Mon beau cheval... roi d'l'écurie... [Inachevé]

En sortant du bureau de l'Intendant, Kloa, après avoir un peu tourné en rond pendant un petit quart d'heure dans les bâtiments immensément grands – et vides – de l'Académie, avait décidé de sortir dans le parc. L'atmosphère qui régnait à l'intérieur l'étouffait et elle avait accueilli l'air frais de ce début d'après-midi avec reconnaissance. Les lieux clos l'avaient toujours rebutée, peut-être de part sa vie de nomade au grand air, et elle n'aimait rien tant que sentir le souffle du vent sur sa joue et les rayons du soleil caresser son visage.

Elle était sortie, donc, et marchait à présent d'une démarche volontaire vers... où, exactement ? Elle ne connaissait rien ni personne, ici, et aurait été bien en peine de se situer dans cette plaine infinie.

Ce fut tout d'abord l'odeur qui l'avertit de l'endroit qu'elle venait de rejoindre. Un parfum pas désagréable, chaud et familier, première touche rassurante dans ce lieu si nouveau. Même si la structure qui se tenait face à la jeune fille n'avait rien d'habituel. Plutôt large et basse, tout en longueur, elle était bordée par de gigantesques arbres aux branches effeuillées. Après un bref arrêt, le temps d'examiner l'ensemble, elle s'en approcha lentement, attentive, tandis qu'elle sentait une joie infinie naître dans son cœur. Enfin, un but, un objectif, dans ce monde trop  paisible et mystérieux !

En franchissant la porte de bois brun striée d'éraflures et d'égratignures en tout genre, une paix formidable s'abattit sur elle alors que ses yeux se familiarisaient doucement avec la pénombre. L'odeur reprit, plus forte et entêtante, environnant la jeune combattante d'une foultitude de parfums si habituels que son regard se remplit de larmes : crottins et paille fraîche, sueur et poussière...
Il y avait le bruit, aussi, déclenché par son arrivée. Un concert de hennissements accompagnés de chocs sourds sans doute provoqués par les sabots contre la cloison  envahirent soudain ses tympans. Elle était arrivée à l'écurie.

Lorsque les fougueux équidés eurent retrouvé un semblant de calme, Kloa esquissa un pas en direction du premier box. Un bel hongre gris souris la toisait de toute sa hauteur d'un regard méfiant en renâclant dans une posture emplie de défi. La jeune femme s'avança encore, impassible, jusqu'à frôler de son buste la porte de la stalle. Le cheval, paraissant enfin réaliser que celle-ci ne ressentait aucune crainte, s'apaisa finalement, se contenant d'observer  cette étrange visiteuse avec curiosité.
La jeune fille tendit alors la main pour effleurer le chanfrein du noble animal. Surpris, il recula brusquement d'un mouvement vif en secouant sa crinière sombre. Kloa sourit, enchantée devant sa réaction farouche, puis ouvrit les doigts qu'elle lui présenta tendrement. Plusieurs secondes s'écoulèrent avant que celui-ci ose à nouveau s'approcher d'une démarche hésitante. La jeune combattante posa alors sa paume sur le front grisonnant en murmurant des paroles posées destinées à rassurer l'animal qui, cette fois, ne se déroba pas.

La jeune fille avait toujours adoré les chevaux. La puissance brute qu'ils dégageaient mêlée à une infinie élégance la fascinait tout en l'émouvant profondément. Tout, en eux, suscitait son admiration : leur force et leur courage, leur beauté et leur fidélité. Elle n'en avait jamais eu à proprement parler, mais ce n'était pas ce qui manquait dans les caravanes. Elle en avait même eu un préféré, taquin et intelligent, nommé Destan. Sa robe alezan flamboyait au soleil et lorsqu'il filait sur le chemin de terre caillouteux, comme une flamme rousse ou une flèche de feu, elle avait l'impression de voler.

Un piaffement du hongre gris la ramena brusquement à la réalité. Elle esquissa un sourire en lui flattant l'encolure et, sur un soudain coup de tête, ouvrit la porte de son box. Le cheval dressa les oreilles et la suivit d'un regard étonné lorsqu'elle se dirigea vers un coin de la stalle où elle se saisit d'une brosse. Elle revint doucement pour ne pas l'effrayer puis, avec des gestes lents, commença à le panser, démêlant sa queue ébène et enlevant les grains de poussière accrochés à son pelage soyeux.
Ainsi s'écoulèrent quelques minutes, empruntes d'harmonie et de sérénité. Tout à coup, l'animal tourna la tête pour souffler brièvement dans le cou de Kloa qui, après un instant de stupéfaction, éclata d'un rire clair. Il résonna longuement dans l'écurie, et son nouvel ami la couvait d'un regard si complice qu'elle aurait juré qu'il riait avec elle.


[On peut dire qu'il s'est fait attendre, lui... sorry...   ]

[Alors alors, déja.... je suis désolée à moooooort ! Je voulais pas, mais... Mea culpa, j'ai complètement oublié, va savoir pourquoi... Mais je ne raconterai pas de conneries, c'est juste ça, juste que je l'avais pas rentré dans mes rps en cours et que donc j'y ai plus pensé...
C'est une honte de ma part, je crains à mort ! Shame on me, faiiiil u.u
Encore encore encore mille fois désolée...]

Clap-clop, clap-clop.

Kloa fronça les sourcils et se releva lentement de la botte de paille sur laquelle elle était assise, surprise, tandis que le cheval sombre dressait les oreilles en se tournant vivement vers l'entrée de l'écurie.

Clap-clop. Clap-clop.

Curieusement, le hongre ne paraissait pas extrêmement étonné et, après un dernier regard en direction de la porte de son box, retourna à son occupation première, à savoir manger – et avec force bruit de mastication et déglutition en tout genre.
Après un instant d'hésitation, la jeune fille sauta souplement sur ses pieds pour s'approcher de l'animal, qui lui jeta un bref coup d'oeil vaguement intéressé, puis se hissa sur la pointe des orteils afin de pouvoir observer à son aise la large allée de l'écurie. Complètement déserte.

Quoique, à la réflexion, elle ne lui sembla plus si déserte que cela lorsqu'elle aperçut une silhouette fine se détacher sur la mosaïque lumineuse que formaient les rayons du soleil par l'entrebâillement de la porte du bâtiment. Une silhouette fine suivie d'une ombre un peu plus haute et épaisse qui ressemblait fortement à un cheval. Qui était un cheval.
Dans un box adjacent occupé par une petite jument pie à l'air vif et malicieux, un hennissement retentit soudain, bientôt repris par une dizaine d'échos de bienvenue. Aussitôt, l'équidé cheminant d'un pas pesant sur le sol dur parut s'éveiller et il leva la tête avec fierté tout en s'ébrouant gaiement, ce qui arracha un sourire à son mystérieux cavalier. Enfin... à sa cavalière.

Car à présent qu'ils s'étaient avancés, Kloa pouvait voir distinctement un cheval à la robe alezan et dont le chanfrein arborait un splendide losange blanc ainsi qu'une jeune femme longue et mince à l'épaisse chevelure claire qui la dévisagea un court instinct de ses grands yeux rêveurs, semblant comme étonnée de sa présence qui n'avait, pourtant, rien de très surprenant ni d'absolument étrange.
Sur un dernier « clap-clop », les deux compagnons s'arrêtèrent devant la stalle dans laquelle se trouvait la Teylus qui sentit tout à coup ses yeux s'agrandirent de stupéfaction.

En effet, si le visage de la curieuse élève était plutôt aimable et avenant, il était également parsemé de taches marron, de taille et de forme variables, qui lui firent immédiatement penser à une constellation ou à un cas aigu de variole – car elle ne pouvait se résoudre à croire qu'il s'agissait là d'une particularité de naissance, un peu comme les grains de beauté ou les taches de rousseur. Et puis, la fille n'était pas rousse, ce qui excluait déjà cette possibilité.

Si Kloa avait été dotée d'un minimum de tact ou de délicatesse, sans doute se serait-elle retournée le temps que l'inconnue ne s'enlève cette originale coloration ou lui aurait-elle proposé un mouchoir fort courtoisement, à moins qu'elle n'engageât tout simplement la conversation avec ce charmant sourire qui possède, pour les esprits subtils, tant de signification.
Mais la jeune combattante n'avait pas pour habitude de faire dans la dentelle et sa première réaction, une fois le moment de stupéfaction passé, fut d'éclater de rire. À nouveau.

Cependant, elle s'interrompit bien vite en se rendant compte que son brusque accès d'hilarité n'était pas partagé et, durant la fraction d'une minuscule seconde, détailla intensément la jeune femme. Outre le fait qu'elle était très grande – elle la dépassait d'une demie-tête alors que la jeune fille n'avait pas le sentiment d'être spécialement petite –, elle avait des traits réguliers, assez jolis, et emprunts d'une immense douceur. Pas vraiment son genre mais une allure plutôt sympathique.
Kloa s'avisa alors que, sans doute gênée par cette attention, celle-ci s'était mise à rougir, et que son visage écarlate saupoudré de points noirs lui faisait invariablement penser à une coccinelle.

Ce fut sur cette savoureuse réflexion qu'elle donna une petite tape affectueuse sur l'encolure du cheval toujours occupé à manger, lequel lui répondit par un regard amical, puis s'approcha de la jeune fille. Il ne lui vint pas à l'idée de se présenter ni même de la saluer et, après avoir lancé un bref coup d'oeil à l'alezan qui se tenait sagement à côté d'elle, elle prit la parole d'une voix claire :

- Ce cheval est à toi ?

La possibilité de la vouvoyer ne lui traversa même pas l'esprit. Puis elle continua sur sa lancée, toujours du même ton claironnant et sans attendre la réponse de la fille :

- Comment s'appelle-t-il ? Il est vraiment très beau.

Sur quoi elle se tut, le regard fixé sur la petite coccinelle qui, décidément, paraissait bien timide.


{No problem ! Evidemment éditable si, par exemple, la description de ton chwal' ne correspond pas (la flemme de vérifier dans le registre des chevaux de l'aca...) !}

Jingle. Un joli nom pour un joli cheval. Et qui, en plus, lui allait comme un gant.

Kloa tapota une dernière fois la croupe du cheval gris souris puis sortit du box - avec un soupçon de regret, il faut bien le dire, car elle s'était attachée à son compagnon équin - pour se planter en face de la fille-coccinelle, poings sur les hanches, examinant d'un regard perçant la silhouette svelte et élancée. Trop gracile pour être une guerrière, cela, elle l'avait remarqué dès le premier coup d'oeil.

Trop timide, aussi. Certes, les combattants n'étaient pas forcément d'une expansivité extrême, mais présentaient quand même un peu plus de tonus et un minimum de réactivité. Parce que, vu la minute qui s'était écoulée entre sa question et la réponse de la cavalière en herbe, elle ne possédait pas des réflexes hors du commun. Mais il est vrai que son sourire était tout de même très joli.

La jeune femme tendit une main légère pour effleurer le chanfrein de Jingle qui dressa les oreilles, la dévisageant avec étonnement et curiosité, puis tourna les tête vers sa propriétaire.

- Non.

Bref et laconique. Tout ce qu'elle aimait.

Ce faisant, les deux jeune filles s'étaient remises en marche, cheminant côte à côte en silence. Elles bifurquèrent bientôt dans une allée latérale et Kloa, suivant toujours sa compagne, pénétra dans une stalle lumineuse à la suite de Jingle qui se précipita aussitôt sur sa ration d'avoine en s'ébrouant allègrement.
La Teylus observa distraitement sa nouvelle amie le débarrasser de son harnachement et se saisir d'une brosse pour commencer son pansage. Elle s'avança alors de quelques pas puis s'empara avec autorité d'une étrille afin de démêler les crins de la queue du petit cheval que l'attention sembla ravir au plus haut point.

Et le silence qui durait, qui durait...

[C'est very court, j'essaierai de me rattraper au prochain post =)]

[C'est court aussi, désolée...]

L'inconnue ne la portait pas dans son cœur, c'était clair.
Il n'y avait qu'à regarder ces yeux fuyant les siens, les lèvres pincées, sa posture méfiante, sa légère moue, cette expression où se lisaient à la fois la crainte et la perplexité.
Oui, décidément, elle ne l'appréciait pas.

Mais Kloa ne s'en vexa ni ne s'en offusqua pas, loin de là. Elle avait l'habitude, à présent, des mimiques hautaines ou envieuses qui échappaient aux femmes se retournant discrètement sur son passage, suscitées sans doute par son accoutrement usé et son allure indéniablement féminine alliée à la démarche souple et glissée du guerrier constamment en éveil.
Froissée, donc, elle ne le fut pas, ou alors si fugacement que cela ne lui laissa qu'un goût un peu amer sur le coin de la langue.

Et pourtant, malgré son air un peu niais, malgré son trop grand sourire et ce visage sale où se reflétait la moindre de ses émotions avec une évidente limpidité, elle n'arrivait pas à trouver cette fille antipathique. Peut-être à cause de cet immense regard rêveur, de ces traits dont émanait une inexplicable douceur. Ou alors, tout simplement, parce qu'elle possédait un si beau cheval.

La petite blondinette se tourna soudain vers elle, lentement, et la jeune fille vit apparaître la stupéfaction dans ses prunelles délicatement ambrées. Elle demeura un instant interloquée, comme figée devant cette étrange vision, puis reprit ses amples mouvements énergiques, silencieuse, comme plongée dans ses pensées. Kloa avait reposé l'étrille et s'apprêtait à se saisir d'un cure pied ou de la brosse douce qu'elle avait entraperçue en entrant dans la stalle de Jingle lorsque sa compagne lui posa un question. Hésitante, d'une voix légèrement soufflée, incertaine.

La Combattante se figea, promenant son regard sur le box rempli de paille, réfléchissant. À l'interrogation de la fille s'y était superposée une autre, non moins importante. Destan était-il son cheval ? La réponse s'imposa aussitôt à elle, pure, lumineuse. Oui.
Et non.
Quand elle ouvrit la bouche à son tour, elle prit soin de bien planter ses iris d'améthyste dans les pupilles de son interlocutrice.

- Les chevaux n'appartiennent à personne, et le seul maître qu'ils se reconnaissent est l'ami qui galope à leur côté.

Comme toi, sans doute, avec tes si jolis yeux remplis d'un si surprenant espoir. Comme moi.
Je ne suis ni propriétaire ni esclave, et mon unique limite est celle que je me suis fixée. À jamais.

Et puis, tout à coup, elle se rendit compte qu'elles ne s'étaient pas présentées. Qu'elle ne s'était pas présentée. La jeune femme se sentit blêmir puis rougir, bouleversée par cet oubli qu'elle avait involontairement transformé en signe flagrant de mépris et de sottise. Un Thül n'aurait jamais commis cette grossière erreur, elle le savait. Jamais il n'aurait ainsi failli à son devoir et à l'honneur dont il était constitué.

- Je m'appelle Kloa.

Elle s'interrompit tout en se mordillant nerveusement la lèvre. Indécise, elle resta immobile durant de longues secondes, bras ballants, la gorge enserrée par l'étau de la honte. Même Jingle s'était figé.

Alors, lentement, elle tendit la main et présenta sa paume ouverte à l'élève qui lui faisait face.

[si ça te va ?]

Soudain, tout se brouillait. Il y avait d'abord eu cette gêne étouffante, puis la pression des doigts fins de la fille sur sa paume. Elle avait une main douce, d'ailleurs, une main légère comme un battement d'aile de papillon ou la caresse de la brise musicienne. Une main murmure, une main chuchotement. Une main poète.

Et puis, les larmes. Infinité de perles nacrées dévalant les joues rosées, coulant le long de l'arête du nez pour venir se perdre dans le col pâle de son manteau. Mais ce n'était pas une pluie grise et triste respirant douleur, peur, souffrance, injustice, regret ou remord. Elle connaissait ces pluies-là, les sanglots dévastateurs, les gouttes d'eau faussement purificatrices venant laver le paysage de toute l'amertume du sang rouge qui ronge le corps et l'âme, le débarrasser du poids de son malheur. Non, ce n'était pas ce genre de pluie. Mais plutôt une averse passagère et délicate, fraîche, presque agréable. C'était une de ces pluies qui désaltèrent les cœurs, une de ces pluies qui redonnent leur couleur aux fleurs et l'espoir aux hommes qui, trop souvent, oublient de rêver sous l'éclat du soleil. C'était une pluie sans nuage, et la lumière qui émanait de son regard faisait office d'arc-en-ciel sur son visage baigné de ciel bleu.

Kloa en resta d'abord toute interdite. Elle n'avait pas l'habitude des pleurs et des larmes, ni des sourires ou d'un tel flot de sentiments déferlants, au mépris de la moindre digue. Elle les sentait battre sous son pouce pressé sur la peau de la jeune Dessinatrice. Tourbillon de sang et d'émotion. Sang écarlate et chaud vivifié par la pluie. Émotion discrète et scintillante à la lueur du sourire, éclairée par le kaléidoscope brillant des pensées des deux élèves. Véritable torrent éblouissant de lumière.

Alors, l'autre jeune fille déclina à son tour son nom. Elle s'appelait Gwëll. Cela lui fit un peu penser au prénom d'une petite fée aux ailes transparentes, ou bien à celui d'une princesse habitant sous une cascade en compagnie de nymphes virevoltantes et de sirènes aux voix envoûtantes. Au fait, quel âge pouvait-elle bien avoir ? Si elle faisait une bonne tête de plus qu'elle, elle possédait encore des yeux d'enfant, remplis d'innocence et de sagesse. Et de mystère.

Mais la Combattante se lassa bien vite de toutes ces réflexions. L'autre était Gwëll, elle Kloa. Elles avaient fait connaissance et c'était très bien ainsi. Point à la ligne. Et cependant... cependant, cette jeune femme l'intriguait. Elle semblait trop fragile, trop calme, trop songeuse. Trop féminine, aussi. Car il faut préciser que la Teylus n'était pas habituée aux femmes. Dans les convois, celles-ci étaient plutôt rares et si, par hasard, il s'en trouvait quelques unes, pour faire la cuisine, par exemple, elle évitait de se mêler à elles. Jusqu'à présent, son univers avait été exclusivement masculin et, hormis sa mère, elle n'avait jamais côtoyé cette catégorie d'êtres humains que les Thüls lui avaient toujours présenté comme faibles et oh combien vulnérables ! Combien de fois ne s'était-elle pas énervée devant sa condition de fille, allant même jusqu'à se disputer avec son frère Kylian sous prétexte qu'il avait eu la chance de naître garçon et pas elle ?
Ainsi, elle avait une assez piètre image de l'état féminin et rageait d'autant plus devant ses courbes si caractéristiques.

Et, tout à coup, une idée lui vint. Elle retira doucement sa main de l'étreinte des doigts de Gwëll qui avait cessé de pleurer. Sa voix était un peu rauque lorsqu'elle débuta sa phrase en butant sur les mots :

- Est-ce que ça te plairait que... toutes les deux, on... enfin, qu'on aille préparer des chevaux - coup d'oeil à Jingle qui écoutait distraitement en agitant l'encolure -, je veux dire, d'autres chevaux... pour aller se promener, comme ça, quelque part... tu dois bien connaître les environs, non ? Enfin, si ça te plaît, hein... C'est juste une proposition.

Les femmes aimaient-elles monter à cheval ? Oui, apparemment. Gwëll, en tout cas et, en l’occurrence, c'était tout ce qui lui importait. Gwëll... lutine ou coccinelle ?


[et ça me va !! De mon côté, je suis vraiment désolée pour mon immense, mon incroyable, mon gigantissime et impardonnable retard...]

[si mon post te va, tu peux continuer dans la forêt, le parc, ou même à la cascade, s'tu veux ^^]

[J'ai continué à la forêt ]