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| [Répartition] Demande d'emploi : Maître guérisseur et assistante du Maître guérisseur | |
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Assistante du Maître guérisseur Messages : 85 Inscription le : 17/08/2009 Age IRL : 33
| Sujet: [Répartition] Demande d'emploi : Maître guérisseur et assistante du Maître guérisseur Lun 26 Oct 2009 - 13:58 | | | L'air avait une saveur étrange ici. Les nuages dansaient dans un sens qui la dérouta, habituée à voyager, elle avait circulé dans beaucoup d'endroits, mais ses dernières années, ou celles qui avaient vue s'épanouir sa conscience et ses connaissances, elle les avait passé dans la moitié sud de l'empire. Ici les nuages filaient dans l'autre sens, fuyant un mal dont elle ignorait l'origine. Peut-être fuyaient-ils les humains, puisque les humains étaient le mal, comme son Papa le lui avait dit et qu'il avait toujours raison. Quoi qu'il en soit, bien que la fuite des nuages la laissa perplexe et continua de titiller sa curiosité, elle ne pu s'empêcher de noter d'autres détails étranges au fur et à mesure que son père et elle avançaient au devant de l'imposant édifice de granit qui trônait au milieu de jardins, parc et cascades divers, comme un bijou enfermé dans son écrin. Il n'y avait pas grand monde ici. Pourtant son Papa lui avait dit que l'Académie était des plus réputée. Étonnant donc qu'aucun élève ou professeur ne viennent prendre l'air en ce matin ensoleillé, étonnant que les arbres et fleurs commencent à faner alors qu'il devait bien y avoir quelques jardinier vu la taille du bâtiment, bon il faisait un peu froid, mais la température on s'y habituait. Mais pour l'instant Miaelle frissonnait, sentant instinctivement que quelque chose n'allait pas, mais mettant en cause sa peur de se retrouver entourée d'inconnus et d'être enfermée à longueur de journée. Elle se serra craintivement contre le flan de son Papa qui passa son bras autour de ses épaules. Il marchait d'un air tendu, lui aussi appréhendant surement ce changement radical dans leur vie. Voyant la détresse gommer les traits du visage adoré de sa fille, il sourit de son sourire si particulier, la confiance épanouissant les arrêtes vive de son visage sans pour autant contaminer ses yeux. Avec un petit rire il lança :
- Regarde moi ces fleurs, tellement de beauté gâchée par la lassitude de s'en occuper... Elles auraient bien besoin d'un peu de fertili-doufere pour les remettre sur pieds !! Et que pourrait-on utiliser d'autre ?
Miaelle, que l'air de son Papa inquiétait, bondit sur cette question avec un enthousiasme qui fit sourire derechef son Papa. Il savait bien qu'elle ne pouvait résister à la tentation de le surprendre avec sa mémoire phénoménale. De plus, faire travailler son esprit l'éloignait des sombres pensées qui pouvaient l'agiter. Encore une fois, la précision de son raisonnement le stupéfia.
- Les feuilles ont des tâches légerement blanchâtres, enfin, sur les fleurs dont les feuilles ne sont pas toutes tombées, c'est sans doute un manque de stratus billius, qu'on trouve dans les eaux de pluies, mais comme les montagnes sont toutes proches, je dirais que c'est plutôt un excès de bourdoi, ce minéraux que tu m'avais dit qu'il y avait dans les roches du nords, ils ne sont pas très intelligent, ses plantes y sont très sensible, et les faire pousser ici n'est pas la meilleur idée, mais en ajoutant dans l'engrais un peu de frituille on aurait pu éviter qu'elle tombent dans cet états...
Soudain elle se tut, appercevant un homme armé au détour d'un buisson. L'homme était une armoire à glace dont le corps, recouvert d'armure et de métal donnait l'impression d'être indestructible, irradiait cepandant cet aura de bétise qu'elle ressentait à chaque fois qu'elle approchait un garde, quel qu'il soit. Elle vit son Papa grimacer discrètement, son passé vitriolant ses pensées et le faisant toujours souffrir autant. Le garde ne s'apperçu de rien. La démarche plus tendue que la courbure d'un arc faêlle, les deux Campbelles entrèrent dans l'Académie. Ils s'immobilisèrent dans un ensemble parfait. Le hall était magnifique, trois lustres garnissait un plafond tellement haut que les ombres noyaient les poutres qu'on devinait cependant apparentes, deux escaliers partaient en bout de pièce pour rejoindre un premier étage agrémenté d'une rambarde en fer forgé dessinant des motifs compliqués. Les voutes de plafond s'arondissait gracillement en une courbure fine et déliée, donnant à l'ensemble un aspect vif et léger que contredisait habilement les murs en granit et les massifs piliers soutenant l'ensemble. Mais Miaelle avait fermé les yeux.
Une sourde angoisse montait au creux de son ventre, emplissant peu à peu tout l'espace de son corps, noyant son esprit sous la détresse que lui inspirait ce lieu où le ciel n'était pas apparent. Un spasme l'agita, puis un autre, et elle se mis à trembler comme une feuille, crispant ses paupières de toutes ses forces sous l'effort pour garder le contrôle de ses jambes et ne pas s'enfuir vers le jardin. Elle tomba sur les genoux, appuyant ses paumes contre le sol, sa tête n'étant plus qu'un indistinct mélange de sons amplifiés, de détresse acide, d'ombres ballotées par la claustrophobie qui l'emportait de son étreinte glacée. Soudain elle sentit de chauds bras l'entourer, ces bras qu'elle aimait tellement... Sa tête tomba sur l'épaule de son Papa alors qu'il souvelait sans peine sa petite fille, et elle noua ses bras autour de son coup, enfouissant son nez dans les méandres de sa nuque. D'une voix douce et apaisante, il lui chuchota des mots indistincts, leur sens étant superflu pour la rassurer, tout en caressant ses cheveux de son autre main libre. Les spasmes s'espacèrent et son corps se détendis. Elle leva les yeux, des regrets plein les prunelles, alors que la magnificence des lieux s'estompaient pour Aëhl tandis qu'il plongeait un regard d'amour intense dans le céruléens magnifique des yeux de sa fille.
Un goùt amer sur la langue, Miaelle se rendait compte de sa faiblesse. Elle voulait aider son Papa, et elle ne pouvait même pas supporter d'être dans un bâtiment. Elle se méprisait. Avec un sursaut farouche de volonté, elle s'obligea à lever les yeux au plafond, la nausée lui tordant le ventre à nouveau, mais elle voulait surmonter, puisque passer du temps dans cette académie était important pour son Papa. Elle garda cependant ses bras étroitement noués autour du coup de son sauveur. L'errance qui s'ensuivit dans ce dédale de pierre, de rideaux, de porte et d'escalier lui parut durer des heures. Son Papa devait avoir mal au bras à force de la porter, mais il ne la déposa pas par terre, ayant peur qu'elle aille mal à nouveau. Miaelle s'habituait peu à peu aux lieu, mémorisant les allées et vennue, les cheminements dont ils faisaient les frais. Etonnament ils ne rencontrèrent que très peu de monde, dont un autre gardes encore plus stupide que le premiers, ce qui semblait être un professeur apeuré, et deux trois élèves en retard. Enfin, une porte massive et noire se dressa devant eux, et un panneau en cuivre étincela à son côté.
Intendance.
Son Papa la fit basculer sur l'autre bras, et toqua deux fois à la porte. En silence, le père et la fille attendirent un ordre qui ne venait pas, un sourire crispé sur leurs deux pairs de lèvres. Enfin, alors que le silence s'éternisait, une voix grave et légère comme du velours retentit de la pièce. Sans plus de cérémonie, Aëhl entra, Miaelle le serrant un peu plus fort dans ses bras. L'aventure commençait.
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| | Messages : 8 Inscription le : 17/08/2009
| Sujet: Re: [Répartition] Demande d'emploi : Maître guérisseur et assistante du Maître guérisseur Lun 26 Oct 2009 - 20:50 | | | Tant d’arrogance dans ces mure, ces façades auréolé d’or et d’argent. Temps de fierté mal placé dans l’étalage de temps de beauté. En arpentent les couloirs qui menaient a la salle de l’intendant Aêhl commençait à douter d’avoir un esprit saint. Fallait t’il qu’il soit assez fou pour se jeter ainsi dans les abîmes noircie part le cœur humain ? Mais pire encore ! il ne faisait pas que chuter dans la décadence, en foulant ce lieu hanté par l’opulence écœurante de ses créateurs non il entraînait avec lui l’ultime être pour qui il avait encore du respect. La personne qu’il chérissait le plus en se bas monde… Miaelle. Était t’ il vraiment prés a revivre en communauté ? il était venu rechercher ici de la stabilité mais étais ce vraiment le meilleur endroits pour ça…il n’y avait qu’a voir comment ils traitaient les plantes qui peuplé l’académie pour voir quelle genre d’homme étaient ses habitants.
Tenant plus fermement encore son trésor absolu dans ses bras il s’avança à l’intérieur de la pièce faisant apparaître sur son visage un sourire qu’il souhaitait poli et respectueux. Un homme à la longue chevelure d’un noir d’une nuit sans lune assis derrière son bureau releva vers lui un regard perçant et curieux.
Bonjours Monsieur. Je me nomme Aëhl Campbelle et voici ma jeune fille Miaelle. Tout en la présentant il lui caressa les cheveux d’un geste affectueux. Je suis à la recherche d’un poste en temps que professeurs dans le domaine de la botanique et on ma gentiment indiqué qu’il fallait que je m’adresse à vous. Aêhl regarda l’homme plongeant ses yeux dans ceux de son interlocuteur comme si il chercher a y décelé un semblant d’âme.
Croyez bien que ma motivation et sans faille, la vie sur les routes que j’ai mener jusqu’ici ne peut plus me convenir pour l’instant et j’ai besoin à présent de stabilité. Éduquer et protéger une enfant sera plus simple à l’intérieur…de ses murs. J’espère donc que vous m’accueillerez permît vos enseignants, je ferai en sorte de partager mon savoir avec dévotion. La nature a tellement a nous apprendre. C’est la source de toute chose…sachez aussi que j’ai quelque talent en temps que guérisseur.
Aëhl fit une petite pause pour laissez le temps a l’homme d’enregistrer ses paroles. Mialle toujours dans ses bras ne faisait aucun bruit allant jusqu'à calquer sa propre respiration a la sienne dans une synchronisation quasi parfaite.
Bien entendu je n’ai nulle logement. Je compte encore sur votre générosité pour me trouvé une chambre dans le cas ou vous me preniez en temps que professeur. Une chambre suffira je logerai avec ma fille elle m’accompagnera également pendant mes cours…voyez en elle comme une assistante bien qu’elle soit encore jeune. Je ne peux me permettre de l’ abandonné ne serai ce que pour quelle heures voir quelque minutes. Si vous me refusez cela je serai dans l’obligation de chercher bonne fortune ailleurs se qui serai très difficile.
Tout en tenant toujours fermement mais tendrement sa fille Aëhl se mit en position d'écoute. se qu'il allait entendre guiderai ses futures pas ainsi que ceux de miaelle.
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| | Messages : 548 Inscription le : 13/07/2008 Age IRL : 84
| Sujet: Re: [Répartition] Demande d'emploi : Maître guérisseur et assistante du Maître guérisseur Ven 30 Oct 2009 - 19:57 | | | En ce pâle jour d'automne, ou de printemps, autant dire que c'est un bel amphigouri depuis qu'on a zappé les saisons, Sir Hil'Jildwin contemplait le monde aller par la fenêtre. Aller dans le sens verbe de mouvement, hein, et non l'adjectif "hâlé", notre Intendant ayant toujours été pâle comme un geek. Non, ça ne peut pas être le monde non plus qui est hâlé. Pourquoi pas ? Mais parce que déjà c'est comme ça, et d'un. Ensuite parce que si nous nous trouvons en hiver, le monde n'est pas hâlé il est hiémal et plus ou moins blanchâtre. Si c'est l'automne qui prime, les couleurs sont chatoyantes et dans ce cas.. moui, admettons. Mais là n'est point la question. Quoi, encore ? Qu'est-ce qui n'a pas de sens ? Le monde aller ? C'est une métaphore, didjû, personnification si vous y tenez et basta. Ca fait quand même plus classe que "l'autre tache regardait les vitres", non ?
En ce pâle jour à l'environnement indéfini, Jehan se sentait plutôt fourbu, bien que n'ayant rien fait de particulier. Cette fatigue impromptue pouvait néammoins s'expliquer en un mot: Chaos. Un chaos certes peu chaotique et relativement discret à cela près qu'il imposait à chaque dirigeant ou personnage important de l'Académie, sous prétexte de protection, une surveillance étroite en la personne d'un mercenaire plus tenace qu'une ombre. Notre homme avait fini par en être dispensé, et ce pour deux raisons: son émotivité et ses balbutiements irrités en présence de son sycophante attitré équivalaient à une petite pancarte attention danger; la plupart des nouveaux venus sortant d'on-ne-savait-quel-sous-bois se défiaient instinctivement de ces palotins faussement indifférents. Une préservation au sein même des répartitions n'était pas crédible. Aussi, pour calmer les indignations velléitaires et résistantes de notre brave Intendant, on glissait dans la tasse qu'il sirotait tous les matins avec ingénuité quelques gouttes d'un "tranquillisant" bien innocent.. Résultat: un Jehan sans esprit critique ayant tout juste la force de noircir en-têtes et formulaires, encore capable de répartir par habitude mais bien inoffensif
et inopérationnel pour les neries .
C'est donc la tête pendante, tel un magnifique neurasthénique veau regardant passer les trains -ou siffleur s'extasiant devant les charettes- qu'il demeurait, stoïque. Les coups légers contre le panneau l'ayant stimulé un rien, il affermit sa voix afin qu'elle ne tremblât pas puis s'efforça autant que possible de détailler les nouveaux venus -tiens, les - d'un regard perçant et curieux. Ah, s'il lui était loisible de rejoindre incontinent le calme et nuiteux pays de la Dame, les neiges létales de la chaîne du Poll qui lui feront un blanc manteau où il pourra dormiir ( 8 ), qu'importait, pourvu qu'il puisse dormir ! S'étendre sur l'asphalte, et se laisser mourir,ah..Ouisoitbonbrefseconcentrersinonlesautresguignolschaotiquesvontpasêtrecontentsetjevaistrinquer.
L'Intendant manqua sans doute le début du soliloque Campbellien, occupé qu'il était à tenter, avec une bonne volonté touchante il est vrai, de récupérer les informations venues du nerf optique qui s'évaporaient dans une brume lactescente avant d'atteindre le cerveau. Finalement, les hémisphères de l'organe susdit se concertèrent pour offrir une image satisfaisante et en couleur des êtres ayant pénétré son antre: celui qui parlait -un homme, donc- paraissait posséder une chevelure grise ou blanche, une manière relativement humble de s'habiller et d'être et une petite chose dans les bras. Une fillette d'une dizaine d'année, aux cheveux sombres et aux yeux, comment dire.. presque adamantins. Un diamant bleu sodalite. En fait, celui qui était sans doute son père avait lui aussi une teinte d'iris inhabituelle, quoique répandue en ces murs: améthyste. Puis Jehan se souvint qu'il n'était pas payé pour les regarder et se demanda même un bref instant s'il était payé. - Pasd'problèmes, y a d'autreszenfantspasélèves.C'était la seule remarque pertinente qui lui fut venue à l'esprit. Se rendant compte de son parler vulgaire, horrifié s'il l'avait pu, le brun reprit:-Je.. veux dire, le poste est libre. Vous serez.. bien ici. A l'abri. Pour.. vos talents de guérisseur.. peut-être pourrez-vous aider Ala..Ama..l'infirmière. Voyez avec elle. Inspiration bienvenue. Pour ce qui est de votre logement, nous pouvons facilement en aménager un au troisième étage de l'aile Ouest, avec les autres.. résidents. Ils sont nombreux, mais les murs sont épais, et ce sont des gens calmes.. raisonnables.Clignant difficilement des paupières, Sir Hil'Jildwin conclut, admirant vaguement le magnifique regard de l'enfant:- Excusez-moi. Je vous laisse entrer en fonctions.. bienvenue à tous les deux. |
| | Assistante du Maître guérisseur Messages : 85 Inscription le : 17/08/2009 Age IRL : 33
| Sujet: Re: [Répartition] Demande d'emploi : Maître guérisseur et assistante du Maître guérisseur Sam 31 Oct 2009 - 18:07 | | | L'homme était étrange. De long cheveux ébène encadraient un visage en lame de couteau qui semblait correspondre à l'idée de l'intendant pointilleux qu'elle avait fabriqué dans son esprit. Mais pour l'instant, ledit homme semblait très... rêveur, une aura de folie douce, et les yeux qui roulaient dans les orbites, les gestes saccadés et pourtant d'une imprécision remarquable, le mince film de sueur qui poissait son front, et les mots qui se bousculaient dans sa bouche, rendant pâteuse son élocution malgré ses apparents efforts pour reprendre ses esprits... de la sève diluée de bulbodilidal. Les effets de ce narcotiques très peu connu n'étaient pas très remarquable, et c'est pour ça que son utilisation seyait beaucoup aux crapules organisées et manipulateur ombrés de discrétion. Mais la légère teinte verdâtre de sa sclérotique gauche et les quelques petits boutons sur son oreille droite ne pouvait tromper les yeux affutés de la jeune fille. Miaelle regardait l'intendant d'un oeil critique, mais aucune suspicion ne vint colorer son raisonnement, les raison pour lesquelles ce poison avait été versé dans sa probable tasse de thé la laissant totalement indifférente. Elle se contentait d'analyser, de déduire, et de chercher des solutions à cet épineux problème. Alors que les deux hommes conversaient, Elle se pencha dans le cou de son Papa et chuchota tout doucement à son oreille :
- Dis Papa, qu'est ce qui serait le mieux à ton avis pour annuler les effets de la sève de bolbodilidal ? Tu ne m'as jamais dis ça encore...
Aëhl ne fut pas perturbé par la question de sa fille, et son élocution ne changea pas de débit, habitué qu'il était aux soudaines questions de sa fille, il avait pris l'habitude depuis longtemps de soutenir plusieurs conversation sans que l'un ou l'autre protagoniste ne s'en rende compte. Miaelle remarqua cependant le scintillement de ses yeux alors qu'un regain d'attention l'animait tandis qu'il analysait l'état de l'homme balbutiant devant lui. Relevant la tête, la petite fille observa les alentours, notant la configuration de la pièce et ce qui s'y trouvait. Un monstrueux capharnaüm régnait en maître sur les lieux, prouvant l'inattention progressive de l'homme pour ce qui s'y trouvait, de nombreuses babioles et ustensile insolites noyant les étagères, recouvrant les piles de paperasses et de vieux courrier confirmant son état critique et les probables doses de narcotiques qu'il avait du régulièrement avaler. Miaelle secoua la tête, puis fixa, fascinée, l'étrange bille bleue irisée qui chatoyait à quelques pas de son père, sur le coin d'une table bancale. Après un instant de réflexion, elle se jugea capable de marcher toute seule et tapota l'épaule de son Papa qui la relacha non sans la gratifier au passage d'un regard perçant.
L'homme répondit par l'affirmative aux demandes d'Aëhl, alors qu'elle s'était approchée de la bille azurine. Les yeux fixée sur cette étrange chose qu'elle trouvait d'une grande beauté, elle la pris au creux de sa paume et trotina vers l'intendant, toute trace de timidité effacée par la curiosité dévorante qui l'animait désormait, l'objet dans sa main chauffant son esprit comme un morceau de métal rougeoyant. Elle tendis la main, la bille s'irisant de cobalt sous la lumière du soleil filtrant par la grande fenêtre crasseuse, et dis d'une voix rendue aigue par l'attention :
-Dit monsieur, c'est quoi ça ?
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| | Messages : 8 Inscription le : 17/08/2009
| Sujet: Re: [Répartition] Demande d'emploi : Maître guérisseur et assistante du Maître guérisseur Ven 6 Nov 2009 - 20:59 | | | Tout comme la Néliassitys aux pétales d’ivoire qui présage quand un danger ou une anomalie passagère se prépare, Aëhl sentit que quelque chose de malsain voguait dans l’air. A moins que cela ne soit les effluves de la sève de bolbodilidal suintant de l’homme qui couvrait l’aura de la pièce d’une triste couleur. Quoi qu’il en soit l’homme, dont tout indiquait qu’il était drogué, paraissait à mille lieu d’ici bien que les quelque lueurs qui resurgissent du tréfonds de son esprit démontre une ténacité et une résistance peu commune aux effets de ce tranquillisant. Plus intéressent encore, Miaelle avait réussit à desseller les symptôme en quelque regard.Cette petite étais un joyau tombé du ciel. Nul doute qu'elle deviendrait une personne extraordinaire. Malgré le ravissement et la fierté qu’il éprouva pour elle, il ignora sa question pour se concentrer sur l’Intendant. Mais la petite n’en resta pas là.
Aëhl sentit Miaelle lui tapoter l’épaule et il la libéra non sans une touche d’inquiétude. Après tout cela le saisissait a chaque fois quelle s’éloignait delui ne serait-ce que pour quelque instants. Tout en fixant la petite d’un regard perçant Il reprit d’un air qui se voulait serein.
Je vous remercie de nous ouvrir votre porte maître intendant…
Miaelle venait de saisir un objet qu'elle tenait dans la main et le tendit vers l’intendant pour satisfaire sa curiosité. Les muscle du corps d’Aëhl se contractèrent sous la tension. Qui pouvait dire comment réagirait cet homme ? après tout il n’avait pas l’air dans son état naturel.
Miaelle il n’est pas bon de toucher au objet qui ne t’appartiennent pas. Surtout en ce lieu…repose ça ou tu la trouvé, tu ne voudrais pas que ce… gentil monsieur nous en veuille ?
Puis il se retourna vers l’homme au cheveux de nuit et poursuivit.
Veuillez l’excuser elle est encore jeune et insouciante. Nous n’allons pas vous déranger plus longtemps. Aëhl fouilla dans sa sacoche de voyage et retira un petit sachet de couleur beige qu’il déposa sur le bureau. Pour vous remercier et comme geste de bonne fois je vous remet ce petit présent. Ce petit sachet contient des graines de Konolupa plus connus sous le nom de « claire esprit ». Vous m’avez l’air un peu surmené sans vouloir vous offenser. Il suffit de les sucer telle une friandise, vous verrez ça à un goût très particulier…vous devriez vous sentir beaucoup mieux. Je m’en porte garant.
Aëhl se retourna vers sa fille qui tenait toujours l’étrange objet dans sa main.
Miaelle…
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