Entrée haute en couleurs (RP inachevé)

quelle étrange lumière... Anaïel effleura du bout des doigts cette barrière censée interdir l'accès de la vigie à toute personne ne possédant aucun pouvoir au dessin.
Elle n'avait jamais dessiner ni tenter de dessiner, mais elle savait que cela ne signifiait rien.
Au contact de ses doigt la chape bleutée devint indio veinnée de turquoise... bizard...
"c'est trés beau" chantonna la jeune fille pour elle même.
Sans plus de cérémonie, elle s'élança sur la barière... et se retrouva de l'autra côté avant d'avoir pu dire ouf !! Elle avait pourtant sentie comme des mailles de toile d'araignée esayer de la retenir...
Anaïel posa une main sur le mur et ferma les yeux : Le chant de la pierre n'était pas le même de ce côté de la barière. Elle monta les marches 4 à4 et se retrouva baignée de la lumière du soleil levant. L'horizon pris la même teinte que ses yeux de feux : Rouge sang et ors touchés de ci de la par une pointe indigo ou bleu marine.
Le verre chantonna comme le mur ( plus purement mais avec less mêmes notes) tandis qu'elle posa avec délicatesse ses mains sur la baie vitrée.
Game parfaitement équilibrée, notes ciselée dans le plus pur cristal, le chant du verre se répercutait dans son ame et dans chaque cellules de son corp. Tandis qu'une intense félicitée l'envahissait, elle ouvrit les yeux et apperçu sa main toujours posée sur le verre. au bout de ses doigts, l'indigo et le bleu turquoise se veinaiant l'un dans l'autre en un enchevetrement indénouable...

Merwyn montait à grand pas les marches qui menaient à la vigie. Les marches de la citadelle d’Al-Poll défilaient sous ses pieds depuis un bon quart d’heure et il semblait qu’il n’atteindrait jamais le haut de cet immense escalier ;
Lui, qui avait pourtant suivit l’entrainement des Frontaliers et qui était aussi rompu dans l’art du dessin que de la guerre, fatiguait.
Il prit appuis contre le mur en colimaçon et frissonna sous l’effet de la pierre froide. Maitrisant tant bien que mal sa respiration, il se dit qu’il devenait de plus en plus fainéant au poste de directeur et qu’il se laissait beaucoup trop aller. Il y a quelques années de cela il aurait pu monter ces marches quatre à quatre en courant sans montrer le moindre signe de fatigue. Il était temps qu’il reprenne de l’entrainement !
Oh, bien sûr, il aurait pu sans aucun problème dessiner un pas sur le côté, mais comme tout bon dessinateur, il évitait autant que possible de perturber la réalité. Enfin, disons qu’il le faisait quand il y pensait, car espiègle comme il l’était, il ne pouvait pas résister de temps en temps à une petite farce ou deux.
Au bout d’une courte pose, Merwyn reprit sa laborieuse ascension et c’est avec soulagement qu’il fini par arriver en haut de l’escalier.
La vigie se tenait là, devant lui et comme chaque fois qu’il parvenait devant cette sale mythique, son cœur se pinça. Grandiose, elle aurait renversé sur ses fesses n’importe qui la contemplait. Arches, colonnes et autres prouesses architecturales rivalisaient toutes d’audace et de magnificence. La pierre grise se nimbait de reflets mauves sous la lumière du soleil et de fines veinules turquoise zigzaguaient le long de leur surface. Les lourdes dalles en marbre noir pavaient le sol et étaient sculptés de mystérieux signes, antique alphabet aujourd’hui oublié de tous et parfaitement indéchiffrable.
L’arche qui laissait le passage à l’intérieur de la vigie était barré d’un fin écran bleuté. Merwyn posa les yeux sur ce voile et souri. A l’origine, quand il avait décidé de prendre possession de l’académie, le rideau n’existait pas et c’était lui qui s’était chargé de le créer.
Celui lui avait procuré pas mal de plaisir car la tâche n’était pas évidente. Même lui, le grand Merwyn, avait peiné à imaginer un système ne laissant passer que les meilleurs dessinateurs.
Il effleura le voile bleu du doigt et celui-ci le traversa instantanément. Il fit un pas en avant et le reste de son corps suivit sans aucune difficulté.
Son regard se posa sur l’espace qui s’ouvrait maintenant à lui. Une magnifique fontaine se trouvait devant lui et laissait échapper des grandes gerbes d’eau dans tout les sens sans pour autant que cela ne mouille quoi que ce soit.
Tout à son admiration de la pièce, il lui fallu plusieurs instants pour qu’il remarque l’étrange jeune fille qui contemplait la baie vitrée. Une main posée sur le verre, elle était en train de produire un étrange phénomène… en effet, sous le contact de ses doigts, celui-ci se teintait de magnifique couleurs bleutée et indigo.
Merwyn n’avait jamais de tel phénomène auparavant, mais il avait appris, au fur et à mesure de sa vie à ne plus s’étonner de rien.
D’une geste souple et parfaitement silencieux il alla se poser à côté de la jeune fille, sans un mot et fixa le paysage qui se déroulait sous leurs yeux. Il avait tout de suite comprit que cette fille n’était vraiment pas ordinaire, mais il ne voulait pas briser la magie de l’instant qui se déroulait sous leurs yeux, aussi attendait-il qu’elle se manifeste d’elle-même. Si elle n’avait pas envie de parler, ce n’était pas lui qui allait la forcer à quoi que ce soit.

Le verre frémit soudain sous les doigts d'Anaïel. La jeune fille, que seul des années et des années de solitudes avait pu développer un pareil instinct, se retourna lentement avec une grace presque féline.
Au moment ou ses doigts quittaient le verre, celui si repris sa teinte originelle.
Elle comtemplait, la tête léerement penchée sur le côté, le jeune homme qui lui fesait face.
Merwyn.
Pendant une minute, le regard noisette de merwyn fixa celui de feu d'Anaïel, cherchant à découvrir quelque chose sur cette étrange fille.
Lassé, il se contenta alors de la regarder. Certes, elle n'était pas ordinaire cette jeune fille ! On avait l'impression lorsequ'on la regardait qu'elle n'était pas complétement humaine.
Anaïel quant a elle, sentait emmaner du dirrecteur une aura bienfaisant, sympatique et très espiègle, comme en témoignait son sourir de petit diable.
Quand elle pris la parole, ce fut de sa voix chantante et sifflant, nuancée cette fois, fait nouveau, d'un brin de moquerie.
"Bonjours monsieur! Je ne voudrait pas vous obliger a vous lever après cette montée qui, je crois, vous a laissé les jambes flageollante arrivée a la barrière, mais je voudrait avoir votre avis sur... (flutte, devait-elle lui parler des couleurs que prenait la barrière ou la vitre au contact de ses doigts ?? *Anaïel se tendis légerement et toute trace d'espièglerie disparut de ses yeux. Ses yeux qui, plus que tout autre partie du corp attestait qu'elle n'était pas humaine...*)...euh, sur la vitre. Je voudrait savoir en quel materiau elle est faite.
Merwyn la regarda avec une pointe de déception. Anaïel su qu'il attendait qu'elle lui dise la vérité et avait deviné qu ce n'était pas de la vitre qu'elle voulait parler.
Anaïel rougit et se lanca à l'eau. Parler de ses fait qui lui arrivaient et qui n'étaient pas ordinaire du tout lui demandait un grand courage, c'est à cause d'eux qu'elle n'avait jamais eu de famille, d'amis...
"En fait, ce n'est pas trop ça. Au départ je voulait avoir votre avis sur un phénomène qui m'intrigue. Lorseque j'ai touché la vitre, les verre a chanté pour moi, mais la, le chant s'est accompagné d'une transformation du verre. Au bout de mes doigts il changeait de couleur. Je pense que vous avez vu quand vous êtes rentré..."
Merwyn acquiesa, le sourir aux lêvres
"...Et c'était a peu de choses près le même phénomène qui s'est passé lorsque j'ai posé mes mains sur la barrière"
Merwyn sursauta soudain et la regarda avec encore plus d'intensité.
Disait-elle la vérité a cette instant? Il n'avait encore jamais entendu que de pareilles choses puissent se produire...Quels secret renfermait encore cette jeune fille aux yeux si... inhumain ? Inhumain mais très beau quoi qu'il en soi...