Entre

Arya arrivait, c'était la première fois qu'elle venait là, elle ne connaissait personne.
Voyant une personne endormie elle fit le moins de bruit possible.
Déposa son seul bagage près d'un fauteil et s'assit et se mit à réféchir, voyant que le feu s'était éteind, elle le ranima grâce au dessin.

*Que faire maintenant?*

Se tourna légerement pour voir la fille.

"Oui, je suis nouvelle"

Elle ne savait pas quoi dire, elle ne savait jamais quoi dire lors d'une discution.
Mais elle se dit que c'était une mauvaise entrée en matière, elle devrait vivre ici, autant s'intégrer si possible toute suite.

"et toi?"

( désolée pour ce retard !)

Nephtys sourit .

" Oui , je suis arrivée il y a quelques jours seulement ! Je connais presque personne !"

Elle se leva pour aller chercher un de ses livres qui trainait par terre et le ranger dans son sac avant d'ajouter.

" Tu veux devenir quoi ? Desiinateur ? Marchombre ?..."

"Je ne sais pas du tout encore... Et toi?"


(je commençais à désespérer, mais c'est pas grâve^^)

"Douée... j'dirais pas ça, mais je me débrouille bien et toi?"

Nephtys haussa les épaules.

"Mon don me suffit amplement pour ce que je veux faire ! " dit elle avec un sourire malicieux. "En tout cas , je me débrouille assez bien pour me sortir des embrouilles !"

Elle s'étira , puis se leva.

"Ca te dirais de partir faire un tour dehors ?!"

"Pas de problème, je te suis"

se leva

Elle attrapa sa cape noire , et la mis sur ses épaule.

" Une balade a cheval , ca te va ?"

Et sans attendre la réponse , elle se dirigea vers cet endroit.

[on continu la-bas ?! Tu commence ou pas ? ^^]

[commence toi]

"Pas de problème"

Mattrim arriva après la sortie des deux jeunes filles.
** Génial, on est dans une école et il n'y a ps un chat .. **
Il soupira. C'était mieux ainsi, il n'aimait pas beaucoup parler. Il se dirigea vers un fauteil qui semblait moelleux et s'y laissa tomber mollement. C'était beaucoup plus somptueux que dans la petite maison ou il vivait avec son père adoptif .. Matt se sentait .. petit comparer cette école. Mais il avait déjà hâte d'y faire sa place.

Anaïel entra avec délicatesse dans le dortoir, revigorée par son échapade à la cascade. Elle chercha du regard Maafax et le vit assis au fond de la pièce, en tailleur sur un fauteuil. Il ne l'avait pas vu. Anaïel se déplaça avec souplesse dans cette dirrection, ne faisant aucun bruit, se coulant dans la piece comme de l'eau. Elle arriva à sa hauteur et murmura juste assez fort :
-bonsoir Maafax..
Ce dernier sursauta soudain et se retourna d'un bloc. Anaïel laissa échapper un sourir et s'assit à même le sol, effleurant de ses doigts la symphonie du tapis de sol, puis celle plus profonde du granit quelques centimètres dessous. Maafax la regarda et Anaïel tourna les yeux aussi vers lui. La jeune fille se voilait devant cet inconnu mais elle ne pouvait nier qu'elle ressentait une légère curiosité pour le garçon. Elle était cepandant trop farouche pour l'avouer clairement et Maafax ne pouvait pas lire ses pensées.
Anaïel se contenta de le regarder et de le jaugé d'une certaine manière. Elle se demanda encore ce qu'il avit à lui dire.

Il la regarda :

-Je sais que tu vas essailler d'y aller, j'ai vu ton regard et rien ni personne ne pourras t'empêcher d'y aller. Ceci ne sert donc à rien de t'en dissuader. Mais en revanche je souhaiterais savoir si je peux t'accompagner. J'ai repéré il y a longtemps deux entrées de l'autre côté de la chaîne du poll. Voilà mon plan, on se rend dans l'une d'elle, on interroge un ts'liche on revient ici avec les informations que l'on communiqueras à Merwin.

Il avait dit cela d'un trait, forçant Anaïel à l'écouter jusqu'au bout.

-Je propose qu'on n'y aille le plus vite possible. Il faudrait juste se trouver un éventuel alibi et il me faut au moins une journée de préparation le temps de parler à quelqu'un. Sinon on peut très bien aller chacun de notre côté, je te dis où c'est, je sais que les marchombres désirent être indépendant. Qu'en penses-tu?

Il s'arreta. Contempla Anaïel, c'était une des premières filles avec qui il parlait. Il s'approcha du feu qui crépitait dans la cheminé. Quand elle eu le dos tourné, certainement pour réfléchir, il mit ses mains dans le feu. Celui-ci semblait danser avec grâce autour de samain. Il s'arrêta de bouger. Maafax commença àmurmurer des phrase inaudible et incompréhensible pour le commun des mortels. Le feu se refletait sur les lunettes sombres de Maafax. Ces yeux devenait blanc, il parlait.

Anaïel fut surprise de sa proposition. Elle ne s'attendait pas à ce que le timide Maafax lui propose un sortie de l'académie malgré les interdictions de Merwyn et de Krystal. Elle réfléchit pas longtemps mais quand elle se retourna et qu'elle le vit les mains dans le feu, elle se replongea dans ses pensées. Ce garçon maitrisait les éléments. C'était un pouvoir énorme, mais Anaïel sentait, au plus profond de son lien avec la Natur, que Maafax ne la forçait qu'un petit peu. Elle ne résistait pas à son appel. C'était un pouvoir énorme, qui ferait des ravages si il était mal utilisé, si Maafax se pervertissait ou daignait suivre la Loi, pour prendre le chemin de l'ombre.
Elle l'observa et nota que, malgré son apparence assez chetive, il avait un carrement des épaules, preuve de son assurance par rapport au mond environant. Un peu trop peut-être...
Anaïel prit la parole d'une voix chantonnante, pas plus qu'un murmur mais parfaitement audible pour Maafax :
- J'ai dit à Krystal que je n'irais pas. Elle était comme effondrée d'avoir fait joué son statut de préfète et je sais que ça lui a fait mal. En outre c'est un fille très sympatique et très mure. Je n'irais pas... (Anaïel sourit avec ambiguité) ... du moins avant une bonne semaine.
Maafax sourit aussi. Sa décision ne le surprenait pas. Il savait qu'elle ne renoncerait pas.
Anaïel repris :
- Je ne sais pas si l'idée d'y aller avec toi me plait. Je ne te connais pas et j'ai du mal à accorder ma confiance aux gens. Par contre je sais que ce serait du suicide que d'y aller toute seule.
Maafax se demanda ou elle voulait en venir. Il ne savait pas du tout si Anaïel allait refuser ou accepté...
- Je te dirais la semaine prochaine, quand je trouverais un moment propice pour cette petite escapade.
La jeune fille se tut et tourna ses yeux étonant vers le feu. Le résultat était saisissant. Ses prunelles d'ordianires flamboyantes explosèrent aux lueurs du feu de bois, les flammes soulignèrent les couleurs rouges et mordorée et donnèrent un nouvel éclat à ses yeux. L'effet ne dura pas et lorsqu'Anaïel tourna son regard vers Maafax, la magie du moment disparut. A sa manière, la jeune fille venait de se hisser au même pouvoir que Maafax. Le feu dansait de différente manière et Anaïel n'avait pas prononcé un seul mot...

[ pour le sauvetage, comme l'a dit Kristal, il n'aura lieu que pendant le week end vu que merwyn est à l'internat comme moi et qu'elle ne peut pas poster pendant la semaine. Elle voulait aussi participer aux "réjouissances"

[je suis hyper content. J'ai obtenu de mes parents de pouvoir rester le Week-end. Généralement je pars]

Maafax se doutait que les premiers jours de la rentrée serait bruillant mais il se sentait coupable d'avoir vu les ts'liches aller vers l'académie et de ne pas avoir réagit plus tôt.

Mais il était heureux. Il était en présence d'une personne qui pouvait se flatter d'avoir des compétences dans l'approche des élémentaux. Le feu dans la cheminée en était une preuve. Il aimerait tellement pouvoir apprendre à des personnes les bases qu'ont lui avait enseigné. Anaïel avait un don certain. Ensemble, il pourrait faire de grande chose, aider la nature qui souffre chaque jour de la violence humaine. Cette souffrance est présente partout où il existe des être capable de pensée orgueilleuse. Ce monde ci, les deux autres mondes qu'il connaissait.

Il s'arrêta dans ses pensées. Une vague d'idée lui arriva soudain. Il ouvrit la bouche et dit :

-Il m'a semblé entendre le fait qu'un nouveau professeur était arrivé. Il semblerait que ce soit un professeur de civilisation. Cela pourra beaucoup m'aider. Je pourrai m'habituer un petit peu à votre monde. Mais juste après, je me débrouillerai pour partir de l'académie et aller dans la ville. J'ai fais une commande qui pourras nous aider dans le voyage, surtout toi, tu n'es bien sûr pas obligé d'accepter de l'aide mais ce sera le meilleur pour y aller le plus vite possible.
Un raccourcis élémental que peu de personnes peuvent empreinter.

Il inspira un longue bouffée d'oxygène, il regarda le feu, y retira sa main. Il ne savait jusqu'où pouvait aller Anaïel, si les éléments l'accepteraient.
**Sortir, songea t-il, libre comme le vent, comme son alliés, le vent.**

Il se leva, marcha au milieu des braises. Le feu ne bougeait pas, bien au contraire, il semblait l'accompagner. Il leva la tête.

-Je sortirai par là.

Il leva une main vers le ciel. Ils étaient dans les sous-sol mais la cheminé communiquait forcément avec l'extérieur. Une fois en haut, il n'aura aucun mal pour sortir de l'enceinte de l'académie. Il sortit de l'âtre. Toussota un petit peu.

-Je partirai ce soir en reconnaissance dans les montagnes, j'ai l'habitude de m'y ballader surtout la nuit. Je ferai le plus discret possible. J'ai prévenu Merwin que j'irai voir l'oeil d'otolep. J'espère qu'il ne s'inquiétera pas.

Il s'arrêta pour laisser parler Anaïel. Il la regarda. Maafax ne risquait rien et ils le savaient. Quelques uns des éléments n'acceptaient de partager leur pouvoirs que s'ils avaient confiances. Cela fait environ douze ans qu'il a ses dons, et l'oeil lui donnait à présent la possibilité de les utiliser autre que pour s'entraîner. Il en était conscient.

Anaïel hocha la tête distraitement, encore perdue dans ses pensées. La semaine prochaine... rien ni personne ne pourrait l'empecher de partir. Elle commençais à étoufer dans cette académie, même si tout le monde était sympatique et si les cours étaient interressants.. *D'ailleur, les cours marchombres n'ont pas repris depuis longtemps* songea t-elle.
Elle leva la tête vers Maafax et le regarda au fond des yeux, au fond de l'ame.
- J'irais de toute manière, mais je n'ai pas encore décidé si j'irais seule ou avec toi.. ou avec d'autre. Je te dirais à la fin de la semaine.
Elle se cambra légerement et se leva avec une grace féline. Elle continua d'une voix douce, pendant que Maafax la regardait :
- Il faut que tu saches, notre approchge des élément n'est pas la même. Je ne les utilise pas pour faire quoi que se soit, je ne veux pas ensuite dépendre de quelque chose.. N'oublie pas que je veux devenir marchombre...
Apprendre à voler je n'y arriverais peut-être pas avec mes seules capacités, mais j'essairais du fond du coeur... toute seule.
Anaïel avait un peu appuyé les derniers mots, façon d'esxpliquer à Maafax Qu'elle ne voulait pas d'une quelquonque aide pour maitriser le chant. Elle voulait être indépendente, et elle le serais.
Maafax la regardait toujours, comme pour la jauger, mais il était plus curieux qu'autre chose. Il savait intuitivement qu'Anaïel était étrange, non pas seulement à cause du Chant, mais dans sa façon de marcher, de se déplacer, de parler... Il savais intuitivement qu'Anaïel n'était pas totalement humaine..

Maafax baissa la tête. Il était déçu. Il espérait pouvoir apprendre un maximum de chose à des personne possédant déjà les bases.
*C'est peut-être pour cela que l'oeil d'otolep m'a envoyé ici* se permit il de songer.
Malgré tout, il fit un sourire. Elle était catégorique et savait que cela ne changerait jamais. Il n'avait pas l'habitude d'abandonner mais il doit avouer que cela ne l'étonna pas. Anaïel est quelqu'un d'exceptionnel. Ele sera une grande marchombre digne de se nom.

Il dit uniquement
-je comprend.

Anaïel sourit simplement. Les mots n'avaient pas d'interets en ce moment suspendu. Dans son regard elle fit passer la reconnaissance et l'estime qu'elle portait au jeune garçon. Elle tourna les talons et sortit avec souplesse. Peut-être qu'elle le reverait plus tard, peut-être...
Elle voulait aller dehors, prendre l'air ou en changer, plutôt.
Anaïel voulait à tout pris sortir de l'académie, elle espérait que Krystal comprendrait son besoin d'evsion, l'espace clos de l'académie qui à la longue l'oppréssait... Elle allait aler en dehors de l'académie, mais pas une seconde elle ne pensa qu'elle désobéissait à Krystal. Elle ne voulait pas faire quelque chose de mal, cette sortie c'était juste pour son plaisir personnel.
Elle voulait voir le soleil se lever.

==> au pied des montagnes.

Maafax regarda Anaïel sortir. Il reviendrait ici tout à l'heure, après le cours de civilisation son premier cours. Il fut tenté de la suivre mais ils n'avaient pas le coeur à ça. Peut-être était -il allé trop vite. Peut-être qu'il n'apprendrai à personne. C'était mieux comme ça. Elle dévellopera le don celà est sûr. Elle a un avantage, elle est consciente que les éléments existent. Ce n'est pas comme tout le monde. Après qu'elle soit sorti de la pièce, il se mit dans le feu. Chuchota quelques mots avec douceur. Le feu commança à vasciller. Une rafale de vents déferla tel une vague dans l'âtre. Maafax s'accroupit et sauta. Avec grace, légèreté et rapidité il sauta. Un modeste saut d'une dizaine de mètre. Il tendit ses bras vers l'avant. Il freina en posant la paume sur les parois de la cheminé.
Cul-de sac.
Maafax retint un juron. Il venait de voir sur les murs des petits trous par lesquels devait s'échapper la fumée dégagée.
Il arriva à peine à y passer son bras. Il regarda les briques. Les jointures était légèrement abîmée. Il toucha toute les briques les unes après les autres. Il sourit. Il inspira avec force. En reculant sa tête comme pour aspirer le plus d'air en un minimum de temps. Il le relacha. Les briques s'enfoncèrent dans un bruits sourd reproduit à l'infini comme un écho par la cheminé. Il poussa de toute ses forces. Les briques commençaient à tomber de l'autre côté. Après un quart d'heure, il avait fait un trou assez grand dans la façade pour pouvoir passer. Il passa les pieds en premier puis le reste du corps après. Il sourit. Il avait devant lui l'immense étendu d'herbe, d'arbre de rocher qui composait le parc. Il était sur le toit. Il avança prudemment près de la corniche.

-Que c'est haut, dit-il avec emmerveillement.

Il avait trouvé le passage par lequel il sortirait. Il rerentra dans la cheminée et ce laissa tomber comme une pierre. Il se mit en boule quasi parfaite. Le choc fut violent mais Maafax en avait vu d'autre. Il ne tarderait pas a avoir des ématomes sur le devant des jambes. Il ralluma le feu soufflé par le choc. Il changea ses vêtements et se lava. Il était couvert de suie.

Il sortit. Souriant.
==> Salle de civilisation

Anaïel entra dans le dortoir à la suite du jeune homme au puma. Un étrange sentiment l'envahit aussitot. Le puma tourna ses yeux dans sa dirrection. Un creux se forma au niveau de son estomac et elle resta 10 bonnes secondes à regarder la bete. Elle lui rappelait les montagnes faëlles, la nature sauvage qui l'avait élevée et les fauves qui avait apris à la redouter, elle, pauvre petite créature sans parents mais qui avait su imposer sa loi avec une petite fronde et quelques cailloux.
La jeune fille se déplaça avec lenteur dans la salle et s'assit près du feu sans un bruit. Du coin de l'oeil elle appercevait la tache rougeoyante que faisait les cheveux du garçon dans la pénombre de la piece.
Elle s'imergea dans le feu et laissa ses pensées vagabondées au grés des queqtion qu'elle se posait sur le jeune homme et l'étrange sentiment qui l'avait parcouru quand elle avait vue le puma.
Ses yeux de feu devinrent brillant et c'est comme avec une vie propre qu'ils rougeoyèrent dans leurs orbites.
Anaïel se tourna vers le jeune homme et approcha sa main du fauve.
- Tu a un puma magnifique.
Le jeune homme esquisa un geste comme pour l'empecher de le toucher. Mais pour rien. Les doigts d'Anaïel s'aretèrent à une vingtaine de centimetre de son museau.
Ses yeux de feu plongèrent dans ceux bleu cobalt du garçon. Elle siffla, mais sans méchanceté, de la voix qui était la sienne quand elle était curieuse :
- comment t'appelle tu?

- Mon nom est Liraï, ce n'est pas mon puma, mais un compagnon. Je vois en tout cas que tu te debrouille avec les animaux.
Le felin approcha son museau de la main de la jeune fille. Les pheromones marquaient de la peur, mais elle etait controlée. Le felin avança alors sa tete sous sa main, exprimant la possibilité de devenir ami...
- Et toi, quel est ton nom ?

Anaïel promena sa main sur le poil dur mais soyeux du fauve. Le puma leva les yeux vers elle et elle lui rendit un regard qui signifiait qu'elle voulait bien devenir une amie...
6 Je m'appelle Anaïel. Anaïel tout cour. Je suis à l'académie depuis un certain temps déja. Pourquoi es tu ici ?
La jeune fille marqua un temps d'arret pour laissr le temps à Liraï de répondre. Ses cheveux avaient vraiment une couleur étonnante, ils lui rappelaient la couleur de ses propres yeux...
Le félin grogna, de contentement peut-etre, toujours est il que la jeune fille retira sa main quelques dixièmes de secondes pour la reposé tout doucement sur le haut du crane du puma. Elle ajouta en sifflottant :
- et ton compagnon? Comment s'appelle t'il ?