Un cours ou des courses ??? [Terminé]

[ Je ne savais pas quoi mettre comme titre, si t'aime pas ou que ça ne va pas avec le sujet du rp faudra le changer  ]


Une brise légère soufflait sur le visage d'Ichel, fraîchement lavé à l'eau froide. La journée était radieuse, un soleil illuminant de ses rayons toute l'enceinte de l'Académie. Elle avait parcouru les couloirs et la lumière du jour éclairait chaques recoins, même ceux cachés que l'on ne trouverais pas si l'on cherchait bien. C'était une belle journée pour aller se rafraichir les idées dehors. C'était ce pourquoi elle avait été matinale. Elle avait traversé toute l'Académie pour réussir enfin à se glisser à l'extérieur. Entre temps elle avait eu le temps d'appercevoir quelques personnes qui rôdaient, mais sans se faire remarquer. Ensuite elle avait marché tout son soul dans les herbes hautes des prairies, quand elle était plus jeune elle le faisait souvent et cela lui avait manqué hier soir dans son lit. Elle y avait beaucoup médité et était enfin arrivé sur la décision de cette escapade. Remarquant que c'était bientôt l'heure du rendez-vous que son maître lui avait donné elle avait fait demi tour. Non sans se délécter du paysage avant.

Quand elle arriva près des murs du batiment, elle prit soin de passé inaperçue. Elle longea les murs, devint ombre parmi celle qui restaient et arriva enfin à l'intérieur. Il y avait quelques élèves qui étaient en retard et qui traînaient pour autres raisons. La marchombre devait aller dans le hall pour retrouver Arro, il ne lui avait pas dit se qu'ils allaient faire, mais ils avaient tellement parlé d'instruments et de musique hier qu'elle pensait avoir deviné. Il lui avait surtout dit qu'ils allaient ensemble acheter un luth pour elle. Qu'elle n'allait pas utiliser son luth personel. Il faut dire que cela l'arrangeait plutôt bien, car elle ne voulait pas vraiment voir ressortir tous ses mauvais souvenirs pendant ses cours avec son maître. Elle ne voulait pas gâcher les seuls cours qu'elle appréciait vraiment. Les autres ne servaient pas à grand chose selon elle.
Ichel était enfin arrivé à l'endroit prévu et elle était à l'heure. Il ne restait plus que Arro et le cours pouvrrait démarrer. Elle s'assit sur un banc, ferma les yeux, respira un bon coup et quand elle les rouvrit elle présentait que la journée allait être fabuleuse et qu'elle allait apprendre d'autres choses qui le seront encore plus.

Un sourire était apparu sur le visage d'Ichel quand tout à coup une voix s'était élevée à côté d'elle. C'était bien sûr son cher et tendre maître, Arro Skil'Liches qui ne s'arrêtait jamais de la surprendre. Comme quand il lui disait soudainement qu'ils allaient aller à Al-Poll. Drôle d'endroit pour un deuxième cours. Brusquement, elle se rappella de leur discution d'hier qui avait terminé sur la décision de Arro pour l'emmener acheter un luth. Ce devait sûrement être cela la raison pour laquelle ils allaient dans la ville. Son maître était à peine arrivé qu'il se levait déjà pour aller vers la sortie pour enfin attérir dans les écuries. Arro n'avait apparement pas de cheval et en plus de cela il avait quelque chose en lui qui les effrayait. La félixia émit un petit rire qu'il ne perçut pas. Ce qui vallait sûrement mieux pour elle.

- Oui, j'ai bien un cheval, et même un volatile que vous ne tarderez pas à rencontrer. Voici Brume.

Dit-elle tout en allant chercher son étalon gris. Elle l'avait scellé et ils étaient maintenant tous prêt à partir vers Al-Poll. Ils sortirent, atteignèrent la sortie et comme poussé par de l'adrénaline, son maître cria :

- A l'assaut des chaînes du Poll ma jeune apprentie !

Soudain, sa monture se cabra et parti au galop. Il avait littéralement éclaté, il avait peur et était plié de rire en même temps. Ichel ne tarda pas à lancer Brume qui atteigna les deux autres très rapidement. La félixia rigolait depuis que Arro était parti et depuis il avait vaguement repris le contrôle. La jeune marchombre n'en pouvait plus, elle allait tomber de cheval si elle n'arrêtait pas de rire. Elle se mit à la hauteur de son maître et lui lança :

- Alors chef, à ce que je vois, vous n'êtes pas très doué question équitation ! Vous avez séché les cours quand vous étiez vous même à l'Académie ?!!

Après ses paroles, elle talonna sa monture pour voir si son maître arrivait à la rattraper ou si il était vraiment nul sur le dos d'un cheval. Finalement, elle arriva bien avant lui à Al-Poll et elle l'avait attendu devant les portes ( ). Quand il arriva, Ichel avait un grand sourire.

- Il faudrait que je vous apprenne à monter à cheval je pense.

Ils laissèrent leurs chevaux à un garçon. La jeune fille se tourna, regarda son maître dans les yeux et lui demanda :

- Et maintenant, quel est le programme chef ?

Ichel avait suivi Arro jusqu'en haut des toits d'Al-Poll. La ville était magnifique vue d'en haut, elle n'avait jamais pensé d'entreprendre une escapade en hauteur pour voir cela. Il y avait des tas et des tas de maisons à perte de vue, elles étaient toutes les unes à côté des autres et donnaient l'impression d'un seul et unique toit. Le soleil éclairait de ses derniers rayons les toits de la ville. C'était un spectacle remplit de beauté et d'harmonie, elle avait d'ailleurs à peine entendu les paroles d'Arro tellement la vue l'emportait. La félixia cru voir le temps s'arrêter une poignée de secondes. Ichel se retourna vers son maître, mais elle n'avait pas eu le temps de dire quelque chose qu'il était déjà à l'autre bout du toit et avait déjà sauté à terre. Elle l'avait suivi et s'était arrêté au bord du dernier toit. Elle n'avait jamais vu ne telle souplesse et une telle rapidité. Elle sentit le rouge lui monter aux oreilles. Elle s'était moqué de son maître et voilà qu'elle se faisait moucher de plus belle. Il sorti une phrase qui la fit réagir au quart de tour.

- Non, je n'ai pas peur, je pensais seulement à la beauté du monde.

Sur ces mots elle s'élança. Son corps tout entier était en alerte pour déceller le bon moment pour attérir, sans se casser quelque chose. Et enfin il arriva, elle fléchie alors les jambes en même temps qu'ils touchèrent le sol. Elle se releva juste aux côtés d'Arro. Il la regardait avec comme à son habitude un grand sourire. Elle le regarda et lui dit avec un sourire aussi radieu qu'elle savait le faire.

- Alors chef, c'était pas mal pour une débutante ? Parce que je ne pense pas que je vais recommencer même pour vos beaux yeux, car on a des petites emplettes à faire.

Ils se retournèrent tous les deux et commencèrent à se diriger vers un magasin. La jeune marchombre dit à son maître dans un murmure :

- Ah, pour ma remarque de tout à l'heure, je voulais vous dire que personne n'a rien à vous apprendre. Vous savez déjà tout et j'ai hâte que vous m'appreniez votre savoir et votre sagesse.

Ichel esquissa un petit sourire quand son maître lui dit de ne pas s'excuser, qu'un marchombre ne revint pas sur ses mots. Il avait raison il fallait toujours dire ce que l'on pensait et en être fière. Seulement, lui était son maître et c'était, elle devait l'avouer, un peu dur de dire vraiment tout ce qu'elle pensait. Elle avait le plus grand respect pour Arro, jamais elle en avait eu autant pour quelqu'un à vrai dire. Mais maintenant elle allait lui dire tout ce qu'elle pensait sans lui mentir, pour le respect qu'elle avait envers lui.
Ils pénètrèrent enfin dans un magasin et quand la jeune fille y mit les pieds, elle s'arrêta net, comme si la foudre était tombée sur elle. Des milions et des milions d'instruments tous différents les uns des autres. Elle s'avança vers une étagère pendant que son maître parlait avec le vendeur qu'il connaissait bien apparement. Il y avait ici des flûtes, toutes de différentes tailles, couleurs, décorations. Des tambours, des cymballes, des violons, d'autres instruments à cordes qu'elle n'avait jamais vu, et encore d'autres qui sortaient de l'ordinaire. Et bien sûr des luths. Elle s'arrêta devant ceux-ci pour les contempler, ils étaient magnifiques. Elle se souvenait pour quelles raisons elle avait optée pour l'apprentissage du luth. Les dessins gravé dans le bois représentaient des animaux, des arbres et d'autres motifs, elle aimait la façon de le prendre pour en jouer et elle aimait tout particulièrement le son qui en sortait.
Ichel se retourna au moment où Arro parlait d'elle et trouva le regard d'un homme à ventre bedonnant. Son maître lui fit signe de s'avancer.

- Enchantée.

Dit-elle avec son plus grand sourire après les présentations. Et sans qu'elle eu esquissé un geste elle se retrouva seule avec le créateur. Arro était allé faire un tour dans le magasin. L'homme et elle se regardèrent, puis il prit la parole :

- Alors jeune demoiselle, dis-moi d'abord quel instrument voudrais-tu ?

- Un luth.

La jeune marchombre se demandait quelles genres de questions il allait lui poser, si il connaissait Arro, il devait avoir des questions toute aussi bizarres que lui. Ce qu'il confirma ensuite :

- bon, bon. Lune ou soleil ?

- Quoi ?

- C'est simple, lune ou soleil ?

- ... les deux.

- Le mur est là pour quoi ?

- Pour le franchir. Mais je ne comprend pas à quoi toutes ses questions vont vous servir !

Il me regarda droit dans les yeux après avoir écrit des notes dans un petit carnet blanc qu'il avait sorti et me répondit :

- Contentes-toi de répondre et tu verras le résultat. Maintenant je te dis un mot et tu m'en dis un qui te viens à l'esprit. Âme.

Ichel ne voyait pas l'utilité de ses questions mais décida de jouer le jeu. Elle ne pourrait pas partir tant que cela ne serait pas terminé et de toute façon son maître ne l'aurait jamais laissé esquivé ça.

- Solitude.

- Nuit.

- Lumière.

- Haine.

- Inutilité.

Ils continuèrent comme ça pendant quelques minutes, puis le créateur s'arrêta pour la regarder.

- Parfait, j'ai cerné ta vision du monde, maintenant dis-moi ce qui te plairais.

Toutes ces questions et maintenant il lui demandait de lui dire ce qu'elle voulait, il avait vraiment perdu la tête. Peut-être que pour lui c'était indispensable, mais c'était vraiment bizarre. Toutes ces questions toutes plus incongrues les unes que les autres. Ichel n'avait pas vraiment réfléchi à quoi elle voulait que son luth ressemble. Mais quelques mots lui vint à l'esprit, les seuls qui à son goût vailles vraiment la peine d'être prononcés.

- L'extérieur de l'instrument, peu m'importe, ce qui compte vraiment c'est que vous donniez le plus beau sons à l'objet que vous me fabriqueriez. Un sons mélodieux qui ferait pleurer les anges. Et pour ça je vous fait confiance.

L'homme la regarda, un grand sourire aux lèvres et lui confia :

- Cela fait longtemps que quelqu'un m'avait sorti quelque chose de ce genre là, le dernier je crois bien qu'il se trouve juste derrière toi.

La jeune fille se retourna et eu un sursaut en appercevant son maître à plus de dix centimètres d'elle.

- Eh bien chef, vous vouliez me faire mourir d'une crise cardiaque bien avant que j'eu le plaisir de jouer de mon nouveau luth ?

Arro extirpa Ichel vite fait bien fait du magasin et elle eut juste le temps d'esquisser un petit au-revoir à l'artisant qui se dirigeait déjà dans l'arrière boutique pour lui fabriquer son instrument. Ainsi donc, le maître avait dit presque la même chose que l'élève quelques années auparavant ! Sauf que lui il voulait faire rire les dieux, qu'est-ce qu'il pouvait faire le pitre à toutes le heures du jour !
Ils marchèrent un bout de temps, traversant des ruelles d'Al-Poll, passant devant des échopes qui émerveillaient toutes les unes que les autres les yeux noisettes de la jeune marchombre. Ils passèrent devant un fabriquant de poignard et elle se laissa à la contemplation d'un objet taillé avec une finesse qui dépassait tout se qu'elle avait vu jusqu'à présent. Son maître l'attira gentillement vers une autre ruelle et ils débouchèrent devant un mur, il paraissait dater d'avant la formation de Gwendalavir. Ichel cru qu'il s'était trompé de chemin, mais il se retourna vite vers elle et lui expliqua la raison qui l'avait poussé à l'ammener ici. Alors comme ça, le maître n'a pas pu s'empêcher d'écouter aux portes, cela fit naître un petit sourire aux lèvres de la jeune fille, même les adultes s'amusaient à ce petit jeu. D'un côté elle était sûre qu'il n'aurait pas pu se retenir d'écouter la conversation avec Rorin, mais pas à ce point là. Soit il avait une ouïe sur-dévelloppée, soit il s'était trouvé juste à l'entrée de la pièce. Ichel opta pour la deuxièm option, car Arro avait déjà une flûte et qu'il n'avait pas vraiment l'intention d'en acheter une autre. Et il fallait l'avouer, si elle aussi un jour elle avait une élève, elle ferait pareil. C'était naturel chez l'homme, la curiosité. Toujours naturel.
Ichel n'eut pas le temps de dire *Ok chef !* qu'Arro s'était déjà élancé. Il gravissait le mur à une vitesse fénoménale, la jeune fille n'avait jamais vu quelque chose d'aussi impresssionant, pour lui s'était une promenade de santé. Ne voulant pas attendre d'avantage, elle s'y mit à son tour. Comme sa mère lui avait déjà enseiné les bases de l'escalade, elle se débrouilla pas mal. Ses mains trouvaient des appuis stables, ses pieds tenaient bon. Elle n'était pas encore à la moitié, la vitesse n'était pas encore en elle. Elle n'avait pas gravi les un quart de se que son maître avait accomplit. Elle leva la tête pour voir où il en était, mais la baissa vite pour se concentrer sur son ascention à elle. Elle essayait de monter tant bien que mal, car elle rrivait à un endroit où les prises se faisaient rares. Elle en trouva une à quelques centimètres et y posa son pied, mais par malchance la pierre était glissante, son pied chuta et elle se trouva accrochée à ses deux bras. Elle essaya de faire une traction pour remonter, mais ses forces la quittaient. Elle ferma les yeux, se concentra. Inspiration, expiration, inspiration, expiration... Elle sentait que ses bras redervenaient solides et qu'ils n'allaient pas la lâcher aujourd'hui, seulement elle n'arrivait pas à se soulever pour atteindre la pierre la plus proche. Elle souleva ses paupières et vit son maître arriver, mais elle était une battanet et voulait réussir à se relver toute seule. Par un immense effort de volonté, elle tira sur ses avant-bras et réussi à atteindre la fameuse pierre. Son pied se posa puis l'autre sur une prise identique. Sa respiratin était rauque quand Arro arriva. Son front était ruiselant de sueur, mais elle avait un énorme sourire aux lèvres, heureuse d'y être arrivée. Elle le regarda et lui dit :

- Ben voilà chef, j'y suis arrivée toute seule !

Quand Ichel appercu le luth, elle en resta muette. C'était un magnifique travail, fait avec une minutie incroyable. Le marchand avait des doigts de fées. L'objet était de bois sombre décoré de trois ronds beiges sculptés, un au milieu où les cordes passaient et deux en haut. Quand elle l'eut dans les mains elle put appercevoir se que les sculptures représentaient. Un énorme arbre au centre, entouré de trois petits oiseaux, des colibris à se qu'elle croyait. Il y avait des tas de sortes de feuilles et de branches qui comblaient les vides. La sculpture était d'un grand art. Les deux autres ronds comportaient chacun un colibri, les becs se regardant.
Ichel s'assit à terre comme elle avait l'habitude de faire quand elle était petite, posa le luth en position. Elle resta comme ça un mment, à observer le fabuleux instrument qu'elle tenait dans ses mains. Sa main se leva pour tester chacune des cordes, elles avait un son doux aux oreilles, on aurait dit de la soie. Le marchand avait fait un magnifique travail. Ses yeux se fermèrent, elle se concentra afin de retrouver cette sensation de serenité qu'elle avait quand elle jouait. Quand elle la trouva elle les rouvrit et commença à jouer. Cet air qu'elle avait si souvent jouer, l'air sur lequel sa mère chantait. D'un coup les saveurs de l'été lui revint aux narines, elle entendait le chant des petits oiseaux bleus devant chez elle. Elle arêta de penser et ne fit que de jouer cette mélodie clair comme l'eau d'une cascade au printemps. La jeune marchombre stoppa ses mains laissant les notes se répércuter dans toute la salle. Elle avait les yeux rivés sur le sol et quand elle les releva, quelques larmes rebelles avaient envahient le visage de la jeune fille. Elle les essuya d'un revers de main avant de se lever, son instrument en main.
Elle regarda le marchand et lui confia :

- Vous êtes un artiste, je n'avais encore jamais entendu un tel son. Je ne vous remercierais jamais assez.

Elle se tue profitant du silence pour se resaisir, pour remettre tous ses souvenirs au fond de son coeur afin que personne ne les voient. Elle se tourna vers son maître.

- Merci.

Ichel ne savait pas quoi lui dire d'autre, il lui offrait un luth merveilleux et le cadeau le plus pur de tous, il serait toujours là pour elle. Le seul mot qu'elle pensait qu'il convenait de dire était celui-ci.