Description générale
- Nom : Fil'Ethan
- Prénom : Ombre
- Race : Humaine
- Age : 20 ans.
- Classe (primaire) : Marchombre.
- Classe (secondaire) : Gardienne des Clés?
Description physique et mentale
- Description physique : Contraste. C'est le mot qu'Ombre décida de mettre en avant suite au déchirement qu'elle éprouva suite à la libération de son maitre et de l'enseignement Marchombre. Ses cheveux noirs, elle les opposa à sa peau blanche comme neige, encercla ses yeux d'un lourd maquillage de jais, peignit ses ongles et s'habilla de couleur pâle...
Ses prunelles d'un éclat anthracite, comme les poignards, sont un océan métallique pour quiconque pose les yeux sur. Le visage fin de la jeune femme est blancheur, son corps est harmonie. Harmonie... n'appelez pas cela beauté. Elle est Marchombre, et tout en elle revendique la liberté sauvage qu'exhibe la poésie. La poésie d'être, d'exister, qui brûle en son corps, sur son visage, de par son être comme un miroir à la philosophie, un entrelacs de sourires, de gestes...
Peut être est ce toutefois trop poètique? Alors, d'un point de vue plus concret. Ombre est de taille moyenne, mince et souple, comme de nombreux Marchombre. Elle a la peau très blanche, des cheveux de jais, des prunelles d'un gris éclatant, des doigts fins.
D'une démarche féline, aérienne qui souvent devient un peu exagérée et notable, elle dégage une impression de folie douce, et de danger, une fois en colère. Elle s'habille souvent en pâle, quand elle ne porta pas son armure de cuir souple, commune aux Marchombres.
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Description du caractère : Folle. Lorsque son maître la prit sous son aile, elle était une jeune fille lunatique, silencieuse, mais au sourire éternel. Pourtant, au fil des jours, sous la pluie, la neige, et le vent, via l'entrainement Marchombre, Ombre révéla des facettes plus profondes, plus intenses. La véritable rire, l'amour et la colère...elle sut se démarquer dans ces sentiments comme un miroir reflétant la beauté et l'impression même des choses.
Jonglant entre différents caractères, mais gardant une certaine pugnacité dans la couardise, son esprit toujours en éveil fit noter à son maitre qu'Ombre était une personne sociable, certes, mais solitaire et certainement incomprise par beaucoup. Pourtant, on dit qu'un geste dans la vie pour en bouleverser d'autre. Ce fut le cas. L'amour... lorsqu'elle fut arrivée sur le sommet de la montagne, et que les menottes tombèrent... ce fut comme un livre brutalement refermé. La souffrance de la solitude... pourtant, Ombre se garda bien de ne pas sombrer dans la dépression. Son maitre lui avait appris une chose plus importante que tout. Elle vaincrait les doulours en gardant ce sourire, ce même sourire qu'elle avait eut lorsque l'ombre souple du Maitre s'était un jour dressée devant elle. Ne pas sombrer? Très bien. Ombre serait donc.
Folle. A faire rire.
- Principale(s) qualité(s) : Un seul mot pour décrire son avantage majeur. "Surdouée.'
Elle est jeune adulte, désormais, mais sa capacité intellectuelle n'en est pas pour autant moins réactive. Les réflexes mentaux, l'instinct de la situation, la compréhension précoce et les facilités à dénouer des problèmes en quelques instants... Ombre à sut maitriser son gros QI facilement, faisant d'elle une redoutable stratège, bien qu'un peu... incompréhensible, parfois...
- Principal(s) défaut(s) : Mmm... comment dire. c'est une Marchombre, donc une combattante.
Toutefois, si elle peut retarder au maximum le moment où elle doit se jeter dans la bataille, et bien c'est parfait! En plus, elle refuse parfois de s'expliquer sur tels ou tels choix, cela lui procurant de nombreuses fois une attitude orgueilleuse, et un caractère lunatique. Rajoutons aussi que son point de vu déplacé fait d'elle une personne un peu....loufoque.
- Particularité(s) :
Etant Marchombre, elle a dut subir l'épreuve de la Greffe. Au sommet du Mont du Desert des Murmures, Ombre s'est vu accordée la possession de voler! SUPERWOMAN!!! Naaaan, je rigole. Seulement, ses pupille, suite au séjour dans le désert, possède la spécificité de plonger les gens dans un sommeil semi-éveillé...une espèce d'hypnose, dont la localisation des rêves n'est choisie que par Ombre.
- Capacités: Ombre n'est pas le genre d'adversaire qui fonce dans le tas, prête à tuer tout le monde. Elle réfléchit vite, certes, mais une certaine couardise aux duels l'empêche de "foncer", bien que sa stratégie belligerante soit mise en place. Toutefois, elle est une analyste de la situation, une stratège implacable, et use souvent de l'hypnose afin de parvenir à ses fins.
Vécu et histoire sociale
- Situation familiale :
Fille cadette, l'adolescence est un bon moment pour voler de ses propres ailes, pas vrai? Alors pourquoi ne pas fuir cette réalité oppressante, et une nuit, dans la lumière de la lune, quitter le beau manoir familial, où l'on sait qu'il n'y a plus rien, pour vous. Une mère aimante, mais trop peu là pour vous, un père obsédé par ses fils ainés, des frères chochottes et bourg, persuadés de valoir tout le monde.
- Situation sociale : Porte fièrement son nom, persuadée de valoir toute la génération actuelle de sa famille de par sa liberté recouvrée, Ombre refuse toutefois d'être considérée comme une noble, puisque Marchombre avant tout.
- Histoire :
Ombre releva des yeux éberlués sur Taïano. Des menottes? Des chaînes? Mais quelle idée saugrenue était encore passée par la tête de son maitre?
L'homme leva son regard bleu pur sur elle. Elle chancela sous le charme qui était incrusté dans ce regard. Un charme envoutant, comme la promesse d'une libération, d'un échapatoire à la souffrance. Il sourit, et posa sa main sur la tête brune d'Ombre.
*Aujourd'hui, pas d'illusions.*Elle secoua la tête, pugnace, et se tourne vers la montagne. Le vent bat les airs, et elle frissonne.
*Vas y. Trouve une voie qui te permettra d'accéder en haut.*Comme un chat Taïano Falhan bondit. Ses pieds et ses mains, lestes, accrochent avec facilité chaque prises, invisibles ou non. Ombre soupire, les chaines secouées par ce vent démentiel. Au moins, elle à suffisamment de mou pour éscalader. Ce qui est d'ailleurs étrange...pourquoi l'avoir attaché si elle peut se mouvoir aussi facilement? Elle ferme les yeux, laissant la liberté sauvage du vent rugir en elle, faire corps avec son organisme, afin de s'élever toujours plus haut sur la pente raide et rocailleuse de la Montagne. Taïono veille.
***
L'homme soupira et attrapa l'adolescente par la main d'un geste si vif, mais d'une précision redoutable qu'Ombre se stoppa, ahurie.
_
Pourquoi as tu si peur?elle tenta de se dégager de l'étau de fer, mais le calme de l'homme encapuchonné était d'une intensité effroyable.
_Lâchez moi!_Tu ne répondrais pas à ma question.
_Mais vous êtes con! Laissez moi tranquille!La main s'ouvrit, avec une telle légereté qu'Ombre, stupéfaite, la fixa sans comprendre. Pourquoi cette remise en question de la part de l'homme? Les clients, aux alentours, fixaient la scènes, les yeux écarquillés.
_
Je suis con? Est ce l'important, pour toi? De connaitre le niveau intellectuel de tes interlocuteurs?Ombre se figea. La conversation dérivait sur un autre sujet. Un sujet qu'elle était en mesure de maitriser, mais auquel l'homme semblait trop à l'aise. Un frisson secoua son échine. Elle bifurqua.
_J
'ai peur....parce que vous provoquez chez moi une réaction de panique, due à votre violence.La capuche de l'homme masquait son visage. La taverne était peu fréquenté, surtout ce soir. Ombre ne s'y était rendu que pour acheter à manger. Voir voler quelques pièces d'or...
Elle avait glissé sa main sur la bourse de l'homme. Ce dernier avait réagit de manière foudroyante, lui retournant le bras jusqu'a l'articulation. Et Ombre avait alors simplement bougé. Sans savoir comment. S'était libérée en une seconde.
L'homme était resté silencieux. La salle était silencieuse. Ombre avait balbutié une vague excuse, puis avait cherché à s'éloigner. La main avait fusé sur son poignet.
_
Tu parle comme un livre...tu cherches à te rendre originale? Ombre ne répondit pas, gardant les yeux rivés sur ce qui devait être le visage assombri par le tissu, de l'homme.
_Je ne parle que si je dois éclairer des pauvres illuminés comme vous. Voulez mon avis? Vous êtes malade._Tu n'as pas répondu à ma question. Pourquoi as tu peur?Ombre crispa les poings.
_Parce que je ne suis pas un livre, peut être...Elle remarqua alors le sourire de l'homme, qui baissa son capuchon, les yeux fermés.
_Assieds toi.Les paupières se soulevèrent, révélant un regard exceptionnel.
_
Laisse moi écrire un mot de plus dans ce livre fermé que tu es.***
_
Mais vous êtes fou!Ombre, les yeux effarés, debout sur les branches du centenaire dans lequel elle s'était réfugié, fixait son Maitre. Taïano Falhan, trente ans à peine, la peau noire comme la nuit, habillé d'une tunique de cuir, les cheveux blancs comme la neige, fixait son élève avec sévérité.
Ombre soupira, et glissa le long du tronc, attérissant avec souplesse sur le sol tendre. Taîano sourit, et s'approcha.
_
Maitriser le vent, le feu, l'eau et la terre. C'est obligatoire pour un Marchombre._
Les Marchombres ne se ressemblent pas. chacun de nous est unique. Pourquoi entrer dans une globalité quand le but de notre existence est de savoir être libre?
Taïano soupira, bien que très amusé par cette habituel bloc de négation._
Comment veux tu être libre si tu ne connais pas la clé de la porte qui t'ouvre à cela?
_Quel est le rapport?
_Aucun, justement.Ombre soupira. du haut de ses dix sept ans, elle avait grandi et mûri, bien que son caractère effronté soit toujours le même. Ses cheveux noirs lachés dans le vent étaient en totale opposition à sa peau laiteuse. Tout comme les cheveux diaphanes de Taïano l'étaient à son propre teint. Ils étaient maitre et élève, en total désaccord sur tout, dans une harmonie pourtant inflexible.
_Si tu réussis cette épreuve, Ombre. Je t'inscrirais à l'épreuve de la Greffe.
Ombre releva lentement les yeux sur l'homme noir, silencieuse.
Surprise totale.
Mais confiance telle dans les yeux.
Amour.
Le hurlement s'intensifia. Ombre hurla, les larme brûlantes déchirants ses joues. Les mains plaquées sur le sol, secouée par ce vent qui balayait le Desert, la dernière épreuve semblait insurmontable.
Traverser le Désert avant d'arriver à la Montagne des Murmures.
_
Je n'y arriverais pas!Son cri déchira le mugissement du vent. Ce dernier redoubla soudainement, comme voulant la frapper encore plus fort de sa lâcheté, de sa couardise, de ses peurs et de sa solitude! PEUR! TU AS PEUR! PEUREUSE!!!!
Ses yeux se rouvrirent. Le sable collait aux cils trempés de larmes. Silence dans son coeur, dans son être.
Peur?
Où était la voie du Marchombre, si la peur futile existait? Les mots résonnaient à son oreille.
"
Maitriser le vent, le feu, l'eau et la terre. C'est obligatoire pour un Marchombre.
_Les Marchombres ne se ressemblent pas. chacun de nous est unique. Pourquoi entrer dans une globalité quand le but de notre existence est de savoir être libre?
_Comment veux tu être libre si tu ne connais pas la clé de la porte qui t'ouvre à cela?
_Quel est le rapport?
_Aucun, justement."Bien sûr que si, il y avait un rapport.
Ombre se releva. Ses cheveux claquèrent dans le vent. Les larmes s'envolèrent dans la tempête de sable, de violence.
De violence. D'amour. De bleu. De noir. De blanc. De jaune. Ombre ouvrit ses bras. Le vent la ceuillit, comme un upercut.
Pas de peur futile. Juste celle nécessaire. Et la violence du vent se fit murmure. Murmure.
****
19 ans. Suite à l'Ahn-ju.
L'homme poussa un hurlement qui se stoppa soudainement. Ses paupières, agitées de soubresauts, recouvraient à peine le regard désormais vide. Son corps chuta, longuement, en arrière.
Ombre tourna alors ses yeux vers son Maitre. Ce dernier eut un sourire euphorique, comme hilare, mais maitrisant ses rires.
Hypnose.
Sommeil.
Arme.
****
Les doigts en feu, mais refusant de se plaindre, Ombre parvint finalement en haut du sommet enneigé. Grandir. C'était quelque chose d'absurde. Mais de tellement vrai.
Taîano la regarda. Elle se tenait, en silence, dans le vent et la neige. Elle eut une pensée étrange. Celle comme quoi elle n'était plus la gamine que son Maitre avait rencontré dans le pub.
Les chaînes tombèrent dans un bruit iréel. Les lèvres noires bougèrent, presque inaudibles.
*Libre.*
Elle ne bougea pas. Elle y avait réfléchit durant toute l'assenscion.
Elle tomba dans la neige, sans vraiment sans apercevoir.
Un adieu.
Un cri.
Le silence.
Le dernier mot que j'écrirais, Ombre...tiens toi tranquille, j'ai dit! ...Mais assieds toi bon sang! Assis! ... Voilà! Tssss... donc. Prend la plume... voilà...suis le mouvement de mon poignet. Attention...Doucement. Voilà... ....douce...bien. .... et voilà. Tu as réussis! Bravo!MArchoMbrE.
La main plaquée sur les yeux pour s'abriter d'une certaine luminosité, Ombre gardait cette position couchée, l'herbe encore froide, ondulante sous son dos et contre ses épaules.
Les Marchombres sont fait pour être libres. Combien de fois avait elle ressassé cela à Taiano? Combien de fois avait elle soupirée lorsqu'il répliquait que les règles existaient pourtant? ...mais aujourd'hui, en y repensant bien, pas une seul fois son Maitre n'avait affirmé le contraire de ses déclarations. Commenta avit elle fait pour ne jamais s'en rendre compte?!
Les MArchombres étaient fais pour être libres.
Libres comme le vent, dans l'Harmonie.
Elle soupira et glissa sa main dans les mèches sombres qui vinrent recouvrir son visage, dansantes dans le souffle irrégulier de ce vent matinal. Les animaux s'étaient tûs, troublé par la manifestation dysharmonique de la jeune femme. Marchombre...ça osait se dire Marchombre et c'était incapable de chialer en silence. Pitoyable. Vraiment.
Ombre écarta très légèrement les doigts. Que dirait Taiano q'il la voyait dans cet état? Toujours en train de pleurnicher sur son sort, plutôt que de s'entrainer à maitriser le vent... le vent. Pffff. Un sourire moqueur vint s'incruster sur les lèvres. Presque surpris, l'élément revint secouer les mèches de jais. Démente, la jeune femme se releva d'un bond, le visage déformé par une expression de haine totale.
_
Mais laisse moi tranquille toi!Le vent mugit d'autant plus. Accablée, Ombre se laissa chuter au sol, le visage entre les mains. Elle cherchait sa liberté? Alors que son maitre venait de la libérée de la terrible et insurmontable épreuve qu'était l'Enseignement? Mille fois elle aurait revecu l'expérience, rien que pour refuser cette vérité accablante, d'une souffrance inexplicable. La douleur de la solitude était une souffrance qui rendait fort. Vraiment? Alors pourquoi ce mal être total depuis six mois? Six mois...comme le temps passait vite. Vraiment.
Etiez vous vraiment sûr que cela faisait six mois qu'elle avait escaladée la Montagne? Cela semblait si lointain et si proche, si irréel et écrasant...
Ombre plia les jambes, les ramenant contre sa poitrine. Elle ferma les yeux, laissant le vent mugir autour d'elle, laissant son souffle dévaster son être.
Elle venait de se mettre une corde autour du cou. Être Gardienne des Clés. Quelle appellation magnifique pour simplement dire concierge. Un homme lui avait fait remarqué soit dit en passant. C'avait été blessant. Monstrueusement blessant. Mais elle n'avait rien dit. Elle n'avait rien put répondre. Pourtant? Où était cette fierté qui faisait des Marchombres des...Marchombres? S'était elle détruite sa voie en acceptant un rôle tel? Une enclave soudée au sol. Voici ce qu'elle était devenue en quelques paroles. Avait rencontré un membre haut placé du personnel de l'Académie, et ç'avait rapidement été conclu. Elle était la concierge de service. Un sanglot de rage et de détresse redoubla dans sa gorge, et elle baissa la nuque, cédant à la fatigue et au désespoir. Marchombre, Marchombre... que dirait Taiano?
*Ombre. Tu es une gamine. Grandis un peu!*Elle releva le tête, stupéfaite. Le souvenir était vieux de trois ans. Pourtant la voix grave du lion noir Falhan venait de résonner à ses tympans comme un reproche claquant dans le vent.
Sourire?
_
Vous désirez?C'était un homme. Peut être un mari, peut être un garde, ou un professeur. Ombre plissa ses yeux anthracites sur lui, rayonnante.
_[color=black]Je suis là pour prendre le rôle de GArdien des Clés. Er défendre au besoin.*
Voie du MArchombre réspectée.
Je suis faite pour être libre. Je ne serais jamais assise derrière un bureau. Autant mourir, sérieusement. Mais si je peux explorer toutes les voies à suivre, autant commencer par fréquenter un lieu où je retrouverais des novices, des adolescents suivant comme moi la voie de la Liberté. Qui sait? Peut être trouverais-je un élève?
Le vent veille sur moi, je suis Harmonie. Nous sommes Harmonie. Je suis là pour quelque chose. Au Destin de me montrer ma voie. Celle du Marchombre. Pour toujours.
Pré-post:
L'homme ouvrit la porte du bureau. Ombre jeta un rapide regard circulaire, avançant en souplesse sur le sol tapissé. Des draperies attirèrent son regard, ornées de scènes de batailles contre les T'sliches. L'homme la fit asseoir, puis contourna le bureau simple, et croisant ses longs doigts, étudia une lettre posée devant lui.
_Mlle Fil'ethan. Vous êtes Marchombre, n'est ce pas?
Elle sourit, acquiescant.
_Voilà. C'est là que je suis étonné. enfin, je pensais que la voie des Marchombres était de poursuivre une liberté...? N'est ce pas ce que vous reniez en demandant un poste de membre du personnel dans une académie?
Ombre secoua ses cheveux, puis fixa son regard sur l'homme.
_Il n'existe des chaînes que pour ceux qui les veulent. Prendre un poste, comme vous dites, est aussi pour moi un moyen de chercher un élève.
L'homme releva les yeux de la feuille.
_Un élève Marchombre?
_Oui.
Il ne répondit rien, bien que fixant l'âge indiquée par la jeune fille. 20 ans, c'était trop jeune? Elle avait pourtant été considérée comme prête par son Maitre. Elle eut un sourire distrait.
_Reprenons...rester derrière un bureau ne vous dérangerais pas?
_En effet. Mais rassurez vous, je ne compte pas rester dans mon bureau à regarder passer les gens.
Il eut un air amusé.
_Mais c'est obligatoire. enfin...
_Je veux dire, on ne m'enferme pas comme cela. Or, c'est moi qui possède les clés de ma vie. Et puis, à proprement dit, je surveille des clés, pas un bureau.
Elle se pencha légèrement en avant. L'armure de cuir suivit souplement le mouvement.
_Je suis aussi là pour aider. Je sais que c'est la crise, en Gwendalavir. Si je peux agir, j'agirais. Même si ma couverture est d'être nounou de clefs.
Il eut un sourire, qu'elle partagea.
_Très bien. Nous allons nous stopper là. Je vais en discuter avec le Directeur de l'Académie...
Ils se levèrent, et se serrèrent la main. Elle sourit.
_Je vous souhaite une très bonne journée, Mlle Fil'Ethan.
_A vous aussi. au plaisir de vous revoir.
- Comment avez-vous connu ce site ? By l'admin de Stoneheart, Ciel et Dana.
- Autre chose à nous dire ?