son enfance, elle est composé d'auteurs...de rps qui puisent en eux mêmes. Leur oeuvre descend de plus en plus profond comme un forage pétrolier. La seconde [...] déteste la sienne. Ces écrivains sont coupés de la source première. Il leur faut voyager, leur oeuvre s'étale de plus en plus, comme une flaque" [choisis ton camps, l'or noir ou la gadouillasse] C'était en journée, et un soleil de plomb faisait cailler les cuirs et voler la poussière. Une vague odeur de sang, flottait dans l'air, alors que le cri d'une femme résonnait au loin . La vieille cassa une noix, et fit onduler sa mâchoire raide pour mastiquer, tranquille, se laissant grogner de contentement. Elle approcha sa main vers le deuxième des condiments mais une menotte craintive et potelée s'en saisit, laissant les ongles rêches se refermer sur le vide jaunatre. Le bâton fut particulièrement prompte, comme sorti de nul part, :la vieille était habile. « Aïe … Z'êtes folles » fit l'enfant en sautillant de douleur. Le bâton craqua, ou peut être était ce la noix. Le puzzle de la coquille tomba, vaincu par les ongles morts qui cueillirent le cerneau, sous les yeux vifs et affamés de l'autre qui cajolait sa main blessé comme un ultime reste. « J'ai faim m'dame ... »Le menton tournait à coup de dent, la noix craqua, ou la mâchoire, au choix. Rien d'autre pourtant n'aurait pu indiquer que la vieillarde prostrée vivait encore : le corps un peu moins noir, un peu moins tendu et on aurait aisément pu croire à un cadavre. « M'dame depuis hier je.. »« Tu peux tenir encore marmot vois ta graisse" -et l'index osseux s'agitant soudainement, s'enfonça dans la rondeur enfantine -il s'en effraya. Mais comme au bout de ses forces, la main retomba à terre, pour y rester, grise et immobile. La bouche pourtant, pouvait encore parler.« Ah... pas connu les hivers rude sd'All-Poll de mon temps, on serait mort pour une queue de rats » grommela t-elle Un cri de femme résonna plus fort qu'un autre, le gamin paru alerté, la vieille ne bougea pas. « gamins de maintenant, pas meme capable de grimper aux pommier pour nourri leurs vieux. Est ce que moi je ..." « C'était quoi... ? »« Une femme qui accouche, à deux taudis ici...L'Illuminée je dirais … D'ou sort tu ,avec ton costume propret et tes question à deux sous assisté ? Tu n'es pas d'ici , n'est ce pas.. ? Il rougit, comme démasquer, se tordit les pouces, qu'on devinait noire d'encre . Et l'encre n'avait court, dans la ville basse. « ..vous l'direz à personne...hein"« Qui s'en soucierait ? Bienvenue en enfer ...Crétin. » --- Elle avait le regard lointain, et certaines mauvaises langues sifflaient savoir que ses yeux devenait plus clairs encore lorsqu'elle faisait l'amour. De grands yeux charmants et pythiques , encadrés continuellement de fard, qui ressortaient brusquement sur une peau brunie d'origines incertaine. Elle ne disait pas grand chose , mais on pouvait observer l'évolution de ses pensées dans son regard éteint, comme un microcosme dans un bocal et déterminer le moment ou elle en sortirait -tout en restant surpris qu'un être si discret put devenir si agressif-. Ses accès de fureur la faisait un peu voyante, un peu sorcière. C'était l'Illuminée. Elle n'avait que 15 ans mais le temps l'avait vieilli déjà et l'avait confiné dans une monotonie, étrangère à son âge. Elle se prostituait dans un bordel de la ville basse et ne tenait de sa condition ni honte ni fierté. Peu provocante, peu révoltée, continuellement lasse, elle semblait se réfugier continuellement dans un espace de son esprit, loin de la promiscuité étouffante de la ville basse, d'ou elle s'extirpait, rarement mais violemment.
Contrairement à beaucoup de filles, elle avait tenu à avoir une vie hors de l'établissement et on pouvait l'apercevoir entre les rideaux et les planches de la cabane qu'elle avait habitait avec sa mère lorsque les derniers habitants, traitres, étaient partis vers Al-Jeit. Elle vivotait , elle buvait un peu , jouait aux cartes, seule, fascinée par les gravure de cet unique bien, à se deviner un bel avenir. Et la vieille qui la regardait, grommelait et casser une noix de temps en temps. Certains disait quelle dormait sans s'en rendre contre.
Pourtant, il eut des fois où elle sembla se reveiller, et Ganabiön fut un reveil . L'Illuminée avait un désir, et le désir, brusquement la relevait , la maintenait, comme en apesanteur sur la boue, la prenait au tripes, momentanément. Elle semblait vivre soudain, aussi agité que n'importe quel autre survivant de la ville basse. Elle voulu un enfant comme un gamin veut un jouet, mais avec toute la détermination raisonnéede l'adulte, et la constance patiente qu'elle avait lors de ses réveils. Son corps en souffrit, ses yeux et sa peaux en pâlirent, on lui dit de perdre l'enfant, elle ne s'en soucia guère à vrai dire, il y avait sous sa main une rondeur et dans cette rondeur, toute sa volonté.
Quand Ganabiön naquit elle se rendormit, comme satisfaite. Elle ne l'abandonna pas, la négligent seulement , il restait la vieille, qui veillait en sentinelle . L'Illuminée se réveillait quelques fois, et se tournait instinctivement vers sa fille, mue par un instinct maternel inattendu -ma poupée, ma petite lumière- disait elle en passant lentement une main dans sa tignasse brune, elle lui offrait des mots tendres, la prenait dans ses bras avec une docte affection , ornait ses cheveux de perles de bois en promettant en secret qu'elle s'en sortirait toutes deux, et que leur vie serait belle. Si c'était la nuit, si c'était l'hiver, elle se blottissait avec son enfant sous la longue couverture, la cajolait avec une délicatesse qui contrastait avec son indifférence habituelle, se mettait à chanter doucement dans une language inconnue. On entendait le toussotement de la grand mère au fond de la cabane, mais elle se taisait au moins, charmée par cette langue singulière et profonde, qu'elle avait transmise et oublié. Puis elle s'endormaient, enlacées comme deux sœurs, et la plus vieille à peine plus loin, et toutes les autres de la ville basse.
« Je vous embrasse malgré moi et je sens chacune de vos lèvres frémirent lorsque l'orage souffre/ Lorsqu'un homme meurt , si près, retenez vos souffle, de peur de briser nos murs de coton/ Nous suons des mêmes peurs, nous redoutons ensemble,vos cris démesurés ont emplis mes oreilles et seront les miens / Dans cette même masure qu'Al-Poll à consacré comme ruine pour sa fange » {Traduction de la berceuse de Fevah, dit l'Illuminée.}
Un pas deux pas -et le jour qui frotte le sol . L'aube. Mais ici, qu'importe la lumière, les enfants ont toujours envahi la rue . De la fumée aux lèvres ou les billes entre les doigts, l'astre n'est marqué que par leur jeux ou par ce qu'il fuient, car un vrai danger, dit-on, n'éclate que la nuit.
Et brusquement le sol, qui vient se noyer sous sa chaire à demi brune, elle hurle, elle geint, mais déjà la conscience qu'il faudra tenter, une seconde fois, et la main amie, moins potelés qu'autrefois, du compagnon de toujours salue la perspective. La poussière s'ébrouera encore et encore fois, gravera chaque échec dans le sol, effacé d'un geste, part le prochain. A sa droite, la silhouette stable, de l'enfant-fugueur, apprenti copiste devenu mendiant, les cheveux plus gras, mais le dos moins rouge. A sa gauche, un muret en ruine de la vieille All-Poll en suspens depuis l'âge Noir, charpente de la ville basse. Là bas, au creux d'un camps d'itinérants, la musique des joueurs de Cluejans, fume en marche impériale .II. Lévitique
" Des enfants qui jouent, quoi de plus agréable à regarder ? Qu'y a-t-il de plus innocent, de plus charmant ? " L'été était une saison ou une étrange joie se dégager de la ville basse, un cri unique emplissait son large corps, et tout grouillait, mendiants, estropiés viellards, boni-menteurs, gamins de toutes sortes du nourrisson à quatre pattes au grand de douze ans, qui menaçait de devenir adulte, en passant par cet enfant de 15 qui avait simplement les idéaux trop vifs pour être considéré comme tel. La boue devenait solide, dure sous les pieds, et la plante légère Ganabiön put s'envoler, courir au creux des talus. Dès qu'elle sut marcher, elle su courir et dès qu'elle su courir elle sut lancer.
L'indéfini des taudis marquait son territoire et Ganabiön en appris instinctivement les rêgles, la loi imprégnait trop profondément des générations pour que nul ne puisse l'ignorer . Les pierres ne doivent jamais rester dans vos mains car ce sont les murs vos frontières. Le plus souvent, les cibles étaient les enfants des artisans les plus modestes, qui habitaient au nord du quartier, là ou s'arretait les ruines de l'ancien Al-Poll : leurs maisons de torchis, unifiées, plus solides marquait la différence entre le miséreux et le marginal. Ce crime ne pouvait rester impuni. Les guerres étaient fréquentes, peu destructrices, surtout peuplé d'insultes créatives et de parades de jeunes poans, quelques cailloux, volaient quelques brindilles, cotillons d'une arêne improvisait ou s'agglutinaient les jeunes spectateurs. On se quittait bon ennemis , avec la promesse d'un eternel recommencement.
La guerre prenait un tour épique lorsque les itinérants arrivaient en ville. Ils établissaient leur campements souvent non loin de la ville basse et alors les gamins mettaient en place un plan drastique pour chasser les intrus. On appelait les jeunes bergers et paysans, les agraires des alentours ou les enfants de mineurs pour faire face à l'ennemi. On allait jusqu'à s'allier aux petits artisans, car mieux valait un citadin qu'un étranger. La bataille était a beaucoup plus sauvage, agressive, on démontait les tentes, éteignait les feux, puis volait le vivres ou les marchandise, enfin, à un moment ou un autre, apogée divine de la lutte, on déclarait la bataille frontale. C'était le vin d'Al-Poll qui tanguait dans leur veines, ils étaient frères et sœurs, contre ce sang bâtard et nomade, étranger, qui possédait Gwendalavir entre ses griffes de voyageurs. Et la rougeur aux joue, on en venait aux mains, c'était alors mellée de cailloux, branches, orties, lierre, épines de niam, cheveux, bout de peau arraché, logorrhées d'insultes à en vomir, Puis lorsque le sang c'était essoufflé, chaque clan, en silence, se retirait, rapportant en un long cortège funéraire, leur blessés sur les brancards de lierres et de branches . Ces guerres avaient l'avantage de ne jamais faire de morts et les blessés recevait en compensation la révérence du héros. Une pierre pointu, creuva l'oeil d'une petite fille blonde une fois. Elle gagna le respect éternel de sa communauté et le titre honorifique de Solis -La-Borgne
Les adultes se contentaient de regarder, moins démonstratifs.
Ces enfants là , s'habillent de boue et de guenilles en riant sous la pluie l'automne qui les lavent de poussière sèche . Pourtant, dans la ville basse, la fin de l'été sonnait comme un glas et on parlait de travailler pour ne pas succomber à l'hiver, on suivait des yeux les malades, mitigés : vaguement rassuré de n'être pas de leur nombre, craignant d'être le prochain. La plupart des mendiants trainaient hors de la ville, quémandant une place de vendengeurs chez les agraires, les desoeuvrés partait vers la foret, trouver du bois de chauffe et de quoi renforcer les cabanes de fortunes. Puis, trop vite , c'était l'hiver. La neige immobilisait la ville et les ruelles étaient abandonnés de cris . Quelquefois les enfants l se retrouvaient dans une cabanes, et passaient de longues journées à dessiner sur le sol dur, à élaborer les plans de leurs futures victoires contre les itinérants, à rêver de friandises, ou à chantonner en claquant des dents.
--- Le tintement de la clochette s’immisce délicatement dans ses oreilles, et déjà, encore nébuleuse de rêve elle lasse fébrilement ses lourdes botines, les lassets sont durs de boue, mais secs, au moins ; elle s'embrouille, fait finalement un nœud peu conventionnel mais assez architecturale. Et tire l'Illuminée par le bras, qui geint. -Fatiguée, travaillé toute la nuit moi- -clochette, Fevah, 'coute, j'veux voir le cheval-. L'autre emerge lentement, ses gestes sont lourds et ensuqués alors que Ganabiön déjà pousse la porte, bloquée par la neige, mère-grand est déjà debout, sa tête brune ne ressort par de ses grands voiles noirs – J't'avais dis de déneiger hier, fille de ta mère , arretes ça, tu va nous la casser cette vieille porte- Ganabiön relache ses coups de pieds, la porte est lourde, coincée. Elle passe un œil par une interstice entre les planches, le long convoi de la ville basse, s'ébranle mue par la force d'une tradition. On ne voit déjà plus le porteur. Elle écarquille l'oeil pour tenter de distinguer le cheval de cette année, sujet de discussion privilégié des enfants de la ville basse, et apperçoit une silhouette connue . -Zac, aide moi, on est coincé, tambourine t'elle. Le garçonnet se détourne, comprends vite, gratte un peu de neige et la porte s'ouvre, sous les coups redoublés de gamine.
Les deux enfants se melent à la foule, qui avance lentement et son visage grave, un seul visage, celui de la ville basse en deuil, fait cesser leur chuchotement chevalins. Déjà le porteur fait un arrêt devant une des maisonnettes de fortunes, les clochettes s'immobilise, le cortège se fige tandis que des hommes chargent le linceul blanc qui repose sur le sueil depuis deux jour, déjà. Ganabiön sent la note grave, monter, qu'elle articule en même temps que des centaines d'autres , la foule entonne quelque chose, on ne sait plus ce que cela veut dire, on s'en souvient, seulement. Le chant hivernal des morts durera jusau'à la fin de la marche. C'est grave, profond, inarticulé, c'est l'adieu , le dernier, à ce fragment anonyme de la ville basse, à ce visage son nom. Ganabiön est déçue, le cheval de cette année est une sorte de grosse mule de labours, triste, rabougri et grossier elle se dit, que l'hiver ou elle mourra, le cheval sera blanc, blanc et doux comme la neige et comme le draps des linceuls. Un deuxième arrêt, on sort le corps de la maison, une vieille, qui a attendu la naissance de son neveux pour mourir. Et mécanique et pesante, la foule reprends sa marche jusqu'à la fosse. De tous les hiver Ganabiön, pleura une fois :lorsque l'on mit Solis-La-Borgne dans un linceul de lune.
L'été, chacun enterrait ses morts. III. Exode "Laissez venir à moi les petits enfants" [Un gardien de foi] Chacun se faisait plus pitoyable et innocent qu'il ne l'était. Cela durait depuis assez longtemps pour que le système ne fasse plus de dupe, quelque soit la pureté de l'âge. Cet amas de petits bras bruns ou roses avait pourtant attendri tout le boulevard des Chataignes, le premier jour : l'homme, revenant de la ville basse, avait ouvert les portes de sa demeure aux gamins mendiants, assagis par leur élection et la population de ce quartier bourgeois, amusée, le nez au fenêtre tentait de deviner la nouvelle lubie de cette autorité voisine. Mais aujourd’hui, les enfants aux cerceaux ne s’arrêtaient plus regarder avec un peu d'étonnement, et leurs pitié de riches ces étranges créatures dont ils devinaient l'existence sans oser croire qu'ils puissent évoluer si près. Les dames étaient plus méfiant et répugnait à ce que leur progéniture approche le cortège de la ville basse. Un mendiant restait un voleur, tant qu'il n'avait pas passer la porte de la demeure Vil'Enime.
Ganabiön se fondait, en carrant ses petites épaules, dans la foule étouffante, supportant difficilement être du nombre de ces corps collants. La masse de tout petit enfants en guenille geignaient devant le porche et suppliant sous les yeux des passants et surtout, sous le nez de l'homme de la première lune. Une partie d'elle même aurait employé des méthodes plus radicale pour enfoncer cette foutue porte à coup de godillot, une autre lui susurrait de faire demi tour, et d'aller jouer avec Zac et Lina à collecter l'eau de pluie et à faire des canaux pour inonder les pousses de niam que mère-grand avait planté au printemps dernier. Sa troisième moitié, celle de sa main abimée lui intimait de se tenir tranquille et d'ouvrir grand ses yeux clairs en exposant sa blessure de guerre. La deuxième moitié aurait sans doute eut gain de cause si son bras ne la faisait pas tant souffrir,, à en tourner la tête presque. Elle commençait à avoir froid, sa chemise lui collait, poisseuse dans le dos, mais elle guettait comme les autres, appelant avec plus ou moins de vivacité l'homme de la premiere lune. La porte fermée l'intiguait, aussi, et constituait un objectif à atteindre qui l'ancrait dans le pavé dur du Boulevard des Chataigne. On ne pouvait ni lui faire violence, ni la crocheter cela ne marcherait pas. C'était autre chose, quelque chose dont elle ne possédait pas les ressorts mais qui participait aux divines lois de l'election. Les yeux clairs, on disait qu'il aimait les yeux clairs, l'himme au chapeau, et les peaux blanche et blonde, fragiles. Pourtant à chaque fois, la rêgle avait ses exceptions et donnait à l'election son caractère magiquement incertain: Pour les enfants choisis, la joie n'en était que plus fortes et plus ancrée, et même la deception des autres donnait à cette porte une autorité sacrée. Chaque matin de la nouvelle lune, l'homme descendait sur le porche avec son chapeau, sa moustache raide et courte, mais un sourire quand même, aussi mince que ces lèvres. Le sain brandon pendait au bout de son bras , couvé par des dizaines de pupilles puériles , et les bras s'accrochaient, tiraillaient à coups de poignets doux rythmés par le piaillement des voix fluettes, tordues ou rauque, qu'il repoussait doucement « Msieux , moi msieur . « « C'est ta seule chance, Gann' ... Mets y un peu du tien cette fois, j'pas envie de te voir crever cette hiver, moi » La dernière fois elle était venue sans y croire, s'était laissé distraire par une colonne de fourmi qui disparraiisait sous la fondation d'une demeure adjacente . Elle avait voulu trouvé la reine, pour l'écraser , mais déçue de ne pas avoir sut la reconnaître ,elle s'était contenter d'entraver la colonne pour la détourner avec un gros caillou. Lorqu'elle avait relevé les yeux, chaque gamin retournait vaqué à son occupation, le saint brandon était passé, la porte fermée, l'homme rentrait. A l'époque son bras était ensanglanté mais elle croyait que ça irait, ça pouvait encore guérir. C'était lors de leur derniere attaque chez les itiérants, un gamin d'une tête de plus qu'elle l'avait battu alors qu'elle essayait de chipper un drole d'objet de cordage et de plume -c'est ce qu'elle avait raconté aux autres enfants en fait elle était juste tombé d'un talu boueux qui s'était écroulé sous son poids- son poignet était cassé, il était devenu bleu, tout bleu, et sa main aussi , maintenant.
Sa tête tournait, et les voix angéliques, tout au dessus s'arrondissaient en spirale. Elle se mit à respirer plus difficilement, elle entendait l’intérieur de sa tête battre et pour la première fois de sa vie, elle eut l'impression étrange de rentrer en elle même. Les autres existaient par de vagues silhouettes brumeuses et s'étiolait autour de son être. C'était peut être trop tard. Mais des dizaines d'yeux lui hérissèrent la peau comme un baiser mortel et le saint brandon l'adouba, s’envolait elle ? Elle évoluait parmi les s anges qui s'écartaient à regret, , elles les tua pour une telle lacheté en rit doucement pour elle même, puis tout haut, le pas léger mais divagant, omniprésent, loin. Elle s'avança, tentant de savourer sa marche impériale, mais le bras, le bras lui faisait mal et la porte, la porte qui s'ouvrait, la porte qui s'ouvrait si vite, la porte qui s'ouvrait si vite et qui bientôt, la porte qui s'ouvrait si vite et qui bientôt allait se refermer.Le sol était doux sous son pieds, il fut rude pour sa joue. --- Il restait quelques bribes de l'autre monde dans sa tête, le grincement d'une roue, le bruit du cocher, et le cahot des bêtes. « Pas l'porteur, j'ai pas creuvée moi » On la berça du nom d'Al-Jeit --- -Ton prénom ? -Ganabiön -Ton nom ? -Ben Ganabiön, mais tout le monde m'appelle Gann, alors si tu veux... -Je parle du nom de ta famille. -J'en ai pas d'autre, j'sais pas...J'crois bien que maman me l'a jamais dit..Ah si attendez j'me souviens..c'était quelque chose comme...oh j'sais pas. -Comment s'apellait ton papa ? -Je sais pas, je sais même pas si moi j'en ai un . Ma maman, elle en avait pas besoin. -Ta maman, alors ? -Elle a pleins de noms, maman déjà et puis l'illuminée, ouais l'illuminée. --- Elle respirait et toute la nouveauté s’infusait dans ses narines, l'odeur du bain et du savon mousseux, vaguement ecoeurant lui montait à la tête. Elle s'était amusé à toucher ses cheveux qui lui semblaient doux comme de la laine des siffleur, la première fois . Mais aujourd'hui, ça l'agaçait , c'était comme de faux cheveux qu'on lui avait accrocher au crane, en petite touche filandreuses. Elle les ébouriffa, cherchant dans cette main ses propres repaires.
« Tu pars ? » fit elle en se redressant sur le lit blanc ou elle était convalescente depuis l'arrivée à Al-Jeit. La jeune guérisseuse sourit et s’accroupie en lui prenant la main doucement. Les sourcils de Ganabiön se froncèrent d'incertitude peu habitué qu'on lui manifeste tant d'attention sans qu'elle ai un tant soit peu à elever la voix.«Oui je pars. Il y a d'autres anges qui ont besoin de mon aide, tu comprends ?..toi petite tu as encore un long chemin devant toi. »« Je suis pas p'tite gromella Ganabïon, Lina, elle a beaucoup d'âge mais elle est plus toute minuscule que moi.... Elle marqua un silence puis soupira . C'est dommage, on aurait pu faire une bonne équipe » La guérisseuse sourit une fois encore et sortie de sa besace une sorte de baton de sucre qui interessa vivement lfillette , elle hésita, tendit les yeux puis la main. « Attends, Ganabion tu dois d'abord me promettre de ne pas trop malmener ton poignet...il est encore tout fragile le pauvre", fit elle en caressant le bras gauche. Ganabion donna un bref coup de menton et leste attrapa la sucrerie.« Mange le vite avant qu'on vienne te chercher..Tu vas voir, tout le monde est gentil là-bas, tu y seras bien.." Elle se recula, mis une main sur sa besace pour sortir enfin de la chambre. Avant de disparaitre du champs de vision de la fillette, elle fit un petit geste de la main gauche, et le pouce de sa main droite suivit en un langage que Ganabion ne connaissait pas . Au revoir, mimèrent le lèvres.« chalut » répondit Ganabion, la bouche pleine. --- En quelques années on tenta d'inculquer à Ganabiön plus de chose que Franklin-l'être de l'autre monde : à compter et à lasser ses chaussures , bien sûr, mais aussi à scribouiller son nom, à chanter sans hurler, à manger avec des couverts gravés mais surtout à faire ce qu'on attendait d'elle. Et soit que la fillette se montra particulierement peu réceptive à ce qui était attendu, soit qu'elle ai un sens de la contradiction développé, , soit qu'elle n'ai aucune des qualités d'un enfant de Choeur, elle s'illustra médiocrement. On decida de lui donner un but; certains des oisillons étaient fait pour l'action, inutile de les laisser moisir au nid trop longtemps. On la convia, enfin à la céremonie solennelle de sa Profession de Foi ou elle prit le titre de moineau, pistant les cibles du choeur dans les rues, sous la tutelle d'une plume nommée Cyter. Autres~Comment avez-vous connu ce site ? Euhm, du coté obscure de la force, je présume. ~Autre chose à nous dire ? Enfin le 7eme jour o/ |
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