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 Aïnomora Sil'Vedrys [ Guerrière - Lupus ]

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Aïnomora Sil'Vedrys
Aïnomora Sil'Vedrys

Messages : 15
Inscription le : 09/01/2010

MessageSujet: Aïnomora Sil'Vedrys [ Guerrière - Lupus ]   Aïnomora Sil'Vedrys [ Guerrière - Lupus ] Icon_minitimeSam 30 Jan 2010 - 15:01

Description générale

- Nom :
Sil-Vedrys
- Prénom : Aïnomora
- Race :
Humain
- Age : 17 ans
- Classe (primaire) : Guerrière
- Classe secondaire : ?

- Enseignement suivi/ Enseignement dispensé :
Combattant


Description physique et mentale


- Description physique :



De taille relativement raisonnable, Aïnomora est une personne plutôt discrète qui ne se repère pas au premier coup d’œil. Son visage est composé de traits fins et précis. Sa peau est colorée d’un beige légèrement plus clair que la moyenne mais sans pour autant se confondre avec le blanc. Au milieu de son visage, deux yeux d’un bleu profond se détachent. Ils proviennent de son père et chaque personne qui s’y égare un peu trop peut se noyer dans cet océan miniature, porte des émotions du monde. Ce visage est encadré par une chevelure composée de fin fils d’or coupés juste au dessus des épaules. Elle ne porte jamais les cheveux longs car, pour elle, cela est plus une gêne qu’un avantage. Elle essaie le plus souvent de les attacher pour qu’ils ne la dérange pas en combat.

En se qui concerne le reste de son corps, il ne présente rien de très exceptionnel. Elle est plutôt mince et très peu musclée. Elle n’a jamais réussie à développer sa musculature mais a compensé ce manque force par un entrainement de souplesse très poussé. On ne peut pas non plus dire qu’elle est contorsionniste ! Malgré cette petite compensassion, son manque de force devient souvent un véritable handicap.

Parlons maintenant de son style vestimentaire, si on peut dire qu’elle en a un. Disons qu’elle s’habille de façon pratique et non de façon élégante. Malgré son éducation très poussé, elle n’a jamais vraiment aimé faire attention à sa tenue vestimentaire. Quand elle était enfant, elle se laissait habiller par sa mère ou par leur gouvernante. Maintenant qu’elle est totalement indépendante, elle préfère porter des vêtements amples et commodes sans vraiment chercher à se faire belle. Elle ne rechigne pas pour porter l’uniforme de l’académie qui ne la dérange pas forcément plus que ça. Elle garde néanmoins une série de robe forte élégante pour les grandes occasions…

Elle porte également un collier de jade de couleur rouge emeraude qui lui a été offert par sa mère à ses 12 ans.


- Description du caractère :


On peut définir le caractère d'Aïnomora de double. Disons que cela dépend de la situation dans laquelle elle se trouve. En temps normal, c’est une femme relativement joyeuse et ouverte. Pendant son enfance, elle fut élevée et éduquée par son père. Sa mère, trop occupée avec la santé fragile de sa sœur, ne lui a jamais consacré autant de temps qu’elle ne l’aurait dût. N’ayant comme modèle qu’un puissant guerrier, elle ne développa jamais son coté purement féminin, beaucoup plus présent chez sa sœur. Son attitude parfois masculine peut surprendre mais sa joie de vivre fait vite oublier cet esprit extraverti qui ne ternit en rien son image. Cette humeur chaleureuse est d’ailleurs son principal atout.

Néanmoins, Aïnomora fait souvent preuve d’une sincérité tranchante et parfois blessante. Elle a toujours préféré la vérité aux mensonges. De toute façon elle ne sait absolument pas mentir, ce qui règle donc la question. Elle n’a pas peur d’exprimer ses idées car, cacher ce que l’on pense, c’est ne pas faire preuve d’honnêteté envers son interlocuteur. Elle couvre aussi un brin de timidité qui refait surface quand elle se trouve devant des gens complètement étrangers où des personnes occupantes de hautes fonctions et connus par tous. Mais souvent elle arrive tout de même à créer un climat relativement détendu avec les gens qu’elle croise. Elle possède aussi un caractère très généreux et n’hésite pas à donner ce dont elle n’a plus besoin. Elle ne supporte pas non plus voir la tristesse sur le visage des gens mais elle est souvent bien impuissante face à cela.

L’âme d’Aïnomora est libre. Elle aime analyser tout ce qu’il se trouve autour d’elle et essaie de comprendre avant d’haïr. Elle ne donnera jamais un avis net et tranché sur une question et essaiera plutôt de comprendre les différents avis avant de donner le sien. Elle possède aussi un esprit de recul assez impressionnant. Elle aime passer au moins une heure chaque jour dans une solitude calme pour faire le point sur la journée qui vient de se dérouler et en tirer des conclusions. Cela lui permet d’avancer et de ne pas refaire plusieurs fois les mêmes erreurs.

La deuxième face de sa personnalité et beaucoup moins chaleureuse. Elle ne dévoile ce coté que lorsqu’elle se trouve en combat. Toute trace de sensibilité et de compassion disparaisse de son âme pour ne laisser place qu’à son esprit guerrier. Elle se referme brusquement sur elle-même et ne laisse aucune émotion transpercer cette barrière invisible. Elle devient insensible et ne pense qu’à une chose, survivre. Ces deux personnalités étant complètement opposées, on peut penser avoir affaire à deux personnes parfaitement différentes et pourtant ce n’est pas le cas.

Son esprit guerrier se manifeste aussi quand elle ne sait pas où elle se trouve ou face à une situation compétemment différente de ce qu’elle connait habituellement. Elle à souvent des réactions hostiles envers l’inconnu, peut être par peur. Dans ces moments là, elle une seule chose apparaît encore à ses yeux : son sabre. Elle est entièrement avec lui, suivant ses mouvements avec grâce et dansant avec lui au fil du vent. A ses oreilles, seul le son des deux grelots existe encore. Douce mélodie de mort et de souffrance.

Rentrer dans cet état second n’est pas forcément un avantage pour elle. Quand cela lui arrive, elle ne se rend plus vraiment compte de se qui se passe autour d’elle et devient vite très violente, trop violente… Il est vrai que s’ouvrir à ce qui est autour de soit pendant un combat est parfois mieux que se focaliser sur le seul désir de ne pas mourir…


- Principale(s) qualité(s) :
Elle possède esprit ouvert et compréhensif. Son corps possède une grande souplesse.

- Principal(s) défaut(s) :

Elle se referme sur elle même lors des combats. Elle est d'une sincérité souvent blessante et a un esprit féminin très peu développé. Le manque de musculature devient aussi très rapidement un défaut.

- Particularité(s) :
rien de spécial

- Capacités:

Possède une très grande souplesse et agilité.Elle sais également écrireet lire. Posséde de grande connaissance en l'histoire, géogrphie et litérature. Elle est particulièrement doué avec un sabre en les doitgs et monte convenablement à cheval.


Vécu et histoire sociale

- Situation familiale :
Aïnomora possède une soeur et deux parents bien vivants.

- Situation sociale :
Elle est issue d'une riche famille d'aristocrate.

- Histoire :


« Père, Asriel ne va pas mourir n’es-ce pas ? »

Une voix frêle et timide venait de déchirer le silence régnant. C’était une voix d’enfant, cristalline et innocente, tremblante d’émotion contenue et empreint de tristesse enfouie. Elle résonna longtemps, se répercutant contre les façades noires, emplissant la salle d’un écho infini. La pièce où venait de retomber les lambeaux du silence était plongée dans un froid glacial. Un feu brûlait tranquillement dans la gueule béante d’une grande cheminée richement ornée, projetant des lueurs vacillantes sur les murs assombris par la venue des ténèbres nocturnes. Il essayait, tant bien que mal, de réchauffer la salle emprisonnée pas les griffes du froid. Un immense tapis décorait le sol, cachant le parterre de pierres usées et rendant à la pièce une aura de vie et de confort. Prés de l’antre de la cheminée, englobé par la douce chaleur que produisaient les flammes, un grand fauteuil se trouvait là, son dossier allant cueillir la Lune. Un adulte était assit dans celui-ci, profondément engloutie dans un petit livre qu’il tenait à la main.

L’adulte leva lentement la tête, s’extirpant de son livre pour regarder la petite fille qui se tenait dans l’encadrement de la porte de chêne massif. La fillette se tenait debout, tremblante de froid, seulement vêtu d’une simple chemise de nuit au tissu fin. Elle serrait contre son corps un vieux doudou aux chiffons usés et regardait son père avec de grands yeux suppliants. Ceux-ci étaient mouillés de larmes et reflétaient une grand tristesse mêlée de doute. Son cœur était serrait par les barreaux de l’angoisse, ne sachant que penser sur l’état de santé de sa sœur

Son père la regardait toujours, les yeux froids et perçants, le regard indéchiffrable. Il resta longtemps comme ceci à dévisager sa fille puis il sourit légèrement essayant de réconforter la petite qui le regardait.

« Asriel ? »

Il fit mine d’être étonné puis continua d’une voix neutre et sans timbre.

« Pourquoi veux tu qu’Asriel meurt ? »

Mais au fond de lui il ressentait la même peur. Asriel, sa deuxième fille, était de nature extrêmement fragile et elle avait déjà plusieurs fois frôlé la mort. Elle était maintenant âgée de 6 ans et devançait Aïnomora de 2 ans. Les deux jeunes filles partageaient une chambre et avaient développé un lieu très fort. Ce jour là, l’aînée avait été atteinte d’une forte fièvre et toute la maison craignait pour sa vie. La cadette avait dût ressentir cette angoisse et c’était sans doute pour ça qu’elle se tenait là, attendant un peu de réconfort dans cet univers froid.

« Elle… Elle est très malade et… Et j’ai peur qu’elle… qu’elle… meurt… »

La fin de sa phrase ne fut qu’un murmure. Elle ne pouvait imaginer ce qu’elle venait de dire. Une boule barra sa gorge et elle ne prononça plus un mot. Son père la regarda avec attention. Il avait peur lui aussi. Mais il ne devait pas le montrer. Il prit une nouvelle fois un ton neutre et cacha ses émotions au plus profond de lui-même.

« Elle ne va pas mourir. Rassure-toi. Tu sais, elle est bien plus forte que tu ne le penses. Elle fera encore partie de ce monde demain. Maintenant va dormir ! »

Il replongea son esprit dans les écrits qu’il tenait toujours à la main et ne regarda plus sa fille. Celle-ci, comprenant que la discussion était close, tourna les talons et partie d’un pas lent dans le couloir. Ses pieds nus claquaient contre le sol froid imprégnant le silence de son passage. Quand elle arriva devant la porte de sa chambre, elle l’ouvrit sans bruit et se glissa à l’intérieur. Elle s’approcha du lit où sa sœur dormait et la regarda avec attention. Son visage reflétait une souffrance contenue et plusieurs gouttes de sueurs coulaient le long de son front. Aïnomora souleva doucement ses couvertures pour ne pas la réveiller et se coucha à coté de sa sœur. Elle se blottie contre son corps et pleura en silence écoutant les battements incertain de sa sœur. Puis elle s’endormie enfin, berçée par la respiration sifflante d’Asriel qui essayait de combattre la maladie qui la rongeait.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Les années passèrent lentement, écrivant de leur encre indélébile le passé de chacun. Depuis la nuit de ses 4 ans, où sa sœur avait une fois de plus frôlé la mort, la vie s’était écoulée lentement tel un fleuve calme. Depuis sa petite enfance, elle avait reçu une éducation stricte de la part des ses parents. Ceux-ci étant de brillants aristocrates, voulaient donner à leurs enfants une instruction sans faille. Elle vécue donc ainsi, se pliant à chaque règles et suivant ses leçons avec soin. Malgré cela, elle ne se plaignait pas. Elle restait docile à chaque nouvelles obligations et assimilait chaque nouvelles connaissances tout en essayant de garder un certain recule et de conserver son esprit critique. Asriel, quand à elle, avait eut le droit à une éducation encore plus stricte que celle de sa petite sœur. Etant l’aînée de la famille, ses parents avaient placé en elle une grande source d’espoir. Ses libertés étaient donc encore plus restreintes que celle de d’Aïnomora. C’est ainsi qu’une certaine jalousie était née entre les deux soeurs. Pourtant Asriel ne le montrait pas mais la fillette savait bien qu’elle souffrait de se manque de liberté.

Pendant presque toute son enfance, ce fut le père d’Aïnomora qui s’occupa d’elle. Sa mère, trop occupée par les crises de santé de son autre fille, ne put lui donner autant de temps qu’une mère devrait donner à ses enfants. Cependant, leurs parents occupant des fonctions relativement importantes au sein du pays, ils étaient souvent absent et une gouvernante venait s’occuper des enfants laissés seul chez eux.

Aïnomora fut très vite attiré par le métier de son père. Petite, elle aimait passer beaucoup de temps à le regarder s’entraîner dans une clairière non loin de chez eux. Cela ne durait jamais longtemps car elle devait rapidement rentrer chez elle pour ses cours mais elle arrivait quand même à s’éclipser pour venir s’asseoir sur une veille souche d’arbre mort et lorgner avec envi les mouvements puissants et rapides de son père.

A l’âge de 12 ans, alors que la jeune fille était venue comme à son habitude regarder son père pendant son temps libre, elle ne trouva personne. Elle regarda aux alentours et le découvrit qui arrivait doucement vers elle, deux fourreaux à la main. Il s’approcha d’elle et lui tendit le plus petit des deux. Aïnomora regarda l’objet avec de grands yeux puis tendit une main hésitant vers lui. Ses yeux brillaient d’une excitation et d’une joie merveilleuse. Elle prit délicatement le pommeau entre ses doigts fins d’enfant et fit doucement glisser la lame hors de son fourreau. Celle-ci émie un petit son feutré et se révéla au grand jour. Elle était de taille moyenne et parfaitement équilibrée. Aïnomora descendit du tronc d’arbre et s’avança vers la clairière avec son père. Sans avoir échangé une parole, la jeune fille avait comprit que son père accepté de lui enseigner le maniement du sabre. Pendant une heure entière, il lui apprit donc à tenir correctement sa lame et à comprendre comment la manier. Puis, sous les appels incessants de sa mère, la jeune fille dut retourner à ses cours, quittant à regret le petit sabre.

Pendant plusieurs années, elle continua à s’entraîner une fois par semaine avec son père. Son emploi du temps ne lui offrait pas beaucoup de temps libre si bien qu’il était difficile pour elle de trouver le temps nécessaire à une bonne formation. De ce fait, Aïnomora apprenait lentement. Au bout de trois années d’entraînement, elle avait atteint un niveau correct mais pas satisfaisant pour ses années de travail. Rapidement, son manque de musculature devint un véritable handicap pour la jeune femme. Son père, étant un guerrier de forte carrure, travaillait la force plus que l’agilité. Aïnomora, désespérée de voir son corps rester frêle et fin malgré ses longues séances entraînements, avait bien failli tout arrêter. C’est alors que son père décida de changer de méthodes avec elle. Il axa ses entraînements sur l’agilité et la rapidité de sa fille. Très vite cela devint un atout majeur pour la jeune femme qui progressait de plus en plus rapidement. Son corps si fin soit-il pouvait facilement se contorsionner et passer sous la garde de l’adversaire et cela rattrapa son manque de force naturel. Mais malgré ça, elle restait loin, très loin derrière son père.


A l’âge de 17 ans, sa mère l’emmena voir un analyste pour tester son pouvoir de dessin. Elle était une grande sentinelle et souhaitait que ses enfants suivent sa voix. Malheureusement le teste fut pas à la hauteur de ses espérance. Aïnomora ne possédait presque aucun don de dessin. C’est à peine si elle pouvait espérer allumer un feu. Le jeune femme regarda sa mère et vit sur son visage une grande déception. Elle ne s’attendait pas à cela. Puis elle se rappela le visage rayonnant de bonheur qu’afficher la sentinelle quand elle avait vu les résultats du teste de sa sœur. Elle, contrairement à sa jeune sœur, avait un pouvoir relativement important. Un pincement se fit sentir au creux du cœur tendre d’Aïnomora. Elle savait parfaitement ce qui allait se passer. Sa mère allait se consacrer encore un peu plus à Asriel la négligeant de ce fait. Mais dans le fond cela ne la gênait pas forcément. Elle allait pouvoir suivre la voix qu’elle souhaitait. Celle du sabre. Suite à ce test, sa sœur et elle décidèrent de tenter la cérémonie des quatre défis pour entrer à l’académie de Merwyn. Là-bas, la jeune femme pourra suivre un entraînement intensif qui la ferait avancer toujours plus dans la voie qu’elle avait choisie. Sa mère n’était pas très favorable à cette décision mais son père la soutenait. Depuis le jour où la sentinelle avait sût qu’Aïnomora n’avait pas le don du dessin, elle s’était presque entièrement consacrée à sa sœur sans pourtant la renier. Quand à son père, il essaye de la préparer au mieux à ces défis pour qu’elle ait le plus de chance de réussir. Il faisait souvent de longues balades à cheval pendant lesquels ils parlaient peu mais le peu de fois où cela se produisait était très constructif pour la jeune femme. Elle voulait vraiment partir dans cette académie car, dans le fond, elle lui offrait une certaine liberté car ses parents n’auraient plus rien à voir avec son éducation. Après avoir passé ses défis avec sucés, elle prépara son départ définitif.

La veille de son départ, elle retrouva son père au milieu de la clairière où ils s’entraînaient d’habitude et se firent face. Il tendit à sa fille un fourreau incrusté de plusieurs symboles et légèrement courbé. Aïnomora le prit entre ses mains et sortie doucement la lame, prenant le temps de la faire glisser de son étuit. Elle regarda ensuite les reflets que produisait la lumière de la lune sur le sabre et fit qu’elle que mouvements hésitant avec. Il était équilibré de façon surprenante mais agréable. Jamais elle n’avait vu lame aussi facilement maniable. Elle était si légère qu’on aurait dit porter une plume. Il était parfaitement adapté à son mode de combat. Tout dans la finesse. Elle ramena le sabre prés d’elle et examina le tranchant. Rien ne figurait dessus. Elle regarda ensuite le pommeau et ne trouva rien non plus. C’était un sabre sobre. Tout ce qu’il y avait de plus commun et pourtant doté d’une grande précision. Il pouvait passer pour un simple bibelot et avait pourtant une très grande valeur. Elle regarda ensuite les deux petits grelots qui pendaient à l'extrémité du pommeau. A chaque mouvement, ils produisaient un léger son feutré, promesse de mort.

Aïnomora regarda son père et lui sourit légèrement puis rangea la lame. Elle la plaça entre ses deux omoplates et baissa légèrement la tête. Son père tourna les talons et commença à se diriger d’un pas lent vers leur demeure. Aucune parole n'avait été échangéé. C'était comme ça qu'elle comuniquait avec son père. Par le silence. Le simple plaisir d'apprécier les gestes comme ils viennent et non comme ils sont expliqués par celui qui les exécute. La jeune femme le regarda partir et hésita un instant à le rappeler. Une question lui brûlait les lèvres depuis des mois sans jamais qu’elle n’ose lui en parler. Pouvait-elle le faire maintenant ?

« Père ! »

Sa voix avait claqué dans le silence tel un éclair déchirant le ciel. Son père se retourna et fixa sa fille avec étonnement

« Ai-je une chance de devenir chantelame ? »

La question jaillit de sa bouche, sèche et directe. Son père lui lança un petit regard désolé et répondit d’une voix neutre.

« Très peu ma fille, très peu… »

Puis il partie. Aïnomora resta là, seule dans la nuit, le regard perdu dans les formes arrondies du paysage. Puis elle partie aussi, le cœur léger. Elle savait que la réponse de son père voulait dire non et elle n’espérait plus. Elle avait rangé ce rêve inaccessible au plus profond d’elle même sans pourtant le faire totalement disparaître et rentra chez elle avant de repartir le lendemain pour l’académie où elle passera ces prochaines années.



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Alasa
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MessageSujet: Re: Aïnomora Sil'Vedrys [ Guerrière - Lupus ]   Aïnomora Sil'Vedrys [ Guerrière - Lupus ] Icon_minitimeSam 20 Fév 2010 - 16:41

Bonjour et bienvenue !

Jolie fiche également = ) Attention tout de même à certaines terminaisons de verbes, par exemple "Aucune parole n'avait été échangé(e). C'était comme ça qu'elle comuniqué(imparfait, -ait tidûm) avec son père."
Nous ne considérons pas les qualités et défauts comme physiques, les faiblesses ou points forts du corps ont plus leur place dans la catégorie "capacités" que j'aimerais que tu précises en ajoutant par exemple son niveau en écriture, tir à l'arc, équitation ou tout autre domaine potentiellement maîtrisé en Gwendalavir. C'est là aussi que tu dois parler de son niveau en combat.

Après cette petite édition, tu pourras aller faire un tour vers les répartitions cheers

Aïnomora Sil'Vedrys
Aïnomora Sil'Vedrys

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MessageSujet: Re: Aïnomora Sil'Vedrys [ Guerrière - Lupus ]   Aïnomora Sil'Vedrys [ Guerrière - Lupus ] Icon_minitimeSam 20 Fév 2010 - 17:06

Edition terminée! Bon je pense que mon texte est toujours miné mais je fais mon maximum...
Par contre pour ‘communiqué’ c'est pas de l'infinitif mais de l'imparfait je crois...

Sinon je vais de ce pas commencer à écrire ma répartition Very Happy

Alasa
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MessageSujet: Re: Aïnomora Sil'Vedrys [ Guerrière - Lupus ]   Aïnomora Sil'Vedrys [ Guerrière - Lupus ] Icon_minitimeSam 20 Fév 2010 - 18:21

Imparfait, merci, navrée de cet instant de faiblesse Arrow /me va se pendre de ce pas guilleret.

Bon jeu !

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MessageSujet: Re: Aïnomora Sil'Vedrys [ Guerrière - Lupus ]   Aïnomora Sil'Vedrys [ Guerrière - Lupus ] Icon_minitime



 
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