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 Oh mais méfiez vous des escaliers, ils n'en font qu'à leur tête. [Inachevé]

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Silind Frandrich
Silind Frandrich

Maître forgeron
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MessageSujet: Oh mais méfiez vous des escaliers, ils n'en font qu'à leur tête. [Inachevé]   Oh mais méfiez vous des escaliers, ils n'en font qu'à leur tête. [Inachevé] Icon_minitimeDim 20 Mai 2012 - 1:45

C'était une belle journée lors de la sortie de Silind. Depuis le bal, les commandes n'avaient pas cessé d'affluer et notre forgeron ne quittait presque pas son lieu de travail. Mais aujourd'hui, il avait enfin terminé toutes les demandes et les livraisons étaient en chemin vers Al-Poll. L'homme allait enfin pouvoir souffler un peu et se balader dans l'académie, comme il aimait le faire. L'établissement était un glorieux bâtiment. Silind aimait beaucoup contempler les sculptures fines et les bas-reliefs travaillés qui parcouraient les murs et colonnes.
Mais prenons un instant pour dépoussiéré notre ami. Cela fait longtemps qu'il est sorti et il a bien changé. Oubliant son habituel asociabilité et son physique mal entretenue pour un look un peu plus soigné et souhaitant s'ouvrir un peu plus au monde extérieur. Physiquement, il était toujours le même, un colosse, d'à peu près deux mètres de hauteurs, aussi carré qu'une armoire et aussi musclé qu'un grizzly. Ses mains feraient rougir de honte n'importe quel marteau de guerre. Mais c'était plus au niveau du visage, qu'il y avait un certain changement. Silind avait coupé sa barbe, laissant une fine couche de quelques jours, il avait laissé ses cheveux noirs poussés et les avaient attachés en queue de cheval. Cela le rendait bien plus jeune et beaucoup plus séduisant. Sa peau avait aussi pris un léger teint halé, grâce au travail intense dans sa forge. Non pas que la lumière marquait sa peau, mais plutôt le flot ambiant de particule de cendres et de suies qui s'était incrusté sous la peau. Même après plusieurs lavages intense, il avait gardé ce teint légèrement plus sombre. Et bien sûr, cela faisait encore plus ressortir ses iris rouges rubis, deux yeux brillant que certain qualifiaient de "démoniaque". En clair, c'était un nouvel homme qui partait vers l'Académie d'un pas leste et joyeux. Il était vêtu de son habituel pantalon de toile brun et de sa chemise blanche crème.
Les élèves se retournaient à son passage, n'ayant pas l'habitude de voir un homme d'une telle taille. Lorsqu'il arriva dans l'Académie, il déambula dans les différentes ailes, remarquant de petits détails comme des bancs un peu cassé, ou des chandeliers tordus, et notant ces choses dans un calepin qu'il gardait dans une de ses poches. Le colosse passait les mains sur les murs, faisant glisser ses doigts sur les différents reliefs du mur. Parfois un élève venait se buter contre lui et repartait en s'excusant, se frottant souvent le menton ou le front. Le forgeron s'arrêta devant la bibliothèque, le silence y était plus que reposant puis il passa devant la salle d'eau de l'aile ouest et s'en alla saluer Jehan dans ses appartements, il était toujours en train de grogner d'être dérangé par n'importe qui, n'importe quand. Après il s'en alla vers le laboratoire d'alchimie, une étrange odeur entourait toujours cette salle.
Lorsqu'il entama les escaliers, alors qu'il posa le pied sur la première marche, quelqu'un lui cogna dedans en s'excusant. Sauf que Silind fut déséquilibré, son poids l'entraîna vers le sol et après quelque seconde, le forgeron glissa dans les escaliers sur plusieurs mètres, les élèves sautèrent pour l'éviter, criant en voyant ce gigantesque homme dégringoler ainsi la flopée de marche. Bien sûr, quelqu'un d'assez inattentif fut emporté par la course du géant. La personne se retrouva sur son torse et commença à hurler. Ce fut une douche froide, la peur que lui avait insuffler la chute s'en alla et Silind lança un bras qui s'accrocha à la rampe. Tout se stoppa net, l'épaule du forgeron supporta le choc, mais il ne put s'empêcher de grimacer de douleur. Il sentit l'inconnu s'envoler de son torse pour continuer la chute infernal, d'un mouvement rapide, il lança son bras valide et attrapa la personne par le ventre pour l'empêcher d'aller plus bas. La déposant sur le sol il soupira, soulager, puis il se releva. Le forgeron fit craquer son dos et massa sa clavicule.


-Désolé, dit il, je n'avais pas prévu de faire de la luge dans les escaliers. J'espère que tu n'as rien...

Il continua de s'excuser platement. Il aurait certainement quelques bleus demain... Voir même ce soir.

Enelyë Ril'Enflazio
Enelyë Ril'Enflazio

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MessageSujet: Re: Oh mais méfiez vous des escaliers, ils n'en font qu'à leur tête. [Inachevé]   Oh mais méfiez vous des escaliers, ils n'en font qu'à leur tête. [Inachevé] Icon_minitimeLun 28 Mai 2012 - 0:45

Le cours de Dessin se termina, enfin, après une heure qui lui avait semblé exceptionnellement longue. Enelyë s'étira, étouffant un bâillement. La nuit précédente, elle avait très mal dormi et bien que le cours soit plus tranquille que d'autres, il l'avait épuisé. Elle sortit de la salle, et décida de se diriger vers sa salle commune pour aller faire une petite sieste. Après tout, elle avait du temps libre, maintenant, autant en profiter.

Elle traversa les couloirs comme une somnambule : elle connaissait maintenant chaque couloirs, si bien qu'elle avançait sans avoir besoin de se repérer constamment à ce qui l'entourait. Pour les escaliers, ce fut plus compliqué, et elle faillit tomber plusieurs fois. Heureusement, la rampe était là chaque fois qu'elle trébuchait. Elle descendait terriblement doucement. Un cri – de surprise ? Se fit entendre derrière elle, et alors qu'elle se retournait, elle vit un … géant tomber vers elle. Ce fut à son tour de hurler, lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'aurait pas le temps de se pousser.

Elle se retrouva brusquement collé à l'homme mais son hurlement allait crescendo. Oui elle avait peur. C'était normal, après tout. Les escaliers avaient mauvaise réputation, et plusieurs rumeurs circulaient sur des morts mystérieuses à cause de marches traîtresses. Puis, d'un coup, elle continua sa chute seule. Du moins, ce fut ce qu'elle pensa avant de voir un bras qui l'avait rattrapé. Elle était vivante ! Elle soupira de soulagement, s'accrochant tout de même à la rampe lorsqu'elle fut relâchée. Enelyë se tourna alors vers l'homme, qui s'excusait. Elle s'apprêtait à lui dire que ce n'était pas grave, mais elle fut coupée dans son élan.

Enelyë ne s'était jamais sentie grande, loin de là. Habituée à toujours être la plus petite, elle avait fini par arrêter de complexer. Mais là … Elle avait eu raison, bien plus qu'elle ne l'avait imaginé. Elle se retrouvait face à un géant. Il mesurait au moins deux mètres. Au moins. Et la pauvre petite Kaelem se sentit minuscule. Elle resta bouche bée face à cette constatation. Mais si cela l'étonna, autre chose encore attira son regard. Les yeux de l'homme étaient rouges. Rouge rubis, rouge sang. Elle étouffa une exclamation surprise. Ce n'était pas courant, un tel regard. Pas courant, pour ne pas dire qu'elle n'en avait jamais vu. Et il continuait à s'excuser, pendant qu'elle notait dans sa tête toutes ces choses auxquelles ensuite, elle mettait un nom. En général, du moins.

- Ce … c'est pas grave, je vais bien. Et vous, vous allez bien ?

Un sourire gêné prit place sur son visage. Elle n'avait pas l'impression qu'il soit méchant, mais il était vraiment impressionnant. Elle ne savait pas trop quoi faire, avait oublié où elle avait voulu se diriger. Mais une chose était sûre : maintenant, elle était bien réveillée.
Comme elle ne savait pas quoi faire, elle décida de se faire une nouvelle connaissance. Il lui sembla alors reconnaître le Forgeron. Elle l'avait vu au Bal de l'Académie, et quelques autres fois, mais apparemment, il sortait rarement de sa forge.

- Je m'appelle Enelyë. Enchantée.

Elle se sentit un peu stupide, sur le coup. C'était rare qu'elle veuille faire connaissance avec des gens qui venaient de provoquer des accidents. M'enfin, il fallait bien une première fois à tout …


Silind Frandrich
Silind Frandrich

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MessageSujet: Re: Oh mais méfiez vous des escaliers, ils n'en font qu'à leur tête. [Inachevé]   Oh mais méfiez vous des escaliers, ils n'en font qu'à leur tête. [Inachevé] Icon_minitimeMar 29 Mai 2012 - 0:55

L'homme allait repartir naïvement, après s'être excusé. Bon nombre d'élèves restait interloqué trente secondes et repartait en disant que ce n'était pas grave. Mais là, on s'intéressa un peu à lui. L'élève qu'il avait embarqué dans une chute lui demanda s'il allait bien et se présenta. Il resta trente secondes en mode bug, sans vraiment comprendre. Puis enfin, il se reprit et lui répondit :

-Je suis Silind, enchanté de même. Mais j'aurais aimé vous rencontrer dans d'autre circonstance. Glisser et embarquer quelqu'un dans sa chute n'est pas une des meilleures façons pour accoster une jeune demoiselle.

Le forgeron s'arrêta une demi-minute et réfléchis à ce qu'il venait de dire. Non mais quel boulet ! Sérieux, il connaissait à peine la jeune dame et il faisait des allusions qu'il la draguait. Il s'embrouillait les pinceaux. A croire que la chute lui avait retourné le cerveau ! Mais bref, il fallait qu'il se rattrape. En rougissant, il bafouilla :


-Je... vous... euh... Désolé... Je ne voulais pas être... euh, comment dire... non... paraître grossier.

Silind était aussi rouge que les braises de sa forge. Il n'osait même pas regarder la demoiselle. L'homme ne savait pas vraiment à quoi elle ressemblait. Il se permit un simple regard, histoire de savoir à qui il avait à faire. Ses cheveux étaient noirs et tombaient en cascades bouclés, encadrant un visage blanc sur lequel s'ouvrait de grand yeux noisettes. Son nez fin se plaçait au-dessus de deux lèvres roses. Son corps semblait fragile et ne demandait qu'à être protégé. Il était recouvert d'une robe noire, descendant jusqu'au pied, avec quelque froufrou en dentelles. Elle était vraiment belle.
Sinon il remarqua une des nombreuses bagues qu'il avait forgé. Celle-ci était de Kaelem. Il se souvenait quand l'Académie lui avait demandé. Il avait tout d'abord était soufflé par le nombre de différentes bagues. Mais il s'en était sorti avec les honneurs. D'avoir remarqué ces détails lui avait pris bien plus que quelque seconde. Son simple regard s'était transformé en longue contemplation. C'est d'ailleurs lorsqu'il prit compte de cette période fort longue que la couleur de sa peau se rapprocha de la couleur de ses yeux. Tout honteux qu'il était, il aurait voulu fusionner avec un mure et n'en sortir que dans trois siècles. Mais comme il n'avait pas ce pouvoir, ma foi fort utile, il ne put que s'excuser en balbutiant :


-Euh... Vous, euh... Dé... Je... Fin bon... Mais... Vous êtes une élève ici... A Kaelem, c'est ça ? Je... Je suis le forgeron.

Oui c'est ça, faire la conversation, comme s'il ne s'était rien passé... Une bonne technique... Sauf qu'il bafouillait toujours et donc ben, avoir une discussion dans ce cas... C'était difficile. Il invita Enelyë à marcher un peu, histoire qu'il remette ses idées en place.


-C'est...euh, très... Fin comment dire... gentil, oui c'est ça, gentil... Euhm, c'est très gentil, donc, de... D'avoir bien voulu m'accompagner. Euh... Vous suivez quel enseignement ici ? Dessinateur peut être... En tout cas vous n'avez pas vraiment la carrure d'une guerrière... Euh, désolé si vous en êtes une...

Silind se maudissait intérieurement d'être autant timide, malgré sa carrure. Il avait toujours été comme ça, d'aussi loin qu'il s'en souvenait. Personne ne s'en rendait compte, car ils étaient toujours impressionnés autant par la taille du forgeron que par ses yeux rouges.
Le colosse cherchait à cacher sa géne et ses rougeurs en regardant les escaliers. Il étaient plutôt bien taillé, la rampes était taillée en colonnades avec différents motifs. Parfois il remarquait une fleur, une autre fois les armoiries d'une des anciennes maisons. Petit à petit ses joues reprenaient une couleur normale et sa discution étaient plus aisées. L'homme appréciait la conversation de la demoiselle. On sentait une certaine éducation, il se demanda si elle était noble, elle n'avait pas précisé son nom de famille. En tout cas elle ne semblait pas gêner de parler avec un simple roturier. Ils furent bientôt au bas de l'escalier et continuèrent dans le couloir.


Enelyë Ril'Enflazio
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MessageSujet: Re: Oh mais méfiez vous des escaliers, ils n'en font qu'à leur tête. [Inachevé]   Oh mais méfiez vous des escaliers, ils n'en font qu'à leur tête. [Inachevé] Icon_minitimeLun 4 Juin 2012 - 21:48

Enelyë s'était accrochée à la rampe, après l'accident. L'impression que quelqu'un la tenait ne la quittait pas. Cela était sans doute dû au choc, n'empêche que ça la dérangeait. Lorsqu'elle se tourna vers lui, elle n'aperçut que vaguement son visage, bien que cela lui suffise pour voir que ses yeux étaient plutôt inhabituels. Mais elle avait répondu au géant, un sourire quelque peu forcé sur le visage, avant de se présenter, spontanément, sans réfléchir. Le silence qui s'installa sur quelques secondes la laissa perplexe, puis la voix de l'inconnu se révéla soudain. Il s'appelait Silind, donc. Elle n'écouta que d'une oreille distraite la suite de sa phrase, s'appuyant plus sur la tonalité de sa voix. Elle pourrait le reconnaître plus facilement ainsi, si ils venaient à se recroiser. Les apparences changent, mais les voix gardent toujours une trace de ce qu'elles étaient autrefois …

Puis il se mit à bafouiller, soudainement. Enelyë se demanda ce qu'il pouvait bien avoir dit pour réagir ainsi par la suite. Mais l'attitude du géant, contrastant tellement avec l'image à laquelle elle s'attendait, la fit rire légèrement. Et il la regarda. Et elle le regarda. Les rougissements de Silind la faisait sourire. C'était assez drôle, et mignon. Le silence s'installa, un peu, perturbé par les autres élèves qui traversaient le couloir et descendaient ou montaient les escaliers. Le visage de l'homme tourna à l'écarlate. Et bah … il ne devait pas être très doué en relations humaines. Mais bon … Enelyë non plus, n'était pas très douée dans ce domaine là, malgré le fait que sa timidité disparaissait progressivement, petit à petit. Elle était maintenant totalement habituée à son environnement et sentait qu'elle n'avait – presque – plus rien à craindre. Il se remit à bafouiller mais la demoiselle parvint à capter ses bouts de phrases.

- Oui, je suis à Kaelem. J'étais à Corbac avant … elle soupira – pas que son ancienne maison lui manquait, mais peut-être un peu, quand même.

Il l'invita à marcher un peu et elle accepta gentiment. En plus, ils bloquaient quelque peu le passage dans l'escalier, alors ça faisait d'une pierre deux coups. Elle ne savait pas trop quoi dire, et gardait ses mains croisées devant elle, comme toujours. Silind reprit la parole. A nouveau Enelyë vit la différence entre leurs tailles. Mais, pour une fois, cela ne la gênait pas. Peut-être était-ce dû au fait que malgré sa carrure, il restait quelqu'un qui n'avait pas une totale confiance en lui. Il faisait la conversation, lui demandant des banalités auxquelles elle répondait gaiement.

- Une Dessinatrice en effet. Je me vois mal combattre avec de « vraies » armes, à vrai dire …

Oui elle avait des poignards, souvent cachés sur elle, au cas où. Mais elle aurait sûrement du mal à s'en servir réellement, en cas de danger. Et puis elle, une guerrière … Même enfant, elle n s'était jamais battue « pour jouer » ou quelque chose dans le genre. Non, vraiment, elle n'était pas du genre à vouloir se battre, même pour une bonne cause. Ou alors à l'arrière, être de ceux qui ne devaient pas être blessés.
Ils continuèrent à discuter, en descendant l'escalier. Et alors qu'ils arrivaient au bas des marches, Enelyë entendit le pas caractéristique d'un Jehan-à-béquilles sauvage. Quelques élèves insolents surnommaient l'Intendant ainsi depuis une malencontreuse aventure sur les toits en plein orage. Bref. Il cria quelque chose qu'elle ne comprit qu'en voyant un piano dévaler les escaliers. Il ne devait pas en être content.

Enelyë, cette fois, ne prit pas la peine de réfléchir : un seul accident par jour lui suffisait. Elle s'écarta rapidement de la trajectoire de l'instrument, se cognant contre Silind. Un grand bruit, un fracas innommable, envahit l'espace un instant. Lorsque le silence retomba, la Kaelem rouvrit les yeux. Et elle se rendit compte que sous la peur, elle s'était accroché au bras de Silind. Elle buggua quelques secondes, puis lâcha son bras et s'écarta un peu, manquant de trébucher sur le cadavre du piano.

- Pa … pardon, je … enfin …

A son tour de bafouiller en rougissant.


Silind Frandrich
Silind Frandrich

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MessageSujet: Re: Oh mais méfiez vous des escaliers, ils n'en font qu'à leur tête. [Inachevé]   Oh mais méfiez vous des escaliers, ils n'en font qu'à leur tête. [Inachevé] Icon_minitimeJeu 14 Juin 2012 - 20:29

Silind était figé, genre en mode interloqué et surpris. Imaginé un grand homme de deux mètres, la bouche grande ouverte, le corps dans une position d'étonnement, et des joues maintenant plus rouge que ses yeux. Revenons quelques minutes en arrière, pour comprendre l'état actuel du forgeron.
Un piano, surement lancé par Jehan pour attenté, encore si je puis dire, à la vie du grand homme. En effet, l'intendant avait déjà comploté avec un cactus très dangereux pour tuer le géant et deux de ses camarades. Maintenant un instrument à touches et à cordes venaient d'être envoyé dans l'escalier. Très lourd l'objet arriva droit sur Enelyë qui sauta sur le côté pour l'éviter. Le piano passa en trombe devant les yeux de la Kaelem. Pendant ce temps Silind avait sentit le corps de la jeune femme venir contre son bras et d'un instinct presque étrange il écarta l'autre bras dans une position très incroyable. D'un coup ses joues prirent la couleur écarlate, sa bouche s'ouvrit comme pour crier sans qu'aucun son ne sorte, ses yeux s'écarquillèrent. Il resta stoïque, immuable, une vraie statue. Malgré son état de marbre, l'homme avait une tempête sous le crâne. En fait ce flot de pensées inutiles empêchaient une quelconque action de sa part. Le forgeron aurait pu rester ainsi, s'il n'y avait pas eu une sorte d'idée, un petit truc qui restait et trottait dans la tête.
Imaginez la scène, à l'intérieur de l'esprit de notre ami. Il y avait plusieurs petits Silind, tous hurlant des paroles sans réel sens. D'ailleurs ces pensées rebelles écrasaient des poings massifs sur ce qui bouge et ce qui ne bouge pas aussi. Chacun tenaient un discours incohérent.


-Non mais je dis qu'il faut aller de l'avant ! #BAFF

-Et moi je dis qu'il faut rougir ! #BAM

-Nan je veux qu'on bafouille en gardant les bras ballant ! #BIM

-Ma dame, ils sont fous, je pense qu'il faut imaginer et pensé les possibilités des improbabilités pour mieux saisir le problème actuelle... #BOOM

Et cela continuait indéfiniment. C'est alors que l'idée arriva. Différentes des autres, elle ne regardait pas les pensées, mais l'homme qui était derrière ces images. Elle ne ressemblait d'ailleurs pas à Silind, mais à une jeune femme, blonde de surcroît. Elle était toute en armure et portait une arme sur le flan. La demoiselle s'approcha d'ailleurs des pensées qui ne l'avaient même pas remarquée. Elle leva sa main, puis dans un mouvement ample et harmonieux lança une baffe magistrale sur tous ces indécis. L'idée était furieuse que ces mini-Silind parasite l'action de leur propriétaire. Meurtries et étonnes les pensées regardèrent l'idée de toute leurs hauteurs et lui demandèrent d'une seule voix :

-Non mais oh ! Tu nous veux quoi Célébriän ?

Sur un ton ferme, attisé par la colère elle leurs répondit :

-Je veux que tu arrêtes de faire l'imbécile ! Je t'ai connu plus farouche Silind !

Se calmant, sa voix se fit plus douce et plus calme :

-Je veux que tu redeviennes comme avant le tendre et mignon forgeron que j'ai connue... Alors, cesse d'être stupide et sois juste heureux.

Puis elle disparu laissant là les pensées dans leurs perplexités. Elles se regardèrent les uns après les autres. Puis, mues d'une même force, elles hurlèrent :

-Putain Silind, bouge ! Parle ! Fait quelque chose ! Mais fait le maintenant !

Et ce fut une sorte de déclic, les joues devinrent moins rouges, sa bouche se ferma et ses bras se baissèrent. Peu à peu, le corps du colosse reprenait une attitude plutôt normal... Bien que l'action mentale lui semblait avoir pris des plombes, cela n'avait durée que quelque seconde. Intimement, le forgeron espérait que son stoïcisme exacerbé par sa sensation de frustration sentimentale... héhé !. Il tentait de reprendre un peu de convenance face au contact chaud et doux du corps d'Enelyë contre son bras. Au fond de lui, il trouvait ce câlin un peu forcé vraiment très agréable, si bien qu'il sentit comme un pincement au coeur quand elle se retira. La Kaelem bafouilla une excuse et manqua de tomber sur les débris de l'instrument. Dans un réflexe, Silind tendit les bras, mais elle n'avait pas besoin d'être secouru. Voyant que la situation était sous contrôle, le forgeron timide tenta une approche, pas vraiment subtile :

-Euhm... Vous... Enfin je... Non vous n'avez pas euh, vous n'avez pas à vous excuser... Ce... Ce n'est pas votre faute. Si ce piano vous avait écrasé et tué... Cela... Cela aurait été une véritable perte... Oui euh... Une dessinatrice... En moins... Dans l'académie... Cela aurait été triste et terrible... Surtout quand... Quand euhm, elle est aussi jolie que vous...

Et ce fut le retour du rouge aux joues, écrevisse cette fois-ci. Le compliment était osé, enfin c'est ce que le forgeron trouvait. Il n'avait pas vraiment l'habitude de flatter et courtiser les dames, sinon il ne serait pas actuellement entrain de passer par toutes les nuances de rouges différentes. Souriant le plus maladroitement possible, il tenta de continuer sur sa lancée :

-Euh... Je... Cela vous... Avez-vous quelques choses... De... De prévu après ? Un... Un cours ? Ou un rendez-vous ? Parce que... En... En fait j'aimerais bien vous... vous invitez à venir chez... à ma... forge... Pour discuter... sans craindre le moindre piano...

Le forgeron était maintenant magenta et encore une autre nuance rouge . Il tenta de calmer le jeu en bafouillant des explications :

-Enfin... Si euh... Si cela vous tente... Je... Je ne veux pas paraître grossier... ou trop... trop audacieux.

L'homme était gêné, mais se disait qu'au fond... tout ceux qui ne tentent rien n'ont rien.

Enelyë Ril'Enflazio
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MessageSujet: Re: Oh mais méfiez vous des escaliers, ils n'en font qu'à leur tête. [Inachevé]   Oh mais méfiez vous des escaliers, ils n'en font qu'à leur tête. [Inachevé] Icon_minitimeDim 24 Juin 2012 - 23:44

Enelyë recula, un peu gênée. Elle faillit tomber en arrière, en se prenant le piano dans les pieds, mais il n'en fut rien. Elle avait vu que Silind avait tendu les bras, mais elle n'avait pas eu besoin d'aide. Néanmoins, elle lui accorda un sourire, à demi-voilé par des boucles passées un instant devant son visage. Elle se tourna vers le piano, constatant avec une moue déçue le gâchis. Ce beau piano aurait pu être récupéré pour être entreposé à la place du vieux clavier dans la salle des loisirs, et pourtant il gisait là. Les domestiques s'approchaient peu à peu, et commençaient à récupérer les débris. Peu-être allaient-ils utiliser le bois pour faire les grands feux de cheminées, ou peut-être bien qu'ils allaient le faire réparer. A vrai dire, elle ne savait pas vraiment, et s'en fichait un peu. Son regard revint se poser sur le forgeron, qui prenait la parole.

Le compliment lui fit plaisir. Peut-être un peu plus qu'elle ne l'aurait avoué. Elle lâcha un léger « Merci. » accompagné d'un nouveau sourire. Décidément … Il sourit à son tour, les joues pivoines, avant de l'inviter … à la forge ?!

Les yeux d'Enelyë s'arrondirent sous le coup de l'étonnement. Il l'invitait à la forge, loin de tout ? Alors qu'ils ne se connaissaient même pas ? Elle réfléchit un instant. Il n'avait pas l'air méchant, mais enfin, il cachait peut-être juste bien son jeu. La Kaelem était déjà à la base méfiante, et si on lui donnait des raisons de l'être, elle ne s'en privait pas. Qu'avait-elle sur elle ? Ses poignards, comme d'habitude. Mais elle doutait de pouvoir s'en servir contre lui. Au pire, il lui restait toujours l'option fuite, ou le Dessin. Ça la rassurait un peu, et puis, elle décida de s'en remettre à son premier jugement. Et puis, il lui promettait qu'elle n'aurait pas à craindre de piano, et ça, c'était vraiment bien.

- Et bien, d'accord, pourquoi pas ?

Et voilà, au final. Elle prit son bras, après lui avoir gentiment demandé de la guider. Après tout, elle ne connaissait pas vraiment la forge. Elle n'avait jamais eu besoin d'y aller, à vrai dire. Elle entendait pourtant souvent les Kaelems, surtout les guerriers, dire qu'ils avaient été faire réparer leurs armes chez le Forgeron. Oui, à vrai dire, c'était ceux qui utilisaient des armes ou des armures qui allaient à la forge, les dessinateurs, comme elle, en avait rarement ...

- J'entends beaucoup d'élèves de Kaelem parler de vos bons travaux. Beaucoup d'élèves viennent vous voir pour faire réparer leurs armes ?


Silind Frandrich
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MessageSujet: Re: Oh mais méfiez vous des escaliers, ils n'en font qu'à leur tête. [Inachevé]   Oh mais méfiez vous des escaliers, ils n'en font qu'à leur tête. [Inachevé] Icon_minitimeSam 30 Juin 2012 - 21:37

Le coeur de Silind rata un battement. Ce qui devait être certainement impressionnant. Ben imaginez, juste trente seconde, la taille du coeur d'un homme de deux mètres. On dit que la taille de cet organe équivaut à la taille du poing... Ben les mains du forgeron étaient assez énorme pour faire pâlir un Raï. Donc un coeur aussi gigantesque que ça, lorsque ça rate un battement, ça doit être vraiment vraiment vraiment... Effarant ! Bon ok, ok, je vous l'accorde, rien de cette incroyable spectacle n'est visible à l'oeil nu... A vrai dire, juste Silind doit ressentir les effets. Mais la question est... Pourquoi l'a-t-il raté ? Oui, oui pourquoi ? Et bien tout simplement parce que Enelyë, la jeune femme juste en face de lui, venait d'accepter son invitation à la forge. Rendez-vous étrange n'est-ce pas... Pourquoi alors inviter quelqu'un dans une forge oui. Mais ne serait-ce point l'endroit où habite un forgeron ? Ah vous avez tilté. Exactement ! Silind venait de lui donner un rendez-vous chez lui... Ce qui était brillant ! Donc c'est bien normal qu'une réponse positive venant de la Kaelem lui ai fait rater quelque chose d'aussi important qu'un battement de coeur non ? Et en plus de ça elle lui faisait l'honneur de lui donner son bras pour la guider... Une autre raison du manquement de pulsation, n'est-ce pas ? Bref ! Notre ami était donc gorgé d'une nouvelle énergie, qui le faisait avancer d'un pas léger et joyeux. Alors qu'il commençait à entrainé Enelyë vers la forge elle lui posa une question qui fit monter en lui une bouffée de fierté. Parler de son travail était une des choses qu'il préférait faire... Après tout Silind n'était pas forgeron pour rien.

-Et bien c'est vrai, j'ai plutôt pas mal de personnes qui viennent me voir. Des élèves, des gens d'Al-Poll. Surtout des élèves en fait. En même temps ils ont bien raison. Je fais en sorte que toutes les demandes de l'Académie sois produite rapidement et toujours en priorité. En plus de ça, je leurs fait des prix cassés, voir même sans aucun retour d'argent. Cela me fait plaisir, et en plus de ça, je suis nourri et loger... Je leurs renvoie la pareille en quelque sorte.

Le colosse eu un petit sourire, oui c'était un bon retour des choses. Il se souvenait encore de son arrivée a l'Académie. Merwyn n'avait même pas été surpris par la couleur de ses yeux. Là où tout le monde l'avait traité de démon, l'avait traîné dans la boue, une personne l'avait accueillit. Il ne remercierait jamais assez le dessinateur. Dans cet établissement, il avait trouvé une famille, une forge, un commerce qui s'était mis tout doucement en route.

-En fait, au début, je n'avais que des élèves... C'était assez ennuyant, toujours à voir des armes, des armures... Mais ce faisant, ma réputation a gagné Al-Poll et certains nobles m'ont envoyé leurs commandes. Beaucoup d'épée, de blason, de bouclier... Mais certain demandait des choses plus délicates, comme des bagues, ou des chandeliers...

Silind s'était plongé dans son histoire rêvassant doucement sur sa vie.

-Certaines personnes ont du mal à comprendre qu'un forgeron ne sert pas qu'à faire des objets pour la guerre... Non... On apprécie aussi de construire de belle chose. Sculpter chaque petit détail d'une simple chaise en métal nous offres plus de plaisir que de créer une épée basique. Heureusement, les combats se sont un peu calmé et on me demande de plus en plus des objets fins qui demandent un savoir-faire bien plus impressionnant.

C'était bien vrai, le colosse préférait forger un collier plus qu'une hache de guerre. Et il le disait à qui voulait l'entendre... Parce que ne faire que des objets pour tuer... Cela vous ruine une vie.

-Un jour je vous montrerais peut-être comment je forge... Certain disent que c'est impressionnant, moi je n'en sais rien. Quand je suis dans mon travail je ne vois que ce que je fais.

L'homme se rendit compte que cela faisait une bonne vingtaine de minutes qu'il parlait de lui, de son travail etc. ... Mais il ne s'était pas du tout intéresse à la demoiselle. Cela devait être vraiment ennuyant pour elle. Alors, Silind posa des questions, car Enelyë avait, elle aussi, un don qui le fascinait au plus haut point :

-Votre don du Dessin doit être aussi quelque chose de magnifique... J'ai rencontré quelque Dessinateur, mais chacun avait sa version des Spires... Et vous, comment percevez-vous l'Imagination ? Cela doit être vraiment génial de voyager dans cette dimension... Je suppose que vous devez plutôt être douée en la matière non ?

L'homme s'intéressait beaucoup au pouvoir des Spires. Les oeuvres que produisaient certain Dessinateur était si majestueux qu'il admirait ces personnes... Lui ne pouvait que réchauffer ses braises... Et encore, cela lui demandait beaucoup d'énergie et de temps, si bien qu'il préférait le faire manuellement... Beaucoup plus rapide et plus efficace. Il avait entendu parler de dessin éternel... Comme l'Arche, mais le forgeron n'a pas eu l'occasion de la voir en vrai... Il paraissait que c'était un spectacle somptueux qui se renouvelait à chaque fois qu'on le voyait. Un jour Silind irait là-bas... Mais pas aujourd'hui, aujourd'hui il essayait de charmer une damoiselle.


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Oh mais méfiez vous des escaliers, ils n'en font qu'à leur tête. [Inachevé]
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