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| Sujet: Layuka Alvus [Combattante - Aequor] Lun 14 Mai 2012 - 21:57 | | | Description générale- Nom - Alvus - Prénom - Layuka - Race - Humaine
- Age - 17 ans - Classe (primaire) - Combattante
Description physique et mentale
- Description physique - Layuka Alvus est de taille moyenne, ni trop grande ni trop petite. Ses longs cheveux blonds tirant sur le roux cascadent autour de son visage, contrastant avec sa peau pâle et ajoutant du relief à ses traits fin, un peu trop anguleux à son goût. Ses yeux, d'un vert un peu ambré, sont ronds, légèrement étirés sur les côtés extérieurs. Souriante la plupart du temps, elle ne rechigne jamais à rire, étalant ainsi sur son visage un sourire éclatant. Elle a parfois des allures de garçon manqué mais Caleb, son frère adoptif, veille le plus possible à ce qu'elle soit toujours vêtue d'une belle toilette, ce dont elle peut avoir une sainte horreur. Layuka n'a pas beaucoup de formes, ce dont elle ne se plaint pour la simple raison qu'il s'agit d'un fait qui l'indiffère, cependant il lui arrive de jouer du peu qu'elle possède pour faire enrager Caleb et, tant qu'à faire, parvenir à ses fins. - Description du caractère - Layuka est une jeune fille sociable. Cependant, elle est d'humeur changeante et peut, d'un jour à l'autre, se montrer charmante aussi bien que comme une petite peste désagréable. Et elle ne s'en cache pas. A vrai dire elle trouve ça plutôt classe a l'habitude, depuis qu'elle et sa soeur vivent avec Caleb, de voir le moindre de ses désirs réalisé, dans les limites du raisonnable, ce qui explique en partie son caractère parfois aigri. Elle n'est pas revancharde et prend tout échec comme il vient, et c'est d'ailleurs ce qu'elle a fait avec la mort de ses parents. Elle les regrette, bien sûr, mais ne souhaite pas les venger, considérant que cela remonte à bien trop longtemps et que la peine que leur disparition lui insuffle encore était inévitable. Cela tient aussi au fait qu'elle ai pris Caleb comme modèle, lui qu'elle voit comme doux et attentionné, mais aussi dur et distant avec les événements les plus difficiles. Elle tente donc de faire de même, afin qu'il soit fière d'elle et la considère, sinon comme son égal, du moins comme ce qui s'approche plutôt d'une disciple. Et, comme sa sœur, elle est prête à tout pour que son frère ne trouve pas de compagne. - Principale(s) qualité(s) - Sociale, dévouée, loyale, joyeuse - Principal(s) défaut(s) - Manipulatrice, totalement désorganisée - Particularité(s) - Elle a une malformation cardiaque, si bien que son cœur est un peu excentré, tout comme celui de sa sœur, ce qui lui a sauvé la vie lors du meurtre de ses parents. - Capacité(s) - Comme tout enfant de bonne famille, Layuka sait lire et écrire, même si ce ne sont pas de grandes passions. Elle est cependant assez douée pour raconter des histoires, ce dont elle a parfois fait profiter les enfants de la ferme fortifiée. Vécu et situation sociale - Situation familiale - Orpheline, elle n'a plus que sa sœur, Anya, et son frère adoptif, Caleb, qui est frontalier. Tous deux l'ont suivie à l'Académie. - Situation sociale - Elle est née dans un famille de la noblesse, fort aisée et appréciée bien que décriée. Mais, cela fait désormais partie du passé, et elle fait maintenant partie de la famille Alvus. [i]- Histoire -[/i] Enfance tranquille et jeux d'enfants. C'est de cette façon que Layuka Alvus se remémore la période qui s'étale de sa naissance à ses neufs ans. * * * -Dis, Anya, tu viens jouer ? Hein, dis, on va jouer ? S'il te plaiiiit...
Agée de quatre ou cinq ans, la petite fille blonde est collée à sa sœur aînée qui, comme souvent, a trouvé refuge dans la bibliothèque. Leurs parents se sont absentés pour la journée, et les deux fillettes sont laissées à la garde du 'personnel' de la maison.
-Lay, je suis occupée je t'ai dis, on jouera après, réplique sa sœur d'un ton las.
Mais rien à faire. Elle a beau tenter d'imiter son aînée, cela ne lui convient pas, elle s'ennuie ferme et à besoin de se dépenser. L'enfant ne tient plus en place et, finissant par céder à l'appel du jeu, se jette sur la femme qui les surveille, occupée à lire elle aussi.* * * -Papa, papa ! Regarde ! J'ai un poisson !
Fière de sa prise, la fillette de sept ans court sur la berge, un petit gougeons à la main. Elle le brandit d'abord sous le nez de son père, qui la félicite en riant,puis elle reprend sa course folle pour le montrer à sa mère et sa sœur, occupées à cueillir des fleurs un peu plus loin. Trop occupée par ce qu'elle a entre les mains, et pas assez par le lieu où se posent ses pieds, elle ne voit pas la dénivellation du sol et fait un magnifique roulé-boulé.
-Mon poisson ! S'écrit-elle en se relevant d'un bond sous le regard ahuris de sa mère, avant de commencer à le chercher partout.* * * Elle se souvient encore de cette journée. Une bonne journée, comme tant d'autres qui ontsuivit. C'est un souvenir qui la fait toujours sourire, même s'il reste un peu flou. Visions macabres et hurlements. C'est comme ça qu'elle revit maintenant ce jour funeste, l'année de ses neuf ans, dont elle ne garde pourtant aucun souvenir précis. * * * Du rouge, rouge sang et rouge douleur. Des ombres, aussi. Des ombres et du froid, trompés par les braises et le feu qui s'étend, dont les langues brûlantes dévorent tout ce qui existait jusqu'alors. Des hurlements et des pleurs. De a peur, également, qui prend racine dans ce trou béantqui jadis abritait leurs cœurs. La petite fille à peine sortie de l'enfance quitte les corps inanimés, baignant dans le sang, leur sang, des êtres qu'elle a tant aimés. Elle se traîne, rampe tant bien que mal auprès de sa sœur aînée pour qu'elles puissent partager le peu de chaleur et d'envie de vivre qu'il leur reste. Elle oublie presque le poignard enfoncé dans sa chair. La douleur, d'abord si dérangeante, devient presque agréable. Elle pulse en elle comme un second cœur, et fait mine de la réchauffer, lui faisant oublier les griffes glacées qui l'enserrent. Noir.* * * Elle ferme les yeux, dans l'espoir de chasser les bribes d'images qui lui reviennent. Mais jamais elle ne disparaîtront totalement, elle le sait. Parce que c'est ce jour là que leurs vies entières ont basculé. * * * Les deux sœurs marchent gaiement sur un chemin, panier au bras. La plus jeune imite la posture de son aînée, comme à son habitude, ignorant le ciel bleuet le soleil qui leur réchauffe la peau. Elle imite la seule personne qu'il lui reste de son ancienne vie pour oublier la cicatrice sur sa poitrine, et le froid de ce jour tragique qui l'étouffe encore. L'adolescent qui les accompagne s'arrête, se retourne vers elles avec un sourire. Il prend deux fleurs dans son propre panier et les coince dans les cheveux de ses sœurs adoptives. La plus jeune ne voit pas la façon dont son aînée le couve des yeux, et tente de sourire dans une piètre tentative. A les voir ainsi, personne ne pourrait deviner qu'elles sont les mêmes filles que quelques années plus tôt, ayant vécu ce drame et, plus étonnant encore, y ayant survécu. * * * Ah, des jours semblables, combien y en a-t-il eu, alors qu'elles grandissaient ? Combien de fois sont-ils allés cherché des fleurs, avant d'aller les vendre dans les rue de leur ferme fortifiée ? Combien de fois Caleb leur a-t-il mis des fleurs dans les cheveux ? Caleb.. * * * Le cliquetis des armes résonne dans la cour en terre, pendant que Caleb s'entraîne. Layuka, encore jeune, regarde avec attention, comme transportée. Clic ! Clic, clang ! Shlonk, clic, shlick! A ses yeux, c'est comme une danse, une danse rythmée et merveilleusement dangereuse. D'habitude, elle n'a pas le droit de venir voir, mais cette fois elle s'est mise à bouder au point de n'en plus respirer, et son frère adoptif a cédé, non sans maugréer. Et, pendant qu'il enchaîne parades et coups d'estoc, elle se prend à rêver du jour où elle sera capable des mêmes exploits, d'avoir la même grâce. Elle a trouvé son modèle.* * * La jeune fille soupire en souriant, amusée. Elle savait que Caleb regrettait ce jour ou l'une de ses princesses avait décidé de devenir un garçon manqué, ils en avaient parlé plusieurs fois et, avec les années, les crises de colère de l'adolescente à peine sortie de l'enfance s'étaient muées en une farouche détermination. * * * -Caleb, allez, apprends moi ! -C'est non, Layuka, nous en avons déjà parlé. -Mais Caleb... -Une jeune fille ne devrait pas se battre. -Mais.. Ca peut être utile, tu sais. Pour se protéger. -Non c'est non, Lay'... Et puis tu n'as pas besoin d'apprendre à te protéger, puisque je suis là. Pourquoi cet entêtement ? Pour venger tes..vos...
Il hésite à prononcer ces mots, et la jeune fille en profite pour le devancer.
-Non, Caleb, je ne veux pas venger mes parents, c'est du passé maintenant. Mais je voudrais... C'est juste que ça m'intéresse. Et puis, c'est beau. * * * Comme toujours, leur conversation n'avais abouti à rien. Layuka refusait de lui dire qu'elle voulait lui ressembler, et lui ne comprenait pas ses raisons, ce qui était bien normal. Elle souri en se rappelant le jour ou elle s'était présentée à lui en traînant derrière elle une hache de combat à double tranchant pesant au moins son poids, en lui hurlant presque de lui apprendre à se battre. Il avait simplement explosé de rire. Elle en avait été très vexée et ne lui avait pas adressé la parole pendant près de deux heures. Malgré son désaccord avec son frère et l'interdiction de celui-ci, elle ne se privait pas, lorsqu'il partait en mission, d'aller jouer avec les enfants de la ferme et se battre avec les garçon, tandis que sa sœur, elle, passait son temps auprès de la forgeronne. * * * La nuit est noire et froide. Layuka entend sa sœur se lever. Elle va aller se jeter dans les bras de Caleb pour qu'il dissipe ses cauchemars, elle le sait bien. C'est une scène récurrente, qui ressemble désormais à une habitude. Elle souri dans l'obscurité. Elle sait que leur frère sera toujours là pour les aider. Un frisson parcourt son corps, qu'elle tente de réprimer, alors que des images lui reviennent, sanglantes. Elle se blotti dans les couvertures en fredonnant dans l'espoir de chasser ses souvenirs. Pourtant, des larmes coulent sur sa joue.* * * Les cahots de la route tirent la jeune fille du sommeil. Elle ouvre les yeux et le referme aussitôt, éblouie par le soleil. Elle a fait un rêve étrange. Celui de son passé. Elle sourit. Amusant, qu'elle fasse ce rêve alors qu'avec son frère et sa sœur ils se dirigent vers leur avenir. Vers l'Académie de Merwyn. RPG - Citation :
- Après un voyage éprouvant, ils étaient enfin arrivés. L'Académie de Merwyn. Ils en avaient tellement parlé, ces derniers temps. Et elle était tellement heureuse qu'ils aient pu venir tous ensemble...
C'est plongée dans ces pensées que Layuka parcourrait les couloirs de l'académie, essayant de se familiariser avec les lieux. Elle avait été forcée de se séparer de sa sœur et de Caleb quelques heures plus tôt, et attendait maintenant l'heure de se rendre chez l'intendant. Elle devait normalement passer le voir après Anya. Mais, comment savoir qu'elle avait finit ? Il serait peut-être bien de se rendre devant le bureau du sieur Hil'Jidwin afin de ne pas louper le coche.. Contre toute attente, elle ne se perdit pas. Elle soupira longuement, espérant voir son aînée sortir. Mais, déjà plus de dix minutes s'étaient écoulées, et rien ni personne ne sortit de la pièce. Ca n'était pourtant pas si long normalement, si ? Gonflant les joues comme une enfant qui s'impatiente, elle s'approcha du battant et fit une chose que Caleb aurait totalement désapprouvée : elle colla son oreille au bois pour savoir si quelqu'un parlait. Il lui sembla bien entendre un ou deux grognements, ou bien des marmonnements, mais pas de deuxième voix ni de réponse. Alors elle frappa et, comme on lui en donnait l'ordre, entra.
Pas vraiment intimidée, elle regarda l'intendant un instant, attendant d'avoir toute son attention, avant de se lancer.
-Bonjour, Sieur Hil'Jidwin. Je m'appelle Layuka Alvus, sans doute avez-vous vu mon frère, Caleb, et ma sœur, Anya, il y a peu. Je suis ici car je souhaiterais suivre une formation de combattante, si cela vous est possible.
Puis, un peu moins sûre de la posture à adopter face à cet homme, sinon imposant du moins charismatique, qui ne pipait mot, elle ajouta avec une pointe d'interrogation.
-S'il vous plaît...? Autres
- Comment avez vous connus ce site ? Je suis une ancienne du forum (Easlya Cil'Vilian. Ce nom rappelle peut-être quelque choses à certains), et il me manquait ^^ - Autre chose à nous dire ? 4-2-3-5-9-7 |
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Messages : 548 Inscription le : 13/07/2008 Age IRL : 84
| Sujet: Re: Layuka Alvus [Combattante - Aequor] Ven 18 Mai 2012 - 17:15 | | | Il avait fini sa liste, l'avait même envoyé. Il avait demandé à une des domestiques qui passaient dans le couloir de le faire, en tout cas. Mais Jehan avait confiance. Après tout, c'était lui qui avait engagé les domestiques ! Il se rappela alors avoir aussi engagé un personnel quelque peu inconvenant auparavant, aussi ... Bah, le passé ! Et alors qu'il commençaient à ramasser les piles de papier qui traînaient sur le sol pour les remettre sur son bureau, grognant quelques fois lorsque sa jambe lui faisait mal, ou marmonnant des noms qu'il connaissait - de toutes façons, il connaissait tout le monde - il entendit des coups frappés à la porte. Et bien, cette journée ne finirait-elle jamais ?
- Entrez !
Il posa la pile de parchemins sur son bureau, en équilibre sur ... divers objets, tels qu'une bouteille d'encre et une espèce d'objet rond qu'un lointain ami lui avait envoyé d'un lointain pays. Enfin, d'après les paroles dudit ami. Passons. Il se tourna finalement vers la personne qui était entrée. Elle avait un regard droit et fier. Elle se présenta. Ah ! la dernière Alvus. Hum, Layuka, donc. Il hocha la tête lorsqu'elle supposa qu'il avait déjà vu Caleb et Anya Alvus.
Layuka avait annoncé d'un ton implacable son souhait de devenir combattante. Jehan retourna derrière son bureau, et elle sembla être un peu moins sûre d'elle puisqu'elle ajouta un "S'il vous plaît" peu assuré. Il regarda un peu les élèves combattants, et remarquant le grand nombre de Teylus et de Kaelem, il décida tout à fait arbitrairement de l'envoyer à Aequor. Et puis comme ça elle serait avec sa soeur. Ils ne savaient pas quels rapports elles pouvaient entretenir, mais elles devaient sûrement bien s'entendre. Il n'avait que rarement entendu parler de fratries qui ne se supportaient pas.
- Et bien, mademoiselle, vous serez à Aequor, comme votre soeur Anya. Il lui tendit la bague bleue de sa maison. Le professeur de combat est Locktar Hil'Guidjek. Des questions ?
Lorsqu'elle sortit, il recommença à empiler les feuilles les unes sur les autres, essayant de trier. Avant d'abandonner. Il alla fermer la porte de son bureau, s'installa dans son fauteil et s'autorisa une petite pause - méritée ?
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