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 [Répartition] Ewall Ril'Morienval (Défi réservé à Marlyn -mais vous pouvez l'faire sur un papier :arrow:- :za: )

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Ewall Ril'Morienval
Ewall Ril'Morienval

Apprenti Marchombre
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MessageSujet: [Répartition] Ewall Ril'Morienval (Défi réservé à Marlyn -mais vous pouvez l'faire sur un papier :arrow:- :za: )   [Répartition] Ewall Ril'Morienval (Défi réservé à Marlyn -mais vous pouvez l'faire sur un papier :arrow:- :za: ) Icon_minitimeJeu 2 Sep 2010 - 12:14


« Dans l'orage philharmonique
Chaque goutte est une musique
Qu'on écoute et que l'on goûte

C'est le bonheur au goutte à goutte »

La pluie martelait les vitres des longs couloirs, puis glissait le long des murs de pierres avec une sorte de lascivité langoureuse. Ewall aimait ce bruit plus que les autres. La pluie n’était pas pour lui qu’une grosse eau qui pisse sur les toits. Non, pour lui rien ne valait la musique des gouttes d’eau, une à une, et ensemble comme dans un chœur harmonique. Aussi il ne se pressait pas, se délectant du calme allié au chant de l’averse.

« Mais combien de cœur dans la nature ont rêvé d'aventures
En laissant fuir les années sans se demander?
Au détour de la rivière,

Sera t-il au détour de la rivière? »

Aurait-il imaginé un jour parcourir ce même chemin, après avoir rencontré cette femme ?
Non.
Pourtant ce n’était pas faute d’en avoir rêvé. De l’avoir attendu. Combien de fois avait-il eu l’envie de quitter la troupe pour d’autres aventures, une fois sa dépression passablement passée ? Mais il se sentait bien avec eux, tout de même. Il avait trouvé en leur sein comme une seconde famille, même si la seule qui comptait à son cœur avait péri voilà à présent quatre ans auparavant. Se refusant à ressasser ce passé particulier, il se concentra sur le visage jovial de son ami, Dofenn. Grand, avec des yeux verts qui louchaient sans cesse, il faisait le plaisir des petits dans sa tenue de clown jongleur. Et puis il aimait chanter. Ils aimaient tous chanter, lors de leurs spectacles ! L’air revint vite en tête au nouveau venu de l’Académie.


« Venez chanter,
Paysans et tisserands,
Prenez tous la clef des champs.
Venez danser,
Fermez églises et écoles,
Entrez dans la farandole,
Venez à la fête des... »


Ewall cessa son sifflement en croisant le regard courroucé d’un adulte.


*Quoi ? Nous n’avons pas le droit de chanter ici ?!*


Trop nul.
Il attendit que l’adulte en question s’engage dans une autre aile pour se souvenir d’un autre air, afin d’accompagner la pluie dans son concert et de garder avec lui l’esprit des saltimbanques. Très efficace contre le stress.
Dofenn s’imposa de nouveau dans son esprit, tout guilleret, enchainant cabrioles, chutes feintes et grimaces.

« Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Il faut se satisfaire
Du nécessaire

Un peu d'eau fraîche et de verdure
Que nous prodigue la nature
Quelques rayons de miel

Et de soleil. »

Le garçon aux brindilles d’acajou sourit. Il affectionnait cette chanson, toute simple, qui lui remontait le moral dès que ce dernier commençait à flancher. Dofenn savait s’y prendre à merveille pour le faire relativiser dès que les fantômes de sa défunte famille venaient le hanter.
Qui remplirait cette fonction de dose et distributeur d’optimisme humain, à présent ?
Les adieux avec sa troupe avaient été bien plus difficiles qu’il ne l’avait imaginé. Si les deux premières années il n’avait pipé mot, retranché dans son trauma, cela n’avait pas empêcher la famille géante de s’attacher à ce garçon singulier. Les deux autres années lui avaient semblé finalement trop courtes. Comme si le temps s’amusait à passer en vitesse accéléré les bons moments de sa vie débutante.

-On viendra faire les cons à l’Académie pour toi Wall’ ! Avait rit Dofenn, sous les exclamations affirmatives du reste de la troupe.


Une petite fille de dix ans, qu’il aimait énormément tant ses yeux délavés lui rappelaient ceux de Moryann, l’avait serré très fort de ses petits bras d’équilibriste. C’est avec elle qu’il faisait ses numéros si émouvants de funambulisme.

-Tu vas m’manquer Wallou !

-Toi aussi Galoudryelle !

-Tu r’viendras ? Hein ? Dis tu vas l’épouser la madame ?

Il rit, ébouriffant sa crinière blanche d’albinos. Il s’accroupit, lui chuchota un secret qui la fit rayonner, puis lui posa un baiser sur le front avant de partir, se retournant dans un dernier signe de main après de nombreuses accolades.

« Dites à mes amis que je m’en vais
Et j’aime chacun des pas que je fais. »

Le chemin pour rejoindre Anaïel, qui l’attendait, n’avait pas été le plus agréable. Il doutait de son choix, tout en étant persuadé qu’il empruntait le bon chemin. Il se fiait pour la toute première fois à une inconnue. Et pourtant il lui faisait déjà une confiance presque aveugle. Ce qui n’était pas du tout son habitude, comme lui avait fait intelligemment remarqué Dofenn.

« Je prends le chemin,
De mon rêve d'enfance.
Vers des lendemains,
Au glorieux destin.
Parmi les étoiles,
Je cherche idéal,
Ce monde auquel j'appartiens,
Qui est encore, bien loin ! »


C’est comme s’il débutait une nouvelle vie, songea-t-il. En cela il avait un peu peur, mais il lui suffisait de se remémorer le visage de son maitre pour faire valser ses doutes et ses craintes.

« Oublie ton chagrin, surtout ne crains rien
Je prends en main, ton destin. »

Un destin.
Ewall aimait ce mot. Dans destin il devinait choix et volonté. Et surtout pas hasard, ou chance. Plus jamais il ne serait question de chance. Il s’en faisait le serment. La chance ne l’avait que trop servi.

« HIGITUS FIGITUS ZOMBRA KAMPO
On vous demande toute votre attention !
Nous faisons les bagages et nous partons. »


La folie contagieuse du groupe l’emportait, même loin d’eux. Il avait envie de chanter à tue tête leurs invention, de danser, et de marcher en équilibre sur un mur, ou encore de faire ses acrobaties favorites. Aussi il n’hésita pas à se mettre la tête en bas, marchant sur les mains.

« Ingonyama bagithi baba
Sithi uhhmm ingonyama
Nants ingonyama bagithi baba
Sithi uhhmm ingonyama
Ingonyama
Siyo Nqoba
Ingonyama
Ingonyama nengw' enamabala »


Il ne savait en quelle langue était cet air, mais à l’envers ça n’était sacrément pas facile !
Il arriva ainsi devant la porte d’un grand bureau, qui s’ouvrit avant qu’il n’ait eu le temps de se remettre sur ses deux pattes.
Son interlocuteur le fixa, un peu hébété, puis le jeune homme se renversa pour avoir de nouveaux les pieds sur terre. Ou presque.

« Bonjour !
- Bonjour !
-Bonjour !
- Bonjour !
- Bonjour !
Le boulanger porte son plateau bien garni

Du bon vieux pain de son fournil.
Depuis qu'on est arrivés,
Les gens me sont étrangers »



L’apprenti marchombre détaillait l’homme particulier. Sans savoir pourquoi il l’aimait bien. Lui aussi devait être un peu fou, aussi lui sourit-il.
Perdu dans ses affabulations, Ewall ne comprit pas trop ce que lui disait l’intendant.

«Pourquoi il a dit Hugh ?
Pourquoi il a dit Hugh ?
Quand le premier brave et sa squaw
Un jour se marièrent
Il mourut en criant :Hugh !
Quand il découvrit sa belle mère »


Il imagina l’homme avec un grand sac plein de papiers d’admissions en rentrant dans ses appartements, tout chantonnant.

“Heigh-ho, heigh-ho, heigh-ho, heigh-ho
Heigh-ho
Heigh-ho, heigh-ho
On rentre du boulot!”


Riant de son imagination trop poussée, il décida de lui chanter une chanson, plutôt que de se présenter.

« Riton au flution,
La carpe joue de la harpe,
La rascasse d' la basse,
C'est les rois du rap.

Maquereau au saxo,
Turbo au bongo,
Le lieu est le dieu de la Soul.

La raie au turbet,
Le gardon au violon.
Les soles rock'n'rollent,
Le thon garde le ton. »


Galoudryelle adorait cette chanson. Et lui encore plus par raisonnement.
A peine eut-il finit sa mélodie que Jehan, puisque ce devait être lui, lui répondit de pareille manière.

"Je suis un Génie,
Chanteur magicien.
Mon tour favori,
C'est l' coup du lapin !
Je sais même faire Boum !
Tu vois c' que j' vois ? WAOUHH !
Et quand je dis Abracadabra, on s'éclate,
Et tu disparaîtras par magie ! »


Ewall jubilait. Cet homme était une perle digne d’intégrer sa troupe ! Quel gâchis qu’il soit coincé à l’Académie !

« A qui?
A moi?
A vous ? »


Le jeune homme se demanda si cet homme complètement fou pouvait avoir une compagne. Si oui, alors elle devait –ou il- être aussi dérangé que siphonné.

« Quand on croise un beau matin l’être que l’on attend depuis toujours…Pour que deux ne fasse plus qu’un, on trouve son amour !
-Comment ? En lui tirant sur la queue ?
-En lui faisant manger des graines ? »

Il doutait que son apprentissage avec Anaïel soit aussi drôle et décalé que l’instant présent ou que les jours passés dans les rues avec ses amis.

« Quand le mal l'emporte et que le coeur est en déroute,
Sifflez, vite vite !
Sifflez, vite vite ! »


Dofenn était un génie en ce qui concerne l’art d’être un empêcheur de tourner en rond, et plus encore pour donner le sourire à n’importe qui.

« Salagadoula veut dire :
La menchika boulérou.
Mais la chose qui fait marcher c'truc là,
C'est Bibidi Bobidi Bou ! »


Ewall ouvrit de grands yeux. Soit on lui avait injecté une drogue dans la taverne où il s’était arrêté, soit il venait de tomber dans le bureau du délire le plus pur. La deuxième hypothèse ne lui semblait absolument pas impossible vu le personnage!

« C'est vrai !
Tout le monde est piqué
De ces pas si bien rythmé,
Tout semble auprès de lui très démodé »


L’intendant sourit.

« Je suis tout en nage mais nager je ne sais pas »

*Ah, vous aussi vous ne savez pas nager ?*

Le garçon, malgré son éducation noble, n’avait jamais appris à nager. Faut dire que l’eau, mis à part la pluie, n’était pas trop son truc. L’eau dans laquelle on nage ne chante pas.

« J'ai vu un vers luisant
En panne de clignotant
Je rigole encore en y repensant
Mais j'ai jamais rien vu d'aussi marrant
Que de voir voler un éléphant »



*Et moi je n’ai jamais rien vu d’aussi marrant que vous ! :arrow : *

Il commençait à douter sérieusement de la présence possible du bon sens dans cette pièce. Et il n’aurait pas jugé impossible que l’homme responsable de sa répartition parte en tortillant des fesses après leur entrevue.

« Puis au tournant d'une allée,
Disparaissent comme par enchantement.
Oh de lali, Oh de lali,
Quel beau jour vraiment !
Oh de lali, Oh de lali,
Quel beau jour vraiment ! »





[ fou Sauras-tu retrouver quel extrait de chanson correspond à quel Disney ? A toi de jouer Cool ]

 
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